ÉCHEC MAIS TRANSFERT RÉUSSI
Le quinquennat débute avec le Gouvernement Ayrault puis le
Gouvernement Valls et se termine avec le Gouvernement Valls - Ayrault et le Gouvernement Cazeneuve
Sachant qu'il ne pouvait pas se faire réélire, François Hollande envoie son fils spirituel Emmanuel Macron dans la bataille électorale, pour se faire élire, le 7 mai 2017, Président de la République face à Marine Le Pen. Le Président de la République qui se déclarait, pour être élu face à Nicolas Sarkozy, "ennemi de la Finance" fait élire un associé gérant de la Banque Rothschild, pour lui succéder. Le quinquennat de François Hollande sonne le glas du Parti Socialiste.
Un François ; François Mitterrand ; a fait naître le Parti Socialiste en 1969. Un autre François ; François Hollande ; fait mourir le Parti Socialiste, en 2017. François est la forme ancienne du mot Français.
Rédigé par Frédéric Fabre, docteur en droit
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- Les élections présidentielles des 23 avril et 7 mai 2017
Troisième Gouvernement Hollande
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- LA NOMINATION DU GOUVERNEMENT
- LA LUTTE CONTRE LE DJIHADISME
- FRANÇOIS HOLLANDE NE SE REPRÉSENTE PAS
LE 11 FÉVRIER 2016
Le Président de la République et le premier ministre refondent le Gouvernement pour prévoir les élections présidentielles de 2017. Ils ne veulent pas reconnaître qu'il s'agit d'un nouveau gouvernement électoral avec de nouveaux équilibres. Ils présentent leur Gouvernement comme un gouvernement de réajustement. Il s'agit en réalité d'un nouveau gouvernement Valls - Ayrault. Le Président de la République expose ses choix dans le 20 Heures de TF1 et de France 2 en recevant les journalistes à l'Élysée. Trois écologistes intègrent le nouveau Gouvernement. L'ancien premier ministre Jean Marc Ayrault remplace Laurent Fabius nouveau Président du Conseil Constitutionnel. Deux décrets sont nécessaires pour nommer le nouveau gouvernement.
Les Décrets du 11 février 2016 relatifs à la composition du Gouvernement, sont publié au JO du 12 février 2016.
Le Président de la République,
Vu l'article 8 de la Constitution ;
Vu le décret du 25 août 2014 portant nomination du Premier ministre ;
Vu le décret du 26 août 2014 relatif à la composition du Gouvernement ;Sur proposition du Premier ministre,
Décrète :
Art. 1er. - Il est mis fin aux fonctions de :
M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et du développement international ;
Mme Sylvia Pinel, ministre du logement, de l'égalité des territoires et de la ruralité ;
Mme Marylise Lebranchu, ministre de la décentralisation et de la fonction publique ;
Mme Fleur Pellerin, ministre de la culture et de la communication.
Art. 2. - Sont nommés ministres :
M. Jean-Marc Ayrault, ministre des affaires étrangères et du développement international ;
Mme Ségolène Royal, ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat ;
Mme Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé ;
M. Jean-Michel Baylet, ministre de l'aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales ;
Mme Emmanuelle Cosse, ministre du logement et de l'habitat durable ;
Mme Audrey Azoulay, ministre de la culture et de la communication ;
Mme Laurence Rossignol, ministre de la famille, de l'enfance et des droits des femmes ;
Mme Annick Girardin, ministre de la fonction publique.
Art. 3. - Sont nommés secrétaires d'Etat et participent au conseil des ministres pour les affaires relevant de leurs attributions :
Mme Ericka Bareigts, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargée de l'égalité réelle ;
M. Jean-Vincent Placé, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la réforme de l'Etat et de la simplification ;
Mme Juliette Méadel, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargée de l'aide aux victimes ;
M. André Vallini, secrétaire d'Etat auprès du ministre des affaires étrangères et du développement international, chargé du développement et de la francophonie ;
M. Alain Vidalies, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat, chargé des transports, de la mer et de la pêche ;
Mme Barbara Pompili, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat, chargée de la biodiversité ;
Mme Ségolène Neuville, secrétaire d'Etat auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion ;
Mme Pascale Boistard, secrétaire d'Etat auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes âgées et de l'autonomie ;
Mme Clotilde Valter, secrétaire d'Etat auprès de la ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, chargée de la formation professionnelle et de l'apprentissage ;
Mme Estelle Grelier, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales, chargée des collectivités territoriales ;
Mme Hélène Geoffroy, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la ville, de la jeunesse et des sports, chargée de la ville.
Art. 4. - Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 11 février 2016.
François Hollande
Par le Président de la République:
Le Premier ministre,
Manuel Valls
Le Président de la République,
Vu l'article 8 de la Constitution ;
Vu le décret du 25 août 2014 portant nomination du Premier ministre ;
Vu le décret du 26 août 2014 relatif à la composition du Gouvernement ;
Sur proposition du Premier ministre,
Décrète:
Art. 1er. - Sont membres du Gouvernement, en qualité de ministres :
M. Jean-Marc Ayrault, ministre des affaires étrangères et du développement international ;
Mme Ségolène Royal, ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat ;
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche ;
M. Michel Sapin, ministre des finances et des comptes publics ;
Mme Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé ;
M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense ;
M. Jean-Jacques Urvoas, garde des sceaux, ministre de la justice ;
Mme Myriam El Khomri, ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social ;
M. Jean-Michel Baylet, ministre de l'aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales ;
M. Bernard Cazeneuve, ministre de l'intérieur ;
M. Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement ;
Mme Emmanuelle Cosse, ministre du logement et de l'habitat durable ;
M. Emmanuel Macron, ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique ;
Mme Audrey Azoulay, ministre de la culture et de la communication ;
Mme Laurence Rossignol, ministre de la famille, de l'enfance et des droits des femmes ;
Mme Annick Girardin, ministre de la fonction publique ;
M. Patrick Kanner, ministre de la ville, de la jeunesse et des sports ;
Mme George Pau-Langevin, ministre des outre-mer.
Art. 2. - Est membre du Gouvernement, en qualité de secrétaire d'Etat :
M. Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement.
Art. 3. - Sont membres du Gouvernement, en qualité de secrétaires d'Etat, et participent au conseil des ministres pour les affaires relevant de leurs attributions :
Mme Ericka Bareigts, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargée de l'égalité réelle ;
M. Jean-Vincent Placé, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la réforme de l'Etat et de la simplification ;
Mme Juliette Méadel, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargée de l'aide aux victimes ;
M. Harlem Désir, secrétaire d'Etat auprès du ministre des affaires étrangères et du développement international, chargé des affaires européennes ;
M. Matthias Fekl, secrétaire d'Etat auprès du ministre des affaires étrangères et du développement international, chargé du commerce extérieur, de la promotion
du tourisme et des Français de l'étranger ;
M. André Vallini, secrétaire d'Etat auprès du ministre des affaires étrangères et du développement international, chargé du développement et de la francophonie ;
M. Alain Vidalies, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat,
chargé des transports, de la mer et de la pêche ;
Mme Barbara Pompili, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat, chargée de la biodiversité ;
M. Thierry Mandon, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche ;
M. Christian Eckert, secrétaire d'Etat auprès du ministre des finances et des comptes publics, chargé du budget;
Mme Ségolène Neuville, secrétaire d'Etat auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion ;
Mme Pascale Boistard, secrétaire d'Etat auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes âgées et de l'autonomie ;
M. Jean-Marc Todeschini, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire ;
Mme Clotilde Valter, secrétaire d'Etat auprès de la ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, chargée de la formation professionnelle et de l'apprentissage ;
Mme Estelle Grelier, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales, chargée des collectivités territoriales ;
Mme Martine Pinville, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique, chargée du commerce, de l'artisanat, de la consommation et de l'économie sociale et solidaire ;
Mme Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique, chargée du numérique ;
Mme Hélène Geoffroy, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la ville, de la jeunesse et des sports, chargée de la ville ;
M. Thierry Braillard, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la ville, de la jeunesse et des sports, chargé des sports.
Art. 4. - Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 11 février 2016.
François Hollande
Par le Président de la République:
Le Premier ministre,
Manuel Valls
LE 27 FÉVRIER 2016
La nouvelle composition du Gouvernement est considérée par les français comme un montage politicien pour réunir le plus possible la gauche en prévision des élections présidentielles de 2017.
De retour d'un voyage de Polynésie Française et d'Amérique du Sud, François Hollande se rend au salon de l'Agriculture où il est insulté, conspué, hué et vivement chahuté. Il est contraint d'écourter sa visite.
LE 29 FÉVRIER 2016
Le premier ministre se rend au salon de l'agriculture, excuse une forme de "catharsis" pour l'accueil du Président de la République. Les échanges sont rugueux mais respectueux. Manuel Valls peut jouer les prolongations à sa visite.
Le lendemain Marine Lepen sera bien reçue. Durant la semaine, les candidats aux primaires de droite sont plus ou moins bien reçus. Nicolas Sarkozy se voit reprocher sa loi LME qui a mis les agriculteurs français en position défavorable par rapport aux distributeurs. les chiraquiens Alain Jupé et Bruno Lemaire ont été bien reçus.
LE 1er MARS 2016
La jungle des migrants de Calais est démantelée suite à la décision du Tribunal Administratif de Lille qui confirme les décisions préfectorales.
LE 3 MARS 2016
L'article 1er du Décret du 3 mars 2016 modifiant les décrets du 11 février 2016 relatifs à la composition du Gouvernement prévoit :
"Dans les décrets du 11 février 2016 susvisés, les mots : « ministre de la famille, de l'enfance et des droits des femmes » sont remplacés par les mots : « ministre des familles, de l'enfance et des droits des femmes »".
LE 4 MARS 2016
Les arrêtés sont publiés au JO pour prévoir les compétences des ministres délégués et secrétaires d'État.
LE 18 MARS 2016
Un accord UE Turquie prévoit que les réfugiés arrivés de manière illégale en Grèce sans autorisation soient renvoyés en Turquie. Le Gouvernement turque reçoit en échange une aide financière immédiate de 3 milliards d'euros et une accélération de la "feuille de route" de son entrée au sein de l'UE. La Grèce est forcée de facto de reconnaître la Turquie puisqu'elle doit lui renvoyer les migrants dès le 20 mars 2016.
Si la Turquie répond à 72 demandes précises de l'UE, les citoyens turcs pourront voyager au sein de l'Union Européenne comme tout citoyen européen, dès la fin juin 2016. Cet accord passé entre la chancelière allemande et le Président Turc a été passé sans la participation de la France qui n'acceptera pas plus de 30 000 réfugiés syriens.
Salah Abdeslam, le dernier jihadiste recherché des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, est arrêté blessé à la jambe mais vivant à 17 h 39 à Molenbeek, ville devenue quartier de Bruxelles. Commence alors une bataille d'extradition entre deux souverainetés, la France et la Belgique.
LE 22 MARS 2016
Dès huit heures, l'aéroport international de Zaventem qui dessert Bruxelles, subit deux explosions sur un comptoir d'une compagnie aérienne américaine. Brahim Bakraoui a commis un attentat suicide.
A 9 heures 11, son frère Khalid Bakraoui commet un attentat suicide dans une rame de métro arrêtée à la station de métro Maelbeek qui dessert les institutions de l'Union Européenne.
Les deux frères ont participé à la recherche de planque pour prévoir les attentats de Paris du 13 novembre 2015. Najim Laarchaoui est le même artificier pour les deux attentats. 31 morts et 300 blessés sont à déplorer. L'Élysée et la Tour Eiffel prennent les couleurs de la Belgique.
Le 23 juin 2016
Les Britanniques votent à 51,9% des voix pour sortir de l'Union européenne et à 48,1% pour rester. 17,4 millions de personnes ont voté pour le Brexit (pour Britain exi) et 16,1 millions pour rester dans l'UE.
Le Premier ministre britannique David Cameron, qui avait organisé la tenue du référendum mais avait fait campagne pour le maintien, essuie un très large revers et a annoncé sa démission prochaine.
Choquée, le reste de l'Europe va maintenant tenter d'éviter tout éclatement du bloc des désormais 27 pays membres.
Le 13 juillet 2016
Thérésa May est nommée 1er ministre du Royaume Uni avec pour mission de reculer et de négocier le BREXIT.
Le 14 juillet 2016
Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, un Tunisien domicilié à Nice, conduit un poids lourd de 19 tonnes de marque Renault Midlum, sur la promenade des anglais à Nice, sur une distance de 1,7 km, entre les numéros 11 et 147.
Le chauffeur roule en zig zag sur la route et sur le trottoir, dans le but de tuer le plus possible de civils dans une foule qui s'éloignait, à l'issue du feu d'artifice donné pour la fête nationale.
Alors qu'il roulait à 90 km/ heure, la course du véhicule est ralentie devant l'hôtel Negresco. Un homme en scooter lâche son deux-roues et s'accroche sur le marche-pied du camion pour tenter en vain, d’entrer dans la cabine du chauffeur.
Le conducteur du camion tire à plusieurs reprises avec un pistolet de calibre 7,65 mm. Des policiers ripostent avec leur Sig-Sauer 9 ;millimètres, le pourchassent et tentent de le neutraliser. Le camion fait encore trois cents mètres pour s'arrêter à 22 h 50 face au palais de la Méditerranée. Les pneus sont crevés et le pare-brise est criblé de balles. Deux policiers de la Brigade Spécialisée de Terrain abattent le conducteur.
L'attentat cause la mort de 86 personnes et fait 434 blessés physiques. L'attentat est revendiqué le 16 juillet par l'organisation terroriste État islamique.
Le 25 juillet 2016
Adel Kermiche, âgé de 19 ans, connu pour avoir tenté de se rendre en Syrie à deux reprises est placé sous bracelet électronique chez ses parents depuis mars 2016, égorge un prêtre dans son église de Saint Etienne du Rouvray devant ses fidèles. Il est accompagné d'Abdel Malik Petitjean lui aussi âgé de 19 ans et vivant chez sa mère.
A 9 heures , le père Jacques Hamiel commence son office en présence de trois soeurs et d'un couple de paroissiens.
A 9 heures 25, deux hommes armés de couteaux entrent dans l'église. Ils font une déclaration en arabe et égorgent le prête, prenant soin de filmer la scène.
Un paroissien est aussi blessé à la gorge. Une soeur arrive à s'échapper et arrête un automobiliste qui prévient les secours.
A 10 heures, la BRI et la BAC arrivent sur place et tentent de négocier, à travers une porte annexe. Ils tentent de pénétrer dans l'Église mais les otages sont présentés en boucliers humains.
10 heures 30, les otages sortent sur le parvis de l'église, avec les deux terroristes derrière eux. Les terroristes crient "allahou akbar" et sont abattus par la BRI. L'État Islamiste revendique l'attentat en début d'après midi.
Le 13 août 2016
A Sisco en Corse, une tentative de privatisation d'une plage est imposée dans le but d'instaurer une plage destinée à des adeptes d'un Islam Politique radical.
Une musulmane se baigne habillée, une touriste qui se baigne, seins nus se fait insulter. Elle est contrainte de partir. Les adolescents du villages qui photographient la scène sont pris à partie. Les villageois arrivent sur la plage pour protéger leurs enfants. Une bagarre a lieu, les voitures des islamistes sont incendiés. 70 gendarmes interviennent.
Les villageois manifestent dans le quartier de Borgo, où habitent les djihadistes pour protester.
Le traitement de l'information par la presse française qui présente les faits d'une manière inadmissible : "des racistes corses attaquent de paisibles musulmans qui se défendent. La bagarre se termine en rixe", convainc les corses de demander leur indépendance pour que le djihad, ne s'impose pas sur leur île. Les élites médiatiques françaises semblent culturellement contaminées par l'Islam radical.
Les deux coprésidents de la Région Corse, Gilles Simeoni (Exécutif) et Jean - Guy Talamoni (Assemblée), sont contraints d'intervenir personnellement pour calmer le peuple corse et empêcher une erreur judiciaire qui mettrait le feu aux poudres.
Le procureur de la république de Bastia explique que selon lui, il s'agit simplement d'une bagarre entre truands musulmans accompagnés d'une colombienne et des habitants d'un village qui ont défendu un ancien légionnaire originaire de l'Europe de l'Est et intégré dans le village, depuis son départ de l'armée.
Le maire de Sisco interdit le burkini sur les plages de sa commune.
Plusieurs communes de France interdisent le burkini jusqu'à l'ordonnance en référé du Conseil d'État du 26 août 2016 qui rappelle que le pouvoir de police d'un maire est strictement lié au maintien de l'ordre public dans sa commune et non pas pour porter atteinte aux convictions religieuses.
Le 19 août 2016
Le procès en "comparution immédiate" du 19 août, est renvoyé au 15 septembre 2016.
Du coté des djihadites, il y a une incarcération pour cause de casier judiciaire déjà bien rempli dont trafic de drogue et des contrôles judiciaires. Du coté des villageois, il y a deux contrôles judiciaires, un habitant est accusé d'avoir frappé un homme à terre et un autre d'avoir frappé un homme sur une civière. Le procès des voitures des djihadistes, incendiées qui aurait pu avoir pour conséquence l'embrasement du maquis, sans l'intervention rapide des pompiers, est renvoyé sine die.
La famille des djihadistes veut quitter la Corse pour rejoindre le Maroc. Devant le refus des autorités marocaines qui luttent férocement contre le djihad dans leur pays, la famille se réfugie à Paris dès le 25 août 2016, pour échapper aux menaces de mort.
Le 22 août 2016
Nicolas Sarkozy quitte la présidence des républicains pour se lancer dans la bataille électorale pour les primaires de la droite et du centre. Dans les sondages, il a un retard sur Alain Juppé, donné grand gagnant. Il laisse la présidence des Républicains à deux proches, Laurent Wauquier et Eric Woerth.
Le 30 août 2016
Alors que les ténors républicains ont commencé leur campagne pour les primaires de la droite et du centre, la ministre de l'outre - mer et le ministre de l'économie démissionnent.
Emmanuel Macron explique sa démission au ministère à Bercy, puis au 20 H de TF1
Décret du 30 août 2016 relatif à la composition du Gouvernement.
Article 1
Il est mis fin, sur leur demande, aux fonctions de :
M. Emmanuel Macron, ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique ;
Mme George Pau-Langevin, ministre des outre-mer.
Article 2
M. Michel Sapin est nommé ministre de l'économie et des finances.
Article 3
Mme Ericka Bareigts est nommée ministre des outre-mer.
Le 1er septembre 2016
Décret du 1er septembre 2016 relatif à la composition du Gouvernement
Article 1
M. Christophe SIRUGUE est nommé secrétaire d'Etat chargé de l'industrie.
Article 2
Sont placés auprès du ministre de l'économie et des finances :
M. Christian ECKERT, chargé du budget et des comptes publics ;
Mme Martine PINVILLE, chargée du commerce, de l'artisanat, de la consommation et de l'économie sociale et solidaire ;
Mme Axelle LEMAIRE, chargée du numérique et de l'innovation ;
M. Christophe SIRUGUE, chargé de l'industrie.
3 septembre 2016
Dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 septembre 2016, un patron de bar est intrigué par une voiture de marque Peugeot 607 et dénué de toute plaque d’immatriculation qui contient 7 bonbonnes de gaz, stationnée Quai de Montebello, dans le Ve arrondissement, non loin de Notre Dame à Paris. Il alerte la police. La Section antiterroriste de la Brigade criminelle et la DGSI (Direction générale de sécurité intérieure) a été saisie pour découvrir qu'il s'agit d'un commando de femmes téléguidées depuis la Syrie via Internet, ont été mises en examen et écrouées le 12 septembre 2016, notamment pour association de malfaiteurs terroristes criminelles.
L'une d'elle, Ornella Gilligmann, 29 ans est une mère de famille de quatre enfants qui a décidé en 2014, de se voiler intégralement. Inès Madani, 19 ans et Sarah Hervouët, 23 ans, ont en outre été mises en examen du chef de tentative d'assassinat sur personnes dépositaires de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et Amel Sakaou, 39 ans, pour complicité de ce crime. Mohamed Lamine Aberouz, 22 ans, compagnon de Sarah Hervouët, a lui été mis en examen pour non-dénonciation d'un crime terroriste.
10 septembre 2016
Un mineur de 15 ans fait état sur la messagerie cryptée Telegram « d'un passage à l'acte avec une arme blanche », mettant en alerte samedi les services de sécurité sur plusieurs sites sensibles à Paris. Il est arrêté avec en sa possession une arme blanche, à Paris dans le XIIe arrondissement. Il s'agit du même réseau que celui des trois femmes aux bonbonnes de gaz. Comme elles, il est mis en examen et écroué le 12 septembre 2016, notamment pour association de malfaiteurs terroristes criminelles. Plusieurs autres mineurs contaminés par le djihadisme seront arrêtés avant le passage à l'acte.
FRANÇOIS HOLLANDE NE SE REPRÉSENTE PAS
12 octobre 2016
L'Arrêté du 12 octobre 2016 porte organisation du cabinet présidentiel
Un livre de confidences de François Hollande est publié sous le titre, "un président ne devrait pas dire ça" par Gérard Davet et Fabrice Lhomme chez Stock. Des phrases font polémiques comme sur le constat d'un trop grand nombre d'immigrés en France ou sur cinq autres sujets brûlants:
1/ LE VOILE ISLAMIQUE :
"La femme voilée d'aujourd'hui sera la Marianne de demain"
François Hollande explicite :
"D'une certaine façon, si on arrive à offrir [à la femme voilée] les conditions pour son épanouissement, elle se libérera de son voile et deviendra une Française, tout en étant religieuse si elle veut l'être, capable de porter un idéal. Finalement, quel est le pari que l'on fait ? C'est que cette femme préférera la liberté à l'asservissement. Que le voile peut être pour elle une protection, mais que demain elle n'en aura pas besoin pour être rassurée sur sa présence dans la société."
2/ L'ISLAM
Qu'il y ait un problème avec l'islam, c'est vrai. Nul n'en doute.......... Ce n'est pas l'islam qui pose un problème dans le sens où ce serait une religion qui serait dangereuse en elle-même, mais parce qu'elle veut s'affirmer comme une religion dans la République. Après, ce qui peut poser un problème, c'est si les musulmans ne dénoncent pas les actes de radicalisation, si les imams se comportent de manière antirépublicaine."
3/ LES FOOTBALLEURS
Les footballeurs sont des gosses mal éduqués qui sont passés au statut de vedettes richissimes sans préparation. Je regrette que les centres de formation ne proposent pas la musculation du cerveau
4/ NICOLAS SARKOZY
"C'est le petit de Gaulle. On a eu Napoléon le petit, eh bien là, ce serait de Gaulle le petit............. Ce qu'on ne voit pas chez lui, c'est qu'il ne fait pas le partage entre ce qui est possible et ce qui n'est pas possible, le légal et le non-légal, le décent et le non-décent. Pourquoi cette espèce d'appât de l'argent ? [...] Il s'entoure de gens d'argent. Pourquoi ? [...] L'argent est toujours l'argent ! C'est ça qui est étonnant."
5/ LA JUSTICE
François Hollande ne les qualifie pas de "petits pois sans saveur" comme l'avait fait Nicolas Sarkozy. Le président considère la justice comme "une institution de lâcheté".
Cette institution, qui est une institution de lâcheté... Parce que c'est quand même ça, tous ces procureurs, tous ces hauts magistrats, on se planque, on joue les vertueux... On n'aime pas le politique. La justice n'aime pas le politique... Je n'ai jamais espionné un juge, je n'ai jamais rien demandé à un juge, je n'ai jamais été financé par la Libye, etc."
Bertrand Louvel premier président de la Cour de Cassation et Jean-Claude Marin, procureur général près de la Cour de Cassation, se sont immédiatement invités à l'Elysée. Ils ont été reçus à 20 heures et sont sortis 20 minutes plus tard, sans aucune déclaration.
Le 13 octobre 2016
Les deux plus hauts magistrats de France, répondent au Président de la république, pour réclamer leur indépendance vis à vis de l'exécutif
Bertrand Louvel, Premier président de la Cour de cassation
"Le Président de la République en exercice a laissé publier, sans les démentir, des propos où il qualifie l’institution judiciaire "d’Institution de lâcheté" où «l’on se planque », où « l’on joue les vertueux » et où « l’on n’aime pas le politique ».
Le prédécesseur de l’actuel Président avait quant à lui comparé les magistrats à des « petits pois sans saveur».
Ces outrances renouvelées à l’encontre du corps judiciaire, en un temps qui requiert la cohérence de l’ensemble des pouvoirs publics, posent un problème institutionnel.
Il n’est pas concevable que la charge de Président de la République, qui comporte la responsabilité constitutionnelle de garantir l’indépendance de l’autorité judiciaire, puisse être utilisée par son titulaire, avec tout le poids qu’elle représente, pour contribuer à diffuser parmi les Français une vision aussi dégradante de leur Justice.
Il est plus que temps que le pays se saisisse de la question essentielle de la place dans les institutions de l’autorité judiciaire, afin que celle-ci s’émancipe enfin de la tutelle de l’exécutif où la maintient une tradition monarchique d’un autre temps, inadaptée aux exigences de la séparation des pouvoirs dans une démocratie moderne."
Bertrand Louvel
Jean-Claude Marin, Procureur général près la Cour de cassation
"Notre entretien d’hier avec le président de la République n’a pas atténué le sentiment que la magistrature en général et les magistrats en particulier ont ressenti face à une nouvelle humiliation.
Le texte publié mérite ici d’être cité :
"Une institution de lâcheté (...) C’est quand même ça, tous ces procureurs, tous ces hauts magistrats, on se planque, on joue les vertueux... On n’aime pas le politique"
Par de tels propos, le chef de l’État, garant constitutionnel de l’indépendance de l’Autorité judiciaire, semble n’en garantir ni la place ni la considération et ce, quel que soit le contexte dans lequel ils ont pu être tenus
Cette atteinte à notre institution et à ceux qui la servent est d’autant plus injuste que, ces derniers temps, tous semblaient pourtant s’accorder, qui plus est dans la période terrible que notre pays subit depuis janvier 2015, à penser que notre justice, longtemps négligée, devait être une des priorités majeures dans un État de droit.
Que peuvent aujourd’hui penser les Français, lorsque de tels propos sont tenus sur leur Justice par la plus haute autorité de l’État
Comment peuvent-ils regarder ces hommes et femmes, engagés quotidiennement au service du bien public ?
Il devient dès lors incontournable, de poser et de régler, sans ambiguïté et loin de toute posture partisane, la question de l’ordonnancement de nos institutions et de la réelle indépendance de l’autorité judiciaire dans ce pays."
Jean-Claude Marin
Le 14 octobre 2016
Au JORF, sont publiées deux ordonnances :
- Ordonnance n° 2016-1365 du 13 octobre 2016 portant dispositions statutaires concernant le Conseil d'État
- Ordonnance n° 2016-1366 du 13 octobre 2016 portant dispositions statutaires concernant les magistrats des tribunaux administratifs et cours administratives d'appel
Les deux ordonnances portent une réforme sur la responsabilité des magistrats des juridictions administratives et des membres du Conseil d'État.
Les deux plus hauts magistrats de l'ordre judiciaire de France, Monsieur le 1er Président de la Cour de Cassation et Monsieur le Procureur Général près de la Cour de Cassation, sont reçus par Monsieur le Président de la République pour tenter d'engager une grande réforme judiciaire.
Le 8 novembre 2016
Donald Trump est élu Président des USA contre Hillary Clinton.
Nuit du 19 au 20 novembre 2016
7 djihadistes âgés de 29 à 37 ans sont arrêté à Marseilles pour 3 d'entre eux et à Strasbourg pour 4 d'entre eux, avant qu'ils ne commettent un attentat à Paris . Ils sont de nationalités française, marocaine et afghane.
Le 20 novembre 2016
Le premier tour de la primaire de la droite et du centre remporte un vif succès. 4 298 097 votants ont chacun accepté de payer 2 euros, pour pouvoir voter.
François Fillon obtient 44,1% des voix et se qualifie pour le second tour.
Alain Juppé obtient 28, 6% des voix et se qualifie pour le second tour.
Nicolas Sarkozy obtient 20,7% des voix, éliminé dès le 1er tour, il déclare prendre définitivement, sa retraite politique.
Les quatre autres candidats subissent un véritable bérézina
Nathalie Kosciusko-Morizet obtient 2,6 % des voix.
Bruno Lemaire obtient 2,4% des voix.
Jean Frédéric Poisson obtient 1,4% des voix.
Jean François Copé paie cash le trafic qu'il a fait pour voler la victoire à la présidence de l'UMP à François Fillon et les effets du scandale Bygmalion avec 0,3% des voix.
Le 27 novembre 2016
Le second tour des primaires de la droit et du centre a toujours un aussi grand succès. 4 404 812 votants ont chacun accepté de payer 2 euros, pour pouvoir voter.
François Fillon est élu candidat de la droite pour les présidentielle 2017 avec 66,5% des voix
Alain Juppé est battu avec 33,5% des voix et déclare prendre sa retraite politique nationale.
Le 1er décembre 2016
François Hollande fait une déclaration à l'Elysée pour informer les français qu'il ne se présente pas à la succession de son mandat de président de la république en 2017.
Le 3 décembre 2016
A Cuba, Ségolène Royal représente la France pour les obsèques de Fidel Castro mort à 90 ans. Son frère Raul Castro le remplace à la tête de l'État. Ségolène Royal, numéro trois du gouvernement français, est la seule membre d'un gouvernement européen, avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras, à avoir fait le déplacement à Cuba à l'occasion de la semaine de deuil national consacrée à l'ex-président cubain, dont le décès a été annoncée le 25 novembre 2016, date anniversaire du début de la révolution cubaine de 1956.
Ses déclarations créent une polémique en voulant protéger Cuba, sur les violations des droits de l'homme reprochées par l'ONU. Des arrestations arbitraires de quelques heures sont le moyen pour les autorités cubaines d'imposer la terreur tout en préservant les apparences démocratiques. Le cubain a le droit de penser ce qu'il veut mais il n'a pas le droit d'exprimer ses opinions contraires au régime castriste. Ségolène Royal déclare pourtant :
«Grâce à Fidel Castro, les Cubains ont récupéré leur territoire, leur vie, leur destin. Ils se sont inspirés de la Révolution française sans pour autant connaître la terreur qu'il y a eue pendant la Révolution française», Elle souligne l'existence sur l'île d' «une liberté religieuse» et d' «une liberté de conscience».«Écoutez, il y a beaucoup de désinformation, ce que j'observe c'est que jamais les relations diplomatiques n'ont été coupées avec Cuba, y compris de la part de certains responsables politiques qui me critiquent, qui critiquent la France, jamais».
"Il y a toujours du positif et du négatif dans les histoires, mais certains ne vont pas se rhabiller à bon compte au nom des droits de l'homme alors qu'on sait qu'ici, quand on demande des listes de prisonniers politiques, on n'en a pas. Et bien fournissez-moi des listes de prisonniers politiques, à ce moment-là on pourra faire quelque chose"
«Donc il faut savoir regarder les choses positivement même si ça dérange (-) la France n'a pas à donner de leçon» à Cuba. «Je sais que ça dérange parce que justement voilà un pays insulaire qui protège son patrimoine, qui interdit les prédateurs, qui a réussi aussi à faire en sorte qu'il y ait une propreté, une sécurité vraiment remarquables, que l'on n'atteint pas dans beaucoup de pays qui donnent aujourd'hui des leçons de droits de l'Homme».
Le 4 décembre 2016
En Autriche, le plafond de verre continue contre l'extrême droite. Le candidat écologiste à la présidentielle, Alexander Van der Bellen, devance nettement son rival d'extrême droite, Norbert Hofer, Alexander Van der Bellen, 72 ans, est crédité de 53,6% des voix contre 46,4% pour son adversaire.
En Italie, Mateo Renzi perd son référendum Le non l'emporte avec près de 60% des voix. Le chef du gouvernement italien annonce sa démission.
Le 5 décembre 2016
A 18 H 30, à la mairie d'Evry, Manuel Valls annonce sa candidature pour la primaire de gauche destinée à élire le candidat du Parti Socialiste pour les élections présidentielles et démissionne de sa fonction de premier ministre. L'INSEE publie les statistiques sur la pauvreté en France, pour l'année 2015. 14,3% des français vivent sous le seuil de pauvreté.
Quatrième Gouvernement Hollande
Le 6 décembre 2016
Manuel Valls remet sa démission au Président de la République. Bernard Cazeneuve est nommé 1er ministre pour terminer le quinquennat de François Hollande.
Le Décret du 6 décembre 2016 est relatif à la cessation des fonctions du Gouvernement
Le Décret du 6 décembre 2016 portant nomination du Premier ministre, prévoit la nomination de Bernard Cazeneuve.
Le Décret du 6 décembre 2016 est relatif à la composition du Gouvernement. Il y a très peu de changement.
Bruno Le Roux remplace Bernard Cazeneuve à l'intérieur.
Très proche de Manuel Valls, Jean-Marie Le Guen qui était secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement, change de poste pour occuper désormais celui de Secrétaire d'État au Développement de la Francophonie à la place d'André Vallini qui, lui, récupère les relations avec le parlement.
Le 13 décembre 2016
Bernard Cazeneuve, premier ministre, fait sa déclaration de politique générale à l'Assemblée Nationale. Il obtient la confiance des députés avec 305 voix contre 239 voix.
La prolongation de l'État d'urgence est votée jusqu'au 15 juillet 2017 pour cause d"élections par 288 voix pour, 32 voix contre et 5 abstentions.
Jean Marc Ayrault lit la déclaration de politique générale du Gouvernement au Sénat.
François Fillon renonce à sa réforme sur la sécurité sociale, s'il est élu Président de la République. Il promet que l'assurance-maladie « continuera de couvrir les soins comme aujourd’hui». Il veut que les soins dentaires et optiques soient mieux remboursés.
Le 14 décembre 2016
Bernard CAZENEUVE, premier ministre, s'exprime devant le Sénat au cours d'une déclaration du Gouvernement suivie d'un débat, en application de l'article 50-1 de la Constitution.
Le 17 décembre 2016
7 candidats sont retenus pour la primaire de gauche, organisée par le Parti Socialiste. Il y a 4 candidats socialistes, une candidate Radicale de gauche et deux écologistes. Comme pour les primaires de droite, une seule femme est candidate.
Les quatre socialistes tous anciens ministres de François Hollande, sont les deux favoris Manuel Valls et Arnaud Montebourg, puis Benoît Hamon et Vincent Peillon.
La seule candidate Sylvia Pinel représente les Radicaux de Gauche
François de Rugy, et Jean-Luc Bennahmias représentent le LPE soit Le Parti Écologiste
Ils vont tenter de convaincre les électeurs de gauche durant une brève campagne de cinq semaines, avant le scrutin qui se tiendra les 22 et 29 janvier 2017.
Le 19 décembre 2016
Une résolution de l'ONU portée par la France prévoit l'envoi d'observateurs de l'ONU à Alep pour surveiller l'évacuation des civils, après la fin de la bataille entre les troupes syriennes appuyées par les bombardements russes, et les rebelles. Pendant ce temps, Palmyre a été repris par l'État Islamiste.
Christine Lagarde est condamnée par la Cour de Justice de la République pour "négligence" dans l'affaire de l'arbitrage Bernard Tapis contre le Crédit Lyonnais.
Il lui est reproché d'avoir pris la décision le 28 juillet 2008, de ne pas faire appel de la sentence arbitrale du 7 juillet 2008, offrant 403 millions d’euros, dont 45 millions d'euros à titre de préjudice moral, à Bernard Tapis. Elle est dispensée de peine et peut rester à la tête du FMI.
Jean-Claude Marin Procureur Général près de la Cour de Cassation, nommé par Nicolas Sarkozy alors Président de la République pour avoir fait appel de la décision de première instance relaxant Dominique de Villepin, écartant celui-ci de la course à la candidature pour la Présidentielle de 2007, a tenté d'obtenir sa relaxe, en plaidant que « prendre une mauvaise décision n'est pas [...] en soi seul un délit ». « C'est à la frêle limite entre le politique et le judiciaire que vous aurez à vous déterminer », avait-t-il résumé.
Donald TRUMP est élu Président des USA par les 538 grands électeurs. Malgré une campagne démocrate pour appeler les grands électeurs à changer leur vote, seulement deux grands électeurs ont voté contre leur mandat pour Trump. Il a été élu avec 304 voix contre 227 voix à Hillary Clinton qui elle, a subi la défection de cinq grands électeurs.
Au marché de Noël de Berlin, un camion fou comme à Nice le 14 juillet a écrasé la foule. Il y a au moins 12 morts et 48 blessés. Le chauffeur est en fuite. Lors du vol du camion, il a tué par balle le chauffeur polonais.
Le 28 décembre 2016
François Hollande accorde la grâce Présidentielle totale à Jacqueline Sauvage, une femme condamnée pour avoir assassiné son époux qui la battait. Les magistrats font savoir leur désaccord, pour cause d'atteinte à la justice par l'exécutif. Les politiques à l'unanimité applaudissent cette grâce. Jacqueline Sauvage est le symbole de la femme battue.
« Le président de la République a estimé que la place de Mme Sauvage n’était plus aujourd’hui en prison, mais auprès de sa famille », justifie le communiqué de l'Élysée. Cette affaire démontre à nouveau la déconnection de la justice avec le peuple français. D’abord le 31 janvier 2016, M. Hollande avait accordé une grâce partielle, espérant que la justice fasse l'autre moitié du chemin.
Ce voeu clairement exprimé n’a pas été suivi d’effet. La demande de libération conditionnelle rapidement déposée par ses avocates, Jacqueline Tomasini et Janine Bonaggiunta, a été rejetée par le tribunal d’application des peines de Melun le 12 août. Le 24 novembre, la cour d’appel de Paris refusait à son tour d’ouvrir la porte de la prison de Mme Sauvage. Pour justifier cette décision impopulaire, les magistrats parisiens ont souligné que sa « réflexion demeure pauvre et limitée puisqu’elle peine encore à ce jour à accéder au réel et authentique sentiment de culpabilité ». Elle aurait dû attendre le printemps 2018 pour être libérable.
Le 25 janvier 2017
Alors que François Fillon est le grand favori des élections présidentielles, le canard Enchaîné publie un article qui affirme que Pénélope Fillon, épouse de François Fillon, a été rémunérée 500 000 euros brut pour des emplois d'attachée parlementaire auprès de son mari et son suppléant Marc Joulaud entre 1998 et 2007 et en 2012.
Elle aurait eu , en 2012-2013, un emploi de conseillère littéraire à la Revue des deux Mondes payé 100 000 euros brut. L'absence de traces convaincantes du travail de Pénélope Fillon et sa distance avec la vie politique de son mari conduisent le journal à soupçonner que ces emplois seraient fictifs.
Le jour même, le parquet national financier ouvre une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel de ces délits.
Dès le 26 janvier, François Fillon conteste le caractère fictif de ces emplois dans un entretien au journal télévisé.
Le 1er février 2017
Le Canard Enchaîné révèle que Pénélope Fillon aurait été employée comme assistante parlementaire durant les trois périodes 1988-1990, 1998-2007 et 2012-2013. Ses salaires sont chiffrés à 831 440 euros brut
Une autre révélation porte sur des salaires versés à deux des enfants Fillon employés successivement comme collaborateurs parlementaires par le sénateur Fillon entre 2005 et 2007
Les sommes cumulées versées à la femme et aux enfants de François Fillon en tant que collaborateurs parlementaires atteindraient environ 900 000 euros brut et apparaissent relativement généreuses par rapport à l’enveloppe dont disposent les parlementaires.
Enfin, Pénélope Fillon aurait été rémunérée comme « conseiller littéraire » de la Revue des deux Mondes de mai 2012 à décembre 2013 à près de 5 000 euros mensuels en brut (environ 100 000 euros en tout). Le directeur de la revue à l'époque des faits, Michel Crépu, indique qu'elle n'a rédigé que deux ou trois notes de lecture pour la rédaction et précise ne pas avoir été informé de la création de ce poste. Sous la direction de Michel Crépu, « la revue voyait son chiffre d’affaires baisser chaque année ». Le propriétaire du journal, le milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière affirme qu'il a confié à Pénélope Fillon une mission de « réflexion stratégique informelle » à laquelle Michel Crépu n'a pas été associé. Les enquêteurs cherchent à savoir s'il y aurait des liens entre ce recrutement et le soutien de François Fillon à l'accession au rang de Grand Croix de la Légion d'honneur de Marc Ladreit de Lacharrière en 2010.
En réponse, François Fillon dénonce le jour même « un coup d’État institutionnel » qui est porté contre lui par la gauche.
Le 6 février 2017
François Fillon critique le Parquet National Financier dans une grande conférence de presse ou il présente ses excuses pour avoir salarié son épouse et ses deux enfants.
Le Parquet National Financier répond dans un communiqué aux critiques de François Fillon :
"Les investigations confiées par le parquet national financier le 25 janvier 2017 à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) des chefs de détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel de ces délits, mettant en cause notamment Monsieur et Madame Fillon sont diligentées conformément aux critères de compétence définis par l’article 705 du code de procédure pénale
La poursuite du délit de détournement de fonds publics relevant d’une compétence partagée avec le parquet de Paris, l’ouverture de l’enquête préliminaire a été précédée d’un échange avec ce dernier comme le prévoit la circulaire du 31 janvier 2014.
L’enquête se déroule dans le strict respect de l’article 11 du code de procédure pénale, avec la célérité et la sérénité appropriées. Une décision sur l'orientation de la procédure sera prise lorsque les investigations seront terminées. Il serait hasardeux de préjuger dès à présent de leur issue."
Le 9 février 2017
Le Conseil Constitutionnel prend la Décision n° 2017-157 PDR du 9 février 2017 sur les dates des élections présidentielles de 2017
Article 1er
Sont désignés, en qualité de délégués du Conseil constitutionnel chargés de
suivre sur place les opérations relatives à l'élection du Président de la
République des samedi 22 ou dimanche 23 avril 2017 et, s'il y a lieu à un second
tour, des samedi 6 ou dimanche 7 mai 2017 :
- les rapporteurs adjoints auprès du Conseil constitutionnel ;
- les premiers présidents des cours d'appel et le président du tribunal
supérieur d'appel, ainsi que les magistrats qu'ils désigneront à cet effet ;
- les présidents des tribunaux administratifs de Basse-Terre, de Cayenne, de
Mamoudzou, de Mata-Utu, de Nouméa, de Papeete, de Saint-Denis, de
Saint-Barthélemy, de Saint-Martin, de Saint-Pierre-et-Miquelon et de Schœlcher
ainsi que les magistrats qu'ils désigneront à cet effet.
LE 24 FÉVRIER 2017
Le Décret n° 2017-223 du 24 février 2017 porte convocation des électeurs pour l'élection du Président de la République.
La veille, le Conseil Constitutionnel a pris une Décision n° 2017-137 ORGA du 23 février 2017 (modification de la décision n° 2016-135 ORGA du 8 septembre 2016 relative à la détermination par tirage au sort de l'ordre de la liste des candidats à l'élection du Président de la République et aux modalités de publication du nom et de la qualité des citoyens qui présentent des candidats à l'élection du Président de la République).
Le 1er ministre demande en Conseil des ministres, de ne pas soutenir publiquement la campagne électorale d'un candidat à l'élection présidentielle et de garder leur devoir de réserve.
LE 27 FÉVRIER 2017
Le Décret du 27 février 2017 relatif à la composition du Gouvernement prévoit :
Article 1
Il est mis fin, sur sa demande, aux fonctions de Mme Axelle LEMAIRE, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'économie et des finances, chargée du numérique et de l'innovation.
Article 2
M. Christophe SIRUGUE est nommé secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'économie et des finances, chargé de l'industrie, du numérique et de l'innovation.
Le 5 mars 2017
François Fillon réunit 40 000 personnes sur la place des droits de l'homme du Trocadéro, selon la police pour soutenir sa candidature, face aux affaires.
Selon le candidat 200 000 personnes étaient présents puisque les rues alentours étaient bondées et que la place contient 80 000 personnes.
Malgré sa prochaine mise en examen prévue pour le 15 mars 2017, pour l'affaire PÉNÉLOPE FILLON, sa candidat est relancée, face à ce succès populaire. Réunir autant de monde en trois jours !
Les Républicains ne soutiennent plus de plan B en faveur d'Alain Juppé qui dès le lendemain renonce à être ce plan B.
Le 7 mars 2017
Le Conseil constitutionnel publie la liste des citoyens soutenant les candidats aux élections présidentielles de 2017. 5 candidats ont déjà plus de 500 signatures.
Les candidats certains de participer aux élections présidentielles de droite à gauche sont :
Nicolas Dupont Aignan (debout la France) - François Fillon (droite) - Emmanuel Macron (En Marche) - Benoit Hamon (PS) et Nathalie Artaud (lutte ouvrière)
Marine Le Pen subit les dissensions au sein du FN et de ses alliés. Robert Ménard élu maire à Béziers grâce à Marine Le Pen n'a pas encore donné sa signature.
Jean Luc Mélenchon subit un blocage voulu par le Parti Socialiste.
Le 12 mars 2017
Le Journal du Dimanche révèle que François Fillon se serait fait offrir depuis 2012 des costumes, pulls, pantalons et blazers sur mesure pour une valeur totale de 48 500 euros, dont 35 500 en espèces et 13 000 euros en chèque. tiré sur les comptes de la banque italienne Monte Paschi. Le tireur est Robert Bourgi, l'un des disciples de Foccart et responsable de la politique Francafrique.
Le 14 mars 2017
François Fillon est mis en examen pour l'emploi fictif de son épouse Pénélope et de deux de ses enfants, comme attachés parlementaires. Juridiquement, il est mis en examen pour « détournement de fonds publics », « complicité et recel de détournement de fonds publics », « complicité et recel d’abus de bien sociaux » et « manquements aux obligations de déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique »
POSITION DES CONSTITUTIONNALISTES
Dominique Rousseau, professeur de droit constitutionnel à l’Université Paris 1, soutient que les crédits avec lesquels un député rémunère ses collaborateurs sont des fonds publics. « Par conséquent, au sens du droit constitutionnel, le parquet national financier est parfaitement dans ses compétences pour enquêter sur d’éventuels détournements de fonds publics par un parlementaire ». L'argument selon lequel il y aurait atteinte à la séparation des pouvoirs n'est, selon lui, pas recevable. Car, « ce que la séparation des pouvoirs protège, c’est la liberté d’expression politique de la Nation qui parle par la voix du parlementaire » – « et non l’utilisation qu’il peut faire du crédit affecté à la rémunération de ses collaborateurs »
Pascal Jan, professeur à l'Institut d'études politiques de Bordeaux qui enseigne le droit constitutionnel, constate également « à quel point le principe de séparation des pouvoirs [...] est malmené. » Selon lui, rien ne justifie que « des officiers de police judiciaire, sur décision du parquet financier, viennent perquisitionner au Palais-Bourbon ». « La recherche d’un contrat de travail d’un assistant parlementaire ne saurait, en effet, motiver une telle intrusion de la justice au sein de l’institution parlementaire pour connaître des relations entre le parlementaire et son collaborateur. »
Le 16 mars 2017
L'’enquête est élargie à des soupçons de trafic d’influence dans le cadre de l'affaire des costumes de luxe offerts à François Fillon.
Le 18 mars 2017
Conseil Constitutionnel Décision n° 2017-165 PDR du 18 mars 2017
Le Conseil constitutionnel,
Au vu des textes suivants :
- la Constitution, notamment ses articles 6, 7 et 58 ;
- l'ordonnance
n° 58-1067 du 7 novembre 1958 portant loi organique sur le Conseil constitutionnel, notamment son article 30 ;
- les articles 3 et
4 de la loi n° 62-1292 du 6 novembre 1962 relative à l'élection du Président de la République au suffrage universel ;
- les articles du
code électoral rendus applicables à l'élection du Président de la République, notamment ses articles L. 2, L. 5, L. 6, L. 9, L. 45, LO 127, LO
135-1, L. 199 et L. 200 ;
- le
décret n° 2001-213 du 8 mars 2001 portant application de la loi du 6 novembre 1962 mentionnée ci-dessus ;
- le
décret n° 2017-223 du 24 février 2017 portant convocation des électeurs pour l'élection du Président de la République ;
- la décision du Conseil constitutionnel n° 2016-135 ORGA du 8 septembre 2016 relative à la détermination par tirage au sort de l'ordre de la liste des
candidats à l'élection du Président de la République et aux modalités de
publication du nom et de la qualité des citoyens qui présentent des candidats à l'élection du Président de la République ;
- les décisions du Conseil constitutionnel n° 2017-158 PDR du 1er mars 2017, n° 2017-159 PDR du 3 mars 2017, n° 2017-160 PDR du 7 mars 2017, n° 2017-161 PDR du
10 mars 2017, n° 2017-162 PDR du 14 mars 2017 et n° 2017-164 PDR du 18 mars 2017
ayant arrêté les listes des citoyens habilités ayant présenté des candidats à l'élection du Président de la République ;
Ayant examiné les formulaires de présentation qui lui ont été adressés à partir du 24 février 2017 et qui lui sont parvenus au plus tard le 17 mars 2017
à dix-huit heures, conformément à l'article 3 de la loi du 6 novembre 1962 mentionnée ci-dessus et à l'article 2 du décret du 8 mars 2001 mentionné ci-dessus ;
Après s'être assuré de la régularité des candidatures et du consentement des candidats, avoir constaté le dépôt du pli scellé exigé pour leur déclaration de
situation patrimoniale et avoir reçu leur engagement, en cas d'élection, de déposer une nouvelle déclaration deux mois au plus tôt et un mois au plus tard
avant l'expiration du mandat ou, en cas de démission, dans un délai d'un mois après celle-ci,
Décide :
ARTICLE 1
La liste des candidats à l'élection du Président de la République, dont l'ordre a été établi par voie de tirage au sort, est arrêtée comme suit :
- M. Nicolas DUPONT-AIGNAN ;
- Mme Marine LE PEN ;
- M. Emmanuel MACRON ;
- M. Benoît HAMON ;
- Mme Nathalie ARTHAUD ;
- M. Philippe POUTOU ;
- M. Jacques CHEMINADE ;
- M. Jean LASSALLE ;
- M. Jean-Luc MÉLENCHON ;
- M. François ASSELINEAU ;
- M. François FILLON.
ARTICLE 2
La présente décision sera publiée au Journal officiel et notifiée, par les soins du Gouvernement, aux représentants de l'Etat en Nouvelle-Calédonie et dans les départements et collectivités d'outre-mer et aux ambassadeurs et aux chefs de postes consulaires.
Délibéré par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 18 mars 2017, où siégeaient : M. Laurent FABIUS, Président, Mmes Claire BAZY MALAURIE, Nicole
BELLOUBET, MM. Michel CHARASSE, Jean-Jacques HYEST, Lionel JOSPIN, Mmes Corinne LUQUIENS, Nicole MAESTRACCI et M. Michel PINAULT.
Rendu public le 18 mars 2017.
Le 20 mars 2017
Un débat de cinq candidats a lieu sur TF1 entre François Fillon, Emmanuel Macron, Jean Luc Melenchon, Marine Le Pen et Benoît Hamon.
Emmanuel Macron a été considéré par les français comme le plus convaincant.
Le 21 mars 2017
Les juges d'instruction élargissent l'enquête sur l'affaire Fillon à des faits d’« escroquerie aggravée », « de faux et usage de faux ».
Les enquêteurs ont saisi à l’Assemblée nationale des documents laissant penser que les époux Fillon ont pu produire des faux pour justifier les salaires de Pénélope Fillon.
Le parquet national financier (PNF) a délivré, jeudi 16 mars, un réquisitoire supplétif pour « escroquerie aggravée, faux et usage de faux » aux juges d’instruction en charge de l’enquête sur les époux Fillon.
Le 22 mars 2017
A Londres, Khalid Masood, un Britannique de 52 ans converti à l’Islam fonce avec sa voiture sur des dizaines de personnes sur le pont de Westminster, avant de poignarder à mort un policier devant l’entrée du parlement britanique. 4 morts et une cinquantaine de blessés sont à déplorer.
AFFAIRE FILLON : Le Canard Enchaîné annonce que François Fillon aurait touché 50 000 euros pour présenter Vladimir Poutine à Fouad Makhzoumi, le fondateur de Future Pipe Industries.
AU GOUVERNEMENT : Bruno Leroux est soupçonné en qualité de parlementaire, d'avoir employé fictivement ses deux filles mineures pour un montant de 55 000 euros. Il doit démissionner immédiatement du Gouvernement. Le jour même, le parquet national financier ouvre une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel de ces délits.
Décret du 21 mars 2017 relatif à la composition du Gouvernement
Article 1Il est mis fin, sur sa demande, aux fonctions de M. Bruno LE ROUX, ministre de l'intérieur.
Article 2
M. Matthias FEKL est nommé ministre de l'intérieur.
Article 3
Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République française.
LE DIMANCHE 2 AVRIL 2017
Au JO du jour, est publié l'Arrêté du 20 mars 2017 fixant la date limite de livraison au ministre des affaires étrangères des déclarations et des affiches des candidats pour l'élection du Président de la République
A TROIS SEMAINES DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES
LES SONDAGES NE PERMETTENT PAS DE DIRE QUI SERA RÉELLEMENT AU SECOND TOUR
La première est aujourdhui Marine Le Pen mais elle est en forte baisse du fait de la montée de Mr Dupont Aignan qui verra sa campagne remboursée. Son départ fracassant du journal de de TF1 est un jackpot ! La question est : va t il faire perdre la première place à Marine Le Pen ?
Le second Emmanuel Macron a connu le Zenith de la campagne et il recule. Il subit l'image des ralliements des hommes politiques installés qui veulent continuer à aller à la soupe. Sera t il vraiment au second tour ? Ce n'est plus sûr du tout.Le troisième François Fillon amorce, après des déboires liés à ses affaires personnelles, une remontée spectaculaire par rapport à son socle atteint de 17 %. Il pourra très certainement être au second tour.
Le quatrième est aujourd'hui JL Melenchon qui fait décrocher le PS de Benoit Hamon et poursuit une progression dans les talons de François Fillon. S'il le passe, il peut espérer le second tour.
Benoit Hamon est définitivement distancé. La question est très sérieuse. Le candidat du PS atteindra t il les 10 % ? Dupont Aignan ne va t il pas le dépasser pour devenir le cinquième homme, à sa place ? Dans ce cas Marine Le Pen sera t elle encore au second tour des élections présidentielles ?
LE 3 AVRIL 2017
Un attentat islamiste sur la rame 2 du métro de Saint Petersbourg, l'une des villes les plus françaises de Russie, fait 14 morts et 51 blessés.
LE 4 AVRIL 2017
Le premier débat entre tous les candidats de l'élection présidentielle, a eu lieu pour la première fois à la télévision depuis le début de la cinquième république.
6,5 millions de téléspectateurs ont regardé le grand débat sur BFM TV.
Le grand Gagnant selon les sondages, est Jean Luc Mélenchon qui a été considéré comme le plus convaincant.
Emmanuel Macron a assuré une seconde place fort honorable. Son entourage familiale pense qu'il gagnera les élections présidentielles et il a décidé " d'assurer" tranquillement son avance.
Philippe Pouton n'a pas voulu être sur la photo officielle mais c'est lui qui fait le buzz sur une tirade historique d'une minute et quinze secondes concernant les affaires qui touchent François Fillon et Marine Le Pen :
"François Fillon, plus on fouille plus on sent la corruption, la triche, ce sont des bonhommes qui nous expliquent qu'il faut la rigueur, l'austérité alors
qu'ils piquent dans les caisses", a dénoncé Philippe Poutou.
"Ensuite il y a aussi Mme Le Pen qui pique dans les caisses publiques. Pour quelqu'un d'anti-européen, ça ne la gêne pas de piquer dans les caisses de
l'Europe", a poursuivi le candidat.
"Le FN se dit anti-système mais se protège grâce aux lois du système avec son immunité parlementaire et refuse d'aller aux convocations policières, donc
peinard !", a lancé Philippe Poutou. "Nous, quand on est convoqué par la police, nous n'avons pas d'immunité ouvrière, on y va", a ironisé celui qui est ouvrier
chez Ford, suscitant des applaudissements de ses soutiens dans la salle.
François Fillon s'en rend compte car il le menace de poursuites judiciaires entre ses dents.
Les trois grands perdants sont par conséquent :
- François Fillon qui décroche une troisième place insuffisante pour accéder au second tour ;
- Marine Le Pen qui a pâti de la présence des six "petits candidats" qui lui ont limité son champ d'action ;
- Benoît Hamon qui n'arrive pas à endiguer la montée inexorable de Jean Luc Mélenchon.
Les "petits candidats" se sont fait connaître et ont fait le "show", offrant à ce débat un caractère comique assez agréable.
François Fillon tacle Nicolas Dupont Aignan, en rappelant qu'il est lui aussi du "Système" puisqu'il a commencé sa carrière politique en qualité de chef de cabinet de François Bayrou. Nicolas Dupont Aignan a tout de même marqué quelques points qui peut le propulser au dessus des cinq pour cent des intentions de vote.
LE 5 AVRIL 2017
L'Arrêté du 5 avril 2017 fixe les tarifs maxima de remboursement des frais d'impression des documents électoraux et d'apposition des affiches pour l'élection du Président de la République.
LE 6 AVRIL 2017
François Fillon est enfariné à Strasbourg par deux jeunes hommes. L'un deux a été fiché S mais sans conséquence, car il n'a pas montré de signe de radicalisation.
Donald Trump organise la riposte des USA contre le dirigeant syrien Bachar-al-Assad qui a utilisé, deux jours plus tôt, du gaz sarin contre les hommes, femmes et enfants à Khan Cheikhoun, localité rebelle du nord-est de la Syrie. 59 missiles américains détruisent un complexe militaire. Le régime syrien et la Russie protestent. Ils assurent qu'ils n'ont fait que bombarder un entrepôt qui contenait des substances chimiques. La maison blanche répond que s'il y a des armes chimiques dur le sol syrien, c'est la faute du régime de Bachar-al-Assad.
L'extrême droite américaine reproche au Président des USA de ne pas avoir tenu ses promesses de ne pas risquer d'engager les USA vers une troisième guerre mondiale mais les élus républicains du congrès se ressoudent autours de lui. Il démontre qu'il n'est pas l'homme faible comme Barack Obama en 2013 lors de l'énoncé du "dépassement de la ligne rouge". Il n'avait pourtant pas réagi à l'attaque du régime syrien au gaz sarin, connue sous le nom de "massacre de Ghouta du 21 août 2013".
Vladimir Poutine met son veto à l'ONU pour la Russie contre une éventuelle enquête et attaque de la Syrie de Bachar-al-Assad.
LE 7 AVRIL 2017
À 14 h 53, à Stockholm, un imposant camion bleu aux couleurs de la marque Spendrups, célèbre bière suédoise, a surgi de nulle part. Il a foncé de façon incontrôlée sur les passants, qui se sont jetés à l'intérieur des boutiques. Cet attentat terroriste au camion bélier qui a fait 4 morts et 15 blessés a été commis par un Ouzbek de 39 ans, sympathisant de l'organisation État Islamique.
LE 8 AVRIL 2017
A deux semaines des élections présidentielles, selon un sondage BVA effectué après le Grand Débat des onze candidats du mercredi 4 avril 2017, la progression de François Fillon est stoppée à 19% des intentions de vote.
Il est rejoint par Jean-Luc Mélenchon, lui aussi à 19 %, qui enregistre une très forte hausse et confirme ainsi sa bonne dynamique. Il profite d'un effet "PODEMOS" à la française et ne subit plus le vote utile en faveur du Parti Socialiste.
Emmanuel Macron connaît une nouvelle baisse des intentions de vote. Crédité de 23 % des suffrages au premier tour, il perd deux points en une semaine et trois points en quinze jours. N'est pas considéré dans ce sondage la très belle prestation d'Emmanuel Macron de l'émission politique sur France 2 du jeudi 6 avril 2017 à 21 heures.
La candidate du Front National est elle aussi à 23 %. Depuis la mi-mars, elle a perdu trois points dans les sondages. Elle pâtit de la montée de Dupont Aignan qui peut l'empêcher d'être au second tour des élections présidentielles.
Benoît Hamon, le fondeur frondé, n'est crédité que de 8,5 % des intentions de vote, soit une baisse de trois points en une semaine. La bonne dynamique de Jean-Luc Mélenchon impacte sans nul doute la popularité du candidat socialiste.
Concernant les autres candidats, ils sont en-dessous de 4 %, dont Nicolas Dupont-Aignan (3,5 %) et Philippe Poutou qui progresse d'un point après sa prestation lors du Grand Débat, mardi 4 avril, avec les onze candidats (1,5 %).
Par conséquent, quatre candidats peuvent arriver au second tour des élections présidentielles. Marine Le Pen, Emmanuel Macron, François Fillon et Jean Luc Mélenchon.
PAYS BASQUE
Euskadi Ta Askatasuna, soit en français "Pays basque et liberté", plus connu sous son acronyme ETA, livre à la police française huit caches d'armes rassemblant 130 armes de poing et deux tonnes d’explosifs, soit un arsenal complet de 3,5 tonnes.
LE 9 AVRIL 2017
Au JO du jour : Le Décret n° 2017-508 du 8 avril 2017 portant abrogation de l'autorisation d'exploiter la centrale nucléaire de Fessenheim, prévoit la fermeture d'une centrale nucléaire vieillissante construite sur une faille géologique, à la Saint Glinglin. La dernière promesse de François Hollande est considérée comme tenue.
LE 11 AVRIL 2017
Attentat contre l'équipe de football de Dortmund : les explosions se sont produites vers 19h15 heure locale à proximité de l’hôtel de l’équipe, que le bus venait de quitter. Le stade, où devait se dérouler à 21 Heures, la rencontre de quart de finale de la coupe européenne des champions, Dortmund Monaco, est situé à une dizaine de kilomètres.
La police a précisé que les charges, au nombre de trois, ainsi qu’un autre engin qui n’a pas explosé, "ont été dissimulés dans une haie" et ont détonné au passage du véhicule.
Une lettre, écrite "au nom d’Allah, le clément le miséricordieux", évoque la participation de l’Allemagne à la coalition contre Daesh ainsi que l’attentat sur un marché de Noël de Berlin en décembre : "Désormais, tous les acteurs, chanteurs, sportifs et autres mécréants de premier plan en Allemagne et dans les autres pays croisés figurent sur la liste de mort de l’État islamique".
En réalité, l'auteur de l'attentat était motivé par l'appât du gain. Son idée était de provoquer la chute de l'action du BVB Dortmund car il avait acquis, en spéculant sur une baisse du prix des titres, trois produits financiers dérivés appelés «put-options». «Pour l'achat de ces produits dérivés, le suspect a pris un crédit à la consommation d'une valeur de plusieurs dizaines de milliers d'euros», explique la représentante du parquet fédéral, Frauke Köhler. Plus le cour de l'action aurait chuté, plus le bénéfice du suspect aurait été important.
Le match a été reporté le lendemain à 18 H 30. AS Monaco FC gagne 3-2 contre le Borussia Dortmund.
Le rédacteur en chef du Journal du dimanche (JDD), Laurent Valdiguié, annonce sur Twitter avoir reçu par courrier des menaces de mort similaires à celles adressées à des magistrats du pôle financier et aux rédactions du Canard enchaîné et de Mediapart, pour protester contre l'affaire Fillon. Il a déposé plainte.
LE 12 AVRIL 2017
Le Président de la République François Hollande vilipende le programme de Jean Luc Mélenchon et indique à mi mot qu'il votera pour Emmanuel Macron.
Le QG du FN subit une tentative d'incendie.
BRÉSIL
L'opération "Lavage Express", simple enquête lancée en mars 2014 sur des stations-service, a dévoilé un vaste réseau de corruption au sein du géant public pétrolier Petrobras, devenant trois ans plus tard la bête noire des politiques au Brésil.
L'affaire a coûté plus de deux milliards de dollars à la compagnie-phare du Brésil et bénéficié à des centaines de responsables politiques de divers partis, à des entreprises de construction et à des directeurs de Petrobras.
La plupart des suspects appartiennent au Parti des Travailleurs (PT, gauche) de Lula lui-même concerné, et de la présidente destituée Dilma Rousseff, au PMDB (centre droit) de l'actuel président Michel Temer et au Parti progressiste (PP), mais aussi au Parti social-démocrate brésilien (PSDB, centre droit) de l'ancien président Fernando Henrique Cardoso et membre de la coalition au pouvoir.
Une nouvelle étape décisive a été franchie avec le feu vert de la cour suprême pour ouvrir des enquêtes contre des dizaines de politiciens de premier plan, dont neuf ministres du gouvernement du président conservateur Michel Temer.
Les accusations sont fondées sur les confessions explosives de 77 anciens cadres du groupe de BTP brésilien Odebrecht dans l'espoir d'obtenir des remises de peine.
LE 16 AVRIL 2017
Les sondages désignent les quatre favoris des élections présidentielles qui se tiennent à trois points. François Fillon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron et Jean Luc Melenchon.
Dans une semaine, deux seulement seront au second tour.
LA RÉFORME CONSTITUTIONNELLE EST PASSÉE EN TURQUIE
La réforme constitutionnelle a été approuvée à une courte majorité de 51,4%.
Les deux principaux partis d'opposition, le CHP (social-démocrate) et le HDP (prokurde), ont dénoncé des "manipulations" pendant le scrutin et annoncé leur intention de demander le recomptage des voix. En cause, la décision prise par le Haut-Conseil électoral (YSK), peu après le début du dépouillement des voix, de considérer comme valides les bulletins non marqués du sceau officiel des autorités électorales. L'opposition y a vu une manoeuvre rendant possible des fraudes.
Le texte soumis à référendum prévoit le transfert de l'essentiel du pouvoir exécutif au Président Recep Tayyip Erdogan, qui nommera lui-même les ministres. Il désignera également un ou plusieurs vice-présidents.
Le poste de Premier ministre, actuellement occupé par Binali Yildirim, disparaîtra.
La réforme constitutionnelle autorise en outre le président à intervenir directement dans le domaine judiciaire.
Le chef de l'État choisira ainsi directement ou indirectement six membres du Haut conseil des juges et procureurs (HSYK), chargé de nommer et destituer le personnel du système judiciaire. Le Parlement en choisira sept.
Si le président de la République est accusé ou soupçonné d'avoir commis un délit, le Parlement pourra exiger une enquête, mais devra recueillir une majorité des trois cinquièmes.
Les tribunaux militaires, qui ont par le passé condamné à mort de nombreux officiers et même l'ancien Premier ministre Adnan Menderes après le coup d'État de 1960, seront bannis.
Le nombre de députés passera de 550 à 600. L'âge d'éligibilité pour devenir député sera abaissé de 25 à 18 ans.
Les élections législatives et présidentielle seront simultanées et se dérouleront tous les cinq ans, contre quatre actuellement.
Le Parlement aura toujours le pouvoir d'élaborer, d'amender ou d'abroger les lois. Il supervisera les actions du président, mais ce dernier pourra promulguer des décrets dans les domaines relevant de la large sphère de ses compétences exécutives.
En revanche, le texte spécifie que le président ne pourra pas promulguer de décret sur des sujets déjà clairement régulés par la loi.
L'état d'urgence sera instauré en cas de "soulèvement contre la patrie" ou d'"actions violentes qui mettent la nation [...] en danger de se diviser".
Le président décidera d'imposer ou non l'état d'urgence avant de soumettre la question au Parlement. Celui-ci pourra alors décider de le raccourcir, le prolonger ou d'y mettre fin.
L'état d'urgence ne pourra initialement pas être mis en place pour plus de 6 mois, puis pourra être prolongé pour une durée maximale de 4 mois à la fois.
LE 18 AVRIL 2017
Un attentat est déjoué à Marseille. Clément Baur, 23 ans, et Mahiedine Merabet, 29 ans, sont radicalisés et fichés S depuis 2016 et 2015. Leurs premiers contacts remontent à 2015 lors d’un séjour à la prison de Sequedin, dans le Nord. Ils étaient tous deux incarcérés pour des faits de droit commun, trafic de stupéfiants pour Merabet, usage de faux documents administratifs pour Baur. Ils ont partagé la même cellule durant deux mois.
Lors d’une perquisition dans un « appartement conspiratif » du IIIe arrondissement, au 3 rue de Crimée 13001 Marseille, les enquêteurs sont tombés sur un impressionnant arsenal : « un fusil-mitrailleur Uzi 9 mm » et deux armes de poing, « des boîtes de munitions », « un sac de boulons » a détaillé le Procureur de la République près du TGI de Paris.
Ils ont aussi découvert dans ce petit appartement d’étudiant loué depuis le 1er avril « 3 kilos de TATP », un explosif instable prisé des jihadistes du groupe État Islamiste ainsi qu'« une grenade artisanale constituée de 250 grammes de TATP ». Au mur de l’appartement, étaient accrochés un plan de Marseille et des photos d'« enfants morts, victimes de guerre, de bombardements ou d’exactions ».
Une vidéo interceptée le 12 avril dernier par la DGSI a mis les enquêteurs sur leur piste. Filmée sur une table sur laquelle est posée un fusil-mitrailleur de type UZI, elle montre un drapeau de l’État Islamiste et des dizaines de munition disposées afin d’écrire "la loi du talion", la une du journal Le Monde avec la photo de François Fillon puis un montage d’enfants victimes de bombardements, des photographies jihadistes et des versets coraniques appelant à la vengeance.
LE 20 AVRIL 2017
A partir de 20h00, les onze candidats du premier tour des élections présidentielles du 23 avril 2017, présentent une dernière fois leur programme, chacun durant 15 minutes, sur la chaîne de télévision France 2.
A 20h50, une voiture de marque Audi 4 qui circulait à vive allure, s'est arrêtée à hauteur d'un car de police, stationné devant le numéro 102 de l'avenue des Champs-Elysées à Paris, au niveau du magasin Marks & Spencer. Un français, Karim Cheurfy, est sorti du véhicule et a ouvert le feu, avec une Kalachnikov, sur des policiers qui ont riposté et tué l'assaillant. Un policier est décédé. Deux autres sont blessés, dont un grièvement. Une touriste est touchée par des éclats.
Le groupe État islamique qui a décidé de s'inviter dans la campagne électorale française, revendique aussitôt l'attentat :
"L'auteur de l'attaque des Champs-Elysées dans le centre de Paris est Abou Youssef le Belge, et c'est un des combattants de l'État islamique".
Cet individu n'est pourtant pas intervenu dans l'attentat mais comme une "fiche signalétique" a été envoyée le matin même, par les services de police belge, à leur homologue français, un terroriste belge semblait encore être dans la nature, prêt à agir. Toutefois, dès le lendemain, le fameux "joseph le belge" s'est rendu au commissariat d'Anvers. Y a t il un autre "joseph le belge" non encore repéré ? Karim Cheurfy n'avait aucun comportement religion notable. N'avait t-il pas simplement une haine à assouvir contre la police ?
Vers 23h00, pour leur conclusion chacun de 2 minutes 30 sur France 2, les onze candidats à l'élection présidentielle, rendent hommage au courage des policiers et présentent leurs condoléances.
RÉSULTATS DU 1er TOUR DES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES DU 23 AVRIL 2017
Le Conseil Constitutionnel rend sa Décision n° 2017-169 PDR du 26 avril 2017, pour valider les résultats du premier tour des élections présidentielles, du 23 avril 2017.
Le Conseil Constitutionnel rend sa Décision n° 2017-170 PDR du 26 avril 2017 pour déclarer Emmanuel Macron et Marine Le Pen qualifiés pour le second tour.
Candidats | Voix | ||
---|---|---|---|
Nombre | % des inscrits | % des exprimés | |
M. Nicolas DUPONT-AIGNAN | 1 695 186 | 3,56 | 4,70 |
Mme Marine LE PEN | 7 679 493 | 16,14 | 21,30 |
M. Emmanuel MACRON | 8 657 326 | 18,19 | 24,01 |
M. Benoît HAMON | 2 291 565 | 4,82 | 6,36 |
Mme Nathalie ARTHAUD | 232 428 | 0,49 | 0,64 |
M. Philippe POUTOU | 394 582 | 0,83 | 1,09 |
M. Jacques CHEMINADE | 65 598 | 0,14 | 0,18 |
M. Jean LASSALLE | 435 365 | 0,91 | 1,21 |
M. Jean-Luc MÉLENCHON | 7 060 885 | 14,84 | 19,58 |
M. François ASSELINEAU | 332 588 | 0,70 | 0,92 |
M. François FILLON | 7 213 797 | 15,16 | 20,01 |
Total | 36 058 813 | 75,78 | 100,00% |
LE 24 AVRIL 2017
Le Décret n° 2017-616 du 24 avril 2017 porte convocation des électeurs pour l'élection des députés à l'Assemblée nationale.
En métropole, le premier tour aura lieu le 11 juin 2017 et le second tour, le 18 juin 2017.
Contrairement à ce qu'attendait François Hollande et les siens. Il n'y a aucune manifestation notable contre Marine Le Pen. Elle a réussi définitivement, à dé-diaboliser le Front National.
LE 25 AVRIL 2017
Un hommage national à Xavier Jugelé, le policier tué dans l’attaque terroriste sur les Champs-Élysées est rendu ce mardi 25 avril à la préfecture de police de Paris.
La cérémonie se tient en présence de François Hollande, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, ainsi que de nombreux policiers appelés à se recueillir sur le parvis de Notre-Dame, en face de la préfecture.
Son compagnon, Etienne Cardiles, avec qui il était pacsé, a notamment déclaré lors de la cérémonie d’hommage national qu’« il souffre sans haine » et « Vous n’aurez pas ma haine ».
Le processus devant aboutir à la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen est lancé par le Parlement européen, dans le cadre de l’utilisation présumée frauduleuse de fonds européens qui lui estreprochée, pour financer le personnel travaillant au siège du Front National. Le parlement européen réclame le remboursement de cinq millions d'euros au FN.
LE 26 AVRIL 2017
Premier duel sur un site industriel du groupe Whirlpool qui veut fermer l'usine d'Amiens et envoyer 300 ouvriers au chômage pour délocaliser en Roumanie. Cette décision est prise après que l'entreprise ait perçu de nombreuses subventions pour rester sur place et après beaucoup de contraintes imposées aux salariés, pourtant toutes acceptées par l'Inter-Syndical.
Les deux candidats du second tour des élections présidentielles, cherchent à montrer leur différence. Le slogan publicitaire de Whirlpool n'est-il pas "Le sens de la différence" ?
Emmanuel Macron rencontre l'Intersyndical de Whirlpool à la chambre de commerce d'Amiens hors caméra. Puis, dans une conférence de presse improvisée après la réunion, il cherche à montrer qu'il sera un Président de la République responsable. Emmanuel Macron profite de sa conférence de presse pour rappeler qu'il n'y a plus de Front Républicain, contre le Front National.
Marine Le Pen rencontre les salariés, sur le site de production Whirlpool, se prête à de nombreux selfies avec les ouvriers dont les élus syndicaux de la CGT, pour montrer qu'elle partage les préoccupations des 300 employés qui subissent la prochaine fermeture d'usine.
Les partisans de Marine Le Pen tentent de profiter d'une bourde de Jacques Attali soutient d'Emmanuel Macron qui, au matin, déclare sur LCI à propos de l'affaire Whirlpool :
"C'est une anecdote (...) le cas de 300 personnes n'est pas du ressort du président"
Dans l'après midi, Emmanuel Macron commet l'erreur de revenir sur le parking Whirlpool en compagnie de l'Intersyndical, créant rapidement un attroupement hostile autour de lui. Après plusieurs minutes de colère et d'attente, les salariés de Whirlpool ont enfin engagé la discussion avec Emmanuel Macron. Mais l'incompréhension est consommée.
LE 27 AVRIL 2017
La conférences des évêques de France ne prennent pas position et votent blanc, alors que les instances religieuses juives et musulmanes, appellent à voter Emmanuel MACRON.
LE 28 AVRIL 2017
MARINE LE PEN DONNE DES GAGES AU NOYAU DUR DU FN
Pour tenter de rassembler en allant seule, à la rencontre de ses électeurs, Marine Le Pen s’est mise en congé de la présidence du Front national.
Jean-François Jalkh, premier vice-président du parti et eurodéputé, inconnu du grand public, doit la remplacer, pendant les deux semaines jusqu'au second tour des élections présidentielles. Un poste intérimaire qu’il a finalement refusé après qu’il a été accusé d’avoir tenu en 2000, des propos négationnistes, auprès de la chercheuse Magali Boumaza, alors doctorante :
"Moi, je considère que d'un point de vue technique il est impossible, je dis bien impossible de l'utiliser dans des (...) exterminations de masse. Pourquoi ? Parce qu'il faut plusieurs jours avant de décontaminer un local (...) où l'on a utilisé du Zyklon B."
Il n'a pas compris que les lieux n'étaient jamais décontaminés, car l'extermination de masse implique une extermination en continue. Les SS n'entraient pas dans les lieux, seuls d'autres juifs y entraient !
A droite, la Carte des camps de concentration et d'extermination pourtant encore objets des contestations des négationnistes de l'extrême droite.
Il est remplacé par le consensuel Steeve Briois, maire de Hénin Beaumont.
Jean Marie Le Pen, de son coté commente la cérémonie du 25 avril 2017, en l'honneur de Xavier Jugelé, le policier tué dans l’attaque terroriste sur les Champs-Élysées :
« Il m’a semblé qu’il y avait dans cette cérémonie une équivoque et qu’on rendait plutôt hommage à l’homosexuel qu’au policier. (…) Car la participation de son conjoint, le long discours qu’il a prononcé, a en quelque sorte institutionnalisé le mariage homosexuel et l’exaltait en quelque sorte d’une façon publique. Et cela, ça m’a un peu choqué »MARINE LE PEN ayant ainsi donné des gages aux compagnons de son père, a les moyens d'agir vers l'ouverture du Front National.
Emmanuel Macron rend hommage aux victimes du village martyr de la Seconde Guerre mondiale. Il déclare : «Décider de ne pas se souvenir, c’est prendre le risque de répéter l’Histoire».
Il est accompagné de Robert Hébras, âgé de 91 ans, dernier rescapé du massacre, qui l’a guidé à travers les rues de l’ancien bourg pendant près d’une heure, avant de déposer une gerbe de fleurs au cimetière attenant. Robert Hébras a notamment raconté comment dans l’ancienne église, plus de 450 femmes et enfants avaient été enfermés et brûlés vifs et comment les hommes avaient été mitraillés dans des granges avant d'avoir été eux - mêmes brûlés. La division SS "Das Reich" s'est retirée après avoir entièrement incendié, le village.
Jean Luc Mélenchon décide de ne pas donne de consigne de vote, alors que le Parti Républicain n'appelle pas à voter pour Emmanuel Macron. Le Front Républicain fait parti définitivement du passé !
LE 29 AVRIL 2017
Marine Le Pen et Nicolas Dupont Aignan président de Debout la France, annoncent un accord de gouvernement. Si la première est élue Président de la République, le second sera 1er Ministre.
Le changement notable du programme de Marine Le Pen concerne l'Euro :
"La transition de la monnaie unique à une monnaie commune européenne n'est pas un préalable à toute politique économique".
"Marine Le Pen attendra les élections européennes en 2018 dans l'espoir de voir arriver aux affaires nos alliés, notamment en Italie" a détaillé Marion Maréchal Le Pen. "À partir de là, elle entamera des négociations pour défendre les intérêts de la France sur la suppression des travailleurs détachés par exemple, la primauté du droit français sur le droit européen, la possibilité de faire du protectionnisme et la question de la monnaie".
Florian Philippot a une autre lecture de l'accord et confirme le premier calendrier de Marine Le Pen et continue à confirmer l'existence d'un référendum, six mois après l'arrivée de Marine Le Pen au pouvoir. Marine Le Pen déclare elle-même que "L'Euro est mort".
Accès gratuit aux services publics :
« Le délai de carence concernant la gratuité de l’accès aux services publics pour les étrangers arrivant légalement en France ne concernera pas l’école », contrairement à ce que souhaitait Marine Le Pen.
Les enfants d’étrangers sans-papiers pourront être expulsés, malgré leur scolarisation.
Contribution sociale à l’importation :
Dans ses 144 engagements présidentiels, la candidate du Front national voulait « interdire l’importation et la vente de produits provenant de l’étranger qui ne respecte pas les normes imposées aux producteurs français ».
Cette importation de « produits qui concurrencent déloyalement la production française (dumping social, fiscal et environnemental) » sera autorisée à la suite de cet accord, mais sera soumise à la « contribution sociale à l’importation » souhaitée par Marine Le Pen. Son taux sera de « 3 % en moyenne ».
Loi éthique :
Les deux alliés veulent « une grande loi d’éthique » contre les « conflits d’intérêts » avec « l’exigence d’un casier judiciaire vierge pour tout candidat à une élection ».
Patriotisme démocratique :
Ils veulent un « patriotisme démocratique qui […] promeut le pluralisme politique, reconnaît le vote blanc, garantit l’indépendance et l’impartialité de la justice et défend la liberté de travail des journalistes, qui devra passer par un renforcement législatif et constitutionnel de ces principes fondateurs par référendum ».
Priorité nationale :
Celle-ci concernait le logement, l’emploi ou les aides sociales. La patronne « en congé » du FN souhaitait inscrire la priorité nationale dans la Constitution, elle est absente de l’accord.
Loi Taubira :
Le texte n’évoque pas non plus cette loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples homosexuels, que le FN souhaite abroger et sur laquelle Nicolas Dupont-Aignan avait dit récemment qu’il ne souhaitait pas revenir.
LE 30 AVRIL 2017
Marine Le Pen peut gagner. Jean Louis Borloo décide seul de rejoindre Emmanuel Macron et l'aider pendant deux ou trois ans à réformer la France.
LE 3 MAI 2017
Le grand débat entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron est d'une agressivité et d'une violence jamais atteintes, pour un débat du second tour des élections présidentielles.
Il apparaît que Marine Le Pen n'a pas un véritable programme. Sa sortie de l'Euro transformée en un nouvel ECU fait peur. Emmanuel Macron en sort vainqueur.
Le 7 MAI 2017
Emmanuel Macron est élu Président de la République comme le constate, le Conseil Constitutionnel : Décision n° 2017-171 PDR du 10 mai 2017.
Nombre | % des inscrits | % des votants | |
---|---|---|---|
Inscrits | 47 568 693 | ||
Abstention | 12 101 366 | 25,44% | |
Votants | 35 467 327 | 74,56% | |
Blancs | 3 021 499 | 6,35% | 8,52% |
Nuls | 1 064 225 | 2,24% | 3,00% |
Exprimés | 31 381 603 | 65,97% | 88,48% |
Candidats | Voix | ||
---|---|---|---|
Nombre | % des inscrits | % des exprimés | |
M. Emmanuel MACRON | 20 743 128 | 43,61% | 66,10% |
Mme Marine LE PEN | 10 638 475 | 22,36% | 33,90% |
Total | 31 381 603 | 100% | 100% |
Un Additif à la décision n° 2017-171 PDR du 10 mai 2017 permet de constater le résultat département par département.
LE 8 MAI 2017
François Hollande accueille Emmanuel Macron pour célébrer ensemble les célébrations du 8 mai 1945 armistice de la seconde guerre mondiale.
LE 10 MAI 2017
A une date symbolique correspondant à l'anniversaire de l'élection de François Mitterrand, le gouvernement démissionne. Le décret est publié au JORF le lendemain.
Le Décret du 10 mai 2017 est relatif à la cessation des fonctions du Gouvernement.
LE 14 MAI 2017
François Hollande transmet son pouvoir à Emmanuel Macron. Son quinquennat se termine.
AU JO du 16 juin 2017 est publié la Déclaration de situation patrimoniale de M. François HOLLANDE, Président de la République, établie en application du I de l'article 3 de la loi organique n° 62-1292 du 6 novembre 1962 relative à l'élection du Président de la République au suffrage universel.
Nous pouvons analyser GRATUITEMENT et SANS AUCUN ENGAGEMENT vos griefs pour savoir s'ils sont susceptibles d'être recevables devant le parlement européen, la CEDH, le Haut Commissariat aux droits de l'homme, ou un autre organisme de règlement international de l'ONU.
Si vos griefs semblent recevables, pour augmenter réellement et concrètement vos chances, vous pouvez nous demander de vous assister pour rédiger votre pétition, votre requête ou votre communication individuelle.
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