EMMANUEL MACRON PRÉSIDENT

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"Un grand espoir de changement mais les doutes s'imposent rapidement"
Rédigé par Frédéric Fabre, docteur en droit

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- FRANCE IS BACK !

- LE GOUVERNEMENT ÉDOUARD PHILIPPE

- LE GOUVERNEMENT ÉDOUARD PHILIPPE 2

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FRANCE IS BACK !

La Déclaration de situation patrimoniale de M. Emmanuel MACRON proclamé Président de la République est publiée au JORF, donnant ainsi, un caractère de voyeurisme sur les affaires financières du Président de la République Française.

Le Rapport établi par la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale en vue de l'élection présidentielle (scrutins des 23 avril et 7 mai 2017) est publié au JO du 28 février 2018.

LE 14 MAI 2017

François Hollande transmet son pouvoir à Emmanuel Macron.

Après un entretien en tête en tête, le nouveau président reconduit François Hollande qui se rend au siège du Parti Socialiste rue Solférino à Paris.

Le Président du Conseil Constitutionnel Laurent Fabius prononce le discours de nomination de Emmanuel Macron en qualité de nouveau Président de la République.

Emmanuel Macron prononce son premier discours de Président de la République à l'Elysée avant de se rendre sous l'Arc de Triomphe auprès de la flamme du soldat inconnu, dans un véhicule militaire, pour marquer sa priorité contre le djihadisme.

Après un premier déjeuné à l'Élysée et une visite hors caméra, sur le lit d'hôpital des militaires blessés sur les théâtres des opérations militaires, le Président de la République se rend à la mairie de Paris. Anne Hidalgo maire de Paris prononce un discours municipal.

Monsieur le Président de la République lui répond avec beaucoup d'émotions sur les attentats de Paris et sur la nécessité de la transition écologique.

L'Arrêté du 14 mai 2017 porte nomination à la présidence de la République :

Secrétaire général : M. Alexis Kohler.
Chef de l'état-major particulier : Amiral Bernard Rogel.
Directeur de cabinet : M. Patrick Strzoda.
Conseiller diplomatique : M. Philippe Etienne.

LE 15 MAI 2017

Édouard Philippe, maire du Havre et soutien d'Alain Juppé aux primaires de la droite et du centre, est nommé 1er ministre.

La passation de pouvoir entre Bernard Cazeneuve et le nouveau premier ministre, a lieu à l'hôtel Matignon.

"Le Décret du 15 mai 2017 porte nomination du Premier ministre

Article 1

M. Edouard Philippe est nommé Premier ministre.

Article 2

Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République française."

Le Président de la République s'envole vers Berlin pour sa première rencontre en sa qualité de Président de la République avec la chancelière allemande Angela Merkel. Elle reconnaît un charme indéniable au nouveau Président de la République mais elle rappelle qu'il faut qu'il réussisse pour la France. Elle accepte son soutien pour réformer l'UE et la zone Euro.

L'Arrêté du 15 mai 2017 est relatif à la composition du cabinet du Président de la République.

LE GOUVERNEMENT ÉDOUARD PHILIPPE

LE 17 MAI 2017

Pour gagner les élections législatives, le premier Ministre et le Président de la République forment leur gouvernement avec un savant dosage, annoncé à 15 Heures sur le perron de l'Elysée.

Le Décret du 17 mai 2017 est relatif à la composition du Gouvernement

Article 1

Sont nommés ministres :
M. Gérard COLLOMB, ministre d'État, ministre de l'intérieur ;
M. Nicolas HULOT, ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire ;
M. François BAYROU, ministre d'État, garde des sceaux, ministre de la justice ;
Mme Sylvie GOULARD, ministre des armées ;
M. Jean-Yves LE DRIAN, ministre de l'Europe et des affaires étrangères ;
M. Richard FERRAND, ministre de la cohésion des territoires ;
Mme Agnès BUZYN, ministre des solidarités et de la santé ;
Mme Françoise NYSSEN, ministre de la culture ;
M. Bruno LE MAIRE, ministre de l'économie ;
Mme Muriel PÉNICAUD, ministre du travail ;
M. Jean-Michel BLANQUER, ministre de l'éducation nationale ;
M. Jacques MÉZARD, ministre de l'agriculture et de l'alimentation ;
M. Gérald DARMANIN, ministre de l'action et des comptes publics ;
Mme Frédérique VIDAL, ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation ;
Mme Annick GIRARDIN, ministre des outre-mer ;
Mme Laura FLESSEL, ministre des sports.

Article 2

Sont nommées ministres :
Auprès du ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire : Mme Elisabeth BORNE, chargée des transports ;
Auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères : Mme Marielle De SARNEZ, chargée des affaires européennes.

Le Décret n° 2017-1086 du 24 mai 2017 est relatif aux attributions de la ministre auprès du ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, chargée des transports.

Le Décret n° 2017-1087 du 24 mai 2017 est relatif aux attributions de la ministre auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères, chargée des affaires européennes

Article 3

Est nommé secrétaire d'État auprès du Premier ministre : M. Christophe CASTANER, chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du Gouvernement

Le Décret n° 2017-1065 du 24 mai 2017 est relatif aux attributions déléguées au secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du Gouvernement.

Article 4

Sont nommés secrétaires d'Etat auprès du Premier ministre et participent au conseil des ministres pour les affaires relevant de leurs attributions :
Mme Marlène SCHIAPPA, chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes ;
Mme Sophie CLUZEL, chargée des personnes handicapées ;
M. Mounir MAHJOUBI, chargé du numérique.

Le Décret n° 2017-1066 du 24 mai 2017 est relatif aux attributions déléguées à la secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes

Le Décret n° 2017-1067 du 24 mai 2017 est relatif aux attributions déléguées à la secrétaire d'État chargée des personnes handicapées

Le Décret n° 2017-1068 du 24 mai 2017 est relatif aux attributions déléguées au secrétaire d'Etat chargé du numérique.

LES COMPETENCES D'ATTRIBUTION DES MINISTRES

Le Décret n° 2017-1070 du 24 mai 2017 est relatif aux attributions du ministre d'État, ministre de l'intérieur.

Le Décret n° 2017-1071 du 24 mai 2017 est relatif aux attributions du ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire

Le Décret n° 2017-1072 du 24 mai 2017 est relatif aux attributions du ministre d'État, garde des sceaux, ministre de la justice

Le Décret n° 2017-1073 du 24 mai 2017 est relatif aux attributions du ministre des armées

Le Décret n° 2017-1074 du 24 mai 2017 est relatif aux attributions du ministre de l'Europe et des affaires étrangères.

Le Décret n° 2017-1075 du 24 mai 2017 est relatif aux attributions du ministre de la cohésion des territoires.

Le Décret n° 2017-1076 du 24 mai 2017 est relatif aux attributions du ministre des solidarités et de la santé

Le Décret n° 2017-1077 du 24 mai 2017 est relatif aux attributions du ministre de la culture

Le Décret n° 2017-1078 du 24 mai 2017 est relatif aux attributions du ministre de l'économie

Le Décret n° 2017-1079 du 24 mai 2017 est relatif aux attributions du ministre du travail

Le Décret n° 2017-1080 du 24 mai 2017 est relatif aux attributions du ministre de l'éducation nationale

Le Décret n° 2017-1081 du 24 mai 2017 est relatif aux attributions du ministre de l'agriculture et de l'alimentation

Le Décret n° 2017-1082 du 24 mai 2017 est relatif aux attributions du ministre de l'action et des comptes publics

Le Décret n° 2017-1083 du 24 mai 2017 est relatif aux attributions du ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation

Le Décret n° 2017-1084 du 24 mai 2017 est relatif aux attributions du ministre des outre-mer

Le Décret n° 2017-1085 du 24 mai 2017 est relatif aux attributions du ministre des sports.

LE 18 MAI 2017

Marine Le Pen reconnaît avoir raté son grand débat du 3 mai 2017.

Au Gouvernement, le principe qu'un ministre qui se présente aux législatives et n'est pas élu, doit démissionner du gouvernement, est adopté.

Le Décret n° 2017-1063 du 18 mai 2017 est relatif aux cabinets ministériels

Article 1

Le cabinet d'un ministre ne peut comprendre plus de dix membres.
Le cabinet d'un ministre délégué ne peut comprendre plus de huit membres.
Le cabinet d'un secrétaire d'Etat ne peut comprendre plus de cinq membres.

Article 2

Les nominations des membres des cabinets ministériels sont faites par arrêté ministériel après avoir été soumises au Premier ministre qui s'assure du respect des dispositions de l'article 1er. Cet arrêté, publié au Journal officiel, précise les titres des personnes concernées et l'emploi auquel elles sont appelées au sein du cabinet. Nul ne peut exercer des tâches au sein d'un cabinet ministériel s'il ne figure sur cet arrêté.

Article 3

Nul ne peut être nommé membre d'un cabinet ministériel s'il ne jouit de ses droits civils et politiques.

Article 4

Tout membre d'un cabinet ministériel doit, conformément à l'article 11 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, adresser une déclaration de situation patrimoniale et une déclaration d'intérêts à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.

BERNARD TAPIE ET AFFAIRE ADIDAS : Le lendemain de la nomination de François Bayrou en qualité de ministre de la justice, la Cour de Cassation rejette le pourvoi de Bernard Tapie. Il est condamné à rembourser 404 millions d'euros à l'État français.

Cour de cassation, chambre commerciale, arrêt du 18 mai 2017 requêtes  15-2.683, 16-10.339 et 16-10.344

Pourvoi n° 15-28.683

Demandeur : Selafa MJA, société d’exercice libéral à forme anonyme ; et autres
Défendeur : M. Bernard X... ; et autres

Pourvoi n° 16-10.339

Demandeur : SCI Financière et immobilière Bernard Tapie (FIBT)
Défendeur : société CDR créances, anciennement dénommée Société de banque occidentale ; et autres

Pourvoi n° 16-10.344

Demandeur : M. Bernard X... ; et autres
Défendeur : société CDR créances, anciennement dénommée Société de banque occidentale ; et autres

Attendu, selon l’arrêt attaqué (Paris, 3 décembre 2015), que M. X... et Mme Y..., son épouse, avaient organisé leurs activités et leur patrimoine en recourant à deux sociétés en nom collectif dont ils étaient les seuls associés, la société FIBT et la société GBT ; que tandis que la première regroupait les divers actifs patrimoniaux des époux, la seconde détenait la majorité du capital de la société anonyme Bernard Tapie finance (la société BTF SA), elle-même détentrice des participations industrielles du groupe et notamment de celle acquise en juillet 1990 et janvier 1991, par l’intermédiaire de la société allemande BTF GmbH et avec le concours financier de la Société de banque occidentale (la SDBO), dans le capital de la société Adidas ; que M. X... ayant décidé de cesser ses activités industrielles et commerciales, les sociétés GBT, FIBT et BTF SA ont, les 10 et 16 décembre 1992, conclu avec la SDBO un “mémorandum” puis une “lettre d’engagement” aux termes desquels la société BTF SA s’engageait de manière irrévocable à vendre, au plus tard le 15 février 1993 et pour un prix fixé à 2 085 000 000 francs, à toutes sociétés désignées par la SDBO et à première demande de celle-ci, la totalité de ses parts représentant 78 % du capital de la société BTF GmbH ainsi qu’à affecter l’intégralité du prix à percevoir de cette cession au remboursement des concours ayant bénéficié aux trois sociétés, lesquelles devaient par ailleurs fusionner au sein d’une société nouvelle ; que ce même 16 décembre 1992, la société BTF SA a confié à la SDBO, pour la même durée, le mandat irrévocable de solliciter des acquéreurs et de recevoir le prix ; que les cessions prévues sont intervenues le 12 février 1993 au profit de huit sociétés, parmi lesquelles la société Clinvest, filiale de la société Crédit lyonnais (le Crédit lyonnais), qui, alors qu’elle était déjà titulaire de 10 % du capital de la société BTF GmbH, en a acquis 9,9 % supplémentaires, et une société constituée par M. Z..., à l’aide pour certaines d’entre elles d’un prêt spécifique dit “à recours limité” accordé par le Crédit lyonnais et stipulant notamment qu’en cas de revente, la plus-value serait partagée à raison d’un tiers pour l’emprunteur et de deux tiers pour la banque ; que le même jour, l’ensemble des cessionnaires a, par ailleurs, consenti à M. Z..., jusqu’au 31 décembre 1994, une option d’achat de leurs acquisitions respectives pour le prix de 3 498 000 000 francs, option qui a été levée le 22 décembre 1994 ; que le mémorandum n’ayant pu être exécuté, non plus que le protocole signé le 13 mars 1994 avec le Crédit lyonnais pour mettre fin aux relations bancaires des intéressés et solder les comptes du groupe Tapie, les prêts accordés à celui-ci ont été rendus exigibles ; que les sociétés du groupe Tapie ont alors fait l’objet de procédures de redressement puis de liquidation judiciaires, bientôt poursuivies sous patrimoine commun, à l’exception de la société BTF SA qui, bénéficiant d’un plan de continuation, est devenue la Compagnie européenne de distribution et de pesage dont les actions ont été attribuées à la SDBO ; que reprochant au Crédit lyonnais et à la SDBO d’avoir abusivement soutenu le groupe Tapie et frauduleusement conclu, dès le mois de décembre 1992, “un accord secret de revente au double” avec M. Z..., les organes des procédures collectives ont recherché la responsabilité du Crédit lyonnais et de la SDBO ; qu’après avoir déclaré la société Mandataires judiciaires associés (la société MJA) et M. A... recevables à agir en leur qualité de liquidateurs des sociétés GBT, FIBT, BTF SA et Bernard Tapie gestion (la société BT gestion) ainsi que de M. et Mme X..., en réparation du préjudice subi par la société GBT et dit que, bien que n’ayant pas été partie au mandat, le Crédit lyonnais était obligé par celui-ci, un arrêt de la cour d’appel de Paris du 30 septembre 2005 a condamné solidairement la société CDR créances, nouvelle dénomination de la SDBO, et le Crédit lyonnais à payer aux liquidateurs la somme de 135 millions d’euros pour avoir manqué à leurs obligations de mandataires et pour avoir fait perdre au groupe Tapie, en ne le faisant pas bénéficier des crédits appropriés, une chance de vendre directement les participations Adidas à M. Z... ; que sur les pourvois de la société CDR créances et du Crédit lyonnais, l’assemblée plénière de la Cour de cassation a, par un arrêt du 9 octobre 2006, rejeté les moyens qui critiquaient la décision en ce qu’elle avait déclaré recevable l’action des liquidateurs, mais cassé l’arrêt attaqué du chef des condamnations prononcées contre la société CDR créances et le Crédit lyonnais, aux motifs, en ce qui concerne la condamnation du Crédit lyonnais, que le mandat n’avait été conclu qu’avec la SDBO et que la cour d’appel n’avait caractérisé ni une fictivité de celle-ci, ni une confusion de patrimoine entre elle et le Crédit lyonnais, ni une éventuelle immixtion de ce dernier dans l’exécution du mandat, et, en ce qui concerne la responsabilité de la société CDR créances et du Crédit lyonnais, que le mandataire n’était nullement tenu de financer l’opération pour laquelle il s’entremettait ; que l’affaire a été renvoyée devant la cour d’appel de Paris ; qu’à l’automne 2007, outre cette action, plusieurs autres litiges étaient en cours entre, d’une part, les liquidateurs et M. et Mme X..., et d’autre part, la société CDR créances et la société CDR consortium de réalisation (anciennement société CDR participations, anciennement société Clinvest), sociétés dites de “défaisance” de certains actifs du Crédit lyonnais, à savoir, l’action de la société CDR créances en remboursement du prêt octroyé le 30 juin 1992 à la société Alain Colas Tahiti (la société ACT) pour la rénovation du navire “Le Phocea”, l’action en responsabilité délictuelle pour soutien abusif et rupture abusive de concours bancaires, et l’action en responsabilité à raison des conditions dans lesquelles était intervenue la liquidation judiciaire des membres du groupe Tapie ; que, le 16 novembre 2007, les liquidateurs, M. et Mme X... et les sociétés CDR créances et CDR consortium de réalisation (les sociétés CDR) ont signé un compromis qui prévoyait que ces contentieux, ainsi que celui portant sur l’ordonnance d’attribution des actions de la société BTF SA, donneraient lieu à des désistements d’instance et seraient soumis à l’arbitrage de trois arbitres nommément désignés, qui seraient tenus par l’autorité de la chose jugée des décisions de justice “définitives” précédemment rendues et statueraient en faisant application de la loi française et des règles de procédure des articles 1640 et suivants du code de procédure civile, dans leur rédaction alors en vigueur ; que, par une sentence du 7 juillet 2008, le tribunal arbitral a dit que les sociétés CDR avaient commis deux fautes ayant consisté dans la violation de l’obligation de loyauté et dans la violation de l’interdiction de se porter contrepartie, les a condamnées solidairement à payer aux liquidateurs, ès qualités, la somme de 240 millions d’euros, outre les intérêts, a fixé à 45 millions d’euros le préjudice moral des époux X... et à 8 448 529,29 euros les dépenses engagées sur frais de liquidation ; que trois autres sentences ont été rendues par les arbitres le 27 novembre 2008, dont l’une a statué sur les frais de liquidation et les deux autres sur des requêtes en interprétation de la sentence principale ; que les sociétés CDR ayant formé un recours en révision, la cour d’appel, par un arrêt du 17 février 2015, a ordonné la rétractation des sentences et invité les parties à conclure sur le fond ; qu’un pourvoi formé contre cet arrêt par les sociétés GBT et FIBT et M. et Mme X... a été rejeté par un arrêt de la Cour de cassation du 30 juin 2016 ; que la société GBT a été mise en sauvegarde le 30 novembre 2015, et cette procédure étendue à la société FIBT le 3 décembre 2015, la société Abitbol étant désignée administrateur et la société BTSG, mandataire judiciaire ;

Sur le quatrième moyen du pourvoi n° Z 16-10.344, en tant que formé par M. et Mme X... :

Attendu que M. et Mme X... font grief à l’arrêt de déclarer irrecevables les demandes de M. X... tendant à la condamnation des sociétés CDR à des dommages-intérêts pour des fautes commises à l’occasion de la vente des titres de la société BTF GmbH ainsi que pour la rupture brutale de crédit et le “recouvrement abusif de créances” alors, selon le moyen :

Mais attendu que l’arrêt relève que les sentences litigieuses, rétractées par l’arrêt du 17 février 2015, ont été rendues sur le fondement d’un compromis d’arbitrage conclu le 16 novembre 2007 stipulant, en son article 7.1, que le tribunal arbitral serait tenu notamment par les “attendus définitifs” de l’arrêt de la cour d’appel de Paris du 30 septembre 2005, et constate que cet arrêt a déclaré recevable, d’un côté, l’action engagée par la Selafa MJA, représentée par M. B..., et par M. A..., en leur qualité de liquidateurs de M. X..., laquelle tendait à la réparation des préjudices matériel et moral subis notamment par M. X..., et, de l’autre, l’intervention volontaire accessoire de M. X... ; qu’il en résulte que c’est sans méconnaître les stipulations du compromis définissant l’étendue de ses pouvoirs ni priver M. X..., débiteur dessaisi de l’administration et de la disposition de ses biens et représenté par son liquidateur, d’un droit au recours effectif, que l’arrêt retient que M. X... est dépourvu de qualité pour demander la condamnation des sociétés CDR à lui verser diverses sommes en réparation du préjudice matériel qu’il estime avoir subi en raison des fautes qu’elles auraient commises à l’occasion de la cession des titres de la société BTF GmbH, de la rupture des crédits et du recouvrement abusif des créances ; que le moyen n’est pas fondé ;

Sur le cinquième moyen du pourvoi n° N 15-28.683 :

Attendu que la Selafa MJA, en la personne de M. B..., ès qualités, et la Selarl EMJ, en la personne de M. A..., ès qualités, font grief à l’arrêt de déclarer irrecevables les demandes faites au titre du contentieux ACT alors, selon le moyen, que le juge doit, en toutes circonstances, faire observer et observer lui-même le principe de la contradiction ; qu’en jugeant qu’elle ne pourrait connaître de la demande des liquidateurs tendant à obtenir la restitution par la société CDR créances de la somme perçue de la vente du bateau Le Phocea séquestrée par l’établissement de crédit au prétexte que la qualification de créance antérieure à la procédure collective relèverait, par application d’une règle d’ordre public, de la seule compétence du juge de cette procédure et que le compromis d’arbitrage qui déterminait les limites de sa saisine ne pouvait porter sur ce point, quand il n’était pas prétendu que la demande des liquidateurs se heurterait à la détermination préalable de la nature de la créance de restitution invoquée par la société CDR créances et serait soumise aux mêmes règles, la cour d’appel a violé l’article 16 du code de procédure civile ;

Mais attendu que dès lors que les liquidateurs de la société ACT avaient soulevé l’irrecevabilité de la demande en paiement de la créance présentée par la société CDR créances en raison de l’interdiction de compromettre sur la compétence du juge de la procédure collective pour statuer sur la qualification de la créance et son éligibilité à la règle du paiement à l’échéance prévue par l’article 40 de la loi du 25 janvier 1985, le moyen d’irrecevabilité de la demande de restitution des sommes séquestrées en vertu de l’hypothèque garantissant la créance en cause formée par les liquidateurs, tiré de la même interdiction et retenu par la cour d’appel, était dans le débat ; que le moyen n’est pas fondé ;

Sur le quatrième moyen du pourvoi n° U 16-10.339, le quatrième moyen du pourvoi n° Z 16-10.344 en tant que formé par la société GBT, et le sixième moyen, pris en ses deuxième, troisième et quatrième branches du même pourvoi en tant que formé par M. et Mme X..., réunis :

Attendu que les sociétés FIBT et GBT, et M. et Mme X... font grief à l’arrêt de rejeter leurs demandes tendant à la condamnation des sociétés CDR à payer des dommages-intérêts pour des fautes commises à l’occasion de la vente des titres de la société BTF GmbH alors, selon le moyen :

Mais attendu que l’arrêt relève, d’un côté, que la SDBO n’était pas la dispensatrice des prêts à recours limité, et de l’autre, que le projet d’acte de cession des titres de la société BTF GmbH avait été préparé par le propre avocat de la société BTF SA, et transmis à celle-ci par fax le 27 janvier 1993, que ce projet mentionnait, en qualité d’acquéreurs, la société Clinvest, les AGF et d’autres sociétés, dont des sociétés luxembourgeoises, que l’auteur du courrier de transmission indiquait qu’il lui manquait certaines données, notamment, la répartition précise des parts achetées, ainsi que l’identité et l’actionnariat des sociétés luxembourgeoises, et que cet avocat avait confirmé, par télécopie du 26 janvier 1993 adressée à la société BTF SA, un accord téléphonique sur la facturation d’un forfait à titre d’honoraires pour la rédaction du protocole de la vente des parts sociales de la société BTF GmbH aux sociétés Clinvest, AGF, Worms et leurs affiliées luxembourgeoises, qui devait intervenir le 29 janvier 1993 ; que l’arrêt retient ensuite que, dans les semaines précédant la vente qui a été signée le 12 février 1993, la liste des acquéreurs n’était pas définitivement arrêtée, mais qu’il était clair pour les dirigeants de la société BTF SA qu’il s’agissait des sociétés Clinvest, AGF et Worms, auxquelles liberté était laissée de déterminer les conditions dans lesquelles, directement ou par leurs affiliées, elles apparaîtraient à l’acte ; qu’il retient encore qu’il résulte des conditions d’élaboration de l’acte de vente des titres que les sociétés Clinvest, AGF et Worms recueillaient ouvertement aux yeux de la société BTF SA les risques mais aussi les profits éventuels de l’opération et faisaient par conséquent leur affaire de la reprise de la société Adidas ; qu’il ajoute que le secret entourant l’opération ne concernait pas la société BTF SA qui avait accepté que les cessionnaires puissent être les trois établissements financiers et leurs discrètes émanations, qu’en revanche, le recours à une pluralité d’acquéreurs et la confidentialité se justifiaient par le souci de ne pas faire entrer la société Adidas dans le secteur public et de ne pas attirer l’attention sur ce qui pouvait être, et a été, en effet, regardé par la presse comme une faveur consentie à un ministre en exercice par des banques publiques qui endossaient l’intégralité des risques de l’opération ; que de ces constatations et appréciations, excluant la fraude invoquée par la dixième branche, la cour d’appel a pu déduire que la société BTF SA avait donné son consentement éclairé à la vente des titres à son mandataire, directement ou par personnes interposées ; que le moyen ne peut être accueilli ;

Sur le cinquième moyen du pourvoi n° U 16-10.339, le cinquième moyen du pourvoi n° Z 16-10.344 en tant que formé par la société GBT, et le sixième moyen, pris en sa cinquième branche, du même pourvoi en tant que formé par M. et Mme X..., réunis  :

Attendu que les sociétés FIBT et GBT, et M. et Mme X..., font le même grief à l’arrêt alors, selon le moyen :

Mais attendu que l’obligation de loyauté qui s’impose au mandataire à l’égard de son mandant suppose la révélation de toute information de nature à influer sur le consentement de celui-ci ; que l’arrêt relève qu’à l’été 1992, la cession des actions de la société BTF GmbH était imposée par trois circonstances : l’entrée de M. X... au gouvernement en avril 1992, qui exigeait la transformation des actifs industriels du groupe en actifs patrimoniaux, le règlement de la seconde échéance du prêt consenti en juillet 1990 pour l’acquisition de 80 % d’Adidas par un pool bancaire auquel la SDBO contribuait à hauteur de 30 %, enfin la nécessité de trouver des fonds pour recapitaliser Adidas ; qu’il ajoute que M. X... a entrepris, dès le début de l’année 1992, de rechercher des acquéreurs sans le concours de la SDBO, sans y parvenir ; qu’il relève ensuite que les commissaires aux comptes de la société BTF SA ont lancé deux procédures d’alerte, en mars et en novembre 1992, que la société Pentland, déjà détentrice du capital de la société BTF GmbH, bénéficiaire d’une promesse de vente des titres détenus par la société BTF SA, a renoncé à l’acquisition, en octobre 1992, pour des motifs juridiques et économiques, que ce revirement a créé un climat défavorable vis-à-vis de l’entreprise et des autres repreneurs éventuels, que le 10 décembre 1992, lors de la signature du mémorandum, les experts mandatés par la société BTF SA pour procéder à l’évaluation d’Adidas ont conclu à une valorisation totale de 2 775 000 000 francs et que le mandat de rechercher des acquéreurs confié à la SDBO portait sur 78 % des titres au prix de 2 085 000 000 francs, ce qui correspondait à la valeur réelle d’Adidas à cette date ; qu’il relève enfin qu’à la date de la vente, les dirigeants de la société BTF SA connaissaient les perspectives de redressement d’Adidas, telles qu’elles ressortaient du “business plan” de sa direction, dont le sérieux avait été confirmé par l’expertise, et qu’en décembre 1992, la société BTF SA disposait des mêmes éléments d’analyse que les banques pour apprécier l’évolution future d’Adidas ; qu’ayant ainsi fait ressortir qu’à supposer que la société BTF SA, qui disposait des informations essentielles lui permettant de décider en toute connaissance de cause de céder les titres et d’en déterminer le prix, ait été informée des négociations en cours avec M. Z..., ou une société dont il détenait le capital, en vue de lui consentir une option d’achat valable jusqu’au 31 décembre 1994, fût-ce à un prix supérieur, cette information n’aurait pas été de nature à influer sur sa décision, la cour d’appel, qui n’a pas méconnu l’objet du litige et a souverainement apprécié la pertinence des éléments de preuve produits, a légalement justifié sa décision ; que le moyen n’est pas fondé ;

Sur le troisième moyen et le sixième moyen du pourvoi n° U 16-10.339, le sixième moyen du pourvoi n° Z 16-10.344, en tant que formé par la société GBT, et le sixième moyen, pris en ses première, sixième, et septième branches, du même pourvoi en tant que formé par M. et Mme X..., réunis :

Attendu que les sociétés FIBT et GBT et M. et Mme X... font encore le même grief à l’arrêt alors, selon le moyen :

Mais attendu que la décision se trouvant légalement justifiée par les motifs, vainement critiqués, par lesquels la cour d’appel a retenu que les société CDR n’avaient pas commis de faute, le moyen, qui attaque des motifs surabondants, est inopérant ;

Sur le premier moyen et le deuxième moyen, pris en ses première et deuxième branches, du pourvoi n° N 15-28.683, réunis :

Attendu que les liquidateurs font grief à l’arrêt de rejeter leurs demandes de condamnation des sociétés CDR à payer des dommages-intérêts pour soutien abusif et de les condamner, solidairement avec la société FIBT, la société GBT et Mme X..., à restituer aux sociétés CDR une somme d’un certain montant et à rembourser les coûts de la procédure d’arbitrage à titre de dommages-intérêts alors, selon le moyen :

Mais attendu, en premier lieu, que l’arrêt retient exactement que ne sont pas dépourvus de cause et ne sauraient donner lieu à répétition les paiements faits en exécution de décisions de justice irrévocables et que tel est le cas du règlement de créances dont l’admission au passif par des décisions irrévocables des juges-commissaires n’est pas contestée ;

Attendu, en deuxième lieu, qu’en condamnant les liquidateurs, ès qualités, à restituer les indemnités mises à la charge des sociétés CDR en exécution de la sentence, la cour d’appel n’a pas remis en cause les paiements des créances contractuelles admises au passif ;

Attendu, en troisième lieu, que, loin de se borner à relever que les liquidateurs n’ont pas soutenu qu’il subsisterait des créances antérieures, l’arrêt constate que les liquidateurs ne produisent aucune pièce établissant qu’à l’issue des règlements faits à l’aide des sommes allouées par la sentence, des créances antérieures aux jugements d’ouverture des procédures collectives sont demeurées impayées ;

Et attendu, en dernier lieu, que la cour d’appel n’avait pas à se livrer à des recherches sur le soutien abusif invoqué, que ses constatations rendaient inopérantes ;

D’où il suit que le moyen n’est pas fondé ;

Sur le deuxième moyen, pris en ses troisième et quatrième branches, du pourvoi n° N 15-28.683, le septième moyen du pourvoi n° U 16-10.399, et le septième moyen du pourvoi n° Z 16-10.344 en tant que formé par la société GBT, réunis :

Attendu que les liquidateurs, la société FIBT et la société GBT font grief à l’arrêt de rejeter les demandes de condamnation des sociétés CDR à payer des dommages-intérêts pour rupture brutale de crédit et recouvrement abusif de créances alors, selon le moyen :

Mais attendu que c’est dans l’exercice de son pouvoir souverain que la cour d’appel a retenu que la volonté commune des parties, telle qu’elle était exprimée dans l’exposé préalable du protocole d’accord du 13 mars 1994, était de mettre fin à l’ensemble de leurs relations et qu’il n’y avait donc pas eu rupture unilatérale de crédit de la part de la SDBO mais cessation conventionnelle des relations bancaires ; que, par ces seuls motifs, desquels elle a exactement déduit, sans méconnaître les effets de la caducité du protocole, que la demande en paiement des dettes échues n’était pas subordonnée à l’observation des prescriptions de l’article L. 313-12 du code monétaire et financier, la cour d’appel a légalement justifié sa décision ; que le moyen n’est pas fondé ;

Sur le cinquième moyen du pourvoi n° Z 16-10.344 en tant que formé par M. et Mme X... :

Attendu que M. et Mme X... font grief à l’arrêt de limiter à un euro les dommages-intérêts qui leur ont été alloués alors, selon le moyen :

Mais attendu qu’après avoir écarté, par des motifs non critiqués, les fautes invoquées autres que celle tenant aux conditions dans lesquelles la SDBO avait fait pratiquer la saisie de l’hôtel de [...], la cour d’appel, qui n’a pas remis en cause le fait que cet hôtel constituait le domicile de M. et Mme X..., mais a seulement relevé que ces derniers n’indiquaient pas s’ils y résidaient effectivement lorsque la visite publique en a été organisée ou s’ils étaient hébergés dans un autre logement mis à leur disposition par la société FIBT, n’a fait qu’user de son pouvoir souverain d’appréciation de l’existence et du montant du préjudice moral causé par cette faute ; que le moyen n’est pas fondé ;

Sur le troisième moyen du pourvoi n° N 15-28.683, le huitième moyen du pourvoi n° U 16-10.339, le huitième moyen du pourvoi n° Z 16-10.344 en tant que formé par la société GBT et sur le septième moyen du même pourvoi en tant que formé par M. et Mme X..., réunis :

Attendu que les liquidateurs, la société FIBT, la société GBT et M. et Mme X... font grief à l’arrêt de les condamner solidairement à payer aux sociétés CDR la somme de 404 623 082,54 euros avec les intérêts au taux légal depuis le jour du paiement fait en exécution de la sentence rétractée et d’ordonner la capitalisation des intérêts dans les conditions prévues par l’article 1154 du code civil alors, selon le moyen :

Mais attendu, en premier lieu, qu’une somme qui a été payée, fût-ce par compensation entre créances réciproques, en exécution d’une décision de justice ou d’une sentence arbitrale qui a été ensuite rétractée, doit être restituée par la partie qui l’a reçue à celle qui l’a payée ; qu’après avoir constaté que les sommes allouées par la sentence rétractée sont censées n’être jamais entrées dans l’actif commun de la liquidation judiciaire, l’arrêt retient exactement qu’aucun motif juridique ne justifie que les paiements des créances contractuelles admises viennent en déduction des indemnités à restituer par suite de la rétractation de la sentence ;

Attendu, en deuxième lieu, que la cour d’appel ayant exactement relevé que les sociétés FIBT, GBT et M. et Mme X... concluaient au rejet des demandes de restitution sans formuler aucun moyen de défense, c’est sans se contredire, ni dénaturer leurs conclusions, ni méconnaître son office, que la cour d’appel a retenu que ces parties ne contestaient pas le décompte des sommes versées, la solidarité, le point de départ des intérêts et l’anatocisme, et que la demande de restitution était bien fondée dans son montant ;

Attendu, en dernier lieu, que le moyen, pris en ses troisième, quatrième, cinquième, douzième, treizième, seizième, dix-septième, dix-huitième, dix-neuvième et vingtième branches, en ce qu’il présente pour la première fois, devant la Cour de cassation, des griefs relatifs à la solidarité et aux intérêts, est nouveau et mélangé de fait et de droit ;

D’où il suit que le moyen, pour partie irrecevable, n’est pas fondé pour le surplus ;

Sur le quatrième moyen du pourvoi n° 15-28.683 des liquidateurs, le neuvième moyen du pourvoi n° U 16-10.339 de la société FIBT, le neuvième moyen du pourvoi n° Z 16-10.344 en tant que formé par la société GBT, et les huitième et neuvième moyens du même pourvoi en tant que formé par M. et Mme X..., réunis :

Attendu que les liquidateurs, la société FIBT, la société GBT et M. et Mme X... font grief à l’arrêt de les condamner solidairement à rembourser aux sociétés CDR les coûts de la procédure d’arbitrage, en ce compris les frais et honoraires des arbitres, avec les intérêts au taux légal sur ces sommes depuis le jour du paiement, et d’ordonner la capitalisation des intérêts dans les conditions prévues par l’article 1154 du code civil alors, selon le moyen :

Mais attendu, en premier lieu, qu’en ordonnant le remboursement aux sociétés CDR des coûts de la procédure d’arbitrage, à titre de dommages-intérêts, compte tenu du caractère frauduleux de cet arbitrage, la cour d’appel n’a pas fondé sa décision sur les dispositions invoquées par la onzième branche;

Attendu, en deuxième lieu, que, statuant sur la réparation du préjudice causé par la fraude à la décision du tribunal arbitral, la cour d’appel n’était pas soumise aux stipulations du compromis d’arbitrage répartissant entre les parties la charge des coûts de la procédure ;

Attendu, en troisième lieu, qu’il ne résulte ni de l’arrêt ni des écritures des parties que les liquidateurs, les sociétés FIBT et GBT et M. et Mme X... aient soutenu devant la cour d’appel que toutes les parties à l’arbitrage n’avaient pas participé à la fraude ni que les intérêts ne pouvaient courir qu’à compter de la demande en justice ; que le moyen, pris en ses première, deuxième, douzième et quatorzième branches, est nouveau et mélangé de fait et de droit;

Attendu, en dernier lieu, que M. et Mme X..., qui ont saisi la cour d’appel d’une demande fondée sur les dispositions de l’article 700 du code de procédure civile contre les sociétés CDR, ne sont pas recevables à présenter un moyen contraire à la position qu’ils ont soutenue devant cette juridiction, en faisant grief à la cour d’appel d’avoir fait application de ce texte;

D’où il suit que le moyen, pour partie irrecevable, n’est pas fondé pour le surplus ;

Et attendu qu’il n’y a pas lieu de statuer par un arrêt spécialement motivé sur les premier et deuxième moyens du pourvoi n° U 16-10.339, les premier, deuxième et troisième moyens du pourvoi n° Z 16-10.344 en tant que formé par la société GBT et les premier, deuxième, et troisième moyens du pourvoi n° Z 16-10.344 en tant que formé par M. et Mme X..., qui ne sont manifestement pas de nature à entraîner la cassation ;

PAR CES MOTIFS  : REJETTE les pourvois;

LE 19 MAI 2017

Le Président de la République se rend au Mali, pour apporter son soutien personnel aux troupes françaises qui luttent contre les djihadistes du Sahel.

Il inaugure une ère d'agitations de ses ministres qui se déplacent devant les caméras, dans le but de donner des images aux télévisions d'information, en vue des élections législatives.

LE 22 MAI 2017

Un attentat djihadiste a lieu à l'Arena de Manchester, à la fin du concert de Ariana Grande, la chanteuse des "jeunes". Le kamikaze Salman Abedi a provoqué 22 morts et 59 blessés.

Le califat de l'État Islamiste reconnaît l'attentat.

LE 23 MAI 2017

Le Président de la république reçoit les responsables syndicaux pour préparer les ordonnances de libération du travail.

LES 24 ET 25 MAI

Le Président Trump souhaite que ses partenaires augmentent leurs dépenses militaires pour atteindre l’objectif, fixé en 2014, d’un budget défense équivalant à 2 % du produit intérieur brut d’ici 2024. Cet objectif soutient les intérêts de la France qui veut que tous les États Européens participent effectivement et réellement à l'effort de guerre contre le djihad.

Le Président de la république et le Président des USA se sont rencontrés. Une poignée de main ferme et chaleureuse entre les deux présidents a été longuement commentée dans les journaux américains.

Les deux hommes se sont entendus sur leurs positions respectives. Donald Trump a déclaré que son partenaire privilégié en Europe serait Emmanuel Macron.

LES 26 ET 27 MAI 2017

Le G7 composé du Japon, des USA, du Canada, du Royaume Uni, de la France, de l'Allemagne et de l'Italie s'est réuni à Taomine en Sicile.

Les questions abordées ont été la lutte contre le terrorisme, les échanges économiques et la lutte contre le réchauffement climatique.  Les points de vue américains de Donald Trump se sont imposés, pour renforcer la coopération contre le terrorisme, limiter les échanges économiques et ne pas avancer sur les engagements de la COP 21 de Paris.

LE 29 MAI 2017

France is Back : Emmanuel Macron reçoit Vladimir Poutine à Versailles. Son ton cash a sonné le Président russe.

Syrie et lutte contre le terrorisme

C’est le discours tenu depuis trois ans par Moscou, pour justifier son intervention en Syrie, même si sur le terrain ses réels objectifs ont d’abord paru être le soutien au régime d’Assad et le retour de l’influence russe dans la région. Dorénavant, le président français lui emboîte le pas sur ce point.

Mais le ton employé par Emmanuel Macron, l’annonce d’une plus grande concertation et d’un échange d’informations, va dans le sens d’un engagement commun et d’un renforcement du partenariat, esquissé il y a un an-et-demi. Dans son intervention, plus courte, Vladimir Poutine a essentiellement insisté sur cet axe.

Emmanuel Macron a évoqué une ligne rouge énoncée par la France d’une manière inédite. En cas d’emploi d’armes chimiques par l’un ou l’autre des protagonistes sur le théâtre syrien (le président français a pris soin de ne pas en désigner a priori les éventuels auteurs, le régime ou les groupes antagonistes) Paris déclenchera une riposte immédiate.

Ukraine

Le maintien du format dit « Normandie », réunissant les Ukrainiens, les Russes, les Allemands et les Français, est confirmé. C’était une demande russe. C’est dans l’intérêt des Français.

Le président Macron a annoncé qu’il allait très rapidement en informer la Chancelière allemande. Un sommet sera réuni au plus vite pour favoriser « une désescalade ». L’appel de Vladimir Poutine, en fin de conférence de presse, à la levée des sanctions économiques qui paralysent, selon lui, l’action politique, montre une esquisse en ce sens.

Les médias russes

Franc et direct, Emmanuel Macron l’aura été en réponse à une question d’une journaliste russe qui l’interrogeait sur son refus durant la campagne électorale d’accréditer certains médias russes. Le Président de la République a nommé Sputnik et Russia Today. Il les a qualifiés « d’agents d’influence qui diffusent des contre-vérités graves », et non d’organe de presse.

Les homosexuels en Tchetchenie

Tout comme sur les atteintes aux droits de l’homme en Tchétchénie contre les homosexuels ou l’activité des ONG en Russie. Le Président français a publiquement confirmé qu’il avait évoqué ces sujets durant la rencontre et que le pouvoir russe s’activait.

LE 3 JUIN 2017

Un attentat revendiqué par l'État Islamiste a lieu à Londres, trois français, deux australiennes, une canadienne, un espagnol et un britannique sont tués. 48 blessés sont à déplorer.

Les trois assaillants Khuram Shazad Butt un britannique né au Pakistan, Rachid Redouane un marocain avec de faux papiers lybiens et Youssef Zaghba un italo marocain, ont renversé des piétons à bord d'une camionnette. Ils n'ont pas pu louer un camion car leur Carte Bleue n'est pas passée. Ils ont ensuite terminé leur oeuvre au couteau dans le quartier de Borough Market, avant d'être abattus par la police.

LE 6 JUIN 2017

Un algérien, Farid Ikken armé d'un marteau, agresse un policier sur le parvis de Notre Dame à Paris. Il est neutralisé par un autre policer et il se retrouve à l'hôpital. L'enquête démontre que ce doctorant en sciences de l'information à Metz de 40 ans s'est radicalisé tout seul.

LE 8 JUIN 2017

Au Royaume Uni, Theresa May qui avait avancé les élections au parlement pour tenter d'obtenir une majorité qualifiée en faveur du BREXIT perd son pari et n'a plus qu'une majorité relative. Elle perd sa majorité absolue de 330 débutés pour n'obtenir que 318 débutés. Elle envisage de s'allier avec le Parti Unioniste Démocrate irlandais fort de 10 sièges, pour tenter d'obtenir la  majorité absolue de 326 débutés.

LE SAMEDI 10 JUIN 2017

Le Président de la république, Emmanuel Macron, s’est rendu symboliquement dans le petit village d’Oradour-sur-Glane, en Haute-Vienne, pour y faire un vibrant discours contre la haine. Comme il l’avait promis, il est retourné dans le village martyr de la seconde guerre mondiale pour le 73e anniversaire du massacre de 642 habitants par la division SS Das Reich. Il y a rencontré Robert Hebras, le seul survivant et des jeunes adolescents venus de toute la France.

LE DIMANCHE 11 JUIN 2017

Le 1er tour des élections législatives, le taux d'abstention de 51,2% bat tous les records. Les électeurs préfèrent la plage aux urnes, pour offrir un ras de marée à la République En Marche.

La République en marche et le Modem obtiennent plus de 32% des voix et peuvent espérer plus de 400 députés.

La Droite Républicaine résiste avec une centaine de candidats en position éligible.

C'est la déroute des autres partis politiques qui risquent de ne pas avoir les 15 élus nécessaires pour former un groupe à l'Assemblée Nationale.

Nuances Nombre de voix % Exprimés Nombre d'élus
Extrême gauche (EXG) 175 387 0,77  
Parti communiste français (COM) 615 503 2,72  
La France insoumise (FI) 2 497 661 11,02  
Parti socialiste (SOC) 1 685 773 7,44  
Parti radical de gauche (RDG) 106 287 0,47  
Divers gauche (DVG) 362 328 1,60 1
Ecologiste (ECO) 973 739 4,30  
Divers (DIV) 500 458 2,21  
Régionaliste (REG) 204 078 0,90  
La République en marche (REM) 6 390 797 28,21 2
Modem (MDM) 932 229 4,11  
Union des Démocrates et Indépendants (UDI) 687 219 3,03 1
Les Républicains (LR) 3 573 366 15,77  
Divers droite (DVD) 625 391 2,76  
Debout la France (DLF) 265 433 1,17  
Front National (FN) 2 990 592 13,20  
Extrême droite (EXD) 68 319 0,30  

LE 18 MAI 2017

Le second tour des élections législatives s’est tenu le 18 juin 2017 avec près de 47 millions d’électeurs appelés aux urnes.

Le taux d'abstention est de 57,36 % offrant une victoire moins large que prévue pour La République En Marche. En période caniculaire, la plage et les promenades au bord de l'eau ont été préférées aux urnes alors que la "la messe était dite".

Les résultats centralisés par le ministère de l’Intérieur pour la France entière sont les suivants :

Sièges par nuance de candidats

Nuances de candidats Nombre de sièges
Extrême gauche 0
Parti communiste français 10
La France insoumise 17
Parti socialiste 29
Parti radical de gauche 3
Divers gauche 12
Ecologiste 1
Divers 3
Régionaliste 5
La République en marche 308
Modem 42
Union des Démocrates et Indépendants 18
Les Républicains 113
Divers droite 6
Debout la France 1
Front National 8
Extrême droite 1

Résultats du second tour

Nuances de candidats Voix % inscrits % exprimés Nombre de sièges
Parti communiste français 217 833 0,46 1,20 10
La France insoumise 883 786 1,87 4,86 17
Parti socialiste 1 032 985 2,18 5,68 29
Parti radical de gauche 64 860 0,14 0,36 3
Divers gauche 263 619 0,56 1,45 11
Ecologiste 23 197 0,05 0,13 1
Divers 100 574 0,21 0,55 3
Régionaliste 137 453 0,29 0,76 5
La République en marche 7 826 432 16,55 43,06 306
Modem 1 100 790 2,33 6,06 42
Union des Démocrates et Indépendants 551 760 1,17 3,04 17
Les Républicains 4 040 016 8,54 22,23 113
Divers droite 306 240 0,65 1,68 6
Debout la France 17 344 0,04 0,10 1
Front National 1 590 858 3,36 8,75 8
Extrême droite 19 030 0,04 0,10 1
  Nombre % inscrits % votants
Inscrits 47 292 967    
Abstentions 27 125 535 57,36  
Votants 20 167 432 42,64  
Blancs 1 397 496 2,95 6,93
Nuls 593 159 1,25 2,94
Exprimés 18 176 177 38,43 90,13

75 % de l'Assemblée Nationale est renouvelée. Seuls 148 élus ont été reconduits sur les 577 députés sortants.

UN NOUVEL ÉQUILIBRE HOMMES - FEMMES

Alors qu'elles étaient 155 sous la précédente législature, les femmes représentent désormais 38,65% des élus du Palais-Bourbon, avec un pic de 46,45% d'élues au sein de La République en marche et de 46,34% chez son allié du MoDem. Elles ne sont en revanche que 23,89% chez Les Républicains. Les trois députés PRG de la nouvelle Assemblée sont des femmes soit 100% des élues des radicaux de gauche !

L'élection de l'ancien premier ministre Valls est contestée, alors qu'il n'a eu que 139 voix d'avance. Un recours est déposé par la candidate de la France Insoumise mais les bulletins de vote ont été détruis !

LES TÊTES D'AFFICHE BATTUES

Après l'hécatombe du 1er tour, des têtes de liste ont été battu au second tour : Le juge Eric Halphen (LREM) a été battu par la vice-présidente PS de l'Assemblée nationale, Laurence Dumont. À droite, Nathalie Kosciusko-Morizet s'est inclinée face à Gilles Le Gendre (LREM). À gauche, Najat Vallaud-Belkacem, Christian Paul, Myriam El Khomri, Marisol Touraine ou encore Jean-Jacques Urvoas sont perdants. Au FN, Florian Philippot a été sèchement vaincu. Le siège de Marion Maréchal Le Pen a été perdu pour le FN, alors qu'elle n'a pas voulu se représenter.

LES TÊTES D'AFFICHE ELUES

Du côté de LREM, les six ministres candidats (Richard Ferrand, François de Rugy, Christophe Castaner, Marielle de Sarnez, Annick Girardin, Mounir Mahjoubi) ont été élus et peuvent conserver leur place au gouvernement.

Toutefois, Richard Ferrand va démissionner de ses fonctions de ministre, pour être élu Président du Groupe LREM à l'Assemblé Nationale. Une éventuelle mise en examen sur des accusations de favoritisme immobilier dans ses anciennes fonctions de Président d'une assurance mutuelle de Bretagne, est envisagée. La Mutuelle loue des immeubles appartenant en propre à son épouse ou à une SCI familiale de Richard Ferrand.

À droite, Eric Woerth, Christian Jacob, Thierry Solère, Éric Ciotti, Guillaume Peltier ou encore Franck Riester sont vainqueurs. Côté PS, Stéphane Le Foll et Delphine Batho l'emportent. Concernant La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, François Ruffin et Alexis Corbière sont élus. Marine Le Pen, Louis Aliot et Gilbert Collard le sont également pour le Front national. Par ailleurs, Jean Lassalle siègera à l'Assemblée. 

LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE a, à elle seule, la majorité absolue avec 308 sièges. Son allié LE MODEM avec 42 députés, peut avoir un groupe seul.

LES RÉPUBLICAINS avec 113 sièges auxquels, il peut être rajouté 6 sièges des "divers droite" ont bien résisté mais ils auront deux groupes. LES CONSTRUCTIFS d'une part qui pourront voter les textes prévus par le Gouvernement et LES HISTORIQUES d'autre part.

L'UDI, avec ses 17 députés peut avoir un groupe à l'Assemblée Nationale.

LE PARTI SOCIALISTE et LES ECOLOGISTES sont les grands perdants avec uniquement 29 sièges pour le PS et un siège pour les écologistes. Leurs alliés le PRG a 3 sièges et les "divers gauche", 11 sièges. 

LA FRANCE INSOUMISE avec ses 17 députés peut avoir un groupe à l'Assemblée Nationale, seule, sans avoir le soutien des communistes qui ont 10 sièges.

Nicolas Dupont Aignan a réussi à sauver son siège pour LA FRANCE DEBOUT.

L'Extrême droite est représentée avec le siège du représentant de la Ligue du Sud, Jacques Bompard

LE FN obtient huit sièges avec cinq député des Hauts de France dont Marine Le Pen qui gagne dans sa 11eme circonscription du Pas de Calais, avec 58,60 % des voix face à une candidate de LREM. Bruno Bilde son ancien conseiller gagne la 12ieme circonscription du Pas de Calais avec 55,08 % des voix, face à une candidate LREM.  Ludovic Pajot élu à 23 ans, est le benjamin de l'Assemblée Nationale avec 52,58 % des voix obtenues dans la 10ième circonscription du Pas de Calais, face à une candidate LREM. José Evrard, ex communiste, est élu dans la 3ième circonscription du Pas de Calais, avec 52,94 % des voix face à un candidat LREM. Il y a une tache d'huile qui s'étend à partir de la commune de Hénin Beaumont dirigée par le FN et son maire Steeve Briois.

Dans le département du Nord, dans la 19e circonscription dont la commune de Denain, Sébastien Chenu fondateur de GayLib du temps qu'il était chez Les Republicains, est élu, face à une candidate LREM, avec 55,35 % des voix.

Au Sud, dans le Gard, Gilbert Collard gagne avec 50,16 % soit 123 voix d'avance face à la torera Marie Sara. Les amis des animaux ont fait la différence.

Emmanuelle Ménard, l'épouse du maire de Béziers gagne dans sa 6ieme circonscription de l'Hérault avec 53,49 % des voix, face à une candidate LREM.

Louis Aliot gagne face à une candidate du MODEM avec 50,56 % des voix.

Le FN n'obtient pas les 15 députés nécessaires pour former un groupe à l'Assemblée Nationale mais Marine Le Pen ne désespère pas obtenir des transfuges du parti Les Républicains.

LES RÉGIONALISTES

Cinq Régionalistes ont été élus dont trois Nationalistes corses sur 4 les circonscriptions de l'île de beauté.

La surprise vient de la Corse du Sud. Dans la 2e circonscription, Camille de Rocca Serra (LR), ancien président de l’Assemblée de Corse de 2004 à 2010, perd le siège de député qu’il occupait depuis 2002. Le novice Paul-André Colombani s’impose avec 55,22 % des suffrages alors qu’il était en ballottage défavorable au premier tour avec 29,09 % des voix, soit 7 points de moins que Camille de Rocca Serra, arrivé en tête avec 35,99 % des voix. Une page d'histoire se tourne sur une famille élue député, depuis le siècle dernier.

La 1re circonscription dont la ville d'Ajaccio, reste à droite avec l’élection de Jean-Jacques Ferrara (LR, 64,99 %) face à Maria Guidicelli (35,01 %, LREM).

La Corse du Nord a élu deux régionalistes soit Michel Castellani dans la première circonscription avec 60,81 % des voix contre un candidat LREM et Jean Felix Acquaviva dans la seconde circonscription, avec 63,05% des voix contre un candidat LREM.

LE 19 MAI 2017

Le Décret du 19 juin 2017 relatif à la cessation des fonctions du Gouvernement prévoit en son article 1er :

"Il est mis fin, sur la présentation de la démission du Gouvernement, aux fonctions de M. Edouard Philippe, Premier ministre, et des autres membres du Gouvernement."

LE GOUVERNEMENT ÉDOUARD PHILIPPE 2

LE 19 MAI 2017

Le Décret du 19 juin 2017 qui porte nomination du Premier ministre prévoit en son article 1er :

"M. Edouard Philippe est nommé Premier ministre."

Un homme percute volontaire un camion de gendarmerie sur les Champs Elysées. Il ne tue ni blesse personne, mais il perd la vie dans l'explosion. La voiture contenait des armes et des explosifs. Une polémique se développe à cause de ce nouvel attentat. Fiché S, le terroriste avait pu garder son permis de port d'armes !

LE 21 MAI 2017

Le Décret du 21 juin 2017 est relatif à la composition du Gouvernement

ARTICLE 1er

Sont nommés ministres :
M. Gérard COLLOMB, ministre d'Etat, ministre de l'intérieur ;
M. Nicolas HULOT, ministre d'Etat, ministre de la transition écologique et solidaire ;
Mme Nicole BELLOUBET, garde des sceaux, ministre de la justice ;
M. Jean-Yves LE DRIAN, ministre de l'Europe et des affaires étrangères ;
Mme Florence PARLY, ministre des armées ;
M. Jacques MÉZARD, ministre de la cohésion des territoires ;
Mme Agnès BUZYN, ministre des solidarités et de la santé ;
M. Bruno LE MAIRE, ministre de l'économie et des finances ;
Mme Françoise NYSSEN, ministre de la culture ;
Mme Muriel PÉNICAUD, ministre du travail ;
M. Jean-Michel BLANQUER, ministre de l'éducation nationale ;
M. Stéphane TRAVERT, ministre de l'agriculture et de l'alimentation ;
M. Gérald DARMANIN, ministre de l'action et des comptes publics ;
Mme Frédérique VIDAL, ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation ;
Mme Annick GIRARDIN, ministre des outre-mer ;
Mme Laura FLESSEL, ministre des sports.

ARTICLE 2

Sont nommées ministres :
- Auprès du ministre d'Etat, ministre de l'intérieur :
Mme Jacqueline GOURAULT ;
- Auprès du ministre d'Etat, ministre de la transition écologique et solidaire :
Mme Elisabeth BORNE, chargée des transports ;
- Auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères :
Mme Nathalie LOISEAU, chargée des affaires européennes.

ARTICLE 3

Est nommé secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre :
M. Christophe CASTANER, chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du Gouvernement.

ARTICLE 4

Sont nommés secrétaires d'Etat et participent au conseil des ministres pour les affaires relevant de leurs attributions :
Auprès du Premier ministre :
Mme Marlène SCHIAPPA, chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes ;
Mme Sophie CLUZEL, chargée des personnes handicapées ;
M. Mounir MAHJOUBI, chargé du numérique ;
Auprès du ministre d'Etat, ministre de la transition écologique et solidaire : M. Sébastien LECORNU et Mme Brune POIRSON ;
Auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères : M. Jean-Baptiste LEMOYNE ;
Auprès de la ministre des armées : Mme Geneviève DARRIEUSSECQ ;
Auprès du ministre de la cohésion des territoires : M. Julien DENORMANDIE ;
Auprès du ministre de l'économie et des finances : M. Benjamin GRIVEAUX.

Trois ministres du MODEM François Bayron, Sylvie Goulard et Marielle de Sarnez sont noblement contraints de quitter le Gouvernement sans être mis en examen pour le financement de leur parti politique.

Richard FERRAND quitte le Gouvernement sans être mis en examen pour ses affaires immobilières, pour prendre la Présidence du Groupe LREM à l'Assemblée Nationale.

LE 3 JUIN 2017

Une camionnette fonce sur le London Bridge en renversant des personnes. Puis, 3 personnes en sortent et poignardent des passants en disant le faire « pour Allah » avant d'être tués par la police.

Le bilan provisoire est de 7 morts et 48 blessés dont 41 entre la vie et la mort. Le bilan final est de 11 morts dont 8 civils et 3 terroristes. Ces attaques sont revendiquées le lendemain par l'État islamique.

LE 6 JUIN 2017

Un assaillant attaque une patrouille de policiers avec un marteau, à proximité de la Cathédrale Notre-Dame de Paris.

LE 19 JUIN 2017

Une Attaque à la voiture-kamikaze contre un fourgon de gendarmerie où se trouvaient 8 hommes par un individu de 33 ans, fiché S est commis sur les Champs Elysées à Paris  La voiture a pris feu, mais l'incendie est rapidement maîtrisé. Lors de la perquisition de celle-ci, des munitions, plusieurs armes de poing, une kalachnikov, des explosifs ainsi qu'une bonbonne de gaz sont retrouvés.

L'assaillant est abattu par les gendarmes. Il appartenait à la mouvance islamiste radicale. L'État Islamiste  revendiquera l'attaque le 13 juillet 2017 dans un communiqué officiel de son magazine de propagande Rumiyah.

LE 20 JUIN 2017

Un homme active une valise explosive dans la gare centrale de Bruxelles. L'attaque ne fait aucune victime et l'assaillant est abattu par des militaires présents sur place. L'attentat raté est revendiqué par l'État Islamiste.

LE 27 JUIN 2017

François de Rugy est élu Président de l'Assemblée Nationale. Il rappelle qu'une minorité de français ont voté pour La République En Marche. 

LE 28 JUIN 2017

Le Décret du 28 juin 2017 réunit le Congrès par application de l'article 18 de la Constitution

Le Décret du 28 juin 2017 porte convocation du Parlement en session extraordinaire à Versailles.

Theresa May

LE 29 JUIN 2017

Theresa May obtient la confiance de parlement, malgré son revers aux élections anticipées. Elle a dû négocier avec les 10 députés DUP de l'Irlande du Nord qui sont très conservateurs aupoint de réclamer la peine de mort et d'être sceptique face au changement du climat, réclament l'Union avec L'Irlande du Sud. Par 323 voix pour, les députés de la Chambre des communes ont adopté le programme législatif de Theresa May. 309 élus ont voté contre, soit une très courte majorité de 14 voix.

Les élus du DUP ont obtenu qu'il n'y ait pas de frontière entre les deux Irlandes après le Brexit et 1 milliard de livres (1,1 milliard d’euros) promis pour le développement nord-irlandais qui seront dépensés en infrastructures, pour l’éducation ou la santé. La rallonge budgétaire fait grincer des dents partout ailleurs alors que de nombreux services publics souffrent de désinvestissement en Angleterre.

LE 3 JUILLET 2017

Après une minute de silence en hommage à l'ancienne ministre Simone Veil décédée, le Président de la République s'exprime devant le parlement réuni en session extraordinaire, à Versailles. Il promet la fin de l'État d'Urgence dès "automne 2017". Il finira son discours sur le concert d'effectivité de la philosophe Simone Weil.

LE 4 JUILLET 2017

Le jour anniversaire de l'indépendance des USA, le premier ministre lit son discours de politique générale devant l'Assemblé nationale. 370 députés ont voté pour, 67députés ont voté contre, 129 députés se sont abstenus.

La confiance a été votée avec un score au dessus du "camp habituel" du mouvement En Marche.

LE 5 JUILLET 2017

Le premier ministre présente son discours de politique générale suivi d'un débat public devant le Sénat.

LES 7 ET 8 JUILLET 2017

Le G20 s'est réuni à Hambourg en Allemagne sans véritable résultat.

LE 11 JUILLET 2017

L'État d'urgence est prolongé jusqu'au 1er novembre 2017.

LOI n° 2017-1154 du 11 juillet 2017 prorogeant l'application de la loi n° 55-385 du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence

Article 1er

I. - Est prorogé, à compter du 16 juillet 2017, jusqu'au 1er novembre 2017, l'état d'urgence :
- déclaré par le décret n° 2015-1475 du 14 novembre 2015 portant application de la loi n° 55-385 du 3 avril 1955 et le décret n° 2015-1493 du 18 novembre 2015 portant application outre-mer de la loi n° 55-385 du 3 avril 1955 ;
- et prorogé en dernier lieu par la loi n° 2016-1767 du 19 décembre 2016 prorogeant l'application de la loi n° 55-385 du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence.

II. - Il emporte, pour sa durée, application du I de l'article 11 de la loi n° 55-385 du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence.

III. - Il peut y être mis fin par décret en conseil des ministres avant l'expiration du délai mentionné au I du présent article. En ce cas, il en est rendu compte au Parlement.

Article 2

L'article 5 de la loi n° 55-385 du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence est ainsi modifié :
1° Le premier alinéa est complété par les mots : « , dans le but de prévenir des troubles à la sécurité et à l'ordre publics » ;
2° Le 3° est ainsi rédigé :
« 3° D'interdire le séjour dans tout ou partie du département à toute personne à l'égard de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l'ordre publics. L'arrêté énonce la durée, limitée dans le temps, de la mesure, les circonstances précises de fait et de lieu qui la motivent, ainsi que le territoire sur lequel elle s'applique, qui ne peut inclure le domicile de la personne intéressée. » ;
3° Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :
« Ces mesures tiennent compte de la vie familiale et professionnelle des personnes susceptibles d'être concernées. »

Article 3

A l'article 15 de la loi n° 55-385 du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence, la référence : « n° 2017-258 du 28 février 2017 relative à la sécurité publique » est remplacée par la référence : « n° 2017-1154 du 11 juillet 2017 prorogeant l'application de la loi n° 55-385 du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence ».
La présente loi sera exécutée comme loi de l'État.

LE 14 JUILLET 2017

Après une soirée entre les deux présidents et leur épouses, au restaurant Jules Vernes, en haut de la tour Eiffel, le président des USA assiste aux commémorations du 14 juillet sur les champs Elysée à Paris en compagnie du Président de la République française.

LE 16 JUILLET 2017

Emmanuel Macron et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu commémorent à Paris, le 75 ème anniversaire de la rafle du Vel d'Hiv

Le Président de la République confirme :

"C’est bien la France qui organisa la rafle, puis la déportation des 13.000 personnes arrachées à leur domicile....... C'est si commode de considérer Vichy comme une monstruosité née de rien et revenue à rien. C'est commode, mais c'est faux"

LE 19 JUILLET 2017

Le général Pierre de Villers, chef de l'état major de l'armée est contraint à la démission suite à un conflit avec le Président de la République. C'est la première fois que cette situation arrive sous la cinquième république.

Le 1er juillet 2017, il est renouvelé dans ses fonctions.

Le 12 juillet 2017, le général Pierre de Villers, il expose devant la commission de la Défense à l’Assemblée nationale son désaccord avec les 850 millions d’euros d’économies réclamées pour l'année 2017 aux armées. Je ne me laisserai pas baiser comme ça » lance-t-il. Ces propos sont tenus à huis clos, mais une fuite est rapportée par le journal.

Le 13 juillet 2017, le Président de la République affirme à nouveau son intention de porter le budget de la défense à 2 % du PIB en 2025. En rappelant « je suis votre chef », il rejette les critiques sur l'effort d'économie prévu et ajoute qu'"il n'est pas digne d'étaler certains débats sur la place publique", « Les engagements que je prends devant nos concitoyens et devant les armées, je sais les tenir. Et je n'ai à cet égard besoin de nulle pression et de nul commentaire ».

Emmanuel Macron a sifflé la fin de la partie pour tout le monde, administration de Bercy, parlementaires et militaires, tous ceux qui sont entrés dans un jeu de pression ces dernières années en n’en faisant qu’à leur tête en dépit des arbitrages présidentiels. Mais il a pris le risque de faire passer un acte d’autorité pour une humiliation.

Le 14 juillet, le général publie sur sa page facebook après avoir défilé avec le Président de la République lors des festivités du 14 juillet :

« Parce que la confiance expose, il faut de la lucidité. Méfiez-vous de la confiance aveugle ; qu’on vous l’accorde ou que vous l’accordiez. Elle est marquée du sceau de la facilité »

Le JDD du 16 juillet 2017 Monsieur Macron répond :

« La République ne marche pas comme cela […] Si quelque chose oppose le chef d'état-major des armées au président de la République, le chef d'état-major des armées change »

Le 19 juillet, le général Pierre de Villers annonce sa démission dans un communiqué :

"J’assume les responsabilités de chef d’état-major des armées depuis trois ans et demi. Je suis pleinement conscient de l’honneur qui m’est fait, de la confiance qui m’a été accordée et des devoirs qui sont attachés à cette fonction.

J’ai toujours veillé, depuis ma nomination, à maintenir un modèle d’armée qui garantisse la cohérence entre les menaces qui pèsent surla France et sur l’Europe, les missions de nos armées qui ne cessent d’augmenter et les moyens capacitaires et budgétaires nécessaires pour les remplir.

Dans le plus strict respect de la loyauté, qui n’a jamais cessé d’être le fondement de ma relation avec l’autorité politique et la représentation nationale, j’ai estimé qu’il était de mon devoir de leur faire part de mes réserves, à plusieurs reprises, à huis clos, en toute transparence et vérité.

Dans les circonstances actuelles, je considère ne plus être en mesure d’assurer la pérennité du modèle d’armée auquel je crois pour garantir la protection de la France et des Français, aujourd’hui et demain, et soutenir les ambitions de notre pays. Par conséquent, j’ai pris mes responsabilités en présentant, ce jour, ma démission au Président de la République, qui l’a acceptée.

J’éprouve une vraie reconnaissance envers nos soldats, nos marins et nos aviateurs avec lesquels j’ai partagé ma vie, pendant quarante-trois années, au service de la nation, en toute sincérité. Je sais pour les connaître qu’ils continueront à assurer la mission aux ordres de mon successeur avec autant de détermination et de fidélité.

Je reste indéfectiblement attaché à mon pays et à ses armées. Ce qui m’importera, jusqu’à mon dernier souffle, c’est le succès des armes de la France

Général d’armée Pierre de Villiers"

Il quitte le ministère de la Défense le jour même sous les applaudissements des militaires qui forment une haie d'honneur jusqu'à sa voiture. François Lecointre, un général de terrain de l'armée de terre est immédiatement nommé pour le remplacer. Les déficits des budgets de l'armée restent !

LE 20 JUILLET 2017

Mauvaise surprise pour les maires de France. La photo officielle du Président de la République est trop grande de 5 cm par rapport au format standard prévu par le Général de Gaulle. Soit la photo doit être coupée de 5 cm par le haut et le bas, soit le cadre doit être changé !

LE 27 JUILLET 2017

Lors d'une conférence de presse, Bruno Le Maire, ministre de l'Économie annonce une nationalisation temporaire de STX France pour "négocier dans les meilleures conditions" l'avenir des chantiers navals. Cette prise de contrôle a pour objectif de "défendre les intérêts stratégiques de la France".

Cette mesure est prise pour lutter contre la prise de contrôle d'un groupe italien, dans le but de ne pas voir à terme, disparaître, un des fleurons de l'industrie française qui a déjà été sauvé par un fort financement des contribuables français.

"Nous considérons grave et incompréhensible la décision du gouvernement français de ne pas donner suite à des accords déjà conclus", affirment dans un communiqué conjoint le ministre de l'Economie et des Finances, Pier Carlo Padoan, et celui du Développement économique, Carlo Calenda. Selon les deux ministres, les accords préalablement conclus entre STX France et Fincantieri "garantissaient la protection des emplois en France et le savoir-faire français à travers une gouvernance équilibrée et une perspective authentiquement européenne".

Le communiqué italien ajoute : "Nous considérons que suite aux engagements pris par Fincantieri dans la défense des intérêts français, il n'y a aucune raison pour que la société italienne [...] ne puisse détenir la majorité de STX, une société qui était jusqu'à présent sous contrôle d'un groupe coréen.(-) Le nationalisme et le protectionnisme ne sont pas des bases acceptables sur lesquelles régler les rapports entre deux grands pays européens. Pour réaliser des projets communs, il faut de la confiance et du respect réciproques."

LE 28 JUILLET 2017

En Allemagne, un homme de 26 ans criant Allahu Akba attaque plusieurs personnes à l'aide d'un couteau dans un supermarché à Hambourg. Le bilan est d'un mort et six blessés. L'auteur est arrété par des passants et policiers.

LE 2 AOÛT 2017

Par Décision du Président du Sénal en date du 2 août 2017 portant nomination d'un membre du Conseil constitutionnel, M. Michel Mercier est nommé membre du Conseil constitutionnel en remplacement de Mme Nicole Belloubet, ministre de la justice.

Mis en examen pour l'emploi fictif présumé de sa fille, alors qu'était son attachée parlementaire, il renonce à siéger au Conseil Constitutionnel.

LE 9 AOÛT 2017

Le Décret du 9 août 2017 porte clôture de la session extraordinaire du Parlement, après une dernière prolongation faute d'accord entre les deux chambres sur la loi de moralisation de la vie publique. Tous les élus ont trouvé un accord, pour pouvoir partir en vacances !

Le Décret n° 2017-1257 du 9 août 2017 pris en application de l'article 2-1 du décret n° 59-178 du 22 janvier 1959 relatif aux attributions des ministres, prévoit dans son article 1er, l'incompatibilité entre les intérêts privés et les intérêts publics du ministre de l'écologie concernant sa fondation et la marque de produits cosmétiques "Ushuaïa":

"Article 1er

Le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, ne connaît pas des actes de toute nature relatifs :
1. A la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'homme ;
2. Au développement, à la fabrication et à la commercialisation de produits cosmétiques.
Conformément à l'article 2-1 du décret du 22 janvier 1959 susvisé, les attributions correspondantes sont exercées par le Premier ministre."

A Levallois-Perret, des soldats de la caserne de Belfort réquisitionnés pour l'opération sentinelle, sortent peu avant 8 h du matin pour prendre leurs fonctions. Six sont fauchés par une voiture de location BMW Série 2 Active Tourer. Le chauffeur, un homme de nationalité algérienne de 37 ans connu des services de police mais pas a priori des services de renseignement, a tenté de forcer le barrage et a été blessé par arme à feu à cinq reprises. Un policier reçoit une balle perdue tirée par un de ses collègues.

LES 17 ET 18 AOÛT 2017

Deux attaques terroristes islamistes au véhicule-bélier sont perpétrées en Catalogne, sur la Rambla à Barcelone à 16 h 57, et à Cambrils, vers une heure trente du matin. La pratique du salafisme s'est installée en Catalogne. Barcelonne a la réputation notoire d'être une plaque tournante du djihadisme. 16 morts et 125 blessés sont à déplorer.

En Finlande, le 18 août à 16 h, un Marocain de 18 ans, fait 2 morts et 6 blessés dans une attaque au couteau contre des femmes, sur la place du marché de Turku. L'auteur est blessé à la cuisse par la police et arrêté

LE 25 AOÛT 2017

A Bruxelles, un homme attaque des militaires avec un couteau aux cris de « Allah akbar », il est abattu. A Londres, un homme attaque des policiers patrouillant devant Buckingham Palace avec un sabre aux cris de « Allah akbar ». Il est arrêté.

LE 7 SEPTEMBRE 2017

Le Décret du 7 septembre 2017 porte convocation du Parlement en session extraordinaire, à partir du 25 septembre 2017 pour examiner le projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme.

A Athènes, après un périple dans les capitales de l'est de l'UE, Emmanuel Macron appelle à "refonder l'Europe".

LE 8 SEPTEMBRE 2017

Après le passage de l'ouragan Irma à Saint Martin et à Saint Barthélemy qui a dévasté les deux îles, l'arrêté du 8 septembre 2017 porte reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.

LE 11 SEPTEMBRE 2017

Les catalans, fêtent la Diana, jour de fête nationale catalane. Ils respectent une minute de silence en respect aux martyrs du djihad dans les rues de Barcelone et de Cambrils. Ils font ensuite, une démonstration de force en faveur du OUI pour le référendum organisé le 1er octobre 2017 mais déclaré illégal par le Conseil Constitutionnel Espagnol. Ils forment une croix humaine dans les rues de Barcelone pour symboliser le OUI pour l'indépendance de la Catalogne.

LE 12 SEPTEMBRE 2017.

Le Président de la République se rend sur les îles de Saint Martin et de Saint Barthélemy pour réconforter les populations qui se sont senties abandonnées puisque dans l'attente du second ouragan appelé José, les secours ont tardé à venir, alors que les scènes de pillage se sont multipliées. Le second ouragan épargnera les deux îles car il passera au large des cotes.

En métropole, 400 000 manifestants selon la CGT, 223 0000 selon le ministère de l'intérieur, défilent dans les rues de 18 villes, contre la réforme du code de travail,  à l'appel des syndicats CGT, FSU, Solidaires et l'Unef et d'une petite moitié des fédérations FO.

LE 13 SEPTEMBRE 2017

Paris obtient l'organisation des jeux olympiques de 2014 soit cent ans après l'organisation des Jeux Olympique de 1924. Los Angeles obtient l'organisation des Jeux Olympiques de 2028. Le Décret n° 2017-1336 du 13 septembre 2017 est relatif au délégué interministériel aux jeux Olympiques et Paralympiques 2024.

LE 18 SEPTEMBRE 2017

L'Arrêté du 18 septembre 2017 est relatif à la composition du cabinet du Président de la République.

A l'ONU, Donald Trump déclare : "Les Nations unies ces dernières années n'ont pas développé tout leur potentiel à cause de la bureaucratie et de la mauvaise gestion".

Il fait remarquer que dans le même temps le budget de l'organisation avait augmenté de 140% et son personnel avait plus que doublé depuis l'an 2000.

Les États-unis sont le plus gros contributeur au budget de l'Onu, fournissant 22% de son budget central bisannuel de 5,4 milliards de dollars et 28,5% de son budget de 7,3 milliards de dollars alloué aux opérations de maintien de la paix.

Intervenant lors de cette même réunion, à laquelle plus de 120 pays étaient représentés, le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, a estimé que l'organisation devait se montrer plus souple et plus agile, donc plus efficace.

Plusieurs États ont été auparavant prévenus de la démarche américaine dont l'Allemagne mais pas la France considérée comme le pays accusé de bureaucratie inutile.

LE 23 SEPTEMBRE 2017

Les Cinq Ordonnances sur la réforme du code du travail sont publiées au JO, alors que la France Insoumise est dans la rue.

  • 28 Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2017-1385 du 22 septembre 2017 relative au renforcement de la négociation collective
  • 29 Ordonnance n° 2017-1385 du 22 septembre 2017 relative au renforcement de la négociation collective
  • 30 Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2017-1386 du 22 septembre 2017 relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l'entreprise et favorisant l'exercice et la valorisation des responsabilités syndicales
  • 31 Ordonnance n° 2017-1386 du 22 septembre 2017 relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l'entreprise et favorisant l'exercice et la valorisation des responsabilités syndicales
  • 32 Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2017-1387 du 22 septembre 2017 relative à la prévisibilité et la sécurisation des relations de travail
  • 33 Ordonnance n° 2017-1387 du 22 septembre 2017 relative à la prévisibilité et la sécurisation des relations de travail
  • 34 Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2017-1388 du 22 septembre 2017 portant diverses mesures relatives au cadre de la négociation collective
  • 35 Ordonnance n° 2017-1388 du 22 septembre 2017 portant diverses mesures relatives au cadre de la négociation collective
  • 36 Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2017-1389 du 22 septembre 2017 relative à la prévention et à la prise en compte des effets de l'exposition à certains facteurs de risques professionnels et au compte professionnel de prévention
  • 37 Ordonnance n° 2017-1389 du 22 septembre 2017 relative à la prévention et à la prise en compte des effets de l'exposition à certains facteurs de risques professionnels et au compte professionnel de prévention
  • LE 24 SEPTEMBRE 2017

    ALLEMAGNE

    Élections fédérales en Allemagne : Les néo-nazis reviennent en force. Avec 12,6% des voix et 94 sièges au Bundestag, l'AfD est le troisième parti allemand.

    Les chiffres entre parenthèses indiquent l'évolution par rapport au précédent scrutin de 2013 :

    Conservateurs (CDU/CSU) : 33% (-8,5)

    Sociaux-démocrates (SPD) : 20,5% (-5,2)

    Alternative pour l'Allemagne (AfD) : 12,6% (+7,9)

    Libéraux (FDP) : 10,7% (+5,9)

    Gauche radicale (Die Linke) : 9,2% (+0,6)

    Écologistes (Verts) :8,9% (+0,5)

    FRANCE

    Les élections sénatoriales sont un échec pour le gouvernement dont son parti LRM n'obtient que 21 sièges contre une soixantaine attendus.

    Les Républicains obtiennent  129 sièges + 6 apparentés + 11 rattachés soit 146 sièges

    Les Socialistes  Républicains limitent la casse avec 78 sièges.

    Le Groupe Union centriste ont 42 membres  + 6 rattachés + 1 apparenté soit 49 sièges

     Le Groupe du Rassemblement Démocratique et Rassemblement Européen obtient 19 sièges + 2 rattachés soit 21 sièges

    Le Groupe Communiste Républicain et Écologiste obtient 12 sièges + 3 rattachés soit 15 sièges

    Le Groupe République et Territoires - Les Indépendants obtient 10 membres + 1 indépendant soit 11 sièges

    La Réunion Administrative des Sénateurs ne figurant sur a liste d'aucun groupe rassemble 5 sénateurs.

    La droite se renforce de 17 sièges et la gauche limite la casse. Le sénat devient un contre - pouvoir au Président de la République.

    Le 1er OCTOBRE 2017

    A la gare Saint Charles à Marseille, un forcené a poignardé et égorgé deux jeunes étudiantes.

    L'assaillant a été abattu par les militaires du dispositif Sentinelle. L'attaque a été revendiquée par le groupe État islamique.

    Les deux victimes de 20 et 21 ans venaient de Lyon. Elles ont succombé à leurs blessures.

    CATALOGNE

    Le référendum catalan est empêché par la police fédérale de Madrid chargée d'emporter les urnes.

    Les policiers catalans refusent d'intervenir contre les bureaux de vote. 

    Les forces de sécurité sont intervenues dans 92 bureaux de vote pour saisir le matériel électoral, sur les 2 300 bureaux qui ont pu être installés, après une partie de cache cache de 15 jours, durant laquelle des maires et des élus, ont été arrêtés avant d'être relâchés.

    2,26 millions de personnes ont réussi à participer au scrutin, soit 43,03 % des électeurs catalans. LE OUI pour un État Indépendant l'a emporté à 90, 18 %. Le gouvernement Rajoy a envoyé 10 000 policiers fédéraux espagnols contre la foule qui brandissait des bulletins de vote. Les journalistes subissent des coups et des blessures. Jordi Turull explique que dans 400 écoles. La Garde civile et la Police nationale ont empêché la tenue du vote ou saisi les urnes, estimant que 700 000 inscrits n'ont pu prendre part au vote et que « si la situation avait été normale, le taux de participation aurait atteint 55 %.

    La police madrilène charge sur la foule. Les policiers et pompiers catalans doivent s'interposer entre la violence de la police fédérale et la foule.

    La violence policière madrilène contre des citoyens pacifistes et ordinaires, est digne d'un État franquiste.

    Le gouvernement catalan dénombre 761 électeurs blessés, tandis que les services régionaux faisait état de 92 blessés, dont deux gravement - une victime d'un infarctus et une atteinte à l'œil.

    Dix-neuf policiers et 14 membres de la Garde Civile ont aussi été blessés a indiqué le gouvernement espagnol.

    L'image des matraques contre des bulletins de vote laisse tous les européens dans l'effroi. Madrid a perdu la bataille médiatique.

    USA

    Un attentat à Las Vegas est commis par Stephen Paddock, un paisible grand père de 64 ans, qui a réservé une suite au 32 ème étage de l'hôtel casino du Mandalay Bay. Il a tiré à l'arme automatique, sur 22 000 personnes qui écoutaient un concert de l'autre coté de la rue. Jason Aldean chantait, pour le troisième et dernier jour du festival Route 91 Harvest.

    59 morts et 527 blessés sont à déplorer. Il s'est donné la mort avant l'arrivée de la police.

    La police a découvert 23 armes dans sa chambre d'hôtel et 19 armes au domicile du tireur ; une villa dans la banlieue huppé de Las Vegas. La police a aussi retrouvé dans sa voiture, des produits pouvant servir à la composition d'explosifs et des armes. Cet homme avait une collection de 49 armes avec un nombre très important de munitions.

    L'État Islamiste a revendiqué l'attentat mais la police émet des doutes sur le liens du tueur avec eux.

    LE 3 OCTOBRE 2017

    CATALOGNE

    Une grève générale paralyse la Catalogne, pour protester contre les violences policières lors du vote du 1er octobre 2017. Aucune activité terrestre ou maritime n'a lieu.

    Des policiers fédéraux sont expulsés par la foule et des élus indépendantistes.

    Le cri est : "Le 1er octobre, nous avons été un pays occupé et ils ne sont toujours pas partis".

    A 21 heures, le roi Philippe VI intervient à la télévision pour condamner fermement et violemment les séparatistes catalans. Aucun mot n'est adressé aux 2 millions d'électeurs qui ont bravé les violences de la police fédérale, pour réussir à voter. L'Espagne de veut pas se priver de la tire lire catalane.

    FRANCE

    Les deux étudiantes victimes de l'attentat de la gare Saint Charles à Marseille

    L'Assemblée Nationale a adopté par scrutin public le projet de loi, adopté par le Sénat après engagement de la procédure accélérée, renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme.

    415 députés ont voté pour, 127 députés ont voté contre et 19 députés se sont abstenus. La réussite de ce scrutin est - il causé par la mort de Laura et Mauranne, les deux étudiantes victimes de l'attentat de la gare Saint Charles à Marseille, dont la photo est à droite ? Ou est - ce l'annonce de la découverte de bombonnes de gaz dans un immeuble du XVI ème arrondissement à Paris, le samedi 30 septembre 2017 ? Ou est-ce encore le procès en cours, du frère de Mohamed Merah accusé d'être son mentor ? N'est ce qu'un malheureux hasard du calendrier ?

    LE 4 OCTOBRE 2017

    Emmanuel Macron lance une phrase polémique "Il y a en a qui foutent le bordel, alors qu’ils feraient mieux d’aller regarder s’ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas". Il se prononce très familièrement alors qu'il se déplace à Egletons, en Corrèze, à l’École d’application aux métiers des travaux publics, dans un aparté avec le président de la région Nouvelle Aquitaine, Alain Rousset. Celui-ci se plaint que des entreprises n'arrivent pas à recruter, alors que des licenciés de GMS situés à 200 km, manifestent pour tenter en vain de rencontrer Monsieur le Président de la République. Excédé celui-ci a lancé cette phrase car les anciens salariés de l'entreprise GMS sont compétents pour remplir les postes vacants à 200 km de chez eux. Le Président de la région Alain Rousset répond qu'il faut repenser la nation au travail. Il ne faut pas oublier que les salariés de GMS avaient acheté leur maison près de leur ancienne entreprise.

    Toutefois, pourquoi les anciens salariés de GMS n'ont ils pas constitué une SCOOP pour reprendre l'entreprise délaissée ? Pourquoi demander aux autres de sauver son emploi ?

    LE 5 OCTOBRE 2017

    Le Tribunal Constitutionnel espagnol, saisi par le PSOE suspend la séance du Parlement catalan du Lundi 9 octobre 2017 qui aurait pu prononcé l'indépendance,  alors que les députés n'étaient pas encore convoqués.

    Comme le Parti Socialiste Espagnol qui a laissé s'installer au pouvoir, Rajoy et son gouvernement de droite pourtant pris dans des affaires de corruption et  alors qu'ils sont minoritaires, le gouvernement de la France est en "dessous de tout" et refuse de proposer une médiation.

    Le 10 OCTOBRE 2017

    Carles Puigdemont annonce qu'« avec les résultats du référendum, la Catalogne a gagné le droit d'être un État indépendant » mais suspens aussitôt sa déclaration, déclarant vouloir encore négocier avec le gouvernement les conditions du départ. Cette déclaration symbolique n'est suivie d'aucune publication officielle.

    Dans la journée, l'Union Européenne rejette l'idée d'être médiatrice dans la crise qu'elle considère comme « une affaire intérieure ». Le président de la République française Emmanuel Macron évoque d'un « coup de force » et affirme que « si nous intervenons, nous donnons raisons à ceux qui ne respectent pas les règles de droit ». Il est dans son rôle pour ne pas voir le département des Pyrénées Orientales rejoindre une Catalogne indépendante.

    La porte-parole de la Maison-Blanche confirme les propos du président des États-Unis Donald Trump pour qui « ce serait idiot que la Catalogne ne reste pas en Espagne ». Le secrétaire des Affaires étrangères du Mexique Luis Videgaray Caso indique que son pays « ne reconnaîtra pas la Catalogne comme un État indépendant ». Le ministre des Affaires étrangères de l'Italie Angelino Alfano juge « inacceptable » la déclaration d'indépendance.

    LE 14 OCTOBRE 2017

    Le lancement du mot-dièse #BalanceTonPorc, suivi par son homologue anglophone #MeToo le lendemain, rassemble des témoignages de violences faites aux femmes, qui se diffusent dans le monde entier. La parole des femmes, est libéralisée sur les violences sexuelles. Tous les milieux sociaux sont concernés. Emmanuel Macron annoncera un budget de 66 millions d'euros pour financer un plan de lutte contre la violence faite aux femmes.

    LE 15 OCTOBRE 2017

    Les électeurs autrichiens renvoient l'extrême droite au pouvoir, dans l'indifférence générale.

    DU 18 OCTOBRE AU 25 OCTOBRE 2017

    Le dix-neuvième congrès national du Parti communiste chinois est à l'honneur du secrétaire général Xi Jinping. Il célèbre la fin de son premier mandat de dirigeant et le début d'un nouveau de cinq ans. Il se déroule place Tienanmen dans le palais des peuples à Pekin.

    En amont du congrès, Xi Jinping a renforcé son image de secrétaire général du Parti communiste chinois. Son portrait est affiché partout dans le pays et une exposition rend hommage à son premier mandat. De plus, une loi informelle empêche les plus de 68 ans de se faire réélire. Donc 11 postes du Politburo dont 5 du Comité permanent se retrouveront vacants et Xi Jinping pourrait donc en profiter pour y placer des alliés politiques et ainsi renforcer son pouvoir à la tête de la République Populaire de Chine.

    En marge du Congrès, le PCC s'engage à améliorer la qualité de l'air et annonce s’apprêter à prendre des mesures drastiques contre les groupes industriels les plus polluants. Des contraintes de production vont par ailleurs être instaurées pour réduire les émissions de particules fines d'au moins 15% dans 28 des villes les plus exposées à la pollution.

    LE 21 OCTOBRE 2017

    Le chef de Gouvernement Mariano Rajoy annonce le recours à l'article 155 de la Constitution espagnole de 1978 permettant la suspension de l'autonomie de la Catalogne.

    LE 25 OCTOBRE 2017

    Sophia devient le premier robot à avoir une nationalité. Il obtient la nationalité saoudienne.

    Sophia est un robot humanoïde développé par Hanson Robotics, société basée à Hong Kong. Il a été conçu pour apprendre et s'adapter au comportement de l'homme et au travail avec les humains. Il a été interviewé dans le monde entier. Activé le 19 avril 2015. Il s'inspire de l'actrice Audrey Hepburn.

    LE 27 OCTOBRE 2017

    Le Parlement catalan vote en faveur de l'indépendance avec 70 voix pour, 10 contres, 2 blancs. Les partis d'opposition (53 députés) sont sortis au moment du vote.

    En réaction à cette déclaration, le gouvernement espagnol, avec l'autorisation du Sénat, destitue le président de la Catalogne et appelle à des élections régionales le 21 décembre 2017

    LE 30 OCTOBRE 2017

    Le pouvoir exécutif catalan est poursuivi par le gouvernement espagnol pour « rébellion ».

    Carles Puigdemont se rend à Bruxelles via Marseille en compagnie de cinq anciens conseillers de la Généralité, Meritxell Borràs, Antoni Comín, Joaquim Forn, Dolors Bassa et Meritxell Serret

    EN FRANCE, la loi n° 2017-1510 du 30 octobre 2017 pour lutter contre le terrorisme, est promulguée.

    LE 31 OCTOBRE 2017

    A la veille de la fin de l'État d'urgence, le Président de la République française se rend à la CEDH.

    Monsieur le Président de la CEDH a fait un discours en français.

    Monsieur le Président de la République Française a répondu et a exposé les efforts présents et à venir de la France, pour respecter les droits de l'Homme, face notamment à la guerre que mène actuellement les djihadites et le scandale de la surpopulation des prisons françaises.

    Un attentat terroriste revendiqué par l'État Islamique fait 8 morts dans l'arrondissement de Manathan, à New-York, aux Etats-unis. Le mode opératoire, un camion qui fonce sur une piste cyclable, rappelle l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice.

    LE 2 NOVEMBRE 2017

    Certains membres de l'ancien exécutif catalan rentrés en Espagne comme Oriol Junqueras, Raül Romeva ou encore Joaquim Forn sont jetés en prison.

    LE 3 NOVEMBRE 2017

    Alors que Carles Puigdemont et quatre conseillers sont toujours à Bruxelles, la justice espagnole, par l'intermédiaire de la juge de l'Audience nationale Carmen Lamela, lance leur encontre un mandat d'arrêt européen pour rébellion, sédition, détournement de fonds publics et désobéissance à l'autorité, tandis que huit ex-membres du gouvernement catalan sont placés en détention provisoire à Madrid pour les mêmes motifs.

    LE 5 NOVEMBRE 2017

    Carles Puigdemont et les quatre anciens conseillers qui l'accompagnent se rendent aux autorités judiciaires belges. Les cinq accusés sont finalement remis en liberté mais leurs passeports sont confisqués. Ils ont interdiction de quitter le territoire belge sans l’accord du juge d’instruction, doivent résider à une adresse fixe, et devront se présenter personnellement à tous les actes de procédure ou à toutes les convocations des autorités judiciaires et policières. Ils décident de faire campagne de Bruxelles pour les élections du 21 décembre 2017.

    DU 6 AU 17 NOVEMBRE 2017

    La Conférence de Bonn  en Allemagne, sur les changements climatiques (COP23) est un échec.

    LE 10 NOVEMBRE 2017

    Le Louvre Abu Dhabi est inauguré en présence du Président de la République française.

    LE 12 NOVEMBRE 2017

    Un séisme en Irak et en Iran fait subir 430 morts et plus de 7000 blessés.

    LE 15 NOVEMBRE 2017

    La France obtient l'organisation de la coupe du monde de rugby pour 2023.

    En Grèce, dans la banlieue d'Athènes, des coulées de boue provoquent la mort de 15 personnes.

    Le tableau le plus cher du monde est vendu 450 millions de dollars à New york. Il s'agit de "Salvator Mundi" (photo à gauche) un tableau vendu 45 livres britanniques en 1958, avant d'être reconnu en 2005 comme une oeuvre de Léonard de Vinci.

    LE 16 NOVEMBRE 2017

    Saad Hariri présente sa démission de premier ministre du Liban en Arabie Saoudite. Il y a une suspicion légitime qu'il soit retenu en résidence surveillée dans ce pays. Emmanuel Macron va demander sa libération, puis le reçoit en qualité de premier ministre du Liban à Paris. Saad Hariri accepte l'invitation d'Emmanuel Macron de venir s'installer en France avec sa famille. Il repart pour l'Égypte où il est reçu par le général al - Sissi. Le 22 novembre, il annonce qu'après un entretien avec le Président de la République libanaise Michel Aoun, qu'il suspendait sa démission.

    LE 17 NOVEMBRE 2017

    Rawa, la dernière ville d'Irak occupée par l'État islamique, est reprise par l'armée irakienne.

    LE 20 NOVEMBRE 2017

    Le siège de l'Autorité bancaire européenne (ABE) est fixé à Paris. C'est une autorité indépendante de l'UE qui œuvre afin de garantir un niveau de règlementation et de surveillance prudentielles efficace et cohérent dans l'ensemble du secteur bancaire européen. Ses principaux objectifs sont de maintenir la stabilité financière dans l'UE et de garantir l'intégrité, l'efficience et le bon fonctionnement du secteur bancaire.

    L'ABE fait partie du système européen de surveillance financière (SESF), qui est constitué de trois autorités de surveillance: les Autorités européennes des marchés financiers (AEMF), l'Autorité bancaire européenne (ABE) et l'Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (AEAPP). Ce système comprend également le Comité européen du risque systémique (CERS), le comité mixte des autorités européennes de surveillance et les autorités nationales de surveillance.

    L'ABE est indépendante, mais rend des comptes au Parlement européen, au Conseil européen de l'Union européenne et à la Commission européenne.

    LE 24 NOVEMBRE 2017

    Un attentat djihadiste a lieu à Bir al-Abed, dans une mosquée soufiste, en Égypte, au cours duquel 305 personnes ont été tuées.

    Décret du 24 novembre 2017 relatif à la composition du Gouvernement

    Le Président de la République,
    Vu l'article 8 de la Constitution ;
    Vu le décret du 19 juin 2017 portant nomination du Premier ministre ;
    Vu le décret du 21 juin 2017 relatif à la composition du Gouvernement ;
    Sur proposition du Premier ministre,
    Décrète :

    Article 1

    Il est mis fin aux fonctions de porte-parole du Gouvernement exercées par M. Christophe CASTANER, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement.

    Article 2

    Il est mis fin aux fonctions de M. Benjamin GRIVEAUX, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'économie et des finances.

    Article 3

    M. Benjamin GRIVEAUX est nommé secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement.

    Article 4

    Le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement, et le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement, participent à tous les conseils des ministres.

    Article 5

    Sont nommés secrétaires d'Etat et participent au conseil des ministres pour les affaires relevant de leurs attributions :

    - Auprès du ministre de l'économie et des finances : Mme Delphine GÉNY-STEPHANN ;
    - Auprès du ministre de l'action et des comptes publics : M. Olivier DUSSOPT.

    Article 6

    Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République française.

    Par conséquent, Monsieur Christophe Castaner est secrétaire d'État chargé des relations avec le parlement et Président désigné par Monsieur le Président de la République du Parti politique majoritaire  "En Marche".

    LE 28 ET 29 NOVEMBRE 2017

    Le Président de la République se rend au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire puis au Ghana.

    Au Burkina Faso, il a tenu un discours important à la jeunesse africaine, pour enterrer la politique passée dite "françafrique" et proposer la France non plus comme État post-colonial mais comme partenaire financier à un développement économique lié aux nouvelles technologies et Internet.

    En ce sens, il a lancé une blague à l'encontre du Président Burkinabé qui s'est absenté pour un besoin pressent. "Il est parti réparer la climatisation !". Cette plaisanterie illustrait son propos. Il ne faut pas demander à la France de régler les problèmes d'électricité et de Wi Fi, c'est du ressort de votre gouvernement. Ces propos seront très mal interprétés par la presse française, alors qu'elles sont passées inaperçues dans le pays. Les Ougandais attendent les actes sur la fin de la "françafrique" et ont considéré comme "condescendant" son discours sur le trop grand nombre d'enfants par foyer, qui empêche les femmes de faire des études.

    L’essentiel de son message était dans sa mise en avant d’une France désormais plus intéressée par la recherche d’opportunités que par le souvenir de sa puissance coloniale. Une stratégie illustrée par le choix du Ghana anglophone comme dernière étape: «La jeunesse européenne veut s’investir en Afrique sans s’encombrer de la lourdeur du passé», a expliqué Emmanuel Macron à Abidjan. En côte d'Ivoire, il a promis d'intervenir contre la traite des noirs en Libye et a demandé le soutient des États francophones d'Afrique. Il lui est répondu que c'est l'intervention de la  France de 2011, qui est la cause de la crise libyenne.

    LE 3 DÉCEMBRE 2017

    Élections de la collectivité unique en Corse ; divine surprise pour les autonomistes associés aux indépendantistes :

    La liste emmenée par Gilles Siméoni obtient 45,36 % des voix, suivi de Jean Martin Mondoloni (droite) avec 14,97 % des voix puis Valérie Bozzi (Républicains) avec 12,77 % des voix et de Jean Charles Orsucci (République en Marche) avec 11, 26% des voix. Ces quatre listes sont au second tour des élections du 10 décembre 2017.

    Sont éliminés du second tour, la liste des nationalistes intransigeants de Paul Félix Benedetti avec 6,69% des voix. Par conséquent les autonomistes et les nationalistes ont virtuellement la majorité absolue au second tour.

    Jacques Casamarta, seule liste de gauche réunissant contre l'avis de Jean Luc Mélenchon, les insoumis et le parti communiste, ne représentent que 5,68% des voix.

    Le FN avec la liste de Charles Giacomi disparaît de île de beauté avec 3, 28 % des voix.

    Le taux d'abstention est de 47,83 %. Le second tour est attendu pour connaître l'impact du taux d'abstention sur les résultats espérés par la liste commune des autonomistes et des indépendantistes.

    LE 5 DÉCEMBRE 2017

    L'État espagnol est contraint de retirer son mandat d'arrêt européen contre Carles Puigdemont et les ministres réfugiés politiques à Bruxelles. Ils continuent de faire campagne de Bruxelles, pour les élections catalanes du 21 décembre 2017, puisque les poursuites ne sont pas abandonnées, par l'État espagnol.

    LE 6 DÉCEMBRE 2017

    Le Président de la République française se rend en Algérie, puis le lendemain au Qatar pour signer 10 milliards d'euros de commandes pour les grosses entreprises françaises.

    Monsieur Trump annonce qu'il déménage l'ambassade des USA d'Israël de Tel Aviv à Jérusalem. Il change de méthode. Pendant 50 ans, il était recherché un accord de paix. Le statut de Jérusalem était laissé à la fin des négociations. Trump veut d'abord négocier le statut de Jérusalem, l'accord de paix viendra ensuite. Il prend position et installe son ambassade à Jérusalem et attend les négociations confiées à son gendre, Jared Kushner, l'époux d'Ivanka Trump. Donald Trump en rajoute et crée une catharsis en expliquant que la solution à deux États , palestinien et juif, n'est pas la seule option possible. Une nouvelle Intifada débute du côté palestinien.

    LE 8 DÉCEMBRE 2017

    L'accord sur le Brexit entre Royaume Uni et l'Europe est enfin signé. Le coût du départ est de 50 milliards d'euros. La prééminence de la Cour de justice de l’UE. Après le Brexit, un citoyen de l’Union résidant au Royaume-Uni ne devrait pas compter automatiquement sur la plus haute juridiction de l’UE pour trancher un différend ; le recours à la Cour de Luxembourg ne serait que facultatif et limité à huit ans après la date du divorce.

    La seconde partie des négociations, soit les liens entre le Royaume Uni et l'UE débute pour devoir se terminer en octobre 2018.

    Le marché commun entre l'Irlande du nord et l'Irlande du Sud, est maintenu.

    Emmanuel Macron rend un hommage solennel dans la cour d'honneur aux invalides, à Jean d'Ormesson décédé dans la nuit du 4 au 5 décembre 2017.

    LE 9 DÉCEMBRE 2017

    Un hommage national solennel a été rendu à Johnny Hallyday décédé dans la nuit du 5 au 6 décembre 2017. Le cortège funèbre suivi des bikers et de la foule, est parti du Mont Valérien pour rejoindre la place de l'étoile, avant de descendre les Champs Élysées jusqu'à l'Église de la Madeleine. Sur le parvis, le Président de la République a fait un discours. Une messe émouvante a été célébrée en présence des anciens Présidents de la République. Durant le cortège funèbre, ses musiciens ont joué ses standards repris en coeur par la foule. Un million de personnes étaient sur place. Quinze millions de téléspectateurs ont suivi la retransmission en direct. Il sera enterré au cimetière de île de Saint Barthélemy.

    LE 10 DÉCEMBRE 2017

    Au second tour des élections de la collectivité unique de la Corse, les autonomistes alliés aux nationalistes obtiennent le score historique de 56,5 % des voix et 41 sièges sur 63.

    Loin derrière "Pè a Corsica", la liste régionaliste de Jean-Martin Mondoloni a obtenu 18,29% des voix, celle de La République en Marche emmenée par Jean-Charles Orsucci  a eu 12,67% des voix et celle soutenue par Les Républicains emmenée par Valérie Bozzi termine avec 12,57% des voix. Le scrutin a été marqué par un taux d’abstention de 47,5%.

    Le premier ministre Édouard Philippe a appelé dès le prononcé du résultat, le leader autonomiste corse pour lui adresser des «félicitations républicaines», en lui signifiant «sa disponibilité pour le recevoir à Paris dès l’installation de la nouvelle collectivité».

    Le ministre de l’intérieur Gérard Collomb a tenu à assurer «les nouveaux élus de la disponibilité du gouvernement pour, dans un esprit d’écoute, de dialogue et de respect mutuel, accompagner la création de la nouvelle collectivité et répondre aux nombreuses attentes exprimées par les Corses à l’occasion de ce scrutin».

    Mais l’échange entre le chef du gouvernement et l’homme fort de l’Île de Beauté est allé plus loin, a ensuite précisé Gilles Simeoni devant des journalistes : «Je lui ai dit qu’au-delà de la politesse protocolaire, nous attendions et espérions un véritable dialogue avec l’État et que jamais les conditions n’avaient été aussi favorables pour que la question corse (…) se règle de façon apaisée et durable par une solution politique.»

    LE 13 DÉCEMBRE 2017

    TURQUIE

    Erdogan appelle à reconnaître Jérusalem-Est comme capitale de la Palestine. Des manifestations sont organisées tous les vendredi en faveur de la Palestine.

    FRANCE

    Un frère protège un frère ! Le Canard enchaîné publie une information sur la dépendance de la justice au gouvernement, sous le règne de François Hollande. Jean-Jacques Urvoas a été garde des Sceaux dans le gouvernement Valls à la fin du quinquennat Hollande, entre janvier 2016 et mai 2017. Sous cette fonction, il est accusé d'avoir envoyé une "note confidentielle" au député Thierry Solère membre à l'époque du parti Les Républicains, aujourd'hui membre du groupe "Agir", pour le prévenir d'une enquête pour fraude fiscale.

    Cette information confirme que Monsieur Urvoas a été l'un des pires ministres de la justice de la cinquième République. Il n'avait de cesse de jurer la main sur le coeur qu'il était le garant de l'indépendance de la justice.

    Cette information met en cause l'indépendance de la justice, face au ministre de la justice puisque le rapport a été rédigé par la direction des affaires criminelles et des grâces du ministère de la justice, à l'aide des remontées d'informations du parquet.

    Des "éléments susceptibles d'engager la responsabilité pénale" de l'ancien ministre de la Justice ont été découverts lors d'une perquisition chez le député en juin, d'après Madame la procureure de Nanterre. Pourtant, elle n'a engagé aucune poursuite.

    LE 14 DÉCEMBRE 2017

    Un bus scolaire qui franchit un passage à niveau se fait percuter par un TER à Millas. 6 collégiens décèdent. 17 sont blessés.

    Brigitte Gruel

    LE 15 DÉCEMBRE 2017

    Georges Tron, maire de Draveil depuis 1995, député, puis secrétaire d’État à la Fonction publique dans le gouvernement Fillon, a été contraint de démissionner du gouvernement car il est accusé, avec sa «favorite» adjointe à la culture, Brigitte Gruel, surnommée «la Pompadour» de convoquer des femmes salariées de la commune pour des massages de pieds qui se termineraient en séances de triolisme. La Pompadour (1721-1764) maîtresse vieillissante du roi Louis XV présentait au souverain des jeunes femmes ou jeunes filles de la noblesse qu'il retrouvait dans la maison du Parc-aux-cerfs, l'actuel quartier Saint-Louis, à Versailles.

    Les avocats de la défense de Georges Tron, Eric Dupond-Moretti et Antoine Vey et Frank Natali pour Brigitte Gruel, ont tenté de fermer les portes du palais de justice à ceux qui voudraient faire de ce procès le premier trophée judiciaire français du mouvement «#balancetonporc» et clouer Georges Tron au pilori au nom de la «libération de la parole». «On n’est pas ici pour faire du militantisme, uniquement pour dire si cet homme et cette femme sont coupables», n’a cessé de rappeler Me Dupond-Moretti, s’énervant contre le «déséquilibre» et la «sacralisation des victimes».

    De l’autre côté, les parties civiles, Virginie Faux et Eva Loubrieu, ont tenu à incarner «le courage de dénoncer», la preuve «pour les autres» que «ça vaut le coup de se battre».

    Entre les deux camps, le ton n’a cessé de monter. Jusqu’à l’explosion finale. Les avocats de la défense dénoncent un reportage d’Envoyé spécial, intitulé «Un maire aux assises : celle qui accuse», diffusé en prime time à 20 H 50, la veille sur France 2. Le ton de ce reportage porte atteinte à la présomption d’innocence des accusés. «On a cloué ma cliente au pilori», s’insurge Me Natali.

    Les avocats de la défense décrient également le «live-tweet» du procès dans lequel l’impartialité du président aurait été remise en cause. Néanmoins, après en avoir délibéré, ce dernier a considéré que le «droit à l’information» devait être respecté, que les débats pouvaient reprendre.

    Me Dupond-Moretti choqué, hurle : «Je ne veux pas que nous soyons piégés. Je suis prêt à tout raconter ! Vous avez même dit que vous préféreriez que cela soit une femme qui préside. L’avez-vous dit, monsieur le président ?» Me Eva Touboul, avocate des parties civiles, monte au créneau au nom du secret de cette conversation privée.

    Me Dupond-Moretti insiste sur la nécessité du renvoi : «Je pense que ce procès n’est plus possible. Il suffit que l’image du procès soit altérée pour qu’il ne puisse plus se tenir.»

    Si Me Alexandre-M Braun, conseil de l'une des deux plaignantes, dénonce un «enfumage», «une stratégie de bulldozer de la défense qui vise à nous museler», il en convient : «Nous avons la conviction que cette audience pourra difficilement se tenir.» De même que l’avocat général s’agace : «Si nous renvoyons, c’est uniquement parce que la défense a décidé de polluer le débat.»

    Sans surprise, après un court délibéré, le président déclare : «La cour ordonne le renvoi de l’affaire à une session ultérieure.»

    Le 18 décembre 2017

    Le New York Times, publie un scoop. A la demande de l’ancien leader démocrate du Sénat, Harry Reid, le démocrate du Nevada connu pour son enthousiasme pour les phénomènes spatiaux, le Pentagone a une section d'enquête sur les OVNI. Le programme a fonctionné de 2007 à 2012 avec un financement annuel de 22 millions de dollars, qui était caché dans les budgets du Département de la Défense des États-Unis valant des centaines de milliards de dollars. Selon les bailleurs de fonds, le programme continuerait et les fonctionnaires continuent d’enquêter sur les épisodes d’OVNI, portés à leur attention par les membres du service à côté de leurs autres responsabilités.

    Harry Reid défend le programme : “La vérité est là. Sérieusement.” (-) “Si quelqu’un dit avoir les réponses, il se trompe. Nous ne connaissons pas les réponses, mais nous avons beaucoup de preuves pour appuyer les questions. C’est une question de science et de sécurité nationale". (-) “Si l’Amérique ne prend pas les devants pour répondre à ces questions, d’autres le feront.”

    LE 21 DÉCEMBRE 2017

    Les élections de Catalogne voient la victoire de la République de Catalogne sur la Monarchie Espagnole. C'est une défaite personnelle pour Franco Rajoy.

    Les trois partis sécessionnistes ont obtenu 70 élus sur 135 aux élections régionales catalanes, retrouvant ainsi leur majorité au Parlement régional. Le taux de participation a battu un record historique avec 82% des votants, et constitue un défi majeur pour le gouvernement de Franco Rajoy, qui avait organisé ce scrutin pour affaiblir les indépendantistes.

    Les médias ont été "tenus" par Franco Rajoy. Des indépendantistes n'ont pas osé se rendre aux urnes, de peur de se faire battre par la police madrilène. Le vote a lieu alors qu'une partie du Gouvernement et de la Présidence de l'Assemblée est en détention pour cause politique. L'autre partie du Gouvernement est en exil à Bruxelles. Les indépendantistes ont soutenu une élection dans des conditions qui ne leur donnait pourtant peu de chance de gagner. 7 députés élus sont emprisonnés. Ils n'ont pas la majorité des voix mais ils ont la majorité absolue des sièges au parlement catalan.

    LE RÉSULTAT DES ÉLECTIONS DU 21 DÉCEMBRE 2017, EST SENSIBLEMENT LE MÊME QUE CELUI DE 2015.

    Le parti d'extrême gauche indépendantiste a 4 sièges et a perdu 6 sièges.

    Le parti indépendantiste de gauche a 32 sièges.

    Le parti indépendantiste de centre droit a 34 sièges.

    Les deux partis étaient unis en 2015 et avaient obtenu 62 sièges. Par conséquent, séparés, ils gagnent  4 sièges, en 2017.

    LES INDEPENDANTISTES ONT LA MAJORITE ABSOLUE AVEC 70 SIÈGES SUR 135

    Le parti centriste et franquiste Ciudad a 37 sièges et a gagné 12 sièges car il n'en avait que 25 en 2015.

    Le Parti Populaire de droite a 3 sièges alors qu'il en avait 11 en 2015.

    Le Parti Socialiste gagne un siège avec 17 sièges.

    PODEMOS perd trois sièges et ne garde que 8 sièges en 2017.

    L'extrême gauche catalogne, indépendantiste ou non, perd des voix au profit de la gauche et du centre.

    La CIUDAD a bénéficié d'un transfert de voix du Parti Populaire et d'une partie des "nouveaux électeurs" mobilisés.

    "L'État espagnol a été vaincu. Rajoy et ses alliés ont perdu !" s'est exclamé Carles Puigdemont, le président destitué de la Catalogne, depuis Bruxelles.

    Franco Rajoy reste intransigeant et refuse de négocier avec les indépendantistes.

    LA LAÏCITÉ EN FRANCE

    Devant les représentants des six principales religions (catholique, protestante, orthodoxe, musulmane, juive et bouddhiste), Emmanuel Macron a souligné que :

    "La laïcité, ça n'est pas une religion d'État, c'est une exigence politique et philosophique. Ça n'est pas la négation des religions, c'est la capacité à les faire coexister dans un dialogue permanent",

    "C'est bien la République qui est laïque et non la société, les cultes peuvent s'exprimer dans l'espace public"

    Emmanuel Macron "ne comprend pas certaines situations qui relèvent d'une obsession. Il a parlé de radicalisation de la laïcité", selon le grand rabbin de France, Haïm Korsia.

    La porte-parole des Républicains Lydia Guirous critique les propos d'Emmanuel Macron, en visant une religion :

    "On attendait du président de la République des propositions pour endiguer le communautarisme islamique et son prosélytisme dévastateur chez les jeunes : rien",

    "En refusant de clairement nommer le péril islamiste, vous fuyez vos responsabilités, vous fuyez la défense de notre pays, de nos concitoyens et de nos valeurs"

    LE 3 FÉVRIER 2018

    Environ 10 000 corses défilent à Ajaccio, dans le froid, la pluie et la grêle pour demander au Président de la République l'autonomie de l'île de Beauté.

    La veille, au soir vers 23h30, l'Assemblée Corse a voté une motion par 48 voix sur 63 : 41 voix de la majorité territoriale Pè a Corsica, 6 voix d’Andà per dumane de LREM et la voix de Pierre Ghionga, élu du groupe de Valérie Bozzi, qui a invoqué la cohérence de son engagement pour l’autonomie.

    «Considérant que la situation politique nouvelle en Corse est constitutive d’un fait majeur devant être pris en compte, considérant l’aspiration profonde du peuple corse à la paix, à la démocratie, au développement et à l’émancipation, considérant la nécessité de respecter le fait démocratique et l’expression du suffrage universel, considérant la révision constitutionnelle prévue dans le courant de l’année 2018, considérant la venue en Corse du Président de la République les 6 et 7 février 2018, considérant que la combinaison de ces éléments doit permettre de mettre un terme définitif à la logique de conflit et d’ouvrir une nouvelle ère dans les relations entre la Corse et l’Etat…».

    L’article 1 appelle «le Président de la République à ouvrir avec les représentants élus de la Corse et les forces vives de l’île, un dialogue sans préalable ni tabou entre l’État et la Corse». L’article 2 demande que «la Corse fasse l’objet d’une mention spécifique dans la Constitution permettant de la doter d’un statut défini par référence à l’article 74, prenant en compte sa situation politique, sa géographie, son insularité, son relief, sa démographie, son histoire ainsi que l’identité culturelle du peuple corse» et que «cette reconnaissance permette la mise en œuvre de solutions adaptées aux enjeux stratégiques liés notamment à la fiscalité, au foncier, à la langue et à l’exercice du pouvoir législatif». L’article 3 réclame «l’application immédiate et sans restriction du droit au rapprochement de tous les prisonniers poursuivis ou condamnés pour des actes en relation avec la situation politique de la Corse» et qu’une «mesure d’amnistie intervienne au terme du règlement définitif de la question corse». L’article 4 demande «la reprise des discussions concernant les ressources, moyens et transferts de fiscalité de la Collectivité de Corse, conformément aux engagements du Gouvernement afin que celle-ci soit en mesure de jouer pleinement son rôle d’institution motrice du développement social, économique et culturel de la Corse».

    Le groupe pro-macroniste « Andà per dumane » de Jean-Charles Orsucci a accepté, après dépôt d’amendements, d’adhérer à la démarche. «Dans l’intérêt général de la Corse, nous ne pouvons pas refuser de travailler avec la majorité territoriale et l’opposition. Notre groupe s’inscrit dans une démarche progressiste, nous sommes d’accord avec l’article 1 sur la nécessité d’ouverture du dialogue. L’article majeur, pour nous, est l’article 4 qui demande des moyens pour faire fonctionner la collectivité unique au service des Corses. La question institutionnelle est toute aussi essentielle. Nous pensons que le président de la République sera à la hauteur des attentes de notre collectivité. Le fil a été tracé lors de son discours de Furiani sur la décentralisation». Se démarquant de l’opposition de droite, il estime que l’article 72 n’est pas adapté à la situation de la Corse, alors que «l’article 73 ou 74 ouvre le champ des possibilités. Je ne comprends pas pourquoi les gens s’opposent à ce que nous soyons considérés comme un territoire ultramarin. La situation socioéconomique de la Corse est en tous points comparable à celles de ces îles. Néanmoins, le pouvoir législatif doit être clairement défini dans la Constitution et encadré». Seul bémol concernant l’épineuse question des prisonniers ; «&Dans un souci d’efficacité, la question de l’amnistie devait être abordée, mais il nous appartient d’en définir les modalités. Je vous propose sur cette question et celle des prisonniers à simplement renvoyer aux délibérations de l’Assemblée de Corse».

    Le Président de LREM Christophe Castaner fait un recadrage contre les six élus corses pro-macroniste.

    LE 4 FÉVRIER 2018

    La majorité LREM perd deux élections législatives partielles.

    Dans la première circonscription du territoire de Belfort, Ian Boucard s'est nettement imposé avec 59,18% des voix, soit plus de huit points de mieux qu'en juin 2017.

    Dans la première circonscription du Val-d'Oise, Isabelle Muller-Quoy, qui portait les couleurs LREM, a pu compter entre les deux tours sur le soutien de Christophe Castaner et Edouard Philippe. Elle a pourtant perdu la circonscription prise en juin 2017 à la droite. Le LR Antoine Savignat. a recueilli 51,45% des voix, soit six points de mieux qu'en juin 2017.

    Ce second tour a été marqué par une très faible participation : 28,91% à Belfort, contre 45,25% en juin 2017. Et à peine 19,09% dans le Val-d'Oise, deux fois moins qu'en juin 2017.

    LE 6 ET 7 FÉVRIER 2018

    La visite du Président de la République en Corse est décevante et dangereuse. Il a invité Monsieur Chevènement à la cérémonie du 20 ième anniversaire de l'assassinat du préfet Claude Erignac, rappelant ainsi le rôle des barbouzes contre les familles indépendantistes, femmes et enfants compris. Ce triste épisode s'est terminé avec l'affaire du préfet Bonnet successeur du préfet Erignac, où des poseurs de bombes déguisés en nationalistes contre la paillote "chez Francis" n'étaient autres que des gendarmes !

    La veuve du préfet Claude Erignac et ses deux enfants ont été invités à inaugurer la place Claude Erignac à Ajaccio inscrite en français et en langue corse. Dans son discours, elle rappellera que pour elle, ce lieu est "maudit". L'amour de sa vie et le père de ses deux enfants, lui a été arraché soudainement avec violence.

    Il a dit non aux nationalistes sur l'officialité de la langue corse avec la langue française et sur le statut de résident pour pouvoir acheter en Corse.

    La langue de la République est la langue française. Le statut de résident pendant 5 ans pour pouvoir acheter un bien immobilier en Corse, n'est pas compatible avec la liberté de circulation au sein de l'Europe.

    Il propose un examen au cas par cas des prisonniers "politiques" ayant commis des homicides, pour le rapprochement de leur lieu de détention, près des familles. Il refuse toute idée d'amnistie pour des crimes de sang.

    Il n'a laissé qu'une porte ouverte sur l'inscription de la Corse dans la constitution.

    Le ton professoral avec lequel, il a fait ses discours a été ressenti comme une humiliation et un déni de démocratie, allant jusqu'à qualifier les élus corses comme de simples élus locaux. Son voyage en Corse a été très mal préparé.

    LE 11 FÉVRIER 2018 :

    L'université de Corte se met en grève et onze étudiants en droit entament une grève de la faim.

    Les français veulent garder la Corse à 62 % pour la beauté de l'île peuplée "d'indigènes folkloriques".

    ARROSEUR ARROSÉ

    Après le hashtag #balancetonporc de la ministre Marlène Schiappa qui défend l'égalité des femmes et des hommes, deux ministres se trouvent dans la tourmente :

    Nicolas Hulot est accusé "d'actes contraints" sur Pascale  Mitterrand, la petite fille de Français Mitterrand. Les faits prescrits qui se seraient déroulés en 1997 dans sa maison de Corse, sont rapportés pour l'hebdomadaire EBDO.

    Gérald Darmanin est accusé de viol. Sophie Patterson Spatz, se plaint « d'abus de faiblesse, d'abus de pouvoir, voire de viol ». Le ministre était alors âgé de 26 ans et jeune chargé de mission au service des affaires juridiques de l'UMP. Cette dame alors âgée de 37 ans se serait adressée à lui pour tenter de faire annuler une condamnation prononcée à son encontre en 2004 pour des faits de chantage et d'appels malveillants contre un de ses anciens compagnons. Gérald Darmanin lui aurait fait miroiter son appui auprès de la Chancellerie en échange de faveurs sexuelles. Il obtient un classement sans suite de la plainte portée contre lui.

    LE 13 FÉVRIER 2018

    Une deuxième dame porte plainte contre Gérald Darmanin, auprès du parquet de Paris. Ces faits se seraient déroulés, au cours des années 2015 et 2016. La plaignante a expliqué qu'elle occupait un logement insalubre. Elle a demandé à être relogée et c'est à ce moment-là que Gérald Darmanin lui aurait fait des avances. Elle aurait fait l'objet de « demandes à caractère sexuel » en échange d'un meilleur logement. En réalité elle se serait sentie contrainte d'accepter des rapports sexuels avec lui. Il s'agissait de fellations sans éjaculations. Des échanges de SMS à caractère sexuel ont lieu entre les deux adultes, démontrant un consentement de cette dame. Comme la première plaignante, les démarches de Gérald Darmanin se sont soldées par un échec.

    Emmanuel Macron se rend compte qu'il risque de mettre l'île à feu et à sang. Gilles Siméoni et Guy Talamoni sont invités à Paris, auprès de Madame Jacqueline Gourault dite "Madame Corse" pour prévoir l'inscription de la Corse dans la constitution.

    LE 14 FÉVRIER 2018

    Suite aux discussions pour l'inscription de la Corse dans la constitution, les onze étudiants corses qui font une grève de la faim à l'université de Corte, arrêtent leur grève à la demande de tous les Présidents, opposition comprise, de l'Assemblée Corse. La lettre est portée par Guy Talamoni en personne.

    LE 15 FÉVRIER 2018

    L'INSEE publie les chiffres de la baisse du chômage baisse en France :

    En moyenne sur le quatrième trimestre 2017, le taux de chômage au sens du BIT est de 8,9 % de la population active en France (hors Mayotte), son plus bas niveau depuis début 2009 : il baisse ainsi de 0,7 point après +0,2 point au trimestre précédent. Par rapport au quatrième trimestre 2016, la baisse est de 1,1 point, la plus forte depuis le premier trimestre 2008.

    En France métropolitaine, le nombre de chômeurs diminue de 205 000 au dernier trimestre 2017, à 2,5 millions de personnes. Le taux de chômage baisse ainsi de 0,7 point par rapport au trimestre précédent, à 8,6 % de la population active. Dans le même temps, le taux d'emploi augmente de 0,6 point et le taux d'activité est quasi stable (+0,1 point). Le taux de chômage diminue pour toutes les tranches d'âge, en particulier les jeunes et les 25-49 ans.

    LE 16 FÉVRIER 2018

    Pour répondre à un ministre qui prétendait qu'il y a avait 50 SDF à Paris, lors d'une nuit de la solidarité du 15 février 2018, les SDF qui dorment dans la rue à Paris ont été comptés. Le chiffre est publié dès le lendemain, ils sont 2 952. C'est un échec politique du Président de la République sachant qu'en France, 512 SDF sont morts de froid dans la rue en 2017 et qu'en 2018, le nombre des décès est déjà de 60.

    LE 25 FÉVRIER 2018

    L'équipe de France revient comme à Sotchi 2014, avec 15 médailles des jeux olympique d'hivers de Pyeongchang  qui se sont déroulées du  9 au 25 février, en Corée du Sud. Les deux délégations des athlètes de Corée du Nord et de Corée du Sud ont défilé ensemble lors des cérémonies d'ouverture et de fin. La Russie n'a pas pu y participé pour cause de dopage. Quelques athlètes russes ont pu concourir sous le drapeau olympique.

    La France arrive au neuvième rang derrière la Suisse, au nombre de médailles. Le héro français est Martin Fourcade qui a rapporté en biathlon, trois médailles d'Or et devient le sportif français des jeux d'hivers le plus titré.

    La tchèque Ester Ledecká est la première athlète de l'histoire des Jeux olympiques d'hiver à gagner la médaille d'or, au cours de la même édition, dans deux disciplines olympiques différentes soit le ski alpin et le snowboard.

    Les cinq pays gagnants sont la Norvège (39 médailles), l'Allemagne (31 médailles), le Canada (29 médailles), les USA (23 médailles) et les Pays Bas avec 20 médailles, l'objectif annoncé de la France.

    Ces jeux sont marqués par les pom pom girls de la Corée du Nord qui encouragent leurs athlètes, d'un air martial.

    LE 2 MARS 2018

    Par décret du Président de la République en date du 2 mars 2018, il est décidé que les cendres de Simone et d'Antoine Veil seront transférées au Panthéon.

    LE 4 MARS 2018

    ALLEMAGNE

    Les militants du SPD allemand accepte une coalition avec les partis d'Angela Merkel à 66 % pour éviter de nouvelles élections qui promettent la montée des néo nazis.  Angela Merkel peut entamer son quatrième mandat de 4 ans.

    ITALIE

    Le "mouvement cinq étoiles" dit populiste, remporte une majorité relative aux élections parlementaires en Italie. Le « cinq étoiles » représente les enjeux liés à l'eau, à l'environnement, aux transports, au développement et à l'énergie. Les partis traditionnels sont balayés.

    LE 14 MARS 2018

    Les retraités nantis qui ont de bonnes pensions de retraite, défilent dans la rue contre la hausse de la CSG. Le président de la  République explique que cette hausse sert à baisser les charges salariales pour que les jeunes puissent travailler et continuer à payer leurs retraites.

    Le personnel des EHPAD ex maisons de retraite, défile aussi dans la rue pour réclamer plus de moyens en personnel et contre des horaires de travail si concentrés qu'ils ont l'impression de pratiquer la maltraitance sur les personnes âgées.

    LE 16 MARS 2018

    Pour lutter contre la réforme de la SNCF et la suppression du statut des cheminots, le syndicat CGT de la SNCF décide une grève perlée de 36 jours sur trois mois. 3 jours de travail - deux jours de grèves puis trois jours de travail avant deux nouvelles journées de grève..... La CGT annonce la grève innovante :

    - Avril : le mardi 3 et le jeudi4. Puis le dimanche 8 et le lundi 9. Le vendredi 13 et le samedi 14. Le mercredi 18 et le jeudi 19. Le lundi 23 et le mardi 24. Enfin le samedi 28 et le dimanche 29.

    - Mai : le jeudi 3 et le vendredi 4. Le mardi8 et le mercredi 9. Le dimanche 13 et le lundi 14. Le vendredi 18 et le samedi 19. Le mercredi 23 et le jeudi 24. Le lundi 28 et le mardi29.

    - Juin : le samedi 2 et le dimanche 3. Le jeudi 7 et le vendredi 8. Le mardi 12 et le mercredi 13. Le dimanche 17 et le samedi 18. Le vendredi 22 et le samedi 23. Le mercredi 27 et le jeudi 28.

    LE 18 MARS 2018

    L'équipe Handisport revient des jeux olympiques d'hiver de Corée avec 20 médailles dont sept en or, alors que la délégation française ne comptait que 12 athlètes et trois guides.

    La France se retrouve quatrième nation derrière les USA qui a 36 médailles, la Russie qui concourt sous le drapeau olympique et le Canada.

    RUSSIE

    Monsieur Poutine est réélu triomphalement, pour un quatrième mandat jusque 2024, dès le 1er tour des élections présidentielles contre 7 autres candidats, avec 76% des voix, alors qu'il y a eu 67 % de participation.

    LES 20 ET 21 MARS 2018

    A huit heures du matin, Nicolas Sarkozy est placé en garde à vue, auprès des services de police anti-corruption de Nanterre, pour le financement présumé de sa campagne présidentielle de 2007, par les services libyens de Kadhafi.

    A minuit, la garde à vue de Nicolas Sarkozy est suspendue pour qu'il puisse dormir à son domicile. Il doit se représenter le lendemain matin à huit heures, aux services de police de Nanterre, pour être remis en garde à vue.

    Après la réception de documents de la justice libyenne qui apporteraient des éléments déterminants à l'enquête, Nicolas Sarkozy est libéré le soir à 19 H 15. Il est mise en examen pour corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de fonds publics libyens. Il est placé sous contrôle judiciaire.

    De retour à son domicile parisien, Nicolas Sarkozy réagit pour dénoncer "l'enfer de la calomnie".

    Voici sa déclaration faite aux juges, avant sa mise en examen :

    «Dans l'énoncé des faits que vous envisagez de retenir à mon endroit, vous avez indiqué que j'avais travaillé en vue de favoriser les intérêts de l'État libyen.

    Comment peut-on dire que j'ai favorisé les intérêts de l'État libyen?

    C'est moi qui ai obtenu le mandat de l'ONU pour frapper l'État libyen de Kadhafi. Sans mon engagement politique, ce régime serait sans doute encore en place.

    Le Colonel Kadhafi lui-même ne s'y est pas trompé, puisque je vous rappelle qu'entre 2007 et le 10 mars 2011, il n'y a aucune espèce d'allusion au prétendu financement de la campagne.

    Les déclarations M. Kadhafi, de sa famille et de sa bande n'ont commencé que le 11 mars 2011, c'est-à-dire le lendemain de la réception à l'Élysée du CNT, c'est-à-dire les opposants à Kadhafi. C'est à ce moment-là et jamais avant que la campagne de calomnies a commencé.

    Je suis accusé sans aucune preuve matérielle par les déclarations de M. Kadhafi, de son fils, de son neveu, de son cousin, de son porte-parole, de son ancien premier ministre et par les déclarations de M. Takieddine dont il est avéré à de multiples reprises qu'il a touché de l'argent de l'État libyen. Je dirais qu'il a pillé l'État libyen. À propos de M. Takieddine, je voudrais vous rappeler qu'il ne justifie durant cette période 2005-2011 d'aucun rendez-vous avec moi.

    Mieux, dans une autre procédure où vous avez eu accès à l'intégralité de mon agenda 2007 - L'Express l'a publié - jamais personne n'a fait état d'un quelconque rendez-vous avec M. Takieddine. Et pour cause, il n'a jamais existé durant toutes ces années de 2004 à aujourd'hui.

    Durant ma garde à vue, j'ai démontré un mensonge de M. Takieddine.

    M. Takieddine aurait vu le fils Kadhafi le 4 mars 2011.

    Il ne peut pas y avoir d'erreur sur cette date puisque c'est le lendemain que M. Takieddine a été arrêté au Bourget avec une importante somme en liquide.

    Or en relatant cet entretien, M. Takieddine dit: «J'ai demandé au fils de Kadhafi si ce qu'il avait dit à Euronews concernant le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy était vrai».

    Or ce fait est matériellement impossible puisque l'interview à Euronews de Saïf Al Islam n'a eu lieu que 12 jours plus tard, soit le 16 mars.

    Comment peut-on interroger quelqu'un sur une émission qui n'a pas eu lieu et sur des propos qui n'avaient donc pas encore été tenus?

    C'est un mensonge!

    M. Takieddine ment lorsqu'il affirme sans aucune preuve qu'il pouvait pénétrer place Beauvau sans justifier du moindre rendez-vous, simplement en déposant son nom. On ne rentre pas place Beauvau sans indiquer avec qui on a rendez-vous!

    C'est un mensonge!

    Troisième mensonge: il se trompe sur la prétendue description des lieux du ministère de l'Intérieur quand il indique que le bureau de Claude Guéant était au premier étage à côté de l'appartement du ministre de l'Intérieur. C'est faux! Le bureau du directeur de cabinet, Claude Guéant ou un autre, a toujours été au rez-de-chaussée, et au premier étage il n'y a aucun autre bureau que celui du ministre. C'est très facilement vérifiable.

    Enfin, il indique être passé au ministère de l'Intérieur aux alentours du 27 janvier 2007 précisant qu'il n'avait pas rendez-vous avec Claude Guéant. Mais il n'avait pas non plus rendez-vous avec moi: mon agenda en portera témoignage.

    Fort heureusement alors qu'il était porteur d'une mallette, dit-il, contenant 1,5 million d'euros, il dit m'avoir croisé par hasard. Qu'aurait-il fait de cette mallette s'il ne m'avait pas croisé?

    Toutes les investigations montrent que je n'ai jamais été un proche de M. Takieddine. Lui-même a déclaré que je ne l'avais jamais reçu à l'Élysée.

    Compte tenu de leur absence de crédibilité, les propos de M. Takieddine ne peuvent en aucun cas constituer des indices graves et concordants quand on connaît son passé judiciaire et les multiples déclarations contradictoires qu'il a proférées.

    La guerre menée par la coalition internationale en 2011 s'est étalée entre mars et octobre 2011 et elle a duré 7 mois. Durant ces 7 mois M. Kadhafi était en vie, rien ne l'empêchait de livrer les documents, photos, enregistrements, virements que lui-même et ses proches ont indiqués tout au long de ces sept dernières années posséder sans qu'à aucun moment, d'aucune façon, on en voit le début du commencement.

    Enfin il me faut terminer par le document MEDIAPART, comble de la manipulation.

    Durant ma garde à vue, j'ai versé au dossier le rapport des enquêteurs sur ce document dans le cadre de l'instruction de M. Cros.

    Je cite les trois dernières phrases: «La réunion évoquée par cet écrit n'a pas pu se tenir à la date indiquée, ce qui semble confirmer que le contenu pourrait être mensonger. Il existe donc une forte probabilité pour que le document produit par MEDIAPART soit un faux».

    Ce n'est pas moi qui le dis, ce sont les enquêteurs dans le cadre d'une procédure parallèle à la vôtre sur une plainte que j'avais moi-même déposée.

    Pendant les 24 heures de ma garde à vue, j'ai essayé avec toute la force de conviction qui est la mienne de montrer que les indices graves et concordants qui sont la condition de la mise en examen n'existaient pas compte tenu de la fragilité du document ayant fait l'objet d'une enquête judiciaire et compte tenu des caractéristiques hautement suspectes et du passé lourdement chargé de M.Takieddine.

    S'agissant du financement illégal de la campagne 2007, j'ignorais qu'il existât un réquisitoire supplétif du chef de ce délit, y compris au début de ma garde à vue, puisque quand les enquêteurs m'ont présenté les motifs de la garde à vue, ce délit n'y figurait pas.

    J'ai fourni aux policiers qui m'ont interrogé une décision de non-lieu définitive sur le chef du délit de financement illégal de parti politique comme de financement illégal de campagne électorale puisque votre collègue M. Gentil avait longuement enquêté sur la campagne 2007, non pas pour savoir si elle avait été financée par les Libyens, mais par Mme Bettencourt.

    Je précise que ce n'est pas moi qui ai bénéficié d'un non-lieu pour ce délit puisque je n'avais pas été mis en examen pour cela. Mais ce délit a été écarté par le juge Gentil pour la campagne 2007.

    J'ai également communiqué un article commentant ce non-lieu et indiquant qu'en tout état de cause, pour le parquet de Bordeaux, les faits étaient prescrits et ce dès 2013. S'ils étaient prescrits en 2013, que doit-on dire pour 2018?

    Les faits dont on me suspecte sont graves, j'en ai conscience. Mais si comme je ne cesse de le proclamer avec la plus totale constance et la plus grande énergie, si c'est une manipulation du dictateur Kadhafi ou de sa bande, ou de de ses affidés, dont Takieddine fait à l'évidence partie, alors je demande aux magistrats que vous êtes de mesurer la profondeur, la gravité, la violence de l'injustice qui me serait faite.

    J'ai déjà beaucoup payé pour cette affaire. Je m'en explique: j'ai perdu l'élection présidentielle de 2012 à 1,5%. La polémique lancée par Kadhafi et ses sbires m'a coûté ce point et demi. Le document MEDIAPART ayant été publié entre les deux tours le 28 avril 2012 alors que je me trouvais à Clermont-Ferrand en présence de Brice Hortefeux.

    M. Takieddine a toujours affirmé ne m'avoir jamais remis de liquide jusqu'au mois de novembre 2016. Très exactement trois jours avant le plus important débat qui opposait les candidats de la droite à la primaire.

    J'ai perdu la primaire et les déclarations de M. Takieddine n'y sont pas pour rien. Déclarations immédiatement postérieures à un article du Monde qui reprenait les déclarations de M. Senoussi devant la Cour pénale internationale, lequel M. Senoussi ne m'apparaît pas être un témoin de moralité s'agissant d'un homme qui a mis en œuvre l'attentat du DC10 d'UTA, qui a coûté la vie à des dizaines de nos compatriotes.

    Depuis le 11 mars 2011, je vis l'enfer de cette calomnie.

    À ma connaissance aucun élément tangible autre que les déclarations de la famille Kadhafi, du clan, des affidés n'est susceptible d'apporter le moindre crédit à leur propos.

    Croyez-vous que si j'avais la moindre chose à me reprocher en la matière, j'aurais été assez bête, assez fou pour m'attaquer à celui qui m'aurait à ce point financé?

    Pourquoi prendre ce risque?

    Je ne suis pas un intime de Takieddine. J'ai été le chef de la coalition qui a détruit le système Kadhafi et j'ai d'ores et déjà payé un lourd tribut à cette campagne rarement égalée de boue, de calomnies et d'insanités.

    Je vous demande avec toute la force de mon indignation de retenir des indices et non pas des indices graves et concordants.

    Si dans le cadre de vos investigations ultérieures des éléments dirimants apparaissaient tels qu'ils ne sont pas apparus durant les sept dernières années, vous auriez naturellement toute liberté de revoir votre position.

    Dans l'affaire Bettencourt, j'avais d'abord été mis sous le statut de témoin assisté puis mis en examen puis finalement j'ai eu un non-lieu.

    Je pense que présenter la demande comme je le fais est quelque chose d'honnête, me paraît conforme à l'attitude que j'ai toujours eue à l'endroit de l'institution judiciaire et de vous-même M. le Président.

    Je n'ai jamais cherché à me soustraire à mes obligations dans mes rapports avec mes amis, mes collègues et toutes les personnes citées dans la procédure, vous avez pu voir que je n'ai jamais cherché à influer sur leurs déclarations ou leurs jugements, y compris s'agissant de personnes qui sont mes plus proches collaborateurs encore aujourd'hui.

    Et donc je vous demande de retenir, comme la loi vous en donne la possibilité, un autre statut que celui de mis en examen: celui de témoin assisté.

    Je m'en remets à l'intime conviction qui est la vôtre sur la sincérité de mes propos et sur la force des arguments que j'ai essayé de présenter devant vous.»

    LE 22 MARS 2018

    Pour fêter les cinquante ans de mai 1968 et le mouvement dit du "22 mars" 1968, une grève des fonctionnaires, a lieu en France à laquelle participent les cheminots.

    A minuit, la fac de droit de Montpellier est attaquée par des personnes cagoulées pour bastonner des étudiants de droit qui occupaient un amphi pacifiquement. 7 sont blessés dans l'amphithéâtre et 2 sont blessés à l'extérieur.

    Il s'agit d'une milice d'extrême droite qui est intervenue avec l'agrément du doyen de la faculté de droit. Celui-ci est contraint à la démission 48 heures après les faits. La démonstration est faite. Des professeurs et le personnel administratif de la faculté de droit de Montpellier ont basculé dans le néo - nazisme.

    Le préfet de l'Hérault n'a absolument pas pris la mesure des faits et démontre une fois de plus son incompétence. Laisser se constituer des milices privées violentes, démontre aussi le laxisme et l'incompétence du procureur de la République près du TGI de Montpellier.

    Face à l'émotion sur les réseaux sociaux, le préfet de l'Hérault finit par condamner cette attaque. Des affrontements ont lieu dans les rues de Montpellier entre la ligue du midi et les associations de défense des droits de l'homme dont la ligue des droits de l'homme.

    L'ancien doyen et le professeur Jean-Luc Coronel de Boissezon reconnu sous sa cagoule, sont suspendus de leur fonction d'enseignant, par la ministre de l'enseignement supérieur.

    Le Procureur de la République près du TGI de Montpellier Christophe Barret réagit. L'ex doyen Philippe Péter, le professeur Jean-Luc Coronel de Boissezon et deux personnels de surveillance de la faculté sont mis en garde à vue. Ils reconnaissent les faits. Après une prolongation de garde à vue, l'ex doyen est mis en examen pour complicité d'intrusion et Jean-Luc Coronel a été mis en examen pour complicité d'intrusion et violences en récidive, en raison d'une condamnation datant de l'année 2013. Tous les deux ont été placés sous contrôle judiciaire.

    Toutefois Christophe Barret ferme au maximum l'enquête. Il ne reçoit pas les plaintes des étudiants non blessés et conclut devant la presse, le 29 mars 2018 :

    "A l'heure où je vous parle, il n'y a aucun indice mettant en cause d'autres personnels ou étudiants de l'université".

    300 étudiants de droit et doctorants font à une marche blanche pour réclamer justice, le vendredi 30 mars à 16 heures.

    Après une semaine de fermeture la fac de droit de Montpellier rouvre ses portes le 3 avril 2018.

    LE 23 MARS 2018

    Trois attentats revendiqués par l'État Islamiste ont lieu à Carcassonne. A 10 H 15, Redouane Lakdim 25 ans, né au Maroc, vole une voiture Opel corsa blanche, après avoir tué le passager et blessé grièvement le conducteur. Boulevard du Maréchal Leclercq, il tire sur quatre CRS qui avaient terminé leur footing et rentraient à leur caserne. L'un d'entre eux est  blessé. Carcassonne accueille la caserne CRS 57.

    Arnaud Beltrame

    Le djihadiste s'enfuit par la route nationale 113 et se rend dans une commune voisine à Trèbes. Il  entre dans le "super U" vers 10 H 45 en criant "Allah Akbar". Il réclame la libération immédiate de Salam Abdeslam. Il tue deux personnes, un client et le boucher du magasin. Il blesse une dizaine de personnes. Des clients arrivent à se cacher, d'autres à s'enfuir par une sortie de secours. Un lieutenant colonel de gendarmerie, Arnaud Beltrame s'échange contre la caissière restée seule face au djihadiste. La caissière, ingénieur "qualité sécurité environnement" est depuis un un an, caissière au super U de Trèbes, après avoir perdu son emploi. Elle est maman d'une fille de deux ans.

    Arnaud Beltrame laisse son téléphone allumé sur la caisse, pour que ses collègues écoutent la situation à l'intérieur du supermarché. A 14 H 16, des coups de feu sont entendus. Arnaud Beltrame tente de désarmer le djihadiste qui le blesse au bras et au pied et qui arrive à lui trancher la gorge avec un couteau. Arnaud Beltrame décédera à l'hôpital, dans la nuit. L'assaut est donné et dure une minute. Des policiers sont blessés. Redouane Lakdim est tué. Le bilan est de quatre morts plus le djihadiste et quinze blessés.

    Le djihadiste est un petit délinquant franco-marocain fiché S habitant le quartier OZANAM au pied de la cité de Carcassonne. Il avait subi un mois d'incarcération à la maison d'arrêt de Carcassonne, en août 2016 pour détention et usage de drogue. Il n'était plus surveillé depuis 2017 car il ne présentait aucun indice de radicalisation. Il vivait encore chez ses parents. Il a pris le temps de conduire sa petite soeur à l'école avant de commettre ses trois attentats.

    Un ami et la compagne du djihadiste sont mis en garde à vue. Celle-ci est aussi fichée S et crie "Allah Akbar" lors de son arrestation.

    Sa compagne de 18 ans explique que le djihadiste s'était éloigné d'elle depuis plusieurs semaines. Elle a cependant raconté lors de sa garde à vue être pro-djihad armé. Cette convertie affirme cautionner les attentats en France, pays qu'elle qualifie de "mécréant". Elle considère normal que l'État Islamiste venge ses "frères" tués par l'armée française en Syrie ou en Irak. Elle regrette amèrement qu’il n’y ait pas eu plus de morts lors des attaques de son compagnon. Enfin, elle a indiqué aux enquêteurs que si elle avait été informée des projets d'attentats, elle ne les auraient pas dénoncés.

    Le 28 mars 2018, dans la cour des Invalides, un hommage national est rendu à Arnaud Beltrame. Monsieur le Président de la République prononce le discours. Il le nomme à titre posthume Colonel de gendarmerie et commandeur de la légion d'honneur.

    Les Républicains et le FN reprochent la "naïveté coupable" du Président Macron, sans attendre la cérémonie d'hommages aux invalides. Les attaques stériles et partisanes contre le Gouvernement, empêche de poser la question qui fâche : pourquoi l'assaut a-t-il tardé durant deux heures et n'a  t-il pas été donné avant que le colonel Beltrame soit assassiné ?

    Autre question qui fâche, pourquoi laisser les salafistes gagner la bataille culturelle et sociologique dans les banlieues ?

    LE 25 MARS 2018

    A 11 H 19, Carles Puigdemont a été arrêté par la police allemande dans une station-service située à une vingtaine de kilomètres au sud de la frontière avec le Danemark. Il était sous le coup d’un mandat d’arrêt européen lancé par la justice espagnole, qui l’accuse de rébellion et de détournement de fonds publics pour avoir mené une tentative ratée de sécession en octobre 2017. Deux policiers des Mossos qui étaient avec lui, sont relâchés mais ils seront arrêtés à leur décente d'avion à Barcelone, le 28 mars 2018.

    Monsieur Carles Puigdemont était suivi par les services de renseignements espagnols (CNI) depuis qu’il avait décidé de se rendre en Finlande pour y rencontrer des parlementaires et participer à un séminaire à l’université d’Helsinki. Le 23 mars 2018, la Cour suprême espagnole a émis son mandat d’arrêt. Il a alors décidé de rentrer incognito en Belgique. Il a pris un ferry pour la Suède, puis traversé le Danemark en direction de Hambourg. L’arrestation a eu lieu sur l’autoroute qui traverse du nord au sud le Schleswig-Holstein, près de la petite ville de Schuby. Monsieur Puigdemont s’était déjà rendu au Danemark, en janvier, ainsi qu’en Suisse, en mars 2018.

    Suite au mandat d'arrêt européen, les ministres catalans restés en Belgique se sont mis à la disposition du Procureur du roi, pour être arrêtés.

    A Barcelone 55 000 catalans manifestent pour critiquer l'Europe néo nazie qui se constitue sous nos yeux.

    Le 26 mars 2017, Carles Puigdemont obtient que sa communication individuelle en date du 2 mars 2018, auprès du CDH de Genève soit retenue. Une porte-parole du CDH, Julia Gronnevet confirme "l'enregistrement de cette communication", sans donner de détails arguant que le cas était "confidentiel". "La prochaine étape du processus est que l'État parti (l'Espagne) a six mois pour répondre".

    Le 5 avril 2018, le Tribunal du Schleswig-Holstein, a rejeté le délit de rébellion qui fondait la demande espagnole d'extradition. Il estime, contre l'argumentation principale de la Justice espagnole, qu'il n'y a pas eu de violence exercée par l'indépendantisme catalan justifiant une telle extradition. C'est le coeur de l'arbitraire politique et judiciaire espagnol qui est ainsi désavoué par un tribunal européen.
    Le tribunal allemand juge recevable l'accusation de malversation, ce qui ne préjuge pas qu'il l'entérine. Il laisse donc Carles Puigdemont en liberté en lui imposant de verser une caution de 75 000 euros. Si l'extradition devait être acceptée, la Justice espagnole ne pourrait juger l'ancien président que pour ce délit de malversation, pas pour rébellion à cause du "principe de spécialité" de l'extradition prévue par la convention européenne d'extradition du 13 décembre 1957. Le tribunal allemand estime, contre l'argumentation principale de la Justice espagnole, qu'il n'y a pas eu de violence exercée par l'indépendantisme catalan justifiant une telle extradition.

    Remis en liberté, Carles Puigdement est reparti sur Bruxelles, en Belgique.

    LE 28 MARS 2019

    Mireille Knoll une dame de 85 ans qui a échappé à la rafle du Vél'd'Hiv en 1942 est lacérée de coups de couteaux le vendredi 23 mars 2018 en soirée. Elle est assassinée par un voisin et un complice. Celui-ci explique que son ami a commis un acte antisémite et aurait crié "Allah Akbar". Une marche blanche a lieu contre l'antisémitisme.

    Le CRIF refuse Marine Le Pen du FN et Jean Luc Mélenchon de la France Insoumise. Le président du CRIF a justifié son refus de voir M. Mélenchon participer au rassemblement par le fait que les antisémites étaient « surreprésentés » à l’extrême gauche et à l’extrême droite.

    Francis Kalifat pense relever une « contradiction » entre la présence du député des Bouches-du-Rhône à la marche blanche et son soutien au « boycott d’Israël ». Le mouvement international Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) qui réclame des sanctions économiques contre l’État hébreu, est soutenu par la France Insoumise. Si Francis Kalifat « ne [met] pas en doute l’empathie de M. Mélenchon à l’égard du drame vécu par Mme Knoll (…) il faut (selon lui) une cohérence de discours et d’action ».

    Le CRIF reproche un antisémitisme génétique au FN, et à la France Insoumise, un antisémitisme salafiste. Le reproche officiel contre la France Insoumise qui appelle au boycott économique de l'État d'Israël n'est pas tolérable. Critiquer l'État d'Israël n'est pas un acte antisémite surtout quand cet État bombarde les écoles de l'ONU. Un juif qui critique la politique du Gouvernement d'Israël est antisémite ? Beaucoup de juifs marquent leur désaccord avec cette position radicale, alors que la nation entière était réunie autours de Mireille Knoll. Son hommage a été confisqué par le CRIF, alors qu'à l'Assemblée Nationale, tous les députés ont applaudi le discours du premier ministre qui dénonçait le crime de Mireille Knoll.

    LE 29 MARS 2019

    LES ÉCOUTES TÉLÉPHONIQUES DE NICOLAS SARKOZY AVEC SON AVOCAT

    Nicolas Sarkozy est renvoyé devant un tribunal correctionnel pour corruption active et trafic d'influence. L'affaire trouve son origine dans des écoutes téléphoniques de l'ex-chef de l'État diligentées sur les accusations de financement libyen de sa campagne de 2007.

    Il est soupçonné d’avoir tenté d'obtenir des informations confidentielles de la Cour de cassation, qui examinait alors la validité de la saisine des agendas de l'ancien chef de l'État par les juges de l'affaire Bettencourt. De fait, il apparaît que Gilbert Azibert, alors avocat général à la cour de cassation, aurait œuvré en faveur de Nicolas Sarkozy, dans l'espoir que l'ex-président intervienne en sa faveur pour obtenir un poste de prestige à Monaco. Par ailleurs, pour converser en toute sécurité, M. Sarkozy et M. Herzog, craignant d'être sur écoutes, ont utilisé des portables pris sous de fausses identités. Mais leur stratagème a été éventé par les juges.

    L'ancien haut magistrat est également renvoyé devant un tribunal correctionnel, pour corruption passive et violation de secret professionnel. Thierry Herzog, avocat et ami de Nicolas Sarkozy, est aussi renvoyé devant le tribunal correctionnel pour corruption active et violation de secret professionnel.

    La difficulté de l'accusation repose sur les écoutes téléphonique de Nicolas Sarkozy avec son avocat Thierry Herzog. C'est une atteinte aux droits de la défense et à la vie privée. L'accusation répond qu'elle n'écoutait pas Nicolas Sarkozy et son avocat mais Paul Bismuth le nom d'emprunt choisi par Nicolas Sarkozy et le nom d'emprunt de son avocat. Cependant Paul Bismuth ne faisait pas l'objet d'une poursuite pénale et ne pouvait pas être écouté. Les écoutes visaient bien les conversations de Nicolas Sarkozy avec son avocat. Paul Bismuth est un ami de lycée de Thierry Herzog. Il est promoteur immobilier à Tel Aviv. Il a eu son heure de gloire non voulue mais il a réussi à retourner dans l'anonymat.

    Les avocats de l'ex-président Pierre Haïk et Jacqueline Laffont ont indiqué qu'ils allaient faire appel de ce renvoi, pour acte complexe avec rejet implicite de demandes antérieures au renvoi. La jurisprudence de la CEDH interdit de poursuivre Nicolas Sarkozy pour des faits relevés dans des écoutes téléphoniques avec son avocat.

    Versini-Campinchi et Crasnianski c. France du 16 juin 2016 requête 49176/11

    Non violation de l'article 8 : Écoute d'un avocat et son client, les propos non pas du client mais de l'avocat sont sanctionnés. Pas de violation car l'avocat est armé pour connaître les limites de la légalité. Le client a été protégé car il n'a pas été poursuivi.

    "80. La Cour réitère que ce qui importe avant tout dans ce contexte est que les droits de la défense du client ne soient pas altérés, c’est-à-dire que les propos ainsi transcrits ne soient pas utilisés contre lui dans la procédure dont il est l’objet."

    KURDES

    Le Président de la République française a promis une représentation renforcée des forces spéciales en Syrie pour entrer en contact avec les troupes turques. Il propose sa médiation mais le président Erdogan la refuse car il veut avoir les mains libres pour étendre le territoire turc et lutter contre l'émergence d'un État Kurde. Il les accuse d'être tous des terroristes. Officiellement, l'Élysée a déclaré qu'aucune troupe française n'interviendra sur le sol syrien. Toutefois, la France souhaite un État Kurde pour empêcher que l'État Islamiste renaisse de ses cendres.

    LES 11 ET 12 AVRIL 2018 : GUERRE CIVILE A NOTRE DAME DES LANDES : LES FRANÇAIS SONT EXPULSÉS

    Depuis trois jours, l'évacuation de la ZAD de Notre Dame des Landes se transforme en véritable guerre civile. De nombreux zadistes et gendarmes sont blessés.

    La préfète du département, se retrouve assignée au tribunal pour expulsion illégale d'une personne.

    Les journalistes ne peuvent intervenir pour filmer la guerre civile. Certains qui s'approchent de trop prêt sont blessés. La gendarmerie diffuse ses films et photos.

    Après trois jours de tension, le 11 avril, plus de 500 personnes, rassemblées pour le pique-nique, organisé au "Camp des cheveux blancs", protestaient sans violence, avant la charge des gendarmes qui ont tiré à bout portant. Cette violence a encore entraîné des blessures chez les zadistes.

    En réponse, le lendemain, six gendarmes sont grièvement blessés par des jets d'acide et une bombe agricole. Les batailles qui ont lieu dans la boue, se dérouleront durant le week-end du 14 ou 15 avril, dans les rues de Nantes .

    Le 12 avril 2018, Emmanuel Macron annonce sur TFI qu'il n'y aura plus d'expulsions :

    "Ça n’existe pas que le Premier ministre et le président soient en désaccord, vous savez. Dans la Ve République, les choses sont claires. De manière très claire, nous avons, en janvier dernier, décidé que l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ne serait pas fait pour tout un tas de raisons qu’a évoquées le Premier ministre, que l’ordre républicain serait rétabli. Les gens qui, aujourd’hui, manifestent, sont présents, créent du trouble, ce sont des gens qui occupent illégalement des territoires publics ou privés. Ils n’ont plus de raison de le faire, il n’y aura pas d’aéroport. Donc, depuis le début de la semaine, nous faisons ce que nos citoyens attendent de l’État : on rétablit l’ordre républicain. L’opération est arrivée, là, à un point où tout ce qui était évacuable a été évacué.
    Il y aura maintenant, dans les prochains jours, un travail sous l’autorité de la préfète, qui consiste à permettre au projets agricoles légaux, organisés, de se faire. Et donc moi je souhaite que les agriculteurs qui sont sur place, avec un projet pour le territoire, puissent le développer. Mais c’est pas ça le désordre, c’est les gens qui ne cherchent qu’à créer le trouble. Nos concitoyens sont en droit d’attendre l’ordre."

    LE 9 JUILLET 2018

    Le Décret du 18 juin 2018 porte convocation du Parlement en session extraordinaire, à partir de ce jour, pour examiner plusieurs projets de loi.

    Le Décret du 18 juin 2018 réunit le Congrès par application de l'article 18 de la Constitution, pour écouter la déclaration du Président de la République.

    LE 4 SEPTEMBRE

    Le Décret du 4 septembre 2018 est relatif à la composition du Gouvernement.

    Article 1

    Il est mis fin aux fonctions de :
    M. Nicolas HULOT, ministre d'Etat, ministre de la transition écologique et solidaire ;
    Mme Laura FLESSEL, ministre des sports.

    Article 2

    Sont nommés :
    M. François de RUGY, ministre d'Etat, ministre de la transition écologique et solidaire ;
    Mme Roxana MARACINEANU, ministre des sports.

    Article 3

    Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République française.

    Fait le 4 septembre 2018.

    Nous pouvons analyser GRATUITEMENT et SANS AUCUN ENGAGEMENT vos griefs pour savoir s'ils sont susceptibles d'être recevables devant le parlement européen, la CEDH, le Haut Commissariat aux droits de l'homme, ou un autre organisme de règlement international de l'ONU.

    Si vos griefs semblent recevables, pour augmenter réellement et concrètement vos chances, vous pouvez nous demander de vous assister pour rédiger votre pétition, votre requête ou votre communication individuelle.

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