SAUVER SON QUINQUENNAT
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Rédigé par Frédéric Fabre docteur en droit.
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- AU REMANIEMENT MINISTÉRIEL DU 16 OCTOBRE 2018
- LE GRAND DÉBAT
- LA GESTION DES CRISES
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LE REMANIEMENT MINISTÉRIEL DU 16 OCTOBRE 2018
Le 16 octobre 2018, le Gouvernement doit être remanié à un moment où le gouvernement est en difficulté. Monsieur le Président de la République n'est crédité que de 29 % d'opinions favorables. Il lui est reproché d'être le Président des riches et de vouloir imposer une vision libérale qui ne fonctionne pas.
Les réformes se succèdent et les droits se réduisent, sans que le chômage baisse. 9,1 % de la population active est inscrit à Pôle Emploi. Les français ne voient pas leur pouvoir d'achat augmenter.
Les ministres comme Monsieur Nicolas Hulot au ministère de l'écologie et Monsieur Gérard Collomb au ministère de l'intérieur se sauvent du gouvernement sans prévenir le premier ministre et le Président de la République.
Le 28 août 2018, Nicolas Hulot annonce sa décision de démissionner du gouvernement au micro de la matinale de France Inter.
Le 1er octobre 2018, Gérard Collomb présente sa démission à Emmanuel Macron, qui la refuse.
Le 2 octobre 2018, il persiste et annonce sa démission dans un entretien au journal Le Figaro : « Je ne veux pas que le fait que je sois candidat quelque part demain puisse troubler la marche du ministère de l’intérieur. Il faut une clarté vis-à-vis de nos concitoyens et une clarté vis-à-vis des Lyonnais. »
Le 3 octobre 2018, lors de son allocution de départ du ministère, Gérard Collomb déclare : « Aujourd'hui, c'est plutôt la loi du plus fort qui s'impose, des narcotrafiquants, des islamistes radicaux, qui a pris la place de la République. […] Aujourd'hui, on vit côte à côte ; je crains que demain on ne doive vivre face à face. »
Le pont de Villegailhenc emporté par les flots
13 jours sont nécessaires pour remanier le Gouvernement.
L'annonce du Gouvernement est retardée d'une journée, pour cause d'inondations dramatiques et historiques dans l'Aude. 14 morts et 75 blessés sont à déplorer. 126 villages et villes sont inondés. Les villages de Cuxac, Pezens, Villalier, Villemoustaussou, Villardonnel, Conques, Floure, Saint Marcel et surtout Villegailhenc ainsi que Trèbes sont les plus touchés.
L'Arrêté du 17 octobre 2018 porte reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.
L'Arrêté du 29 octobre 2018 porte reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle pour les inondations et les coulées de boue des 14 et 15 octobre 2018.
Madame Mazières avait perdu son époux, Jacques Mazières première victime de Radouane Lakdim lors de l'attentat du supermarché de Trèbes du 23 mars 2018. La veuve perd ses deux parents, dans l'inondation de Trèbes.
Hasard du calendrier ? Des opérations menées par les policiers de la Sous-direction anti-terroriste (SDAT) ont lieu notamment à Trèbes, village alors en pleine inondation, où Radouane Lakdim, 25 ans, a tué le boucher et Jacques Mazières, un client du supermarché Super U avant d'abattre le lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame. Peu avant, à Carcassonne, le terroriste avait abattu un automobiliste avant de lui voler sa voiture au début de son équipée meurtrière. 6 personnes sont placées en garde à vue. A Toulouse, des perquisitions et auditions libres ont également été réalisées.
Le 1er ministre ne démissionne pas, pour ne pas se retrouver en difficulté dans le vote de confiance à l'Assemblée Nationale.
Il s'agit d'un simple remaniement qui est annoncé par un simple communiqué. Les grands gagnants sont cinq :
- Christophe CASTANER un proche du Président de la République, est nommé ministre de l'intérieur. Il sera épaulé par Laurent Nuñez, le patron de la DGSI, désigné secrétaire d'État. C'est la première fois qu'un espion assumé, devient ministre. Son premier déplacement du jour est au Commissariat des Lilas dans le 93 où un mineur de 13 ans a perdu la vie dans une rixe.
- Jacqueline GOURAULT proche de Monsieur François Bayrou, ex Madame Corse, est nommée ministre de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les Collectivités Territoriales.
- Franck RIESTER, un proche de Bruno Lemaire, ancien cadre de l'UMP, est nommé au ministère de la Culture.
- Didier GUILLAUME, un ancien cadre du Parti Socialiste proche de Manuel Valls, devient ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation ;
- Monsieur Marc FESNEAU, un proche de Jacqueline Gourault est nommé ministre auprès du Premier Ministre, chargé des Relations avec le Parlement.
Communiqué de la Présidence de la République du 16 octobre 2018
Sur proposition du Premier ministre, le Président de la République a mis fin aux fonctions de :
Monsieur Jacques MÉZARD, ministre de la Cohésion des territoires ; (il paie son manque de solidarité avec les choix gouvernementaux sur les réductions des
budgets des collectivités)
Madame Françoise NYSSEN, ministre de la Culture ; (elle paie les reproches pour avoir réalisé des travaux sans permis au siège de sa maison d'édition d'Arles et
de sa vitrine à Paris)
Monsieur Stéphane TRAVERT, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation ; (Il paie le départ de Nicolas Hulot avec qui il s'est affronté notamment sur le glyphosate)
Madame Delphine GÉNY-STEPHANN, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances. (elle paie sa trop grande discrétion : elle n'a été
connue du public que quand elles est apparue être la ministre la plus riche du gouvernement)
Il a nommé :
Monsieur Jean-Michel BLANQUER, ministre de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse ;
Monsieur Christophe CASTANER, ministre de l’Intérieur ;
Madame Jacqueline GOURAULT, ministre de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les Collectivités Territoriales ;
Monsieur Franck RIESTER, ministre de la Culture ;
Monsieur Didier GUILLAUME, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation ;
Monsieur Marc FESNEAU, ministre auprès du Premier Ministre, chargé des Relations avec le Parlement ;
Monsieur Sébastien LECORNU, ministre auprès de la ministre de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les Collectivités Territoriales, chargé des
collectivités territoriales;
Monsieur Julien DENORMANDIE, ministre auprès de la ministre de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les Collectivités Territoriales, chargé de la
ville et du logement ;
Madame Marlène SCHIAPPA, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les
discriminations ;
Madame Emmanuelle WARGON, secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de la transition écologique et solidaire ;
Madame Christelle DUBOS, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé ;
Monsieur Mounir MAHJOUBI, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’économie et des finances et du ministre de l’action et des comptes publics ;
Madame Agnès PANNIER-RUNACHER, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances ;
Monsieur Gabriel ATTAL, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education Nationale et de la Jeunesse ;
Monsieur Laurent NUNEZ, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur.
Le Président de la République réunira le Conseil des Ministres, avec l’ensemble des membres du Gouvernement, ce mercredi 17 octobre 2018, à 10 heures.
Décret du 16 octobre 2018 relatif à la composition du Gouvernement
Le Président de la République,
Vu l'article 8 de la Constitution ;
Vu le décret du 19 juin 2017 portant nomination du Premier ministre ;
Vu le décret du 21 juin 2017 relatif à la composition du Gouvernement ;
Vu le décret du 24 novembre 2017 relatif à la composition du Gouvernement ;
Vu le décret du 4 septembre 2018 relatif à la composition du Gouvernement ;
Vu le décret du 3 octobre 2018 relatif à la composition du Gouvernement ;
Sur proposition du Premier ministre,
Décrète :
ARTICLE 1
Il est mis fin aux fonctions de :
M. Jacques MÉZARD, ministre de la cohésion des territoires ;
Mme Françoise NYSSEN, ministre de la culture ;
M. Stéphane TRAVERT, ministre de l'agriculture et de l'alimentation ;
Mme Delphine GÉNY-STEPHANN, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'économie et des finances.
ARTICLE 2
Sont nommés ministres :
M. Jean-Michel BLANQUER, ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse ;
M. Christophe CASTANER, ministre de l'intérieur ;
Mme Jacqueline GOURAULT, ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales ;
M. Franck RIESTER, ministre de la culture ;
M. Didier GUILLAUME, ministre de l'agriculture et de l'alimentation.
ARTICLE 3
Sont nommés ministres :
- Auprès du Premier ministre :
M. Marc FESNEAU, chargé des relations avec le Parlement ;
- Auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales :
M. Sébastien LECORNU, chargé des collectivités territoriales ;
M. Julien DENORMANDIE, chargé de la ville et du logement.
ARTICLE 4
Sont nommés secrétaires d'Etat et participent au conseil des ministres pour les affaires relevant de leurs attributions :
- Auprès du Premier ministre : Mme Marlène SCHIAPPA, chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations ;
- Auprès du ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire : Mme Emmanuelle WARGON ;
- Auprès de la ministre des solidarités et de la santé : Mme Christelle DUBOS ;
- Auprès du ministre de l'économie et des finances et du ministre de l'action et des comptes publics : M. Mounir MAHJOUBI, chargé du numérique ;
- Auprès du ministre de l'économie et des finances : Mme Agnès PANNIER-RUNACHER ;
- Auprès du ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse : M. Gabriel ATTAL ;
- Auprès du ministre de l'intérieur : M. Laurent NUNEZ.
ARTICLE 5
Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 16 octobre 2018.
Par le Président de la République, Emmanuel Macron
Le Premier ministre, Édouard Philippe
Le Décret n° 2018-890 du 16 octobre 2018 abroge des décrets pris en application du décret n° 59-178 du 22 janvier 1959 relatif aux attributions des ministres
Au 20 Heures des journaux télévisés, le Président de la République fait une allocution bien pessimiste sur l'avenir de l'Europe et du Monde. Son discours fait étrangement écho à celui prononcé par Gérard Collomb au moment de son départ du ministère de l'intérieur. Il s'excuse auprès des français sur son franc parlé et la forme de ses formules qui ont pu blesser, mais assure qu'il n'y aura aucun changement de cap dans sa politique.
Cliquez sur le bouton de droite pour voir l'échange à l'Assemblée Nationale, entre Jean Luc Mélenchon et le Premier ministre
Le 16 octobre 2018, au matin, une perquisition a lieu au siège du Parti Politique des Insoumis et au domicile personnel de Jean Luc Mélenchon, dans l'affaire d'un prétendu détournement de fonds dite "des assistants parlementaires".
Jean Luc Mélenchon filme la scène et la retransmet sur son compte Facebook en prévenant : "Je ne me laisserai pas faire".
Sous le coup de l'émotion, le Président des Insoumis découvre l'horreur du système judiciaire qui peut s'abattre sur tous les citoyens sans que les magistrats ne soient responsables de rien, pour leur faute.
Il interpelle Monsieur le premier ministre. Il lui rappelle qu'il a choisi Monsieur le Procureur de la République après un entretien d'embauche.
Monsieur le premier Ministre lui répond que l'ancien Procureur de la République de Paris est toujours en place et qu'un juge du siège indépendant, soit le juge des libertés, a autorisé les perquisitions au siège des Insoumis, chez lui et chez neuf autres personnes. Il oublie de dire qu'un membre du parquet, dans les circonstances particulières de la cause soit une perquisition au siège d'un parti d'opposition ne pouvait mener la perquisition. Il devait être assisté durant les opérations de perquisition par un juge du siège, soit e juge des libertés et de la détention. Le juge des libertés peut penser qu'il doit être aux ordres du Gouvernement s'il veut progresser dans sa carrière. Il peut aussi violer son devoir d'indépendance vis à vis du parquet.
Les Procureurs de la République sont soumis à un lien hiérarchique au ministre de la justice. Les conséquences des perquisitions au sein de la France Insoumise et du RN sont que le gouvernement peut avoir accès à toutes les pièces concernant les deux principaux partis d'opposition.
Le 17 octobre 2018, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, pour les chefs de «menaces ou actes d'intimidation contre l'autorité judiciaire» et «violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique». Elle est menée par la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) et concerne «toute personne que l'enquête pourra identifier», a précisé le parquet.
Les faits de violences ont visé des magistrats du parquet de Paris, par conséquent, le procureur de Paris François Molins a demandé au procureur général d'être dessaisi au profit du procureur «du tribunal de grande instance le plus proche».
Le 18 octobre 2018, à 11 heures, Jean Luc Mélenchon est entendu par la police de Nanterre sur le fond des dossiers.
Le 4 novembre 2018
Le référendum sur l'indépendance de la Nouvelle Calédonie est négatif. Le Non l'emporte avec 78 734 contre 60 199 Oui. Les Suffrages exprimés sont de 138 933. Le NON l'emporte avec 56,67 % de suffrages exprimés. Le premier ministre se rend sur place, pour préparer l'avenir.
Au JO du 7 novembre 2018, la commission de contrôle de l'organisation et du déroulement de la consultation sur l'accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie, publie officiellement les décisions définitives.
2 autres référendums peuvent être organisés en 2020 et 2022. Les indépendantistes rassurés par un score plus serré que prévu, veulent les organiser.
Le 5 novembre 2018
3 immeubles insalubres s'effondrent rue d'Aubagne en centre ville de Marseille. Huit morts sont à déplorer. La ville comporte 13 % d'immeubles insalubres. Ce n'est pas la seule ville de France, dans cette situation. Ce drame démontre l'état des villes françaises.
Le 6 novembre 2018
Donald Trump affronte les élections intermédiaires appelées les Midterms 2018 traditionnellement défavorables au Président en place.
Son discours dur contre les migrants et sa réussite économique, avec seulement 3,7 % de chômeurs et une croissance de 3,5%, lui permettent de limiter la casse. Il perd la majorité à la chambre des représentants, les démocrates obtiennent la majorité absolue de 218 sièges, avec 222 élus. Les républicains gardent la majorité absolue au Sénat, avec 51 élus.
Les démocrates prennent la gouvernance de plusieurs États (Nouveau Mexique, Kansas, Illinois et le Michigan) mais la majorité des États restent républicains.
En gommant son discours sexiste, Trump a toutes les chances de gagner les prochaines élections présidentielles.
Le 7 novembre 2018
Monsieur Le Président de la République a débuté le 4 novembre 2018, un voyage mémoriel d'une semaine en hommage de l'armistice de la guerre de 1918. Son périple doit s'arrêter le 11 novembre 2018, jour du centenaire de l'armistice. Il visite tous les lieux de combats de la guerre de 1914-1918. Aux Éparges, il annonce l'entrée de Maurice Genevoix (1890-1980) au Panthéon pour avoir décrit les combats dans ses livres réunis sous le titre de "Ceux de 14".
Il est à la rencontre des français mais il est soumis aux questions du mouvement du 17 novembre. Ce mouvement citoyen veut bloquer les routes, pour protester contre l'augmentation des taxes sur le carburant, le samedi 17 novembre 2018.
Le 7 novembre 2018, le Conseil des ministres se réunit à la préfecture de Charleville Mézières.
[Cette partie sera bientôt complétée]
LE 28 JANVIER 2019
Monsieur Macron se rend en voyage officiel avec son épouse en Egypte :
«À mes yeux, l'Égypte constitue un rempart de la plus haute importance contre le terrorisme et l'obscurantisme religieux».
Dans son discours, en présence du Président Egyptien Abdel Fattah al-Sissi, Monsieur Macron fait un lapsus révélateur entre "développement démographique et développement démocratique"
Les journalistes interrogent les deux Présidents sur les violences des forces de l'ordre contre les manifestants en Egypte et en France.
Monsieur Macron répond que les forces de l'Ordre françaises n'ont tué personne, lors des manifestations des gilets jaunes. Il ne vise pas les blessés.
Les deux Présidents assurent que les armes vendues par la France à l'Egypte ne serviront pas contre les manifestants égyptiens.
Monsieur le Président Egyptien rappelle qu'il est un rempart contre le djihadisme.
LE 5 FEVRIER 2019
Dans le Loiret, sans en informer le gouvernement français, une rencontre est organisée entre des "gilets jaunes" et Luigi Di Maio, le vice-Premier ministre italien et chef de file du Mouvement 5 étoiles. Cette rencontre a été qualifiée de "provocation inacceptable" par l'exécutif français.
LE 7 FEVRIER 2019
Le gouvernement français rappelle de Rome son ambassadeur :
"On a rappelé notre ambassadeur pour une consultation, ce n'est pas un rappel permanent, mais il était important de marquer le coup" déclare le porte ârole du gouvernement à la matinale d'Europe 1.
LE 12 FEVRIER 2019
Bilan des 13 manifestations du samedi, des gilets jaunes et des blocages sur les rond points :
11 morts, 3000 blessés,
8 400 interpellations, 7 500 gardes à vue,
316 manifestants en prison, près de 1500 peines alternatives à la prison : placements sous bracelet électronique, travaux d'intérêt général, peine de prison avec sursis, interdictions de paraître dans certaines villes.
Plus de 200 enquêtes pour violences de la police, aucune sanction définitive n'est encore prononcée.
LE 13 FEVRIER 2019
Les magistrats du Tribunal correctionnel ont résisté aux vengeurs haineux pour juger le boxeur Christophe Dettinger avec mesure.
Pour avoir frappé des membres des forces de l'ordre, le samedi 5 janvier 2019 à Paris, il a été condamné à un an de prison ferme aménageable en semi liberté et 18 mois de prison avec sursis et mise en l'épreuve. Il sera dehors le jour et la nuit en prison. Il a trois enfants en bas âge et pourra rester près de sa famille.
Un regret pour toutes les personnes raisonnables, mais la faute n'est pas celle des juges mais du procureur de la république soumis au pouvoir hiérarchique de Madame la ministre de la justice. Les gendarmes qui ont frappé une femme à terre que le boxeur a défendu, ne seront pas jugés.
Il sortira de prison le 19 février 2019, jour où Alexandre Benalla entre en prison.
LE 19 FEVRIER 2019
Suite à des propos contre l'écrivain Alain Finkielkraut en marge de la manifestation parisienne du samedi 16 février 2019 et la profanation de 96 tombes d'un cimetière juif alsacien de Quatzenheim, dans la nuit du 18 février 2019, une manifestation contre l'antisémite a lieu à Paris et dans les principales villes de Province. Il est reprochée à cette manifestation d'être "convenue". Les français de confession juive attendent que les actes de répression, remplacent les beaux discours.
LE 20 FEVRIER 2019
Près de 2 500 Gilets jaunes français se sont rassemblés devant le Palais des Nations à Genève, où se déroulent les réunions du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, pour dénoncer «les violences policières françaises».
Des experts indépendants de L'ONU avaient réagi à la violence de la police en France contre les Gilets Jaunes.
Les statistiques sont alarmantes : 2 200 blessés 500 signalements mais seulement 162 enquêtes du GIPN, 206 blessures à la tête 22 personnes éborgnées, 5 mains arrachées, 2 mâchoires déchiquetées et UNE MORTE Milfet Redouane est décédée car elle a voulu manifester avec les gilets jaunes et les militants du droit à la ville, pour dénoncer l’habitat indigne. Cette grand-mère est décédée sur une table d’opération, quelques heures après avoir été blessée au visage par un élément d’une grenade lacrymogène tirée par les forces de l’ordre.
La violence de la police est le moyen utilisé pour lutter contre les manifestations des gilets jaunes tous les samedi. En réponse , les manifestations se durcissent avec l'apport des blacks blocs. La violence entre manifestants et police, s'installe en centre ville des grandes villes tous les samedi.
LES 14 ET 15 JANVIER 2019
Le Décret n° 2019-23 du 14 janvier 2019 institue une mission d'organisation et de coordination du grand débat national
Le 15 janvier 2019, pour lancer le grand débat, Monsieur Macron soutient avec brio, un débat de près de sept heures avec les maires de Normandie, à Grand Bourgtheroulde, dans l'Eure.
Le 18 janvier 2019, il soutient un nouveau débat avec 600 maires d'Occitanie à Souillac dans le LOT. Ces deux débats démontrent que trop de communes rurales sont trop petites. Elles ont à leur tête, des maires élus depuis trop longtemps, alors qu'ils n'ont manifestement pas le niveau. La fusion de communes s'impose.
Le 24 janvier 2019, après une réunion avec quelques maires hors caméra, Monsieur le Président de la République assiste à une réunion locale de citoyens, du Grand Débat à Bourg-de-Péage dans la Drôme.
Le 25 janvier 2019, Monsieur le premier ministre assiste à une réunion locale de citoyens du Grand Débat à Sartrouville dans les Yvelines.
Le 7 février 2019, après avoir rencontré des élus, le Président de la République rencontre des jeunes à Autun, emportant l'adhésion de son auditoire.
Dans une lettre aux français, Monsieur le Président de la République annonce le GRAND DEBAT pour que tous les français puissent s'exprimer sur la réforme sociale, fiscale et institutionnelle.
LE 15 AVRIL 2019, LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DOIT S'EXPRIMER AU 20 HEURES POUR ANNONCER LES REFORMES, il ne peut prononcer son discours, la cathédrale de Paris brûle.
LUTTE CONTRE LE DJIHAD
LE 11 DECEMBRE 2018
Cherif Chekatt commet un attentat sur le marché de Noël de Strasbourg. Il tue cinq personnes. Fiché S, il aurait préparé l'attaque terroriste pendant des semaines. L'Etat Islamiste revendique l'attentat. La ville de Strasbourg était visée car celle-ci accueille le siège de la CEDH qui avait permis à la France d'interdire le foulard islamiste dans les services publics ainsi que le niqab. En octobre 2018, l'ONU a condamné la France pour ces interdictions de signes extérieurs de l'Islam.
LE 13 DECEMBRE 2018
Cherif Chekatt est abattu par la police. Aucun procès n'aura lieu avec lui. La police cherche des complices à envoyer devant les tribunaux.
LE 21 FEVRIER 2019 : UNE ERREUR HISTORIQUE
Les Kurdes réclament un Etat sur leur territoire. Sans Etat, ils ne peuvent pas juger les djihadistes européens qu'ils détiennent dans des camps. La France, au lieu de les soutenir pour la création du Kurdistan, préfère accepter le retour des djihadistes en France. Pourtant, un Etat leur était promis en récompense de leur lutte contre l'Etat Islamiste. Avec leur alliés arabes, ils ont fourni toutes les troupes au sol durant la guerre. Les kurdes doivent maintenant affronter une nouvelle guerre contre la Syrie et la Turquie.
Cette trahison sera payée par le versement du sang français, dans de nouveaux attentats islamistes.
La mort du djihadiste français Fabien Clain qui a revendiqué l'attentat du Bataclan est annoncée, lors de la prise de Baghouz. la dernière ville détenue par les islamistes. Il a été tué par un drone.
VERS UN BREXIT SANS ACCORD ?
15 JANVIER 2019
L'accord de la première ministre Theresa May avec l'UE pour que le Royaume Uni sorte de l'UE est rejeté par 432 voix contre et seulement 202 pour.
L'inquiétude est profonde. Le Royaume Uni va sortir de l'UE sans accord. Le chef de l'opposition travailliste Jeremy Corbyn a présenté mardi soir une motion de censure contre le gouvernement conservateur de Theresa May après le rejet massif par les députés de l'accord de Brexit. «J'ai introduit une motion de censure contre ce gouvernement», a dit M. Corbyn, qualifiant de défaite «catastrophique» pour le gouvernement le résultat du vote sur l'accord de Brexit.
16 JANVIER 2019
Theresa May échappe à la motion de censure de justesse. 306 députés ont voté pour et 325 contre. Theresa May prépare un nouveau texte d'accord.
20 ET 23 JANVIER 2019
En réponse à la possibilité d'une sortie du Royaune Uni de l'UE sans accord, est publiée au JORF, la LOI n° 2019-30 du 19 janvier 2019 habilitant le Gouvernement à prendre par ordonnances les mesures de préparation au retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne.
L'Ordonnance n° 2019-36 du 23 janvier 2019 porte diverses adaptations et dérogations temporaires nécessaires à la réalisation en urgence des travaux requis par le rétablissement des contrôles à la frontière avec le Royaume-Uni en raison du retrait de cet Etat de l'Union européenne.
Le Décret n° 2019-37 du 23 janvier 2019 est pris pour l'application de l'ordonnance portant diverses adaptations et dérogations temporaires nécessaires à la réalisation en urgence des travaux requis par le rétablissement des contrôles à la frontière avec le Royaume-Uni en raison du retrait de cet Etat de l'Union européenne.
LE 31 JANVIER 2019
L'Union Européenne refuse au Royaume Uni, toute nouvelle négociation.
LE 6 FEVRIER 2019
L'Ordonnance n° 2019-76 du 6 février 2019 porte diverses mesures relatives à l'entrée, au séjour, aux droits sociaux et à l'activité professionnelle, applicables en cas d'absence d'accord sur le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne.
Le Rapport au Président de la République est relatif à l'ordonnance n° 2019-76 du 6 février 2019 portant diverses mesures relatives à l'entrée, au séjour, aux droits sociaux et à l'activité professionnelle, applicables en cas d'absence d'accord sur le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne.
L'Ordonnance n° 2019-78 du 6 février 2019 est relative à la préparation au retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne en matière de transport routier de personnes et de marchandises et de sûreté dans le tunnel sous la Manche.
Le Rapport au Président de la République est relatif à l'ordonnance n° 2019-78 du 6 février 2019 est relative à la préparation au retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne en matière de transport routier de personnes et de marchandises et de sûreté dans le tunnel sous la Manche.
LE 7 FEVRIER 2019
Une négociation recommence entre le Royaume Uni et l'UE pour amender l'accord du Brexit. Pour éviter une frontière entre les deux Irlande, le RU resterait à l'intérieur de l'union douanière de l'UE.
LE 13 FEVRIER 2019
L'Ordonnance n° 2019-96 du 13 février 2019 est relative à la préparation au retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne en matière de sécurité ferroviaire dans le tunnel sous la Manche.
L'article unique de l'ordonnance traite du transport ferroviaire et des conditions de sa sécurité.
La Commission intergouvernementale (CIG) au tunnel sous la Manche assure aujourd'hui pour la liaison fixe trans-Manche les missions d'autorité
(bi)nationale de sécurité prévues par les directives européennes. A ce titre, elle est notamment chargée de délivrer l'agrément de sécurité du gestionnaire
d'infrastructure (Eurotunnel) ainsi que les autorisations de circulation des véhicules et la partie B des certificats de sécurité des entreprises
ferroviaires empruntant la liaison fixe et d'en assurer le contrôle et le suivi.
Avec le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne, la CIG n'étant plus désignée par deux Etats membres, elle perdra son rôle d'autorité (bi)nationale
de sécurité au sens du droit de l'Union. Par conséquent, l'ordonnance prévoit de confier à l'Etablissement public de sécurité ferroviaire (EPSF) les missions
d'autorité nationale de sécurité pour la partie française de la liaison fixe trans-Manche, l'EPSF exerçant par ailleurs déjà ces missions pour l'ensemble du
réseau ferré national. L'EPSF devra exercer ces missions en coordination avec l'autorité de sécurité qui sera désignée par les autorités britanniques pour la
section de la liaison fixe située en territoire britannique.
Les dispositions de l'ordonnance pourront être modifiées, après le retrait du Royaume-Uni, pour tenir compte d'un acte de l'Union européenne ou d'un accord
intervenant avec le Royaume-Uni définissant le rôle futur de la CIG dans la sécurité de la liaison fixe trans-Manche.
Tel est l'objet de la présente ordonnance que nous avons l'honneur de soumettre à votre approbation.
FEVRIER MARS 2019
Une professeure d'économie de Cambridge, troisième université du monde, se promène nue dans les médias et dans les salles de réunion pour expliquer les conséquences du BREXIT.
12 MARS 2019
Le Parlement britannique a de nouveau rejeté par 391 voix contre 242 Voix, l’accord négocié par la première ministre Theresa May sur le Brexit. Deux mois après un premier vote sanction de Westminster, à bout de force, Madame May présentait pourtant une version censée rassurer les députés britanniques.
22 MARS 2019
Suite à la réunion des 27 Etats à Bruxelles, le BREXIT est reporté du 29 mars 2019 au 22 mai 2019 veille des élections au parlement européen.
Avant le 12 avril 2019, le parlement britannique doit voter pour ou contre l'accord de sortie de l'UE du Royaume Uni.
Pour le 12 avril 2019, les autorités britanniques doivent choisir d'organiser ou nonles élections européennes.
Si elles refusent d'organiser les élections au parlement européen, elles acceptent définitivement le BREXIT pour le 22 mai 2019 avec ou sans accord.
Le Décret n° 2019-220 du 22 mars 2019 est pris pour l'application dans le secteur du transport routier de l'ordonnance n° 2019-78 du 6 février 2019 relative à la préparation au retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne en matière de transport routier de personnes et de marchandises et de sûreté dans le tunnel sous la Manche.
L'Arrêté du 22 mars 2019 est relatif aux conditions d'application dans le secteur du transport routier de personnes des articles 4 et 6 du décret n° 2019-220 du 22 mars 2019 pris pour l'application dans le secteur du transport routier de l'ordonnance n° 2019-78 du 6 février 2019 relative à la préparation au retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne en matière de transport routier de personnes et de marchandises et de sûreté dans le tunnel sous la Manche.
27 MARS 2019
Le Décret n° 2019-239 du 27 mars 2019 élargit le traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé PARAFE aux ressortissants britanniques.
Le Décret n° 2019-244 du 27 mars 2019 est relatif au régime de sûreté de la partie française de la liaison fixe trans-Manche.
Le Décret n° 2019-245 du 27 mars 2019 est relatif à la sécurité de la partie française de la liaison fixe trans-Manche et transposant le paragraphe 9 de l'article 10 de la directive (UE) 2016/798 du Parlement européen et du Conseil du 11 mai 2016 relative à la sécurité ferroviaire.
Le Décret n° 2019-246 du 27 mars 2019 est pris pour l'application du règlement (UE) 2019/501 du Parlement européen et du Conseil du 25 mars 2019 relatif à des règles communes garantissant une connectivité de base du transport routier de marchandises et de passagers eu égard au retrait du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord de l'Union.
L'Arrêté du 27 mars 2019 est relatif aux conditions d'application dans le secteur du transport routier de personnes de l'article 3 du décret n° 2019-246 du 27 mars 2019 pris pour l'application du règlement (UE) 2019/501 du Parlement européen et du Conseil du 25 mars 2019 relatif à des règles communes garantissant une connectivité de base du transport routier de marchandises et de passagers eu égard au retrait du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord de l'Union.
LE 29 MARS 2019
Le parlement britannique rejette l'accord sur le Brexit une troisième fois. Le Traité a été rejeté par 344 voix contre 286.
LE 1er AVRIL 2019
Aucune des quatre motions parlementaires soumises à leur vote qui proposaient soit une rupture plus douce que celle voulue par Madame May, soit une remise en cause du Brexit, n’a recueilli de majorité. Il a manqué seulement trois voix (273 voix favorables contre 276) à la motion portée par l’ancien ministre conservateur Kenneth Clarke, doyen des Communes et proeuropéen de choc, pour passer. Celle-ci proposait le maintien du pays dans l’union douanière européenne. Le texte prônant l’organisation d’un second référendum, lui, a été défait à peine plus largement (280 voix favorables contre 292).
Le Royaume-Uni est au bord du gouffre. Une sortie de l'UE «sans accord» de Brexit est devenue «presque inévitable», affirme le référent Brexit du parlement européen, Guy Verhofstadt.
LE 2 AVRIL 2019
Le Décret n° 2019-264 du 2 avril 2019 est pris pour l'application de l'ordonnance n° 2019-76 du 6 février 2019 portant diverses mesures relatives à l'entrée, au séjour, aux droits sociaux et à l'activité professionnelle, applicables en cas d'absence d'accord sur le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne.
LE 10 AVRIL 2019
Le BREXIT est reporté au 31 octobre 2019, sans que les britanniques ne participent aux élections européennes.
LE 14 MAI 2019
L'Arrêté du 10 mai 2019 fixe les circonscriptions consulaires au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord. La représentation française de l'Ecosse est séparée de la représentation auprès du Royaume Uni, en prévision du référendum sur l'indépendance de l'Ecosse dui veut rejoindre l'UE.
LE JEUDI 12 DECEMBRE 2019
Boris Johnson gagne son pari. Il a la majorité absolue, une majorité historique pour sortir de l'UE au 31 janvier 2019.
Cette élection est historique aussi en termes de politique britannique. Avec une majorité absolue de sièges avec 365 sièges soit plus de 45 sièges par rapport à la majorité absolue de 320 sièges, à la Chambre des communes, le gouvernement Boris Johnson aura la plus grande majorité d’un gouvernement depuis le troisième mandat de Margaret Thatcher en 1987. Avec 43,6% du vote national, Boris Johnson a dépassé les 43,5% et 43,2% obtenus par Mme Thatcher en 1983 et 1987.
Elle est historique parce que le score conservateur est le résultat notamment d’une série de victoires dans des circonscriptions dans l’Angleterre du Nord-Est et au Pays de Galles, qui sont traditionnellement des fiefs travaillistes. A titre d’exemple, les Conservateurs ont gagné à Bishop Auckland près de Durham, une circonscription qui en 134 ans n’avait jamais auparavant voté Conservateur. La circonscription de Sedgefield, aussi dans le Nord-Est, qui avait été le fief de Tony Blair, est maintenant représentée par les Tories. Le Parti conservateur est désormais élu dans les quartiers le plus chics de Londres (Kensington, par exemple) et dans les vallées glauques des mines galloises.
L’élection est historique car la défaite du Parti travailliste est très sévère. Avec 203 sièges le Labour atteint son plus mauvais score depuis 1935. Cette élection est la quatrième élection perdue par les Travaillistes en dix ans, des législatives ayant eu lieu en 2010, 2015, 2017 et 2019. Tony Blair est le seul dirigeant travailliste à avoir gagné une élection en plus de 40 ans.
L'élection est historique avec le fabuleux résultat du Parti national écossais, après sa large victoire aux législatives avec 48 sièges sur 59 remportés. Le Parti nationaliste écossais a aussitôt relancé le débat sur l'indépendance.
La dirigeante indépendantiste et première ministre écossaise Nicola Sturgeon a considéré ces résultats comme un vote en faveur de l’indépendance.
Cette performance a fait une victime de poids : la toute nouvelle dirigeante des libéraux-démocrates Jo Swinson a perdu son siège. Elle devra démissionner de son poste.
Michael Gove, ministre du Bureau du cabinet de Boris Johnson exclut tout simplement que Londres donne son aval. Au nom du gouvernement, il clame :
"Nous avons eu un référendum sur la question de savoir si l'Écosse devrait être séparée ou non du Royaume-Uni en 2014. On nous a dit que ce référendum réglerait la question pour une génération. Dans cette élection , nous venons de voir ce qu'il se passe lorsque les politiciens tentent de renverser un résultat référendaire. Et de la même manière, nous devons respecter le résultat de 2014. L'Ecosse est plus forte en faisant partie du Royaume-Uni. Vous pouvez à la fois être fier d'être écossais et fier d'être britannique. "
Enfin, en Irlande du nord, le parti démocratique unioniste (DUP), favorable au Brexit et qui était devenu l’allié parlementaire des conservateurs, a enregistré une forte reculade à Belfast, sa capitale, où il a perdu trois des quatre sièges en jeu.
LA FRANCE SE RACCROCHE A L'ALLEMAGNE QUI PROTEGE D'ABORD SES INTERÊTS
LE TRAITÉ FRANCO ALLEMAND
LE 21 JANVIER 2019
Monsieur Macron reçoit à Versailles 150 patrons de tous les pays pour venter les charmes de la France. Le diner a lieu en compagnie du premier ministre.
Monsieur le Président de la République les a accueilli sur ces mots :
"C'est un plaisir de vous accueillir pour la deuxième année consécutive afin de parler de la France, de ses atouts actuels et futurs, de nos réformes et de vos plans d'investissements actuels et futurs", assure ainsi le Président dans un message en anglais à l'attention des invités du 2e sommet "Choose France" (choisissez la France).
LE 22 JANVIER 2019 est signé un traité franco allemand qui lie étroitement, le destin des deux nations.
Traité entre la République française et la République fédérale d’Allemagne sur la coopération et l’intégration franco-allemandes
La République française et la République fédérale d’Allemagne,
Reconnaissant le succès historique de la réconciliation entre les peuples français et allemand à laquelle le Traité du 22 janvier 1963 entre la République française et la République fédérale d’Allemagne sur la coopération franco-allemande a apporté une contribution exceptionnelle et dont est né un réseau sans précédent de relations bilatérales entre leurs sociétés civiles et leurs pouvoirs publics à tous les niveaux,
Convaincues que le temps est venu d’élever leurs relations bilatérales à un niveau supérieur et de se préparer aux défis auxquels les deux États et l’Europe sont confrontés au XXIe siècle, et souhaitant faire converger leurs économies et leurs modèles sociaux, favoriser la diversité culturelle et rapprocher leurs sociétés et leurs citoyens,
Convaincues que l’amitié étroite entre la France et l’Allemagne a été déterminante et demeure un élément indispensable d’une Union européenne unie, efficace, souveraine et forte,
Attachées à approfondir leur coopération en matière de politique européenne afin de favoriser l’unité, l’efficacité et la cohésion de l’Europe, tout en maintenant cette coopération ouverte à tous les États membres de l’Union européenne,
Attachées aux principes fondateurs, droits, libertés et valeurs de l’Union européenne, qui défendent l’État de droit partout dans l’Union européenne et le promeuvent à l’extérieur,
Attachées à œuvrer en vue d’une convergence sociale et économique ascendante au sein de l’Union européenne, à renforcer la solidarité mutuelle et à favoriser l’amélioration constante des conditions de vie et de travail conformément aux principes du socle européen des droits sociaux, notamment en accordant une attention particulière à l’autonomisation des femmes et à l’égalité des sexes,
Réaffirmant l’engagement de l’Union européenne en faveur d’un marché mondial ouvert, équitable et fondé sur des règles, dont l’accès repose sur la réciprocité et la non discrimination et qui est régi par des normes environnementales et sociales élevées,
Conscientes de leurs droits et obligations en vertu de la Charte des Nations Unies,
Fermement attachées à un ordre international fondé sur des règles et sur le multilatéralisme, dont les Nations Unies constituent l’élément central,
Convaincues que la prospérité et la sécurité ne pourront être assurées qu’en agissant d’urgence afin de protéger le climat et de préserver la biodiversité et les écosystèmes,
Agissant conformément à leurs règles constitutionnelles et juridiques nationales respectives et dans le cadre juridique de l’Union européenne,
Reconnaissant le rôle fondamental de la coopération décentralisée des communes, des départements, des régions, des Länder, du Sénat et du Bundesrat, ainsi que celui de la coopération entre le Plénipotentiaire de la République fédérale d’Allemagne chargé des Affaires culturelles dans le cadre du Traité sur la coopération franco-allemande et les ministres français compétents,
Reconnaissant le rôle essentiel de la coopération entre l’Assemblée nationale et le Deutscher Bundestag, en particulier dans le cadre de leur accord interparlementaire du 22 janvier 2019, qui constitue une dimension importante des liens étroits entre les deux pays, Sont convenues de ce qui suit :
Chapitre premier : Affaires européennes
Article 1er
Les deux États approfondissent leur coopération en matière de politique européenne. Ils agissent en faveur d’une politique étrangère et de sécurité commune efficace et forte, et renforcent et approfondissent l’Union économique et monétaire. Ils s’efforcent de mener à bien l’achèvement du Marché unique et s’emploient à bâtir une Union compétitive, reposant sur une base industrielle forte, qui serve de base à la prospérité, promouvant la convergence économique, fiscale et sociale& ainsi que la durabilité dans toutes ses dimensions.
Article 2
Les deux États se consultent régulièrement à tous les niveaux avant les grandes échéances européennes, en cherchant à établir des positions communes et à convenir de prises de parole coordonnées de leurs ministres. Ils se coordonnent sur la transposition du droit européen dans leur droit national.
Chapitre 2 : Paix, sécurité et développement
Article 3
Les deux États approfondissent leur coopération en matière de politique étrangère, de défense, de sécurité extérieure et intérieure et de développement tout en s’efforçant de renforcer la capacité d’action autonome de l’Europe. Ils se consultent afin de définir des positions communes sur toute décision importante touchant leurs intérêts communs et d’agir conjointement dans tous les cas où ce sera possible.
Article 4
(1) Du fait des engagements qui les lient en vertu de l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord du 4 avril 1949 et de l’article 42, paragraphe 7, du Traité sur l’Union européenne du 7 février 1992, modifié par le Traité de Lisbonne du 13 décembre 2007 modifiant le Traité sur l’Union européenne et le Traité instituant la Communauté européenne, les deux États, convaincus du caractère indissociable de leurs intérêts de sécurité, font converger de plus en plus leurs objectifs et politiques de sécurité et de défense, renforçant par là-même les systèmes de sécurité collective dont ils font partie. Ils se prêtent aide et assistance par tous les moyens dont ils disposent, y compris la force armée, en cas d’agression armée contre leurs territoires. Le champ d’application territorial de la deuxième phrase du présent paragraphe correspond à celui de l’article 42, paragraphe 7, du Traité sur l’Union européenne.
(2) Les deux États agissent conjointement dans tous les cas où ce sera possible, conformément à leurs règles nationales respectives, en vue de maintenir la paix et la sécurité. Ils continuent de développer l’efficacité, la cohérence et la crédibilité de l’Europe dans le domaine militaire. Ce faisant, ils s’engagent à renforcer la capacité d’action de l’Europe et à investir conjointement pour combler ses lacunes capacitaires, renforçant ainsi l’Union européenne et l’Alliance nord-atlantique.
(3) Les deux États s’engagent à renforcer encore la coopération entre leurs forces armées en vue d’instaurer une culture commune et d’opérer des déploiements conjoints. Ils intensifient l’élaboration de programmes de défense communs et leur élargissement à des partenaires. Ce faisant, ils entendent favoriser la compétitivité et la consolidation de la base industrielle et technologique de défense européenne. Ils sont en faveur de la coopération la plus étroite possible entre leurs industries de défense, sur la base de leur confiance mutuelle. Les deux États élaboreront une approche commune en matière d’exportation d’armements en ce qui concerne les projets conjoints.
(4) Les deux États instituent le Conseil franco-allemand de défense et de sécurité comme organe politique de pilotage de ces engagements réciproques. Ce Conseil se réunira au plus haut niveau à intervalles réguliers.
Article 5
Les deux États étendent la coopération entre leurs ministères des affaires étrangères, y compris leurs missions diplomatiques et consulaires. Ils procéderont à des échanges de personnels de haut rang. Ils établiront des échanges au sein de leurs représentations permanentes auprès des Nations Unies à New York, en particulier entre leurs équipes du Conseil de sécurité, leurs représentations permanentes auprès de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord et leurs représentations permanentes auprès de l’Union européenne, ainsi qu’entre les organismes des deux États chargés de coordonner l’action européenne.
Article 6
Dans le domaine de la sécurité intérieure, les gouvernements des deux États renforcent encore leur coopération bilatérale en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, ainsi que leur coopération dans le domaine judiciaire et en matière de renseignement et de police. Ils mettent en œuvre des mesures communes de formation et de déploiement et créent une unité commune en vue d’opérations de stabilisation dans des pays tiers.
Article 7
Les deux États s’engagent à établir un partenariat de plus en plus étroit entre l’Europe et l’Afrique en renforçant leur coopération en matière de développement du secteur privé, d’intégration régionale, d’enseignement et de formation professionnelle, d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes, dans le but d’améliorer les perspectives socio-économiques, la viabilité, la bonne gouvernance ainsi que la prévention des conflits, la résolution des crises, notamment dans le cadre du maintien de la paix, et la gestion des situations d’après-conflit. Les deux États instituent un dialogue annuel au niveau politique en matière de politique internationale de développement afin d’intensifier la coordination de la planification et de la mise en œuvre de leurs politiques.
Article 8
(1) Dans le cadre de la Charte des Nations Unies, les deux États coopéreront étroitement au sein de tous les organes de l’Organisation des Nations Unies. Ils coordonneront étroitement leurs positions, dans le cadre d’un effort plus large de concertation entre les États membres de l’Union européenne siégeant au Conseil de sécurité des Nations Unies et dans le respect des positions et des intérêts de l’Union européenne. Ils agiront de concert afin de promouvoir aux Nations Unies les positions et les engagements de l’Union européenne face aux défis et menaces de portée mondiale. Ils mettront tout en œuvre pour aboutir à une position unifiée de l’Union européenne au sein des organes appropriés des Nations Unies.
(2) Les deux États s’engagent à poursuivre leurs efforts pour mener à terme des négociations intergouvernementales concernant la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies. b>L’admission de la République fédérale de l’Allemagne en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies est une priorité de la diplomatie franco-allemande.
Chapitre 3 Culture, enseignement, recherche et mobilité
Article 9
Les deux États reconnaissent le rôle décisif que jouent la culture et les médias dans le renforcement de l’amitié franco-allemande. En conséquence, ils sont résolus à créer pour leurs peuples un espace partagé de liberté et de possibilités, ainsi qu’un espace culturel et médiatique commun. Ils développent la mobilité et les programmes d’échanges entre leurs pays, en particulier à l’intention des jeunes dans le cadre de l’Office franco-allemand pour la Jeunesse, et définissent des objectifs chiffrés dans ces domaines. Afin de favoriser des liens toujours plus étroits dans tous les domaines de l’expression culturelle, notamment au moyen d’instituts culturels intégrés, ils mettent en place des programmes spécifiques et une plate-forme numérique destinés en particulier aux jeunes.
Article 10
Les deux États rapprochent leurs systèmes éducatifs grâce au développement de l’apprentissage mutuel de la langue de l’autre, à l’adoption, conformément à leur organisation constitutionnelle, de stratégies visant à accroître le nombre d’élèves étudiant la langue du partenaire, à une action en faveur de la reconnaissance mutuelle des diplômes et à la mise en place d’outils d’excellence franco-allemands pour la recherche, la formation et l’enseignement professionnels, ainsi que de doubles programmes franco-allemands intégrés relevant de l’enseignement supérieur.
Article 11
Les deux États favorisent la mise en réseau de leurs systèmes d’enseignement et de recherche ainsi que de leurs structures de financement. Ils poursuivent le développement de l’Université franco-allemande et encouragent les universités françaises et allemandes à participer à des réseaux d’universités européennes.
Article 12
Les deux États instituent un Fonds citoyen commun destiné à encourager et à soutenir les initiatives de citoyens et les jumelages entre villes dans le but de rapprocher encore leurs deux peuples.
Chapitre 4 Coopération régionale et transfrontalière
Article 13
(1) Les deux États reconnaissent l’importance que revêt la coopération transfrontalière entre la République française et la République fédérale d’Allemagne pour resserrer les liens entre les citoyens et les entreprises de part et d’autre de la frontière, notamment le rôle essentiel des collectivités territoriales et autres acteurs locaux à cet égard. Ils entendent faciliter l’élimination des obstacles dans les territoires frontaliers afin de mettre en œuvre des projets transfrontaliers et de faciliter la vie quotidienne des habitants de ces territoires.
(2) À cet effet, dans le respect des règles constitutionnelles respectives des deux États et dans les limites du droit de l’Union européenne, les deux États dotent les collectivités territoriales des territoires frontaliers et les entités transfrontalières comme les eurodistricts de compétences appropriées, de ressources dédiées et de procédures accélérées permettant de surmonter les obstacles à la réalisation de projets transfrontaliers, en particulier dans les domaines économique, social, environnemental, sanitaire, énergétique et des transports. Si aucun autre moyen ne leur permet de surmonter ces obstacles, des dispositions juridiques et administratives adaptées, notamment des dérogations, peuvent également être accordées. Dans ce cas, il revient aux deux États d’adopter la législation appropriée.
(3) Les deux États demeurent attachés à la préservation de normes strictes dans les domaines du droit du travail, de la protection sociale, de la santé et de la sécurité, ainsi que de la protection de l’environnement.
Article 14
Les deux États instituent un comité de coopération transfrontalière comprenant des parties prenantes telles que l’État et les collectivités territoriales, les parlements et les entités transfrontalières comme les euro-districts et, en cas de nécessité, les eurorégions intéressées. Ce comité est chargé de coordonner tous les aspects de l’observation territoriale transfrontalière entre la République française et la République fédérale d’Allemagne, de définir une stratégie commune de choix de projets prioritaires, d’assurer le suivi des difficultés rencontrées dans les territoires frontaliers et d’émettre des propositions en vue d’y remédier, ainsi que d’analyser l’incidence de la législation nouvelle sur les territoires frontaliers.
Article 15
Les deux États sont attachés à l’objectif du bilinguisme dans les territoires frontaliers et accordent leur soutien aux collectivités frontalières afin d’élaborer et de mettre en œuvre des stratégies appropriées.
Article 16
Les deux États faciliteront la mobilité transfrontalière en améliorant l’interconnexion des réseaux numériques et physiques entre elles, notamment les liaisons ferroviaires et routières. Ils agiront en étroite collaboration dans le domaine de la mobilité innovante, durable et accessible à tous afin d’élaborer des approches ou des normes communes aux deux États.
Article 17
Les deux États encouragent la coopération décentralisée entre les collectivités des territoires non frontaliers. Ils s’engagent à soutenir les initiatives lancées par ces collectivités qui sont mises en œuvre dans ces territoires.
Chapitre 5 Développement durable, climat, environnement et affaires économiques
Article 18
Les deux États s’emploient à renforcer le processus de mise en œuvre des instruments multilatéraux relatifs au développement durable, à la santé mondiale et à la protection de l’environnement et du climat, en particulier l’Accord de Paris du 12 décembre 2015 et le Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies. À cet effet, ils agissent en rapport étroit afin de formuler des approches et des politiques communes, notamment en mettant en place des dispositifs en vue de la transformation de leurs économies et en favorisant des actions ambitieuses de lutte contre les changements climatiques. Ils garantissent l’intégration de la protection du climat dans toutes les politiques, notamment par des échanges transversaux réguliers entre les gouvernements dans des secteurs clés.
Article 19
Les deux États feront progresser la transition énergétique dans tous les secteurs appropriés et, à cet effet, développent leur coopération et renforcent le cadre institutionnel de financement, d’élaboration et de mise en œuvre de projets conjoints, en particulier dans les domaines des infrastructures, des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
Article 20
(1) Les deux États approfondissent l’intégration de leurs économies afin& d’instituer ne zone économique franco-allemande dotée de règles communes. Le Conseil économique et financier franco-allemand favorise l’harmonisation bilatérale de leurs législations, notamment dans le domaine du droit des affaires, et coordonne de façon régulière les politiques économiques entre la République française et la République fédérale d’Allemagne afin de favoriser la convergence entre les deux États et d’améliorer la compétitivité de leurs économies.
(2) Les deux États instituent un « Conseil franco-allemand d’experts économiques » composé de dix experts indépendants afin de présenter aux deux gouvernements des recommandations sur leur action économique.
Article 21
Les deux États intensifient leur coopération dans le domaine de la recherche et de la transformation numérique, notamment en matière d’intelligence artificielle et d’innovations de rupture. Ils promouvront à l’échelle internationale des directives sur l’éthique des technologies nouvelles. Ils mettent en place, afin de promouvoir l’innovation, des initiatives franco-allemandes qui sont ouvertes à la coopération au niveau européen. Les deux États mettront en place un processus de coordination et un financement commun afin de soutenir des programmes conjoints de recherche et d’innovation.
Article 22
Les parties prenantes et les acteurs intéressés des deux États sont réunis au sein d’un Forum pour l’avenir franco-allemand afin de travailler sur les processus de transformation de leurs sociétés.
Chapitre 6 Organisation
Article 23
Des réunions entre les gouvernements des deux États ont lieu au moins une fois par an, alternativement en République française et en République fédérale d’Allemagne. Après l’entrée en vigueur du présent Traité, le Conseil des ministres franco-allemand adopte un programme pluriannuel de projets de coopération franco-allemande. Les secrétaires généraux pour la coopération franco-allemande chargés de préparer ces réunions assurent le suivi de la mise en œuvre de ce programme et en font rapport au Conseil des ministres.
Article 24
Un membre du gouvernement d’un des deux États prend part, une fois par trimestre au moins et en alternance, au conseil des ministres de l’autre État.
Article 25
Les conseils, structures et instruments de la coopération franco-allemande font l’objet d’un examen périodique et sont, en cas de nécessité, adaptés sans retard aux objectifs fixés d’un commun accord. Le premier de ces examens devrait avoir lieu dans les six mois suivant l’entrée en vigueur du présent Traité et proposer les adaptations nécessaires. Les secrétaires généraux pour la coopération franco-allemande évaluent régulièrement les progrès accomplis. Ils informent les parlements et le Conseil des ministres franco-allemand de l’état général d’avancement de la coopération franco-allemande.
Article 26
Des représentants des régions et des Länder, ainsi que du comité de coopération transfrontalière, peuvent être invités à participer au Conseil des ministres franco-allemands.
Chapitre 7 Dispositions finales
Article 27
Le présent Traité complète le Traité du 22 janvier 1963 entre la République française et la République fédérale d’Allemagne sur la coopération franco-allemande au sens du paragraphe 4 des Dispositions finales de ce Traité.
Article 28
Les deux États s’informent mutuellement, par la voie diplomatique, de l’accomplissement des procédures nationales requises pour l’entrée en vigueur du présent Traité. Le présent Traité entre en vigueur à la date de réception de la dernière notification.
AFFAIRE BENALLA
LE 31 JANVIER 2019
Mediapart diffuse un enregistrement dans lequel Monsieur Alexandre Benalla se vante du soutien direct de Monsieur le Président de la République. Cette affaire prend une tournure de "Watergate". Matignon est accusé au point que la cheffe de sécurité est contrainte de démissionner.
LE 5 FEVRIER 2019
Suite aux révélations de Mediapart qui démontrent par des écoutes téléphoniques, qu'Alexandre Benalla et son ami ami Vincent Crase violent leur contrôle judiciaire en se parlant, deux membres du parquet se présentent avec des policiers, au journal, pour perquisitionner.
Mediapart oppose le secret des sources et ils repartent. Mediapart transfère toutes ses informations, au juge d'instruction chargé d'instruire l'affaire Benalla.
LE 19 FEVRIER 2019
Arrivé libre au tribunal de grande instance de Paris, Alexandre Benalla en est reparti sous escorte. Suite aux révélations de Mediapart, il est apparu qu'il n'avait pas respecté son contrôle judiciaire, en revoyant son ami Vincent Crase. Les deux prévenus subissent une révocation de leur contrôle judiciaire et sont tous deux écroués.
En détention, il a un régime spécial que beaucoup de détenus voudraient avoir :
A la prison de la Santé, la cellule flambant neuve de 9 m2 d'Alexandre Benalla comprend pour lui tout seul, une douche, une télévision et une petite cuisine, et surtout, sur l'un des murs, un téléphone fixe que la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, voudrait voir généralisé dans toutes les prisons.
La ligne, payante, est sur écoute et les noms et numéros des personnes que le détenu Benalla peut joindre doivent au préalable être soumis à la validation des juges d'instruction chargés de l'enquête.
LE 20 FEVRIER 2019
Alors qu'il est en détention et qu'il ne peut pas répondre aux questions des journalistes, la Commission d'enquête du Sénat publie son rapport sur l'affaire Benalla. Les conclusions sont graves :
"Au cours de ses travaux, la commission a constaté un certain nombre de dysfonctionnements majeurs au sein des services de l’État, dont certains ont pu affecter non seulement la sécurité du Président de la République, mais également les intérêts de notre pays : - des pouvoirs excessifs laissés à un collaborateur inexpérimenté dans un domaine, la sécurité du chef de l’État, pourtant essentiel à la continuité de l’État ; - une nomination atypique comme lieutenant-colonel de réserve opérationnelle de la gendarmerie nationale ; - une confiance maintenue et une collaboration poursuivie après les graves dérapages commis par ce collaborateur le 1er mai 2018 ; - une remontée d’informations défaillante au sein de l’institution policière et de l’Exécutif sur les faits du 1er mai ; - des faits dissimulés à la Justice du fait de l’absence de saisine du procureur de la République au titre de l’article 40 du code de procédure pénale ; - une première sanction discrète et dont la portée réelle n’est pas établie ; - un sérieux manque de précaution dans la prévention des conflits d’intérêts de certains collaborateurs du Président de la République ; - un manque de diligences dans le suivi et le retrait des moyens alloués à Alexandre Benalla après son licenciement (passeports, téléphone Téorem, etc.) ; - une réaction tardive pour s’assurer du respect, par l’intéressé, de ses obligations déontologiques à l’issue de son contrat ; - un contrôle insuffisant des affectations des réservistes au sein du dispositif de sécurité de l’Élysée."
LE 26 FEVRIER 2019
La chambre d'instruction ordonne la libération de Monsieur Benalla et de son ami Vincent Crase. Les preuves du manquement à son contrôle judiciaire apportée par Mediapart, ne seraient pas certaines et seraient d'origine douteuses.
Le parquet de Paris ne donne pas plus d'informations.
LE 21 MARS 2019
Le bureau du Sénat décide de saisir la justice sur l'affaire Benalla, notamment au sujet des faux témoignages qu'ils ont cru déceler durant les auditions enregistrées sous serment. Au-delà de l'ancien conseiller de l'Élysée Alexandre Benalla, quatre autres personnes sont citées par la commission des lois: Vincent Crase (gendarme réserviste employé de LREM), Patrick Strzoda (directeur de cabinet d'Emmanuel Macron), Alexis Kohler (secrétaire général de l'Élysée) et le général Lionel Lavergne (chef du groupe de sécurité de la présidence).
Le Premier ministre Édouard Philippe "a décidé de ne pas aller" aux questions au gouvernement au Sénat, en signe de désaccord avec la décision de la chambre haute de saisir la justice du cas d'Alexandre Benalla.
LE 22 MARS 2019
Le président de l'Assemblée Richard Ferrand décide de "ne plus participer" à une conférence commune prévue avec son homologue du Sénat Gérard Larcher à Science-po de Lille.
Lors d'un discours à Bruxelles, le Président de la République qualifie la décision du Sénat, de "décision politique".
LES DEFICITS PUBLICS
LE 6 FEVRIER 2019
La Cour des Comptes rend son rapport public annuel 2019. La Cour des Comptes reproche que le déficit structurel de 2,3 % ne baisse pas car les réformes de réorganisation de l'Etat n'arrivent pas. Par conséquent, dès qu'il y a une augmentation conjoncturelle des dépenses, le déficit arrive à 3,2%.
La Cour des Comptes regrette le CICE qui a coûté très cher alors qu'il a très peu d'efficacité. Le CICE servait à offrir un remboursement de charges aux entreprises contre promesse d'embaucher. Beaucoup d'entreprises ont accepté les remboursements de charges pour les intégrer dans les bénéfices, sans créer d'emplois nouveaux.
LE 10 AVRIL 2019
Le rapport OCDE est favorable à la France. Les réformes devraient rapporter une croissance supérieure dans les années à venir.
Les éléments négatifs sont la panne de la machine à exporter et le déclassement des classes moyennes. Le travail ne suffit plus pour vivre.
La porte parole du gouvernement reconnaît que le dépassement du budget de cette année est le CICE qui a coûté très cher aux contribuables, sans bénéfice pour l'économie. En ce sens le rapport de l'OCDE préconise la fin des niches fiscales.
La synthèse du rapport de l'OCDE est visible ici au format PDF.
LA FRANCE DECROCHE AU CLASSEMENT MONDIAL DE LA DEMOCRATIE
Le groupe de presse britannique "Economist Group" permet selon ses critères, d’évaluer le niveau de démocratie de 167 pays dont 166 sont des États souverains et 165 sont membres de l’Organisation des Nations unies.
La France est descendue à la 29ème position juste devant Israël et derrière l’Estonie (23), le Chili (23), les USA (25), le Cap Vert (26), le Portugal (27) et le Bostwana (28). Les trois premières places du classement sont occupées successivement par : la Norvège, l’Islande et la Suède.
LE MINI REMANIEMENT MINISTERIEL
Le Décret du 27 mars 2019 est relatif à la composition du Gouvernement.
Mme Nathalie LOISEAU, ministre auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères, chargée des affaires européennes quitte ses fonctions pour prendre la tête de liste de LREM aux élections européennes.
M. Benjamin GRIVEAUX, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement quitte ses fonctions pour lancer sa candidature à la mairie de Paris. Son arrogance et son sens du mépris des autres, fait-il de lui un bon candidat pour Paris ?
M. Mounir MAHJOUBI, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'économie et des finances et du ministre de l'action et des comptes publics, chargé du numérique quitte ses fonctions pour lancer sa candidature à la mairie de Paris. Son ministère perd un homme peu efficace. Sa fonction est occupée par des personnalités ternes depuis l'ancien quinquennat. La conséquence est que la France connaît encore des zones blanches sur son territoire.
Le Décret du 31 mars 2019 est relatif à la composition du Gouvernement
Article 1
Mme Sibeth NDIAYE est nommée secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement.
Article 2
Sont nommés secrétaires d'Etat et participent au conseil
des ministres pour les affaires relevant de leurs attributions :
Auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères : Mme Amélie de
MONTCHALIN, chargée des affaires européennes ;
Auprès du ministre de l'économie et des finances et du ministre de l'action et des comptes publics : M. Cédric O, chargé du numérique.
Le Décret n° 2019-274 du 5 avril 2019 est relatif aux attributions déléguées à la secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement.
Le Décret n° 2019-333 du 18 avril 2019 est pris en application de l'article 2-2 du décret n° 59-178 du 22 janvier 1959 relatif aux attributions des ministres.
LA CATHEDRALE DE PARIS BRÛLE
Le 15 avril 2019 à 18 H 50, un feu se déclare dans la toiture de la cathédrale Notre Dame de Paris qui brûle. 400 pompiers interviennent avec 19 lances.
La structure est sauvée mais les dégâts sont considérables.
Des dons spontanés sont apportés.
Une souscription nationale et internationale est organisé par l'Etat.
Le Président de la République déclare à minuit sur place :
"Nous avons su l'édifier et à travers les siècles, la faire grandir et l'améliorer. Alors, je vous le dis très solennellement ce soir : cette cathédrale, nous la rebâtirons tous ensemble, a-t-il annoncé. Et c'est sans doute une part du destin français. Et le projet que nous aurons pour les années à venir, mais je m'y engage dès demain, une souscription nationale sera lancée et bien au-delà de nos frontières. Nous ferons appel aux plus grand talents, et ils sont nombreux, qui viendront y contribuer. Et nous rebâtirons."
LE 16 AVRIL 2019
Le Décret n° 2019-327 du 16 avril 2019 autorise le rattachement par voie de fonds de concours des recettes provenant des dons versés au titre du financement des travaux de restauration et de la conservation de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
LE 17 AVRIL 2019
Le milliard d'euros est réuni pour reconstruire Notre Dame de Paris.
LE 18 NOVEMBRE 2020
Monsieur le Président de la République,
La présente ordonnance est prise sur le fondement de l'habilitation donnée au
Gouvernement par l'article
11 de la loi n° 2019-803 du 29 juillet 2019 pour la conservation et la
restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris et instituant une souscription
nationale à cet effet.
Le chantier de restauration de la cathédrale Notre-Dame doit être approvisionné
en pierres de construction, en remplacement de celles disparues ou trop
endommagées pour pouvoir être réemployées. Celles-ci doivent être compatibles du
point de vue esthétique, physico-mécanique et chimique avec les pierres
d'origine. Les carrières d'origine ne sont plus exploitées et des solutions de
substitution sont à l'étude. L'alimentation du chantier pourrait nécessiter soit
l'extension ou la réouverture d'une carrière existante, soit l'ouverture d'une
nouvelle carrière.
L'article 1er déroge à l'obligation de compatibilité de l'autorisation
environnementale requise pour l'ouverture, la réouverture ou l'extension d'une
carrière avec les schémas régionaux des carrières. Cette dérogation vise à
faciliter la délivrance dans les meilleurs délais des autorisations
d'exploitation de carrières nécessaires pour approvisionner le chantier de
restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Tel est l'objet de la
présente ordonnance que nous avons l'honneur de soumettre à votre approbation.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'assurance de notre profond respect.
L'Ordonnance n° 2020-1395 du 18 novembre 2020 dispense d'obligation de compatibilité avec les schémas régionaux des carrières les décisions d'exploitation de carrières justifiées par les besoins de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
LES ELECTIONS EUROPEENNES
Le Décret n° 2019-188 du 13 mars 2019 porte convocation des électeurs pour l'élection des représentants au Parlement européen.
L'Arrêté du 12 avril 2019 retarde l'heure de clôture du scrutin dans certains bureaux de vote ouverts par les ambassades et les postes consulaires pour l'élection des représentants au Parlement européen.
L'Arrêté du 12 avril 2019 fixe la liste des bureaux de vote ouverts par les ambassades et les postes consulaires pour l'élection des représentants au Parlement européen.
ENTRE LE 14 AVRIL ET LE 22 AVRIL 2019
La campagne électorale est mise entre parenthèses durant la semaine sainte pour cause d'incendie de Notre Dame de Paris.
LE 22 MAI 2019
L'article unique de la loi n° 2019-487 du 22 mai 2019 prévoit :
"Pour l'application du dernier alinéa du paragraphe 2 de l'article 3 de la décision (UE) 2018/937 du Conseil européen du 28 juin 2018
fixant la composition du Parlement européen, les sièges supplémentaires sont les cinq sièges qui n'auraient pas été attribués si la France avait conservé
soixante-quatorze sièges au Parlement européen pour la législature 2019-2024.
Lors de la proclamation des résultats, la commission nationale mentionnée à l'article 22 de la loi n° 77-729 du 7 juillet 1977 relative à l'élection des
représentants au Parlement européen désigne, en application des modalités
prévues à l'article 3 de la même loi, les candidats auxquels sont attribués les cinq sièges supplémentaires.
Ces candidats prennent leur fonction de représentants au Parlement européen à compter de la date du retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne. Si l'un
d'eux est appelé avant cette date à remplacer un représentant dont le siège devient vacant dans les conditions prévues à l'article 24 de ladite loi, il est
pourvu à son propre remplacement selon les modalités prévues au même article 24.
Lorsqu'ils se trouvent dans l'un des cas d'incompatibilité mentionnés aux articles 6-1 à 6-5 de la même loi, ces candidats disposent d'un délai de trente
jours à compter de leur entrée en fonction au Parlement européen pour démissionner des mandats ou fonctions mentionnés par ces dispositions. A défaut
d'option dans le délai imparti, leur remplacement est assuré dans les conditions prévues à l'article 24 de la même loi.
La présente loi sera exécutée comme loi de l'Etat."
RESULTATS DES ELECTIONS EUROPEENNES DU 26 MAI 2019
Le taux de participation est de 50,12 %. Il était de 42,43 % en 2014.
LREM ne gagne pas les élections, puisqu'il arrive second. Le Président de la République gagne son pari. La gauche est disloquée, la droite de LR victime de son clip de campagne, est bien en dessous de 10%, la surprise vient de la percée des écologistes. Cette progression est commune dans toute l'Europe.
Résultats centralisés avant examen par la commission nationale de recensement des votes
Liste | Voix | % des exprimés | Sièges après sortie du Royaume-Uni | Sièges avant sortie du Royaume-Uni |
PRENEZ LE POUVOIR - M. BARDELLA Jordan | 5 281 576 | 23,31 | 23 | 22 |
RENAISSANCE - Mme LOISEAU Nathalie | 5 076 363 | 22,41 | 23 | 21 |
EUROPE ECOLOGIE - M. JADOT Yannick | 3 052 406 | 13,47 | 13 | 12 |
UNION DROITE-CENTRE - M. BELLAMY François-Xavier | 1 920 530 | 8,48 | 8 | 8 |
LA FRANCE INSOUMISE - Mme AUBRY Manon | 1 428 386 | 6,31 | 6 | 6 |
ENVIE D'EUROPE - M. GLUCKSMANN Raphaël | 1 401 978 | 6,19 | 6 | 5 |
DEBOUT LA FRANCE - M. DUPONT-AIGNAN Nicolas | 794 953 | 3,51 | 0 | 0 |
LISTE CITOYENNE - M. HAMON Benoît | 741 212 | 3,27 | 0 | 0 |
LES EUROPEENS - M. LAGARDE Jean-Christophe | 566 746 | 2,50 | 0 | 0 |
POUR L'EUROPE DES GENS - M. BROSSAT Ian | 564 717 | 2,49 | 0 | 0 |
PARTI ANIMALISTE - Mme THOUY Hélène | 490 570 | 2,17 | 0 | 0 |
URGENCE ECOLOGIE - M. BOURG Dominique | 411 793 | 1,82 | 0 | 0 |
ENSEMBLE POUR LE FREXIT - M. ASSELINEAU François | 265 957 | 1,17 | 0 | 0 |
LUTTE OUVRIERE - Mme ARTHAUD Nathalie | 176 434 | 0,78 | 0 | 0 |
ENSEMBLE PATRIOTES - M. PHILIPPOT Florian | 147 044 | 0,65 | 0 | 0 |
ALLIANCE JAUNE - M. LALANNE Francis | 122 573 | 0,54 | 0 | 0 |
LES OUBLIES DE L'EUROPE - M. BIDOU Olivier | 51 404 | 0,23 | 0 | 0 |
PARTI PIRATE - Mme MARIE Florie | 31 684 | 0,14 | 0 | 0 |
EUROPE AU SERVICE DES PEUPLES - M. AZERGUI Nagib | 28 447 | 0,13 | 0 | 0 |
ESPERANTO - M. DIEUMEGARD Pierre | 18 567 | 0,08 | 0 | 0 |
PARTI FED. EUROPEEN - M. GERNIGON Yves | 12 581 | 0,06 | 0 | 0 |
A VOIX EGALES - Mme TOMASINI Nathalie | 11 604 | 0,05 | 0 | 0 |
DECROISSANCE 2019 - Mme DELFEL Thérèse | 10 479 | 0,05 | 0 | 0 |
ALLONS ENFANTS - Mme CAILLAUD Sophie | 8 203 | 0,04 | 0 | 0 |
PACE - M. ALEXANDRE Audric | 6 875 | 0,03 | 0 | 0 |
INITIATIVE CITOYENNE - M. HELGEN Gilles | 6 267 | 0,03 | 0 | 0 |
UDLEF - M. PERSON Christian Luc | 5 016 | 0,02 | 0 | 0 |
LISTE DE LA RECONQUÊTE - M. VAUCLIN Vincent | 4 835 | 0,02 | 0 | 0 |
DÉMOCRATIE REPRESENTATIVE - M. TRAORÉ Hamada | 3 462 | 0,02 | 0 | 0 |
UNE FRANCE ROYALE - M. DE PREVOISIN Robert | 3 393 | 0,01 | 0 | 0 |
NEUTRE ET ACTIF - Mme CORBET Cathy Denise Ginette | 2 694 | 0,01 | 0 | 0 |
EVOLUTION CITOYENNE - M. CHALENÇON Christophe | 2 120 | 0,01 | 0 | 0 |
LA LIGNE CLAIRE - M. CAMUS Renaud | 1 897 | 0,01 | 0 | 0 |
REVOLUTIONNAIRE - M. SANCHEZ Antonio | 1 458 | 0,01 | 0 | 0 |
La Proclamation des résultats de l'élection des représentants au Parlement européen est publiée au JO du 30 mai 2019.
COUPE DU MONDE DE FOOT FEMININ
Le Décret n° 2019-350 du 23 avril 2019 porte application de l'article L. 211-11-1 du code de la sécurité intérieure à la coupe du monde féminine de la FIFA 2019.
La France a été éliminée en quart de finale par les USA devenues championne du monde pour la deuxième fois constitutive.
LES REFORMES CONTINUENT
Le Décret du 17 juin 2019 porte convocation du Parlement en session extraordinaire à partir du 1er juillet 2019.
Le Décret du 1er juillet 2019 complète le décret du 17 juin 2019 portant convocation du Parlement en session extraordinaire.
LE 16 JUILLET 2019 : "Homard m'a tuer"
Le site Mediapart diffuse des informations les unes derrière les autres contre les frais de bouche de François de Rugy, quand il était Président de l'Assemblée Nationale. Il avait été exfiltré de ce poste par nomination en qualité de ministre de l'écologie, au départ de Nicolas Hulot. Il lui est reproché des fêtes somptueuses durant lesquels, du Homard était servi.
Le décret du 16 juillet 2019 relatif à la composition du Gouvernement, prévoit :
Article 1 : Il est mis fin, sur sa demande, aux fonctions de M. François de RUGY, ministre d'Etat, ministre de la transition écologique et solidaire.Article 2 : Sont nommées :
Mme Elisabeth BORNE, ministre de la transition écologique et solidaire ;
Mme Brune POIRSON, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la transition écologique et solidaire ;
Mme Emmanuelle WARGON, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la transition écologique et solidaire.
3 SEPTEMBRE 2019
Le Décret du 3 septembre 2019 relatif à la composition du Gouvernement, prévoit en son article 1er :
Sont nommés membres du Gouvernement et participent au conseil
des ministres pour les affaires relevant de leurs attributions :
M. Jean-Paul DELEVOYE, haut-commissaire aux retraites. Il est délégué auprès de
la ministre des solidarités et de la santé ;
M. Jean-Baptiste DJEBBARI, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la
transition écologique et solidaire, chargé des transports.
10 SEPTEMBRE 2019
Le Décret du 21 août 2019 porte convocation du Parlement en session extraordinaire à partir du 10 septembre 2019.
29 SEPTEMBRE 2019
Le Décret du 27 septembre 2019 porte clôture de la session extraordinaire du Parlement.
LES 3 ET 4 DECEMBRE
Le sommet de l'OTAN ouvre sur des dissensions. Le Président de la République, dans une interview au Nouvel Economiste déclare que l'Otan est en "mort cérébrale" car l'organisation a laissé les Turcs frapper nos alliés, les Kurdes qui ont pourtant combattu Daesh.
La chancelière allemande réagit :
“Je comprends ton désir d’une politique provocatrice, Emmanuel, mais je suis fatiguée de ramasser les morceaux. Chaque fois qu’on prend le thé ensemble, je suis obligée de recoller les tasses que tu as cassées.”
Malgré les dissensions entre les Alliés, les 29 membres de l'OTAN adoptent à la fin du sommet une déclaration commune affirmant leur solidarité, leur unité et leur cohésion. Les principales positions et décisions prises lors du sommet sont regroupées dans la « Déclaration de Londres publiée par les dirigeants des pays de l’OTAN à leur réunion tenue à Londres les 3 et 4 décembre 2019 » qui comporte neuf points.
La déclaration couvre les principaux aspects suivants :
Réaffirmation du lien transatlantique (Point 1) : « Nous réaffirmons le lien transatlantique qui unit durablement l’Europe et l’Amérique du Nord », « l'OTAN reste le fondement de notre défense collective et le forum essentiel pour les consultations et la prise de décision en matière de sécurité entre Alliés ». La déclaration fait une référence explicité à la clause de solidarité entre les Alliés inscrite dans le traité de 1949 : « Nous réaffirmons [...] notre engagement solennel, inscrit dans l’article 5 du traité de Washington, selon lequel une attaque contre un Allié est considérée comme une attaque contre nous tous ».
Augmentation des dépenses de défense (Point 2) : En termes généraux et sans engagement de date, la déclaration prend acte du fait que « les dépenses de défense hors États-Unis ont augmenté pendant cinq années consécutives » et assure que les membres de l'Otan continueront de renforcer leur capacité individuelle et collective de résistance à toute forme d'attaque.
Menaces auxquelles l'Alliance fait face (Point 3) : La déclaration identifie explicitement les menaces émanant des « actions agressives de la Russie » et du « terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations ».
Dissuasion nucléaire et contrôle des armements (Point 4) : La déclaration réaffirme la stratégie nucléaire de l'Otan : « Aussi longtemps qu'il y aura des armes nucléaires, l’Otan restera une alliance nucléaire » ainsi que son attachement « à la pleine mise en application du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) dans tous ses aspects, à savoir le désarmement nucléaire, la non-prolifération et les utilisations de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques ». Le texte fait à nouveau le constat de « de l’extinction du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) » et en fait porter la responsabilité exclusive sur la Russie.
Nouvelles technologies : cyber, 5G, espace (Point 6) : L'espace est dorénavant considéré comme le cinquième domaine opérationnel de l'OTAN, aux côtés de la terre, de l'air, de la mer et du cyber. Plus généralement, en matière de technologies nouvelles, la déclaration finale met en exergue la nécessité « d’accroître la résilience de nos sociétés, ainsi que de nos infrastructures critiques et de notre sécurité énergétique. L’OTAN et les Alliés [...] sont déterminés à garantir la sécurité de leurs communications, y compris la 5G, [... et à étoffer leurs] moyens d’action face aux cyberattaques ». En rapport avec cette thématique des nouvelles technologies, la déclaration mentionne la Chine dont « l’influence croissante et les politiques internationales [...] présentent à la fois des opportunités et des défis, auxquels nous devons répondre ensemble, en tant qu’Alliance ».
Réflexion stratégique (Point 7) : Les Alliés donnent suite aux propositions allemandes et françaises d'améliorer la coordination stratégique et politique de l'Otan en ces termes : « Compte tenu de l’évolution de l’environnement stratégique, nous invitons le secrétaire général à présenter aux ministres des Affaires étrangères une proposition approuvée par le Conseil pour que soit mené, [...], un processus de réflexion prospective visant à renforcer encore la dimension politique de l’OTAN, y compris la consultation. ».
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a donné son accord à l'adoption de ce texte car il condamne le terrorisme « sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations » et le considère comme « une menace persistante pour nous tous ». En contrepartie, Erdogan a accepté l'adoption des nouveaux plans de sécurité régionaux pour la Baltique, la Pologne, la Turquie et le flanc sud de l'Alliance, a annoncé Jens Stoltenberg. Le président français Emmanuel Macron voit son souhait exaucé « que soit mené [e ...] une réflexion prospective visant à renforcer encore la dimension politique de l’OTAN, y compris la consultation » et que l'Otan reste ouvert « au dialogue, et à la perspective d’établir une relation constructive avec la Russie lorsque les actions de cette dernière le permettront », même si cette déclaration finale de Londres identifie clairement la Russie comme la principale menace à laquelle l'Alliance doit faire face.
LA REFORME DES RETRAITES
5 DECEMBRE 2019 : Première grande manifestation des syndicats avec les gilets jaunes : 800 000 personnes.
10 DECEMBRE 2019 : Seconde grande manifestation : 339 000 personnes
17 DECEMBRE 2019 : Troisième grande manifestation : 615 000 personnes
LE 16 DECEMBRE 2019
Le haut commissaire au retraite a, avant de prendre en charge ses fonctions, déclaré trois mandats avec des sociétés ou des associations. Il en avait 13. est dénoncé et doit démissionner. Il est aussitôt remplacé par Laurent PIETRASZEWSKI.
Le Décret du 17 décembre 2019 est relatif à la composition du Gouvernement.
Le Décret du 16 février 2020 relatif à la composition du Gouvernement
Article 1
Il est mis fin, sur sa demande, aux fonctions de Mme Agnès BUZYN, ministre des solidarités et de la santé.
Article 2
M. Olivier VÉRAN est nommé ministre des solidarités et de la santé.
Article 3
Sont nommés secrétaires d'Etat auprès du ministre des solidarités et de la
santé et participent au conseil des ministres pour les affaires relevant de
leurs attributions :
Mme Christelle DUBOS ;
M. Adrien TAQUET ;
M. Laurent PIETRASZEWSKI, chargé des retraites.
Le 14 février 2020 : Suite à la diffusion d'une vidéo le montrant en train de se masturber, Benjamin Griveaux démissionne de la candidature à la Mairie de Paris.
Agnès Buzin démissionne de son poste de ministre de la santé pour reprendre la tête de liste LREM à Paris.
LE 29 FEVRIER 2020
L'article 49-3 est opposé par le premier ministre à l'assemblée nationale sur la discussion des retraites.
CORONAVIRUS : LA FRANCE CONFINEE
LE 5 MARS 2020
Le Décret n° 2020-197 du 5 mars 2020 est relatif aux prix de vente des gels hydro-alcooliques.
Le Décret n° 2020-241 du 13 mars 2020 modifie le décret n° 2017-1063 du 18 mai 2017 relatif aux cabinets ministériels, pour prévoir en son article 1er :
L'article 1er du décret du 18 mai 2017 susvisé est ainsi modifié :
1° Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Par dérogation au premier alinéa, le cabinet du ministre chargé de la santé
peut comprendre, en outre, un conseiller en charge du Covid-19. » ;
2° Au quatrième alinéa, les mots : « premiers à troisième alinéas » sont
remplacés par les mots : « premiers à quatrième alinéas ».
MARS 2020
Les textes de protection et de sanctions se succèdent tous les jours :
L'Arrêté du 9 mars 2020 porte diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19, interdit le rassemblement de 1000 personnes
L'Arrêté du 13 mars 2020 porte diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19, interdit le rassemblement de 100 personnes.
L'Arrêté du 14 mars 2020 porte diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19.
L'Arrêté du 15 mars 2020 complète l'arrêté du 14 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19.
L'Arrêté du 16 mars 2020 complète l'arrêté du 14 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19.
L'Arrêté du 17 mars 2020 complète l'arrêté du 14 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19.
L'Arrêté du 19 mars 2020 complète l'arrêté du 14 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19.
L'Arrêté du 20 mars 2020 complète l'arrêté du 14 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19.
L'Arrêté du 21 mars 2020 complète l'arrêté du 14 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19.
L'Arrêté du 23 mars 2020 prescrit les mesures d'organisation et de fonctionnement du système de santé nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
L'Arrêté du 11 mai 2020 complète l'arrêté du 23 mars 2020 prescrivant les mesures d'organisation et de fonctionnement du système de santé nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
Le Décret n° 2020-260 du 16 mars 2020 porte réglementation des déplacements dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus covid-19.
Le Décret n° 2020-264 du 17 mars 2020 porte création d'une contravention réprimant la violation des mesures destinées à prévenir et limiter les conséquences des menaces sanitaires graves sur la santé de la population.
La LOI n° 2020-290 du 23 mars 2020 d'urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19.
L'Article 3 du Décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, prévoit :
I. - Jusqu'au 31 mars 2020, tout déplacement de personne hors
de son domicile est interdit à l'exception des déplacements pour les motifs
suivants en évitant tout regroupement de personnes :
1° Trajets entre le domicile et le ou les lieux d'exercice de l'activité
professionnelle et déplacements professionnels insusceptibles d'être différés ;
2° Déplacements pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à
l'activité professionnelle et des achats de première nécessité dans des
établissements dont les activités demeurent autorisées par l'article 8 du
présent décret ;
3° Déplacements pour motifs de santé à l'exception des consultations et soins
pouvant être assurés à distance et, sauf pour les patients atteints d'une
affection de longue durée, de ceux qui peuvent être différés ;
4° Déplacements pour motif familial impérieux, pour l'assistance des personnes
vulnérables et pour la garde d'enfants ;
5° Déplacements brefs, dans la limite d'une heure quotidienne et dans un rayon
maximal d'un kilomètre autour du domicile, liés soit à l'activité physique
individuelle des personnes, à l'exclusion de toute pratique sportive collective
et de toute proximité avec d'autres personnes, soit à la promenade avec les
seules personnes regroupées dans un même domicile, soit aux besoins des animaux de compagnie ;
6° Déplacements résultant d'une obligation de présentation aux services de
police ou de gendarmerie nationales ou à tout autre service ou professionnel,
imposée par l'autorité de police administrative ou l'autorité judiciaire ;
7° Déplacements résultant d'une convocation émanant d'une juridiction administrative ou de l'autorité judiciaire ;
8° Déplacements aux seules fins de participer à des missions d'intérêt général
sur demande de l'autorité administrative et dans les conditions qu'elle précise.
II. - Les personnes souhaitant bénéficier de l'une de ces exceptions doivent se
munir, lors de leurs déplacements hors de leur domicile, d'un document leur
permettant de justifier que le déplacement considéré entre dans le champ de l'une de ces exceptions.
III. - Le représentant de l'Etat dans le département est habilité à adopter des
mesures plus restrictives en matière de trajets et déplacements des personnes lorsque les circonstances locales l'exigent.
IV. - Le présent article s'applique à Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon.
Cette loi sera complété pour permettre à des secteurs de niche d'ouvrir :
Le Décret n° 2020-466 du 23 avril 2020 complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
La première semaine durant le confinement, une polémique enfle sur l'utilisation de la chloroquine par le professeur Didier Raoult qui allié à un antibiotique, guérit rapidement les malades du COVID 19 avec un taux minimum de 75 %. L'INSERM dirigé par Yves Levy époux d'Agnès Buzin, ex ministre de la santé qui a usé de son influence de ministre pour que son mari puisse être reconduit à son poste de directeur de l'Inserm, contre l'avis de la communauté scientifique, s'y oppose. Le lobbying du professeur Raoult éminent spécialiste des virus à l'IHU-Marseille, relayé par les médecins dont le professeur François Perrone, puis par les internautes, sur les réseaux sociaux, donne la victoire à la chloroquine sans attendre les essais cliniques qui ne peuvent arriver que six semaines après la pandémie !
Le professeur Didier Raoult montre que le classique médicament de la chloroquine soigne 75% des cas de coronavirus s’ils sont dépistés assez tôt, il s’oppose au confinement généralisé des porteurs sains qu’il juge digne du Moyen Age. Il prône un dépistage généralisé et un traitement rapide avec la chloroquine, avec un confinement des seuls malades. Pour l'utilisation de la chloroquine employée de fait dans les hôpitaux, les uns derrière les autres, un décret du 25 mars 2020 confirme la victoire du Professeur Didier Raoult.
Le Décret n° 2020-314 du 25 mars 2020 complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, confirme la victoire du Professeur Didier Raoult sur la chloroquine.
« Art. 12-2.-Par dérogation à l'article
L. 5121-8 du code de la santé publique, l'hydroxychloroquine et
l'association lopinavir/ ritonavir peuvent être prescrits, dispensés et
administrés sous la responsabilité d'un médecin aux patients atteints par le
covid-19, dans les établissements de santé qui les prennent en charge, ainsi
que, pour la poursuite de leur traitement si leur état le permet et sur
autorisation du prescripteur initial, à domicile.
« Les médicaments mentionnés au premier alinéa sont fournis, achetés, utilisés
et pris en charge par les établissements de santé conformément à l'article
L. 5123-2 du code de la santé publique.
« Ils sont vendus au public et au détail par les pharmacies à usage intérieur
autorisées et pris en charge conformément aux
dispositions du deuxième alinéa de l'article L. 162-17 du code de la sécurité
sociale. Le cas échéant, ces dispensations donnent lieu à remboursement ou
prise en charge dans ce cadre sans participation de l'assuré en application des
dispositions de l'article R. 160-8 du même code. L'Agence nationale de sécurité
du médicament et des produits de santé est chargée, pour ces médicaments,
d'élaborer un protocole d'utilisation thérapeutique à l'attention des
professionnels de santé et d'établir les modalités d'une information adaptée à
l'attention des patients.
« Le recueil d'informations concernant les effets indésirables et leur
transmission au centre régional de pharmacovigilance territorialement compétent
sont assurés par le professionnel de santé prenant en charge le patient dans le
cadre des dispositions réglementaires en vigueur pour les médicaments
bénéficiant d'une autorisation de mise sur le marché.
« La spécialité pharmaceutique PLAQUENIL © et les préparations à base d'hydroxychloroquine
ne peuvent être dispensées par les pharmacies d'officine que dans le cadre d'une
prescription initiale émanant exclusivement de spécialistes en rhumatologie,
médecine interne, dermatologie, néphrologie, neurologie ou pédiatrie ou dans le
cadre d'un renouvellement de prescription émanant de tout médecin.
« Afin de garantir l'approvisionnement approprié et continu des patients sur le
territoire national, en officines de ville comme dans les pharmacies à usage
intérieur, l'exportation des spécialités contenant l'association lopinavir/
ritonavir ou de l'hydroxychloroquine est interdite. Ces dispositions ne
s'appliquent pas à l'approvisionnement des collectivités relevant des articles
73 et 74 de la Constitution et de la Nouvelle-Calédonie.
« Pour l'application du présent article, sont considérés comme établissements de
santé les hôpitaux des armées, l'Institution nationale des Invalides et les
structures médicales opérationnelles relevant du ministre de la défense
déployées dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire. ».
Le Décret n° 2020-337 du 26 mars 2020 complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, mâtine quelque peu les autorisations d'utilisation de la chloroquine.
L'article 12-2 est ainsi modifié :
a) Le premier alinéa est complété par la phrase suivante : « Ces prescriptions
interviennent, après décision collégiale, dans le respect des recommandations du
Haut conseil de la santé publique et, en particulier, de l'indication pour les
patients atteints de pneumonie oxygéno-requérante ou d'une défaillance d'organe.
» ;
b) Au cinquième alinéa, après le mot : « Plaquenil © », sont insérés les mots :
« , dans le respect des indications de son autorisation de mise sur le marché, »
;
c) Au sixième alinéa, après les mots : « l'exportation », sont ajoutés les mots
: « , par les grossistes-répartiteurs, ».
Le Décret n° 2020-497 du 30 avril 2020 complète le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, concernant les décès.
LE 27 MARS 2020
Le confinement est prolongé jusqu'au 15 avril 2020. Les français s'attendent à six semaines de confinement comme préconisé par le conseil scientifique.
Le professeur Didier Raoult publie une nouvelle étude qui porte sur 80 patients. L'association de l'Hydroxychloroquine avec l'Azithromycine administrés AU DÉBUT DES SYMPTÔMES et non à la mort comme le préconise le décret gouvernemental (sans doute pour pouvoir dire que ça ne marche pas) permet de baisser la charge virale sur 97 % des patients, au bout du cinquième jour !
LE 28 MARS 2020
L'Arrêté du 28 mars 2020 porte diverses dispositions relatives à l'indemnisation des professionnels de santé en exercice, retraités ou en cours de formation réquisitionnés dans le cadre de l'épidémie covid-19.
SEUL L'AEROPORT DE ROISSY EST OUVERT EN REGION PARISIENNE
L'Arrêté du 27 mars 2020 est relatif à la suspension de l'exploitation de l'aéroport de Paris-Orly à titre temporaire dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire relatif à l'épidémie du covid-19.
LE 30 MARS 2020
LOI organique n° 2020-365 du 30 mars 2020 d'urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19, prévoit en son article unique :
"Afin de faire face aux conséquences de l'épidémie du virus
covid-19, les délais mentionnés aux articles 23-4, 23-5 et 23-10 de l'ordonnance
n° 58-1067 du 7 novembre 1958 portant loi organique sur le Conseil
constitutionnel sont suspendus jusqu'au 30 juin 2020.
La présente loi entrera en vigueur immédiatement et sera exécutée comme loi de
l'Etat."
LE 2 AVRIL 2020
Face à la pénurie de médicaments, les produits pharmaceutiques pour animaux, sont administrés aux humains :
Le Décret n° 2020-393 du 2 avril 2020 complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire prévoit qu'après l'article 12-3 du décret du 23 mars 2020 susvisé, il est inséré un article 12-4 ainsi rédigé :
« Art. 12-4. - En cas d'impossibilité d'approvisionnement en spécialités
pharmaceutiques à usage humain, des médicaments à usage vétérinaire à même visée
thérapeutique, bénéficiant d'une autorisation de mise sur le marché mentionnée à
l'article
L. 5141-5 du code de la santé publique de même substance active, de même
dosage et de même voie d'administration, peuvent être prescrits, préparés,
dispensés et administrés en milieu hospitalier. La liste de ces médicaments et
leurs principes actifs désignés par leur dénomination commune internationale
mentionnée à l'article L. 5121-1-2, et leurs conditions de préparation et
d'emploi sont fixées par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des
produits de santé et publiées sur son site internet.
« Ces médicaments sont utilisés suivant ces conditions particulières d'emploi
pour un patient, au vu de son état clinique. Leur utilisation doit être inscrite
dans le dossier médical du patient mentionné à l'article R. 1112-2 du même code.
« Les médicaments figurant sur cette liste peuvent être fournis et achetés par
les collectivités publiques auprès des fabricants et distributeurs mentionnés à
l'article
L. 5142-1 du code de la santé publique. Ils peuvent être utilisés et pris en
charge dans les établissements de santé, dans les mêmes conditions que les
médicaments inscrits sur la liste mentionnée au
premier alinéa de l'article L. 5123-2 du code de la santé publique, sans
qu'ils figurent sur cette dernière liste, sous réserve du respect par les
professionnels de santé des conditions d'emploi mentionnées au premier alinéa du
présent article.
« Le recueil d'informations concernant les effets indésirables et leur
transmission à l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de
santé et au centre régional de pharmacovigilance territorialement compétent sont
assurés par le professionnel de santé prenant en charge le patient dans le cadre
des dispositions réglementaires en vigueur pour les médicaments à usage humain
bénéficiant d'une autorisation de mise sur le marché.
« Pour l'application du présent article, les hôpitaux des armées, l'institution
nationale des Invalides et les structures médicales opérationnelles relevant du
ministre de la défense déployées dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire
sont également considérés comme des établissements de santé. »
LE 4 AVRIL 2020
Le gouvernement renforce le prix de vente sur les gels hydro-alcooliques :
Le Décret n° 2020-396 du 4 avril 2020 est relatif au régime du contrôle des prix de vente des gels hydro-alcooliques dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire
L'Arrêté du 4 avril 2020 est relatif au prix maximum de vente des produits hydro-alcooliques préparés par les pharmacies d'officine et les pharmacies à usage intérieur.
LE 9 AVRIL 2020
Le Président de la République passe 3 H 40 à l'IHU de Marseille avec le professeur Didier Raoult qui lui dévoile une étude qui démontre que son protocole permet de soigner sous 10 jours 91% des malades du COVID 19.
Le protocole Raoult prévoit l'association hydroxychloroquine
- Azithromycine DES LE DÉBUT DES SYMPTÔMES :
trois comprimés par jour pendant dix jours de Plaquénil, le seul médicament
dérivé de l’hydroxychloroquine vendu en France, associé à un comprimé par jour
pendant cinq jours d’Azithromycine, un antibiotique.
LES 17 ET 18 AVRIL 2020
Pénurie de gel hydro-alcoolique et de médicaments
L'Arrêté du 17 avril 2020 modifie l'arrêté du 13 mars 2020 autorisant par dérogation la mise à disposition sur le marché et l'utilisation temporaires de certains produits hydro-alcooliques utilisés en tant que biocides désinfectants pour l'hygiène humaine.
Le Décret n° 2020-447 du 18 avril 2020 complète le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
25 AVRIL 2020
La LOI n° 2020-473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020 prévoit un déficit de 9,1 %.
LES TEXTES
Le Décret n° 2020-663 du 31 mai 2020 prescrit les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire
Ministère de l'économie et des finances : Les ordonnances destinées à faire face à la crise économique
causée par le COVID 19 publiées au JORF du 26 mars 2020
Le Décret n° 2020-858 du 10 juillet 2020 est relatif aux prix de vente des gels et solutions hydro-alcooliques et des masques de type ou de forme chirurgicale à usage unique.
La LOI n° 2020-856 du 9 juillet 2020 organise la sortie de l'état d'urgence sanitaire.
La LOI n° 2020-546 du 11 mai 2020 proroge l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 10 juillet 2020 et complétant ses dispositions.
Le Conseil Constitutionnel rend une Décision n° 2020-800 DC du 11 mai 2020 pour déclarer inconstitutionnel, l'article 13 de la loi.
La Décision n° 2020-800 DC du 11 mai 2020 (rectificatif)
Le Décret n° 2020-548 du 11 mai 2020 prescrit les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
Ministère de la justice : les ordonnances destinées à faire face au COVID 19 publiées au JORF du 26 mars 2020
Ordonnance n° 2020-557 du 13 mai 2020 modifie l'ordonnance n° 2020-303 du 25 mars 2020 portant adaptation de règles de procédure pénale sur le fondement de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d'urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19
Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2020-557 du 13 mai 2020 modifiant l'ordonnance n° 2020-303 du 25 mars 2020 portant adaptation de règles de procédure pénale sur le fondement de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d'urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19
Ministère du travail : Les ordonnances destinées à faire face au chômage
causée par le COVID 19 publiées au JORF du 26 mars 2020
24 Ordonnance n° 2020-346 du 27 mars 2020 portant mesures d'urgence en matière d'activité partielle
FONCTION PUBLIQUE ET MAGISTRATS
FIN DE CONFINEMENT
35 Décret n° 2020-794 du 26 juin 2020 relatif à l'activité partielle
La LOI n° 2020-856 du 9 juillet 2020 organise la sortie de l'état d'urgence sanitaire.
Le Conseil Constitutionnel a, dans sa Décision n° 2020-803 DC du 9 juillet 2020, contrôlé la loi.
Ministère de la justice : les ordonnances destinées à faire face au COVID 19 publiées au JORF du 26 mars 2020
La LOI n° 2020-856 du 9 juillet 2020 organise la sortie de l'état d'urgence sanitaire.
Le Conseil Constitutionnel a, dans sa Décision n° 2020-803 DC du 9 juillet 2020 contrôlé la loi.
Le 30 AVRIL 2020
La carte des départements classés verts, oranges et rouges, présentée par le ministre de la Santé, comporte des erreurs. Le département de la Haute Corse est rouge au lieu d'être vert, le Cher est rouge au lieu d'être orange, le Lot est rouge au lieu d'être orange. Les erreurs seront corrigées dès le lendemain.
LE 7 MAI 2020
La Carte définitive des départements à risque et applicable pour le déconfinement du 11 mai 2020, est publiée :
LE 11 MAI 2020
Le déconfinement est autorisé. C'est la ruée dans les magasins.
Le Décret n° 2020-545 du 11 mai 2020 prescrit les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
La LOI n° 2020-546 du 11 mai 2020 proroge l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 10 juillet 2020 et complétant ses dispositions.
Le Conseil Constitutionnel rend une Décision n° 2020-800 DC du 11 mai 2020 pour déclarer inconstitutionnel, l'article 13 de la loi.
Le Décret n° 2020-548 du 11 mai 2020 prescrit les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
LE 12 MAI 2020
Le Décret n° 2020-551 du 12 mai 2020 est relatif aux systèmes d'information mentionnés à l'article 11 de la loi n° 2020-546 du 11 mai 2020 prorogeant l'état d'urgence sanitaire et complétant ses dispositions.
LE 19 MAI 2020
Le Décret du 19 mai 2020 relatif à la composition du Gouvernement prévoit en son article 1er :
"M. Laurent PIETRASZEWSKI est nommé secrétaire d'Etat auprès du ministre des solidarités et de la santé, chargé des retraites et auprès de la ministre du travail, chargé de la protection de la santé des salariés contre l'épidémie de covid-19. Il participe au conseil des ministres pour les affaires relevant de ses attributions."
LE 16 JUIN 2020
Le Décret du 15 juin 2020 porte convocation du Parlement en session extraordinaire.
Décret du 6 juillet 2020 relatif à la composition du Gouvernement
Le 6 juillet 2020
Le Président de la République,
Vu l'article 8 de la Constitution ;
Vu le décret du 3 juillet 2020 portant nomination du Premier ministre ;
Sur proposition du Premier ministre,
Décrète :
Sont nommés ministres :
M. Jean-Yves LE DRIAN, ministre de l'Europe et des affaires étrangères ;
Mme Barbara POMPILI, ministre de la transition écologique ;
M. Jean-Michel BLANQUER, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse
et des sports ;
M. Bruno LE MAIRE, ministre de l'économie, des finances et de la relance ;
Mme Florence PARLY, ministre des armées ;
M. Gérald DARMANIN, ministre de l'intérieur ;
Mme Elisabeth BORNE, ministre du travail, de l'emploi et de l'insertion ;
M. Sébastien LECORNU, ministre des outre-mer ;
Mme Jacqueline GOURAULT, ministre de la cohésion des territoires et des
relations avec les collectivités territoriales ;
M. Éric DUPOND-MORETTI, garde des sceaux, ministre de la justice ;
Mme Roselyne BACHELOT, ministre de la culture ;
M. Olivier VÉRAN, ministre des solidarités et de la santé ;
Mme Annick GIRARDIN, ministre de la mer ;
Mme Frédérique VIDAL, ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche
et de l'innovation ;
M. Julien DENORMANDIE, ministre de l'agriculture et de l'alimentation ;
Mme Amélie de MONTCHALIN, ministre de la transformation et de la fonction
publiques.
Est nommé ministre délégué auprès du Premier ministre et participe au
conseil des ministres :
M. Marc FESNEAU, chargé des relations avec le Parlement et de la
participation citoyenne.
Sont nommés ministres délégués et participent au conseil des ministres pour les affaires relevant de leurs attributions :
- Auprès du Premier ministre :
Mme Elisabeth MORENO, chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes,
de la diversité et de l'égalité des chances ;
- Auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères :
M. Franck RIESTER, chargé du commerce extérieur et de l'attractivité ;
- Auprès de la ministre de la transition écologique :
Mme Emmanuelle WARGON, chargée du logement ;
M. Jean-Baptiste DJEBBARI, chargé des transports ;
- Auprès du ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports :
Mme Roxana MARACINEANU, chargée des sports ;
- Auprès du ministre de l'économie, des finances et de la relance :
M. Olivier DUSSOPT, chargé des comptes publics ;
Mme Agnès PANNIER-RUNACHER, chargée de l'industrie ;
M. Alain GRISET, chargé des petites et moyennes entreprises ;
- Auprès de la ministre des armées :
Mme Geneviève DARRIEUSSECQ, chargée de la mémoire et des anciens combattants ;
- Auprès du ministre de l'intérieur :
Mme Marlène SCHIAPPA, chargée de la citoyenneté ;
- Auprès de la ministre du travail, de l'emploi et de l'insertion :
Mme Brigitte KLINKERT, chargée de l'insertion ;
- Auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales :
Mme Nadia HAI, chargée de la ville ;
- Auprès du ministre des solidarités et de la santé :
Mme Brigitte BOURGUIGNON, chargée de l'autonomie.
Est nommé secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre et participe au
conseil des ministres :
M. Gabriel ATTAL, porte-parole du Gouvernement.
Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 6 juillet 2020.
Emmanuel Macron
Par le Président de la République :
Le Premier ministre,
Jean Castex
Le Décret n° 2020-862 du 11 juillet 2020 modifie le décret n° 2017-1063 du 18 mai 2017 relatif aux cabinets ministériels pour réduire les équipes ministérielles.
Le Décret du 26 juillet 2020 est relatif à la composition du Gouvernement
Sont nommés secrétaires d'Etat et participent au conseil des
ministres pour les affaires relevant de leurs attributions :
- Auprès du Premier ministre :
Mme Sophie CLUZEL, chargée des personnes handicapées ;
- Auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères :
M. Jean-Baptiste LEMOYNE, chargé du tourisme, des Français de l'étranger et de
la francophonie ;
M. Clément BEAUNE, chargé des affaires européennes ;
- Auprès de la ministre de la transition écologique :
Mme Bérangère ABBA, chargée de la biodiversité ;
- Auprès du ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports :
Mme Nathalie ELIMAS, chargée de l'éducation prioritaire ;
Mme Sarah EL HAIRY, chargée de la jeunesse et de l'engagement ;
- Auprès du ministre de l'économie, des finances et de la relance et de la
ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités
territoriales :
M. Cédric O, chargé de la transition numérique et des communications
électroniques ;
- Auprès du ministre de l'économie, des finances et de la relance :
Mme Olivia GREGOIRE, chargée de l'économie sociale, solidaire et responsable ;
- Auprès de la ministre du travail, de l'emploi et de l'insertion :
M. Laurent PIETRASZEWSKI, chargé des retraites et de la santé au travail ;
- Auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les
collectivités territoriales :
M. Joël GIRAUD, chargé de la ruralité ;
- Auprès du ministre des solidarités et de la santé :
M. Adrien TAQUET, chargé de l'enfance et des familles.
OCTOBRE 2020
SECONDE VAGUE COVID-19
Commission nationale consultative des droits de l'homme :
Avis sur la santé publique et la coopération internationale dans le contexte de la Covid-19
LE 14 OCTOBRE 2020 : Paris et huit grandes villes Lille, Grenoble, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Toulouse et Saint Etienne, subissent pour quatre semaines un couvre feu de 6 H à 21 H.
LE SAMEDI 24 OCTOBRE 2020 : 54 département sont sous couvre feu 6H 21 H durant six semaines.
LE 28 OCTOBRE 2020
A 20 H, le Président de la République annonce solennellement le deuxième confinement du 30 octobre au 1er décembre 2020. Il dit :
"Je sais la lassitude. Je sais l’impression « d’un jour sans fin » que beaucoup partagent ce soir, à l’annonce des nouvelles mesures. Cette période est difficile, elle teste notre unité, nous éprouve. Mais nous devons rester unis et solidaires.
Le virus circule aujourd’hui à une vitesse que même les prévisions les plus pessimistes n’avaient pas anticipée. Jamais la France ne laissera mourir des centaines de milliers de ses citoyens.
C’est pourquoi à partir de vendredi et jusqu’au 1er décembre minimum, l’ensemble du pays sera reconfiné, avec des adaptations pour les seuls départements et territoires d’outre-mer.
Comme au printemps :
→ Les déplacements seront limités, avec une attestation, uniquement pour travailler, vous rendre à un rendez-vous médical, porter assistance à un proche, faire vos courses ou prendre l’air à proximité de votre domicile.
→ Les réunions privées en dehors du noyau familial, les rassemblements publics et les déplacements entre régions seront exclus, à l’exception des retours de vacances de la Toussaint, c’est-à-dire jusqu’à dimanche.
→ Les commerces définis comme non essentiels et les établissements recevant du public, comme les bars et restaurants, seront fermés.
→ L’Etat continuera à apporter une aide massive aux petites entreprises impactées avec la prise en charge jusqu’à 10 000 euros par mois de leurs pertes en chiffres d’affaires. Les salariés et les employeurs continueront à bénéficier du chômage partiel. Des mesures de trésorerie pour les charges et pour les loyers seront prévues. Un plan spécial sera annoncé pour les indépendants, les commerçants, les très petites et moyennes entreprises qui, je le sais, redoutent plus que tout les prochaines semaines.
Mais nous avons tiré les leçons de la première vague et certaines règles évolueront :
→ Les crèches, écoles, collèges et lycées resteront ouverts avec des protocoles sanitaires renforcés. Les universités et établissements d’enseignement supérieur assureront à l’inverse des cours en ligne.
→ Le travail pourra continuer. Partout où cela est possible, le télétravail sera généralisé. Les guichets des services publics resteront ouverts. Les usines, les exploitations agricoles et le BTP continueront de fonctionner.
→ Les visites en EHPAD et en maisons de retraite seront cette fois autorisées dans le strict respect des règles sanitaires. Je souhaite aussi que les personnes en situation de handicap puissent bénéficier des souplesses dont elles ont besoin.
→ En cette période marquée par la Toussaint, les cimetières demeureront ouverts.
J’ai confiance en vous. Nous allons tenir, ensemble, grâce au sens des responsabilités de chacun. La réussite dépend du civisme de chacune et chacun d’entre nous.
Nous nous relèverons si nous sommes unis et solidaires : nous y arriverons !"
LE 8 NOVEMBRE 2020 : VACCIN ANTI COVID
Le vaccin germano-américain développé par Pfizer et BioNtech serait "efficace à 90%" pour prévenir les infections dues au Covid-19. Les sociétés pharmaceutiques prévoient de produire jusqu’à 50 millions de doses de vaccins dans le monde en 2020, et près de 1,3 milliard en 2021. Le vaccin fait partie des 10 essais cliniques en phase 3 actuellement en développement dans le monde.
Les bourses s'envolent à cette annonce.
LES DJIHADISTES TENTENT LA BASCULE POUR UNIR TOUS LES MUSULMANS
LE 16 OCTOBRE 2020 : Samuel Paty professeur à Conflans Sainte Honorine est décapité par un jeune musulman radicalisé, en représailles de la diffusion de caricatures du prophète de Chalie Heddo. Des parents d'élèves avaient marqué leur colère.
Le chef d'établissement avait appelé le professeur à s'excuser. Un inspecteur du rectorat lui avait reproché un manque de tolérance !
Beaucoup de musulmans déclarent que le professeur mérite la mort. Dans les mosquées, les imans sunnites conservateurs appellent à l'union des musulmans.
LE 21 OCTOBRE 2020 : un hommage national a été rendu à Samuel Paty dans la cour d'honneur de la Sorbonne à Paris.
LE 24 OCTOBRE 2020 : Erdogan, président turque attaque en réponse Emmanuel Macron et le traite de malade mental. Il reprend les prêches des mosquées du vendredi pour appeler à l'union des musulmans.
Il reproche de faire une guerre contre une grande partie de sa population, les musulmans, en exigeant le contrôle des imams. Il appelle au boycott des produits français dans le monde musulman et chez lui.
Erdogan prépare ses prochaines élections alors que son pays connaît une crise économique. Il s'adresse à la diaspora turque française et allemande pour rester au pouvoir. Il paie les salaires des imams turques qui exercent en France.
LE 28 OCTOBRE 2020
Le journal Charlie Heddo publie une caricature d'Erdogan, en couverture de son journal, particulièrement provocatrice. Il rappelle qu'Erdogan a une apparence de sunnite conservateur mais que dans sa vie privée, il est tout autre. Il ne vit pas selon les préceptes qu'il professe dans ses discours.
Des portraits de Macron sont brûlés, alors que des manifestations pour appeler au boycott des produits français se succèdent dans quelques pays arabes.
LE 29 OCTOBRE 2020
Nice : attaque au couteau anti-chrétien, arrêtée par la police municipale à Notre Dame de l'Assomption : 3 morts dont 2 femmes qui étaient à l'intérieur de l'église.
Christian Estrosi demande à sa population de rester chez elle :
« Merci à nos policiers municipaux qui ont interpellé l'auteur d'une attaque à l'arme blanche dans le secteur Notre-dame à Nice. Je demande aux Niçois d'éviter le secteur pour laisser la police et les secours travailler. »
Le terroriste blessé criait sur son lit d'hôpital : "allah akbar". Cet attentat est le crime d'un lâche qui s'appelle Brahim Aouissaoui. Non demandeur d'asile en France, ce tunisien de 21 ans, était arrivé par Lampedusa fin septembre où il avait été mis en quarantaine par les autorités italiennes avant d'être visé par une obligation de quitter le territoire italien et laissé libre.
LE 2 NOVEMBRE 2020
Tous les établissements scolaires rendent hommage à Samuel Paty, le professeur décapité.
LE 14 NOVEMBRE 2020
La LOI n° 2020-1379 du 14 novembre 2020 autorise la prorogation de l'état d'urgence sanitaire et portant diverses mesures de gestion de la crise sanitaire.
La prolongation de l'état d'urgence est prévue jusqu'au 16 février 2021 inclus.
La sortie de l'état d'urgence est prévue pour le 1er avril 2021.
Le Conseil constitutionnel a validé la loi dans sa Décision n° 2020-808 DC du 13 novembre 2020.
LE 17 NOVEMBRE 2020
Manifestation devant l'Assemblée Nationale pour refuser l'interdiction de filmer les policiers qui commettent des violences. Les explications du ministre de l'intérieur sur Europe 1 le lendemain, ne semblent pas sincères, vu la rédaction du texte.
Contrairement à ce que pense le ministre de l'intérieur, les citoyens dans une démocratie ont le droit de dire ce qu'ils pensent et faire pression. Il semble préférer les lobbys qui leur donne du fric de manière détournée.
Filmer des policiers, sera désormais interdit. Le texte n'est pas assez précis pour éviter les bavures. Ceux qui vont les filmer pourront être battus et pénalement poursuivis.
Voici l'article 24 contesté du projet de loi relative à la sécurité globale :
I. – Le paragraphe 3 du chapitre IV de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse est complété par un article 35 quinquies ainsi rédigé :
« Art. 35 quinquies. – Est puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police. »
II. – L’article 35 quinquies de la loi du 28 juillet 1881 sur la liberté de la presse ne font pas obstacle à la communication, aux autorités administratives et judiciaires compétentes, dans le cadre des procédures qu’elles diligentent, d’images et éléments d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale.
18 NOVEMBRE 2020
La justice s'organise durant le nouvel état d'urgence jusqu'au 16 février 2020
QUATRE ELECTIONS LEGILATIVES PARTIELLES DECALEES AU 31 MAI 2021 ET 6 JUIN 2021 POUR CAUSE DE CRISE SANITAIRE
Le Décret n° 2021-433 du 13 avril 2021 porte convocation des électeurs pour l'élection de quatre députés à l'Assemblée nationale (3e circonscription d'Indre-et-Loire, 1re circonscription de l'Oise, 6e circonscription du Pas-de-Calais et 15e circonscription de Paris)
GUERRE EN UKRAINE
Les réfugiées ukrainiennes et leurs enfants s'installent essentiellement en Pologne. Certaines demandent à venir en France et sont reçues.
CNCDH : Déclaration Agir en solidarité avec l'Ukraine contre les violations du droit international résultant de l'agression russe.
Nous pouvons analyser GRATUITEMENT et SANS AUCUN ENGAGEMENT vos griefs pour savoir s'ils sont susceptibles d'être recevables devant le parlement européen, la CEDH, le Haut Commissariat aux droits de l'homme, ou un autre organisme de règlement international de l'ONU.
Si vos griefs semblent recevables, pour augmenter réellement et concrètement vos chances, vous pouvez nous demander de vous assister pour rédiger votre pétition, votre requête ou votre communication individuelle.
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