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"saisir soit - même la CEDH est possible mais c'est devenu une fiction
juridique"
Frédéric Fabre docteur en droit.
Cliquez sur un bouton ou lien bleu pour accéder aux statistiques de la CEDH pour :
- l'année 2020 et les 70 ans de la Convention
- l'année 2012 et la conférence de Brighton
Nous pouvons analyser GRATUITEMENT et SANS AUCUN ENGAGEMENT vos griefs pour savoir s'ils sont susceptibles d'être recevables devant le parlement européen, la CEDH, le Haut Commissariat aux droits de l'homme, ou un autre organisme de règlement international de l'ONU. Contactez nous à fabre@fbls.net.
Si vos griefs semblent recevables, pour augmenter réellement et concrètement vos chances, vous pouvez nous demander de vous assister pour rédiger votre requête, votre pétition ou votre communication individuelle.
Pour les français, pensez à nous contacter au moins au moment de votre appel, pour assurer l'épuisement des voies de recours et augmenter vos chances de réussite, devant les juridictions françaises ou internationales.
STATISTIQUES DE LA CEDH ANNEE 2023
Le rapport annuel complet pour l'année 2023 est publié depuis le 25 janvier 2024
Les statistiques générales permettent de constater :
Au 31 décembre 2023, la CEDH a reçu 34 650 requêtes contre 45 500 requêtes en 2022 soit une baisse de 24 %
TRAITEMENT DES REQUÊTES
16 623 requêtes ont été transmises aux Gouvernements, soit 48 % des requêtes reçues en 2023. Par rapport à 2022, il y a une hausse de 144 % des requêtes communiquées aux Gouvernements.
31 329 requêtes ont été rejetées par un juge unique, soit 90,41 % des requêtes reçues en 2023.
10 600 requêtes ont été terminées administrativement soit 30,59 % des requêtes reçues en 2023.
Au 1er Janvier 2024, 68 450 requêtes sont en attente devant une formation judiciaire soit une baisse de 8 % par rapport au 1er janvier 2023 avec 76 750 requêtes.
Les États gros pourvoyeurs de requêtes car leur peuple est mécontent soit dans l'ordre, la Turquie, la Russie, l'Ukraine, la Roumanie, l'Italie, la Grèce, l'Azerbaïdjan, la Pologne, la Serbie, la Modalvie, doivent régler leurs difficultés structurelles qui sont incompatibles avec les principes d'une société démocratique. Ils représentent à eux seuls, 88 % des requêtes. Les 37 autres Etats du Conseil de l'Europe ne représentent ensemble que 12 % des requêtes, avec ensemble, 8 250 requêtes.
Les trois premiers Etats soit la Turquie, 23 400 requêtes soit 34,2 %, la Russie, 12 450 requêtes soit 18,2 % et l'Ukraine, 8 750 requêtes soit 12,8 % représentent à eux trois, 44 600 requêtes soit 65,16 % des requêtes en attente.
LES ETATS FRANCOPHONES CONDAMNES sur les 892 condamnations prononcées PAR LA CEDH EN 2023 :
France : 12 fois pour 729 requêtes attribuées à une formation judiciaire, soit 1,65 %
Belgique : 4 fois pour 1328 requêtes attribuées à une formation judiciaire soit 0,30 %
Suisse : 7 fois pour 280 requêtes attribuées à une formation judiciaire soit 2,50 %
Luxembourg : 1 fois pour 28 requêtes attribuées à une formation judiciaire soit 3,57 %
Andorre : 0 fois pour 6 requêtes attribuées à une formation judiciaire, soit 0 %
Monaco : 0 fois pour 9 requêtes attribuées à une formation judiciaire, soit 0 %
Vous trouverez toutes les informations dans le rapport annuel de la CEDH pour l'année 2023.
STATISTIQUES DE LA CEDH ANNEE 2022
Le Discours de la présidente Síofra O’Leary Strasbourg, en date du 26 janvier 2023, comporte ces informations importantes :
En 2022, la Cour a statué dans environ 39 600 requêtes. Le nombre de requêtes ayant donné lieu à un arrêt en 2022 s’élève à 4 168, dont 3 554 ont été tranchées par un comité de trois juges. Les formations de juge unique ont statué dans près de 30 600 requêtes.
À la fin de l’année 2021, on comptait 70 150 requêtes pendantes. À la fin de 2022, ce chiffre est d’environ 74 650.
74 % des affaires pendantes concernent cinq pays. D’abord, la Türkiye avec environ 20 100 requêtes, qui est devenu notre plus gros pourvoyeur d’affaires depuis 1er août 2022, puis la Fédération de Russie avec environ 16 750 requêtes, suivie par l’Ukraine avec environ 10 400 requêtes et la Roumanie avec environ 4 800 requêtes. Vient ensuite l’Italie avec environ 3 550 requêtes.
J’ajoute que près de 10 200 requêtes pendantes concernent des conflits entre deux États membres (RUS/UKR, ARM/AZE et GEO/RUS).
Parmi toutes les requêtes pendantes, nous en avons environ 23 850 qui sont prioritaires. Beaucoup de ces requêtes sont, en réalité, répétitives. Cependant, elles soulèvent des questions relevant de l’article 3 de la Convention, ce qui justifie leur statut prioritaire. 85 % des requêtes prioritaires pendantes proviennent de 5 pays, à savoir la Russie (36 %), la Türkiye (19 %), la Roumanie (14 %), l’Ukraine (8 %) et la Grèce (8 %). Il est important de noter que, pour la Russie, la Roumanie et la Grèce, il s’agit principalement de requêtes concernant les conditions de détention et, pour la Türkiye et l’Ukraine, les détentions illégales.
Les affaires d'impact concernent une grande variété de sujets, tous cruciaux. Cette année, nous avons vu, parmi beaucoup d'autres, des arrêts dans des affaires d'impact sur le harcèlement sexuel sur le lieu de travail (C. c. Roumanie, no 47358/20, 30 août 2022) ; la liberté d'expression des juges (Żurek c. Pologne, no. 39650/18, 16 juin 2022) ; la question de l’euthanasie (Mortier c. Belgique, 78017/17, 4 octobre 2022) pour ne citer que quelques exemples.
Les statistiques générales permettent de constater :
Au 31 décembre 2022 la CEDH a reçu 45 500 requêtes contre 44 250 au 31 décembre 2021 soit une hausse de 3 %
Au 30 novembre 2022 la CEDH a reçu 42850 requêtes contre 41150 au 30 novembre 2021 soit une hausse de 4 %
Au 31 octobre 2022 la CEDH a reçu 39200 requêtes contre 38000 au 31 octobre 2021 soit une hausse de 3 %
Au 30 septembre 2022 la CEDH a reçu 35 500 requêtes contre 33 500 au 30 septembre 2021 soit une hausse de 5 %
Au 31 août 2022, la CEDH a reçu 31 500 requêtes contre 29 650 au 31 août 2021 soit une hausse de 6 %
Au 30 juin 2022, la CEDH a reçu 23 150 requêtes contre 23 000 au 30 juin 2021 soit une hausse de 1%
Au 31 mai 2022, la CEDH a reçu 19 350 requêtes contre 18 550 au 31 mai 2021, soit une hausse de 4 %
Au 30 avril 2022, la CEDH a reçu 15 650 requêtes contre 15 300 au 30 avril 2021 soit une hausse de 2 %
TRAITEMENT DES REQUÊTES
6 822 requêtes ont été transmises aux Gouvernements, soit 15 % des requêtes reçues en 2022. Par rapport au 30 novembre 2021, il y a une baisse de 36 % des requêtes communiquées aux Gouvernements.
35 402 requêtes ont été rejetées par un juge unique, soit 77,81 % des requêtes reçues en 2022.
14 400 requêtes ont été terminées administrativement soit 31,65 % des requêtes reçues en 2022.
Au 31 décembre 2022, 74 650 requêtes sont en attente devant une formation judiciaire soit une augmentation de 6 % par rapport au 1er janvier 2022 avec 70 150 requêtes. La CEDH a donc un retard de deux ans, dans son traitement des requêtes reçues.
Les États gros pourvoyeurs de requêtes car leur peuple est mécontent soit dans l'ordre, la Turquie, la Russie, l'Ukraine, la Roumanie, l'Italie, la Grèce, la Pologne, l'Azerbaïdjan, la Serbie et l'Arménie doivent régler leurs difficultés structurelles qui sont incompatibles avec les principes d'une société démocratique. Ils représentent à eux seuls, 88,7 % des requêtes. Les 37 autres Etats du Conseil de l'Europe ne représentent ensemble que 11,7 % des requêtes, avec ensemble, 8 850 requêtes.
Les trois premiers Etats soit la Turquie, 20 100 requêtes soit 26,9 %, la Russie, 16 750 requêtes soit 22,4 % et l'Ukraine, 10 400 requêtes soit 13,9 % représentent à eux trois, 47 250 requêtes soit 63,30 % des 74 650 requêtes en attente.
LES ETATS FRANCOPHONES CONDAMNES sur les 1 059 condamnations prononcées PAR LA CEDH EN 2022 :
France : 19 fois pour essentiellement des affaires liés aux migrants, pour 693 requêtes attribuées à une formation judiciaire, soit 2,74 %
Belgique : 13 fois pour 139 requêtes attribuées à une formation judiciaire soit 9,35 %
Suisse : 7 fois pour 279 requêtes attribuées à une formation judiciaire soit 2,51 %
Luxembourg : 1 fois pour 23 requêtes attribuées à une formation judiciaire soit 4,35 %
Andorre : 0 fois pour 6 requêtes attribuées à une formation judiciaire, soit 0 %
Monaco : 0 fois pour 8 requêtes attribuées à une formation judiciaire, soit 0 %
Vous trouverez toutes les informations dans le rapport annuel de la CEDH pour l'année 2022.
STATISTIQUES DE LA CEDH ANNEE 2021
Dans sa conférence de presse annuelle, le Président de la CEDH Robert Spano constate le retard accumulé par la CEDH en 2021 et l'impact du Covid dans ses requêtes. Il regrette que 4 Etats représentent à eux seuls 70 % des requêtes.
Le rapport annuel pour l'année 2021 démontre le cumul qui s'entasse et la charge de travail. Le protocole n° 15 permet un durcissement de la recevabilité.
Les faits et chiffres de 2021 démontrent que seulement cinq Etats génèrent les trois quart des requêtes reçues à la CEDH.
L'aperçu 1959-2021 démontre que la France était un Etat fortement condamné, avant que la CEDH se comporte de manière plus clémente avec cet Etat.
Les statistiques générales permettent de constater :
Au 31 janvier 2021, la CEDH a reçu 4 250 requêtes contre 4 150 au 31 janvier 2020 soit une hausse de 2 %.
Au 28 février 2021, la CEDH a reçu 7 850 requêtes contre 7 700 au 28 février 2020 soit une hausse de 2 %.
Au 31 mars 2021, la CEDH a reçu 11 600 requêtes contre 10 900 au 31 mars 2020 soit une hausse de 6 %.
Au 30 avril 2021, la CEDH a reçu 15 300 requêtes contre 12 800 au 30 avril 2020 soit une hausse de 20 %.
Au 30 mai 2021, la CEDH a reçu 18 550 requêtes contre contre 16 100 au 30 mai 2021 soit une hausse de 15 %
Au premier semestre 2021, la CEDH a reçu 23 000 requêtes contre 19 400 au 30 juin 2021 soit une hausse de 19 %.
Au 31 août 2021, la CEDH a reçu 29 650 requêtes contre 27 050 requête au 31 août 2020 soit une hausse de 10 %, le délai de 4 mois au lieu de 6 mois pour saisir la CEDH marque un coup d'arrêt de la hausse des requêtes.
Au 30 septembre 2021, la CEDH a reçu 33 850 requêtes contre 31 100 requêtes au 30 septembre 2020 soit une hausse de 9%.
Au 31 octobre 2021, la CEDH a reçu 38 000 requêtes contre 34 950 requêtes au 31 octobre 2020 soit une hausse de 8%
Au 30 novembre 2021, la CEDH a reçu 41 150 requêtes contre 39 000 requêtes au 30 novembre 2020 soit une hausse de 6%.
Au 31 décembre 2021, la CEDH a reçu 44 250 requêtes contre 41 700 requêtes au 31 décembre 2020 soit une hausse de 6%.
TRAITEMENT DES REQUÊTES
10 630 requêtes ont été transmises aux Gouvernements, soit 24,02 % des requêtes reçues en 2021.
32 961 requêtes ont été rejetées par un juge unique, soit 74,48 % des requêtes reçues en 2021.
Au 1er janvier 2022, 70 150 requêtes sont en attente devant une formation judiciaire soit une augmentation de 11,30 % par rapport au 1er janvier 2021 avec 62 000 requêtes.
Il y a une forte augmentation des requêtes terminées administrativement soit 16 400 requêtes au 31 décembre 2021. Il est conseillé d'envoyer sa requête en anglais.
Les États gros pourvoyeurs de requêtes car leur peuple est mécontent soit dans l'ordre, la Russie, la Turquie, l'Ukraine, la Roumanie, l'Italie, la Pologne, l'Azerbaïdjan et la Serbie doivent régler leurs difficultés structurelles qui sont incompatibles avec les principes d'une société démocratique. Ils représentent à eux seuls, 84,2 % des requêtes. 37 Etats du Conseil de l'Europe ne représentent ensemble que 11,8 % des requêtes.
LES STATISTIQUES PAR ETAT FRANCOPHONE et les CONDAMNATIONS ANNUELLES par Etat démontrent que :
- ANDORRE n'a pas eu d'augmentation des requêtes en 2021 par rapport à 2020 soit 11 requêtes.
Sur les 11 requêtes déposées en 2021, 9 ont été déclarées irrecevables et rejetées par un juge unique soit 81,81 % des requêtes de l'année 2021
2 requêtes ont été communiquées au gouvernement pour prévoir une éventuelle décision soit 18,18 % des requêtes de l'année.
4 requêtes sont déclarées recevables soit 2,58 % des requêtes de l'année.
0 requête a donné lieu à un arrêt. Il n'y a eu aucune chance d'avoir satisfaction.
3 requêtes sont pendantes. La CEDH n'a donc pas de retard vis à vis d'Andorre.
- LA BELGIQUE a eu une augmentation des requêtes en 2021 par rapport à 2020 soit 155 requêtes en 2021 contre 124 en 2020.
Sur les 155 requêtes déposées en 2021, 151 ont été déclarées irrecevables et rejetées par un juge unique soit 97,4 % des requêtes de l'année 2021
65 requêtes ont été communiquées au gouvernement pour prévoir une éventuelle décision soit 41,93 % des requêtes de l'année.
4 requêtes sont déclarées recevables soit 2,58 % des requêtes de l'année.
28 requêtes ont donné lieu à un arrêt soit 18,06 % des requêtes de l'année.
La Belgique a été condamnée 8 fois soit 5,16 % de chance d'avoir satisfaction
234 requêtes sont pendantes soit 18 mois de retard.
- LA FRANCE a eu une augmentation des requêtes en 2021 par rapport à 2020 soit 764 requêtes en 2021 contre 638 en 2020.
Sur les 764 requêtes déposées en 2021, 684 ont été déclarées irrecevables et rejetées par un juge unique soit 89,53 % des requêtes de l'année 2021
165 requêtes ont été communiquées au gouvernement pour prévoir une éventuelle décision soit 21,60 % des requêtes de l'année.
5 requêtes sont déclarées recevables soit 0,65 % des requêtes de l'année.
23 requêtes ont donné lieu à un arrêt soit 3,60 % des requêtes de l'année.
La France a été condamnée 7 fois soit 0,92 % de chance d'avoir satisfaction
660 requêtes sont pendantes soit un peu près un an de retard.
- LE LUXEMBOURG a eu une augmentation des requêtes en 2021 par rapport à 2020 soit 30 requêtes en 2021 contre 29 en 2020.
Sur les 30 requêtes déposées en 2021, 30 ont été déclarées irrecevables et rejetées par un juge unique soit 100 % des requêtes de l'année 2021
1 requête a été communiquées au gouvernement pour prévoir une éventuelle décision soit 3,3 % des requêtes de l'année.
4 requêtes ont été déclarée recevables soit 13,33 % des requêtes de l'année.
5 requêtes ont donné lieu à un arrêt soit 16,66 % des requêtes de l'année.
Le Luxembourg a été condamnée 2 fois soit 6,66 % de chance d'avoir satisfaction.
20 requêtes sont pendantes soit un peu près un an de retard.
- LA SUISSE a eu une baisse des requêtes en 2021 par rapport à 2020 soit 273 requêtes en 2021 contre 278 en 2020.
Sur les 273 requêtes déposées en 2021, 242 ont été déclarées irrecevables et rejetées par un juge unique soit 88,64 % des requêtes de l'année 2021.
21 requêtes ont été communiquées au gouvernement pour prévoir une éventuelle décision soit 7,69 % des requêtes de l'année.
4 requêtes sont déclarées recevables soit 1,47 % des requêtes de l'année.
7 requêtes ont donné lieu à un arrêt soit 2,56 % des requêtes de l'année.
La Suisse a été condamnée 3 fois soit 1,09 % de chance d'avoir satisfaction.
147 requêtes sont pendantes devant soit six mois de retard.
STATISTIQUES DE LA CEDH ANNÉE 2020
L'Analyse complète des fonctions juridictionnelles de la CEDH pour l'année 2020 est lisible au format pdf.
Les Faits et Chiffres 2020 sont lisibles ici au format pdf.
Les statistiques générales permettent de constater :
Au 31 décembre 2020, la CEDH a reçu 41 700 requêtes contre 44 500 au 31 décembre 2019 soit une baisse de 6%.
Au 30 novembre 2020, la CEDH a reçu 39 000 requêtes contre 41 850 au 30 novembre 2019 soit une baisse de 7 %.
Au troisième trimestre 2020, la CEDH a reçu 31 100 requêtes contre 33 800 au troisième trimestre 2019 soit une baisse de 8%.
Au premier semestre 2020, la CEDH a reçu 19 400 requêtes contre 22 300 au premier semestre 2019 soit une baisse de 13 %.
Au premier trimestre 2020, la CEDH a reçu 10 900 requêtes contre 11 600 au premier trimestre 2019 soit une baisse de 6 %.
TRAITEMENT DES REQUÊTES
7 681 requêtes ont été transmises aux Gouvernements, soit 19 % des requêtes reçues en 2020.
37 289 requêtes ont été rejetées par un juge unique.
62 000 requêtes sont en attente devant une formation judiciaire soit une augmentation de 4 % par rapport au 1er janvier 2020 avec 59 800 requêtes.
Les États gros pourvoyeurs de requêtes car leur peuple est mécontent soit dans l'ordre, la Russie, l'Ukraine, la Turquie, la Roumanie, l'Italie, l'Azerbaïdjan doivent régler leurs difficultés structurelles qui sont incompatibles avec les principes d'une société démocratique. Ils représentent à eux seuls, 79 % des requêtes. 37 Etats du Conseil de l'Europe ne représentent ensemble que 12,6 % des requêtes.
Les statistiques par Etat expliquent qu'il y eu 762 condamnations dont 10 contre la France, 9 contre la Belgique, 0 contre le Luxembourg, 14 contre la Suisse, 0 contre Andorre et Monaco.
Les Etats les plus condamnés sont la Russie avec 173 condamnations suivie de la Turquie avec 85 condamnations, l'Ukraine avec 82 condamnations, la Roumanie avec 64 condamnations, l'Azerbaïdjan avec 37 condamnations, la Bulgarie avec 35 condamnations et la Hongrie ainsi que la République de Moldova avec chacune 28 condamnations.
La France a subi 638 requêtes en 2020, la Belgique a subi 124 requêtes, le Luxembourg 29 requêtes, la Suisse 278 requêtes, Andorre 11 requêtes, Monaco 3.
CONFERENCE POUR LES 70 ANS DE LA CEDH
Le 18 septembre 2020, pour marquer les 70 ans de la Convention, la Cour a tenu une conférence sur le thème « La Convention européenne des droits de l’homme a 70 ans - Dates marquantes et grandes avancées ». Des personnalités du monde judicaire ont pris part à ces célébrations, notamment par vidéoconférence.
« Renforcer l’état de droit et l’accès à un tribunal indépendant » et « Promouvoir une forme de gouvernance démocratique » sont les thèmes abordés lors de la première partie de la conférence. Les tables rondes de la seconde partie de la conférence étaient consacrées aux sujets suivants : « Promouvoir et assurer la diversité de la vie familiale », « Relever les défis du développement scientifique et technologique », « Promouvoir la paix et l’intégration entre les États » et la conclusion de cette journée présentaient la synthèse des grandes avancées et dates marquantes de l’histoire de la Convention.
Malheureusement à la lecture du discours du Président Spano, cette conférence est sous la présidence du français Jean Paul Costa, le pire président que la CEDH a connu. Il a utilisé son poste à la CEDH pour protéger la France contre les violations des droits de l'homme au point qu'aujourd'hui très peu de requêtes sont déposées contre la France puisque le système est fait pour que les requêtes françaises soient automatiquement rejetées. L'application de la jurisprudence de la CEDH par la Cour de Cassation et le Conseil d'Etat n'explique pas tout ! Les français éclairés qui l'ont bien compris préfèrent à la CEDH, les comités près de l'ONU.
Les gouvernants des Etats européens qui voyaient qu'avec des dossiers similaires, étaient condamnés alors que les requêtes contre la France était rejetées, se sont comme la Russie et le Royaume Uni, méfiés de la CEDH. En ce sens, lors du Brexit, il a été expliqué aux anglais de manière inexacte, qu'en sortant de l'UE, ils sortaient de la CEDH.
Ainsi pour illustrer mon propos sur le traitement différent entre les requêtes françaises et les requêtes des autres Etats européens depuis l'action néfaste de Jean Paul Costa, la CEDH a considéré en matière de liquidation judiciaire que la loi Pinto en Italie n'était pas effective pour clôturer et indemniser les liquidations judiciaires trop longues alors que le recours au TGI de Paris est prétendument déclaré efficace. Pourtant, ce recours dure cinq ans, sans compter le pourvoi en cassation, puisque les avocats mal formés de l'agent judiciaire de l'Etat font appel systématiquement. Pire, actuellement les promesses faites par la France à la CEDH sur les conditions de recevabilité des recours, ne sont pas appliquées ni par le TGI de Paris ni par la Cour d'Appel de Paris. Il ne s'agit que d'un exemple loin d'être exhaustif !
Il faut attendre le 1er octobre 2020, suite à cet article, pour que la procédure Pinto soit reconnue par la CEDH, dans sa décision d'irrecevabilité au sens de l'article 6-1 Francesco MEDIANI contre l’Italie du 1er octobre 2020 Requête n° 11036/14.
Nous conseillons d'envoyer votre requête contre la France dans une autre langue que la langue française pour éviter le greffe français.
Le discours de Monsieur Linos - Alexandre Sicilianos porte sur les fondamentaux de la CEDH qui crée un droit européen.
Monsieur Pere Pastor Vilanova fait une intervention timorée sur l'évolution des droits de l'homme au regard des avancées scientifiques.
Madame Bugorgue Larsen a fait une intervention remarquée sur l'obligation réclamée par la CEDH, d'une gouvernance démocratique qui impose notamment que le juge ne peut pas être arbitraire.
Madame Chantal Arens a repris l'évolution de la jurisprudence française de la Cour de Cassation sur le droit de la famille, à la lumière de la jurisprudence de la CEDH.
STATISTIQUES DE LA CEDH ANNÉE 2019
L'Analyse complète des fonctions juridictionnelles de la CEDH pour l'année 2019 est lisible au format pdf.
Les statistiques générales permettent de constater :
A la fin du mois de décembre 2019, la CEDH a reçu 44 500 requêtes soit une augmentation de 3 % par rapport au 31 décembre 2018 avec 43 100 requêtes.
En décembre 2019, la CEDH a reçu 2 650 requêtes, soit une augmentation de 200 requêtes, par rapport à décembre 2018 avec 2 450 requêtes.
A la fin du mois de novembre 2019, la CEDH a reçu 41 850 requêtes soit une augmentation de 3 % par rapport au 30 novembre 2018 avec 40 650 requêtes.
En novembre 2019, la CEDH a reçu 3 700 requêtes, soit une augmentation de 50 requêtes, par rapport à novembre 2018 avec 3 650 requêtes.
A la fin du mois d'octobre 2019, la CEDH a reçu 38 150 requêtes soit une augmentation de 3 % par rapport au 31 octobre 2018 avec 37 000 requêtes.
En octobre 2019, la CEDH a reçu 4 350 requêtes, soit une augmentation de 50 requêtes, par rapport à octobre 2018 avec 4 300 requêtes.
A la fin du troisième trimestre 2019, la CEDH a reçu 33 800 requêtes soit une augmentation de 3 % par rapport au 30 septembre 2018 avec 32 700 requêtes.
En septembre 2019, la CEDH a reçu 3 300 requêtes, alors qu'en septembre 2018, la CEDH avait reçu 3 800 requêtes.
Au 31 août 2019, la CEDH a reçu 30 500 requêtes soit une augmentation de 6% par rapport au 31 août 2018 avec 28 900 requêtes.
Au second trimestre 2019, la CEDH a reçu 22 300 requêtes contre 21 150 requêtes en 2018 soit une augmentation de 5 %.
Au premier trimestre 2019, la CEDH a reçu 11 600 requêtes contre 10 800 requêtes en 2018.
TRAITEMENT DES REQUÊTES
6 442 requêtes ont été transmises aux Gouvernements, soit 14,50 % des requêtes reçues en 2019.
38 480 requêtes ont été rejetées par un juge unique soit 86,40 % des requêtes reçues en 2019.
59 800 requêtes sont en attente devant une formation judiciaire soit une augmentation de 6 % par rapport au 31 décembre 2018 avec 56 350 requêtes.
Les États gros pourvoyeurs de requêtes car leur peuple est mécontent soit dans l'ordre, la Russie, la Turquie, l'Ukraine, la Roumanie, l'Italie et l'Azerbaïdjan, doivent régler leurs difficultés structurelles qui sont incompatibles avec les principes d'une société démocratique.
L'Analyse complète des fonctions juridictionnelles de la CEDH pour l'année 2018 est lisible au format pdf.
Les statistiques générales démontrent que la CEDH a reçu 43 100 requêtes en décembre 2018 contre 63 350 requêtes en décembre 2017, soit une baisse de 32 %.
Au 1er janvier 2019, la CEDH a 56 350 requêtes pendantes, soit un retard de 6 mois.
La CEDH a reçu 43 100 requêtes en décembre 2018 contre 63 350 requêtes en décembre 2017 soit une baisse de 32%.
Au troisième trimestre 2018, la CEDH a reçu 11 950 requêtes contre 17 450 au troisième trimestre 2017.
La CEDH a reçu 7 750 requêtes en juillet - août 2018 contre 14 050 requêtes en juillet - août 2018.
Au premier semestre 2018, la CEDH a reçu 21 150 requêtes contre 37 400 au premier semestre 2017 soit une baisse de 43 %.
La CEDH a reçu 3 600 requêtes en juin 2018 contre 6 000 requêtes en juin 2017.
La CEDH a reçu 3 350 requêtes en mai 2018 contre 4 950 requêtes en mai 2017.
La CEDH a reçu 3 400 requêtes en avril 2018 contre 5 500 requêtes en avril 2017.
La CEDH a reçu 10 800 requêtes au premier trimestre 2018 contre 20 950 requêtes au premier trimestre 2017.
La CEDH a reçu 3 250 requêtes en mars 2018 contre 6 800 requêtes en mars 2017.
La CEDH a reçu 3 300 requêtes en février 2018 contre 6 850 requêtes en février 2017.
La CEDH a reçu 4 250 requêtes en janvier 2018 contre 7 300 requêtes en janvier 2017.
Lors de la conférence de presse annuelle de la CEDH, le 24 janvier 2019, le discours de Monsieur Raimondi président de la CEDH est particulièrement important.
"Plus généralement, le volume d’affaires substantielles qui nous parviennent d’un pays donné est un indicateur de l’efficacité de la mise en œuvre de la Convention dans le pays en question. Pour que la subsidiarité fonctionne, il faut que les autorités nationales jouent leur rôle plein et entier d’acteurs du système de la Convention.
Puisque j’évoque la subsidiarité, un des éléments importants intervenu au cours de l’année 2018 et qui renforce la subsidiarité est certainement la ratification par la France, à l’initiative du Président Macron, du Protocole n° 16. Cette 10ème ratification a déclenché l’entrée en vigueur de cet instrument. C’est une étape fondamentale dans l’histoire de la Convention européenne des droits de l’homme et un développement majeur de la protection des droits de l’homme en Europe. Notre Cour est désormais bien installée en réseau avec les juridictions supérieures européennes. Preuve que ce protocole était attendu avec impatience par les cours suprêmes concernées : deux mois seulement après son entrée en vigueur, nous recevions une première demande d’avis consultatif de la part de la Cour de cassation française portant sur la question de la gestation par autrui. Nous sommes actuellement en train de la traiter.
Pour compléter, j’indiquerai que 87 % des requêtes prioritaires traitées en 2018 proviennent de 5 pays, à savoir la Russie (43 %), la Roumanie (21 %), la Hongrie (10 %), la Turquie (9 %) et l’Ukraine (4 %). Il est important de noter que, pour la Russie, la Roumanie et la Hongrie, il s’agit principalement de requêtes concernant les conditions de détention et, pour la Turquie, les détentions illégales.
Bref et ce sera ma conclusion, la situation de la Cour peut sembler, à l’heure à laquelle je vous parle, relativement satisfaisante, mais nous sommes conscients qu’elle ne peut l’être véritablement et durablement que si les États prennent leur tâche au sérieux et assurent le respect de la Convention européenne des droits de l'homme au niveau interne. Pour préserver le mécanisme européen de protection des droits de l’homme, il faut impérativement que la subsidiarité soit pleine et entière et que les États contractants jouent leur rôle. Lorsque tel est le cas, les affaires qui nous parviennent sont évidemment moins nombreuses et, en tout état de cause, ont moins de chances de succès à Strasbourg. La garantie effective des droits de l’homme au niveau interne est la clé de la réussite du mécanisme européen."
Les États gros pourvoyeurs de requêtes car leur peuple est mécontent soit dans l'ordre, la Russie, la Roumanie, la Turquie, la Hongrie, l'Ukraine doivent régler leurs difficultés structurelles qui sont incompatibles avec les principes d'une société démocratique. Ces 5 États représentent à eux seuls 87 % des requêtes, alors que les 42 autres États ne représentent que 13 % des requêtes.
Les violations de la Convention par État
Andorre a subi 3 requêtes en 2018.
La Belgique a subi 177 requêtes en 2018.
La France a subi 871 requêtes en 2018.
Le Grand Duché du Luxembourg a subi 35 requêtes en 2018.
Monaco a subi 5 requêtes en 2018.
La Suisse a subi 272 requêtes en 2018.
Pour la France, il faut comparer avec l'Allemagne qui n'a subi que 489 requêtes, le Royaume Uni avec ses 354 requêtes et l'Espagne avec ses 592 requêtes.
La Conférence de haut niveau réunie à Copenhague les 12 et 13 avril 2018 à l'initiative de la présidence danoise du Comité des Ministres du Conseil de l'Europe, a rendu une déclaration commune, lisible ici au format pdf.
Signée le 4 novembre 1950, La convention a profité d'une révision par le protocole 11 entré en vigueur le 1er novembre 1998. Une seconde révision a été prévue par les accords de Madrid du 12 mai 2009 dans le cadre du protocole 14. La réforme appliquée depuis le 1er juin 2010 prévoit l'instauration d'un juge unique pour filtrer plus rapidement les requêtes. La réforme prévoit aussi de rejeter les litiges qui n'ont causé qu'un faible préjudice aux requérants dans le but d'accélérer les procédures. Depuis le 1er janvier 2019, la CEDH prévoit des étapes pour obtenir entre un Etat et un requérant, un accord amiable, aux fins que ce dernier puisse être indemnisé rapidement et que l'État ne soit pas condamné.
La CEDH présente un Aperçu de la jurisprudence de la CEDH du 1er janvier au 31 décembre 2017
Le 25 janvier 2018, le discours de Monsieur Raimondi, Président de la CEDH insiste sur le principe de subsidiarité de la CEDH et le devoir d'épuiser les voies de recours interne.
- La politique de priorisation de la CEDH
Les statistiques des 47 États en 2017 sont lisibles au format PDF
La CEDH a reçu 63 350 requêtes au 31 décembre 2017 contre 53 400 requêtes au 31 décembre 2016 soit une augmentation de 19 %.
La CEDH a reçu 2 298 requêtes en décembre 2017 contre 6837 requêtes en décembre 2016.
La CEDH a reçu 2 752 requêtes en novembre 2017 contre 5 363 requêtes en novembre 2016.
La CEDH a reçu 3 200 requêtes en octobre 2017 contre 4 100 requêtes en octobre 2016.
La CEDH a reçu 55 100 requêtes au 30 septembre 2017 contre seulement 37 100 requêtes au 30 septembre 2016 soit une augmentation de 49 %.
La CEDH a reçu 51 650 requêtes au 31 août 2017 contre seulement 32 600 requêtes au 31 août 2017 soit une augmentation de 58 %.
Au premier semestre 2017, la CEDH a reçu 37 550 requêtes alors qu'elle en avait reçu 24 650 au premier semestre 2016, soit une augmentation de 52%.
La CEDH a reçu 5 550 requêtes en avril 2017 contre seulement 4100 requêtes en avril 2016
La CEDH a reçu 5 000 requêtes en mai 2017 contre seulement 4 300 requêtes en mai 2016
La CEDH a reçu 6 000 requêtes en juin 2017 contre seulement 5 200 requêtes en juin 2016
Au premier trimestre 2017, la CEDH a reçu 21 000 requêtes alors qu'elle en avait reçu 11 050 au premier trimestre 2016, soit une augmentation de 90%
La CEDH a reçu 7 300 requêtes en janvier 2017 contre seulement 3350 requêtes en janvier 2016.
La CEDH a reçu 6 910 requêtes en février 2017 contre seulement 3154 requêtes en février 2016.
La CEDH a reçu 6 730 requêtes en mars 2017 contre seulement 4546 requêtes en mars 2016.
LA CEDH N'A PLUS DE RETARD DANS LE TRAITEMENT DES REQUÊTES
En 2017, la CEDH a reçu 63 350 requêtes alors que 56 250 requêtes sont pendantes au 1er janvier 2018.
Par conséquent, elle a moins de requêtes pendantes au 1er janvier 2018 que de requêtes reçues en 2017.
Au 1er janvier 2017, la CEDH avait encore 70356 requêtes pendantes.
LES 1353 REQUÊTES CONTRE LES ÉTATS FRANCOPHONES
Cliquez sur un lien bleu pour accéder à la fiche technique par État francophone :
Andorre a subi 2 requêtes en 2017.
La Belgique a subi 153 requêtes en 2017
La France a subi 887 requêtes en 2017.
Le Grand Duché du Luxembourg a subi 38 requêtes en 2017.
Monaco a subi 7 requêtes en 2017.
La Suisse a subi 266 requêtes en 2017.
Pour la France, il faut comparer avec l'Allemagne qui n'a subi que 586 requêtes, le Royaume Uni avec ses 415 requêtes et l'Espagne avec ses 669 requêtes.
Les violations de la Convention par État
Les États gros pourvoyeurs de requêtes car leur peuple est mécontent soit la Roumanie, la Turquie, la Russie, l'Ukraine, l'Italie la Hongrie, l'Azebaïdjan, la Géorgie, l'Arménie et la Pologne doivent régler leurs difficultés structurelles qui sont incompatibles avec les principes d'une société démocratique. La Turquie a commencé à agir : Kadriye ÇATAL c. Turquie irrecevabilité du 10 mars 2017 requête 2873/17, Non épuisement des voies de recours internes : La Cour rejette la requête d’une juge révoquée après la tentative de coup d’État du 15 juillet 2016, la législation nationale prévoyant une nouvelle voie de recours interne pour contester sa révocation. La conséquence est une augmentation des décisions de rejet par le juge unique.
Statistiques 2016 - 2017 par les six État francophones
ANDORRE - BELGIQUE - FRANCE - LUXEMBOURG - MONACO - SUISSE
CONDAMNATION DES ÉTATS EN PDF : La France est le 13ieme État le plus condamné (14). La Belgique et la Suisse sont condamnées 5 fois. Luxembourg et Monaco 0 fois. Andorre 1 fois. L'État le plus condamné est la Fédération de Russie (222 fois) suivi de la Turquie (77 fois) et la Roumanie (71 fois). L'Ukraine subit 70 condamnations.
LA CHARGE DE TRAVAIL DE LA CEDH
53 500 requêtes ont été transmises à une formation judiciaire, soit une augmentation globale de 32% par rapport à 2015.
27 300 requêtes ont été déclarées comme devant être classées devant un juge unique comme irrecevables soit une baisse de 1 % par rapport à l'année 2015.
26 200 requêtes sont attribuées à une chambre ou à un comité soit une augmentation de 100 % par rapport à l'année 2015.
38 505 requêtes ont été clôturées, soit une baisse de 16 % par rapport à 2015.
Par conséquent, les affaires pendantes ont augmenté de 23 % passant de 64 850 à 79 750 . La CEDH a donc un retard d'environ 2 ans.
Les requêtes pendantes pré-judiciairement sont de 13 800, soit 38 % de plus qu'en 2015 (10 000)
9 534 requêtes ont été communiquées au gouvernement soit une diminution de 40% par rapport à 2015
1926 requêtes ont été regroupées en 933 arrêts en 2016
310 arrêts concernant 971 requêtes ont été rendus par un comité de trois juges soit 50% des arrêts tranchés.
LES PLUS GROS ÉTATS POURVOYEURS DE REQUÊTES PENDANTES DEVANT LA CEDH
PODIUM : 1er : UKRAINE 18 150 requêtes - 2eme : TURQUIE 12 600 requêtes arrivés surtout depuis le coup d'état manqué du 15 juillet 2016 - 3eme : HONGRIE 8950 requêtes
LES TROIS ÉTATS SUIVANTS : 4eme : RUSSIE 7 800 requêtes - 5eme : ROUMANIE : 7 400 requêtes - 6eme : ITALIE : 6 200 requêtes
UN GROUPE ENTRE 2100 ET 1600 REQUÊTES : Georgie : 2100, Pologne : 1800, Azerbaïdjan : 1650, Arménie : 1600
L'ENSEMBLE DES 37 AUTRES ETATS : 11 500 requêtes.
TOTAL 79 750 requêtes.
STATISTIQUES DES REQUÊTES DE L'ANNEE 2016 CONCERNANT LES ÉTATS FRANCOPHONES
ANDORRE :
2016 : 4 requêtes reçues / 2 communiquées au Gouvernement / 1 déclarée recevable / 4 déclarées irrecevable par lettre type / 2 arrêts
En décembre 2016 : Il y a trois requête pendantes. La CEDH n'a aucun retard.
BELGIQUE :
2016 : 184 requêtes reçues / 8 communiquées au Gouvernement / 158 déclarées irrecevable par lettre type / 11 arrêts.
En décembre 2016 : Il y a 361 requêtes pendantes. La CEDH a environ 18 mois de retard.
FRANCE :
2016 : 916 requêtes reçues / 58 communiquées au Gouvernement / 874 déclarées irrecevable par lettre type / 27 arrêts.
En décembre 2016 : Il y a 403 requêtes pendantes. La CEDH n'a pas de retard.
GRAND DUCHÉ DU LUXEMBOURG :
2016 : 38 requêtes reçues / 6 communiquées au Gouvernement / 22 déclarées irrecevable par lettre type / 0 arrêt.
En décembre 2016 : Il y a 23 requêtes pendantes. La CEDH n'a pas de retard.
MONACO :
2016 : 6 requêtes reçues / 0 communiquée au Gouvernement / 5 déclarées irrecevable par lettre type / 0 arrêt.
En décembre 2016 : Il y a 4 requêtes pendantes. La CEDH n'a pas de retard.
SUISSE :
2016 : 258 requêtes reçues / 15 communiquées au Gouvernement / 230 déclarées irrecevable par lettre type / 10 arrêts.
En décembre 2016 : Il y a 150 requêtes pendantes. La CEDH n'a pas de retard.
LA JURISPRUDENCE DE LA CEDH ENTRE JANVIER ET JUIN 2016
CONDAMNATION DES ÉTATS EN PDF : La France est le 10ieme État le plus condamné (17). La Belgique est condamnée 13 fois. Luxembourg 1 fois. Andorre et Monaco 0 fois. L'État le plus condamné est la Fédération de Russie (109 fois) suivi de la Turquie (79 fois) et la Roumanie (72 fois).
40 650 requêtes ont été transmises à une formation judiciaire, soit une baisse globale de 28% par rapport à 2014.
27 050 requêtes ont été déclarées comme devant être classées devant un juge unique comme irrecevables soit une baisse de 40 % par rapport à l'année 2014.
13 600 requêtes sont attribuées à une chambre ou à un comité soit une baisse de 19 % par rapport à l'année 2014.
45 576 requêtes ont été clôturées, soit une baisse de 47 % par rapport à 2014.
Par conséquent, les affaires pendantes ont diminué de 7 % de 69 900 à 64 850. La CEDH a donc un retard d'environ 18 mois.
Les requêtes pendantes pré-judiciairement sont de 10 000, soit 48 % de moins qu'en 2014 (19 050)
15 965 requêtes ont été communiquées au gouvernement soit une augmentation de 102% par rapport à 2014 (7 897 requêtes)
2441 requêtes ont été regroupées en 823 arrêts en 2015
177 arrêts concernant 1589 requêtes ont été rendus par un comité de trois juges soit 65% des arrêts tranchés.
LES PLUS GROS ETATS POURVOYEURS DE REQUÊTES PENDANTES DEVANT LA CEDH
PODIUM : 1er : UKRAINE 13 850 requêtes - 2eme : RUSSIE 9 200 requêtes - 3eme : TURQUIE 8 450 requêtes
LES TROIS ÉTATS SUIVANTS : 4eme : ITALIE 7 550 requêtes - 5eme : HONGRIE 4 600 requêtes - 6eme ROUMANIE 3 550 requêtes
UN GROUPE ENTRE 2150 ET 1500 REQUÊTES : Georgie : 2150, Pologne : 1700, Slovénie : 1650, Azerbaïdjan : 1500.
L'ENSEMBLE DES 37 AUTRES ETATS : 10 650 requêtes.
TOTAL 64 850 requêtes.
STATISTIQUES DES REQUÊTES DE L'ANNEE 2015 CONCERNANT LES ÉTATS FRANCOPHONES
ANDORRE :
2015 : 6 requêtes reçues / 1 communiquée au Gouvernement / 6 déclarées irrecevable par lettre type 2 / 0 arrêt.
En décembre 2015 : Il y a quatre requête pendantes. La CEDH n'a aucun retard.
BELGIQUE :
2015 : 202 requêtes reçues / 26 communiquées au Gouvernement / 198 déclarées irrecevable par lettre type / 19 arrêts.
En décembre 2015 : Il y a 348 requêtes pendantes. La CEDH a environ 18 mois de retard.
FRANCE :
2015 : 1088 requêtes reçues / 103 communiquées au Gouvernement / 1156 déclarées irrecevable par lettre type 1273 / 33 arrêts.
En décembre 2015 : Il y a 388 requêtes pendantes. La CEDH n'a pas de retard.
GRAND DUCHÉ DU LUXEMBOURG :
2015 : 22 requêtes reçues / 2 communiquées au Gouvernement / 24 déclarées irrecevable par lettre type / 1 arrêt.
En décembre 2015 : Il y a 7 requêtes pendantes. La CEDH n'a pas de retard.
MONACO :
2015 : 9 requêtes reçues / 1 communiquée au Gouvernement / 8 déclarées irrecevable par lettre type / 0 arrêt.
En décembre 2015 : Il y a 3 requêtes pendantes. La CEDH n'a pas de retard.
SUISSE :
2015 : 318 requêtes reçues / 19 communiquées au Gouvernement / 321 déclarées irrecevable par lettre type / 11 arrêts.
En décembre 2015 : Il y a 130 requêtes pendantes. La CEDH n'a pas de retard.
56 250 requêtes ont été transmises à une formation judiciaire, soit une baisse globale de 15% par rapport à 2013.
43 500 requêtes ont été déclarées comme devant être classées devant un juge unique comme irrecevables soit une baisse de 16 % par rapport à l'année 2013.
12 800 requêtes sont attribuées à une chambre ou à un comité soit une baisse de 11 % par rapport à l'année 2013 (20150 requêtes).
86 063 requêtes ont été clôturées dont 83 675 déclarées irrecevables, soit une baisse de 8% par rapport à 2013 (93 396 requêtes).
Par conséquent, les affaires pendantes ont diminué de 30 % de 99 900 à 69 900. La CEDH a donc un retard d'environ un an.
29650 requêtes sont devant une chambre de 7 juges. 32050 sont devant un comité de 3 juges. 8200 sont devant une formation à juge unique.
7 897 requêtes ont été communiquées au gouvernement presque comme 2013 (7931 requêtes)
2388 requêtes ont été regroupées en 891 arrêts en 2014 contre 3659 requêtes regroupées dans 916 arrêts en 2013. Il y a donc une baisse de 35 % des requêtes terminées par un arrêts pour seulement une diminution de 3% des arrêts.
209 arrêts concernant 1410 requêtes ont été rendus par un comité de trois juges soit 59% des arrêts tranchés.
LES REQUÊTES REFUSEES ET FERMEES ADMINISTRATIVEMENT
19 050 requêtes sont pendantes et 25 100 ont été fermées administrativement car le requérant n'a pas communiqué toutes les informations suffisantes, soit une augmentation de 84 %.
LES PLUS GROS ETATS POURVOYEURS DE REQUÊTES PENDANTES DEVANT LA CEDH
PODIUM : 1er : UKRAINE 13 650 requêtes - 2eme : ITALIE 10 100 requêtes - 3eme : RUSSIE 10 000 requêtes
LES TROIS ETATS SUIVANTS : 4eme : TURQUIE 9 500 requêtes - 5eme : ROUMANIE 3400 requêtes - 6eme ROUMANIE 2500 requêtes
UN GROUPE ENTRE 1700 ET 2300 REQUÊTES : Georgie : 2300, Hongrie : 1850, Pologne : 1800 et Slovénie : 1700.
L'ENSEMBLE DES 37 AUTRES ETATS : 13 100 requêtes.
TOTAL 69 900 requêtes.
Nous présentons nos félicitations à l'Italie qui a réussi à mécontenter plus d'italiens que la Fédération de Russie n'a mécontenté de russes. L'ITALIE EST SECOND SUR LE PODIUM JUSTE DERRIÈRE L'UKRAINE.
STATISTIQUES DES REQUÊTES DE L'ANNEE 2014 CONCERNANT LES ÉTATS FRANCOPHONES
ANDORRE :
2014 : 5 requêtes reçues / 1 communiquées au Gouvernement / déclarées irrecevable par lettre type 2 / 0 arrêt.
En décembre 2014 : Il y a quatre requête pendantes. La CEDH n'a aucun retard.
BELGIQUE :
2014 : 159 requêtes reçues / 22 communiquées au Gouvernement / déclarées irrecevable par lettre type 145 / 19 arrêts.
En décembre 2014 : Il y a 367 requêtes pendantes. La CEDH a environ 2 ans de retard.
FRANCE :
2014 : 1142 requêtes reçues / 89 communiquées au Gouvernement / déclarées irrecevable par lettre type 1273 / 24 arrêts.
En décembre 2014 : Il y a 490 requêtes pendantes. La CEDH n'a pas de retard.
GRAND DUCHÉ DU LUXEMBOURG :
2014 : 23 requêtes reçues / 3 communiquées au Gouvernement / déclarées irrecevable par lettre type 26 / 0 arrêt.
En décembre 2014 : Il y a 10 requêtes pendantes. La CEDH n'a pas de retard.
MONACO :
2014 : 4 requêtes reçues / 2 communiquée au Gouvernement / déclarées irrecevable par lettre type 5 / 0 arrêt.
En décembre 2014 : Il y a 2 requêtes pendantes. La CEDH n'a pas de retard.
SUISSE :
2014 : 303 requêtes reçues / 9 communiquées au Gouvernement / déclarées irrecevable par lettre type 403 / 19 arrêts.
En décembre 2014 : Il y a 147 requêtes pendantes. La CEDH n'a pas de retard.
65 900 requêtes ont été transmises à une formation judiciaire, soit une augmentation de 2% par rapport à 2012.
45 750 requêtes ont été déclarées irrecevables soit une baisse de 7 % par rapport à l'année 2012.
20 150 requêtes sont attribuées à une chambre ou à un comité soit une augmentation de 27 % par rapport à l'année 2012.
93 396 requêtes ont été clôturées soit une augmentation de 6% par rapport à 2012.
Par conséquent, les affaires pendantes ont diminué de 22 % de 128 100 à 99 900. La CEDH a donc un retard d'environ un an.
7931 requêtes ont été communiquées au gouvernement soit une augmentation de 51 % par rapport à 2012. Cette augmentation concerne la Serbie et l'Ukraine.
3659 requêtes ont été regroupées dans 916 arrêts. Il y a donc une augmentation de 118 % des requêtes terminées par un arrêts.
81% de ces requêtes concernent l'Ukraine.
LES REQUÊTES REFUSEES ET FERMEES ADMINISTRATIVEMENT
21 950 requêtes sont pendantes et 13 600 ont été fermées administrativement car le requérant n'a pas communiqué toutes les informations suffisantes.
LES PLUS GROS ETATS POURVOYEURS DE REQUÊTES PENDANTES DEVANT LA CEDH
PODIUM : 1er : RUSSIE 16 800 requêtes - 2eme : ITALIE 14 400 requêtes - 3eme : Ukraine 13 300 requêtes
LES TROIS ETATS SUIVANTS : 4eme : SERBIE 11 250 requêtes - 5eme : TURQUIE 10950 requêtes - 6eme ROUMANIE 6150 requêtes
UN GROUPE ENTRE 1800 ET 2500 REQUÊTES : Royaume Uni : 2500, Georgie : 2450, Bulgarie : 2450 et Slovénie : 1800.
L'ENSEMBLE DES 37 AUTRES ETATS : 17 500 requêtes.
TOTAL 99 000 requêtes.
Nous présentons nos félicitations à l'Italie qui a réussi à mécontenter plus d'italiens que l'Ukraine n'a mécontenté d'ukrainiens.
STATISTIQUES DES REQUÊTES DE L'ANNEE 2013 CONCERNANT LES ÉTATS FRANCOPHONES
FRANCE :
2011 : 1599 requêtes reçues / 105 communiquées au Gouvernement / déclarées irrecevable par lettre type 1415 / 32 arrêts. 2012 : 1346 requêtes reçues / 46 communiquées au Gouvernement / déclarées irrecevable par lettre type 2434 / 32 arrêts.
2013 : 1538 requêtes reçues / 74 communiquées au Gouvernement / déclarées irrecevable par lettre type 2391/ 36 arrêts.
2 règlements amiables et 2 déclarations unilatérales.
En décembre 2013 : Il y a 645 requêtes pendantes. La CEDH n'a pas de retard.
SUISSE :
2011 : 357 requêtes reçues / 13 communiquées au Gouvernement / déclarées irrecevable par lettre type 125 / 11 arrêts. 2012 : 328 requêtes reçues / 23 communiquées au Gouvernement / déclarées irrecevable par lettre type 326 / 8 arrêts.
2013 : 445 reçues / 24 communiquées au Gouvernement / déclarées irrecevable par lettre type 1197 / 13 arrêts.
En décembre 2013 : Il y a 271 requêtes pendantes. La CEDH n'a pas de retard.
BELGIQUE :
2011 : 253 requêtes reçues / 18 communiquées au Gouvernement / déclarées irrecevable par lettre type 222 / 9 arrêts. 2012 : 268 requêtes reçues / 27 communiquées au Gouvernement / déclarées irrecevable par lettre type 448 / 6 arrêts.
2013 : 270 requêtes reçues / 37 communiquées au Gouvernement / déclarées irrecevable par lettre type 253 / 9 arrêts.
3 règlements amiables En décembre 2013 : Il y a 364 requêtes pendantes. La CEDH a environ 8 mois de retard.
GRAND DUCHÉ DU LUXEMBOURG :
2011 : 24 requêtes reçues / 3 communiquées au Gouvernement / déclarées irrecevable par lettre type 63 / 3 arrêts. 2012 : 31 requêtes reçues / 1 communiquée au Gouvernement / déclarées irrecevable par lettre type 28 / 2 arrêts.
2013 : 38 requêtes reçues / 2 communiquée au Gouvernement / déclarées irrecevable par lettre type 31 / 2 arrêts.
En décembre 2013 : Il y a 13 requêtes pendantes. La CEDH n'a pas de retard.
ANDORRE :
2011 : 8 requêtes reçues / 2 communiquées au Gouvernement / déclarées irrecevable par lettre type 3 / 3 arrêts. 2012 : 6 requêtes reçues / 0 communiquée au Gouvernement / déclarées irrecevable par lettre type 13 / 2 arrêts.
2013 : 2 requêtes reçues / 1 communiquée au Gouvernement / déclarées irrecevable par lettre type 6 / 0 arrêt.
En décembre 2013 : Il y a une requête pendante, celle communiquée au Gouvernement. La CEDH n'a aucun retard.
MONACO :
2013 : 10 requêtes reçues / 0 communiquée au Gouvernement / déclarées irrecevable par lettre type 10 / 3 arrêts.
En décembre 2013 : Il y a 6 requêtes pendantes. La CEDH n'a pas de retard.
LES STATISTIQUES DE L'ANNÉE 2012
ET LA CONFÉRENCE DE BRIGHTON
18 700 requêtes, se sont terminées administrativement.
65 100 ont été attribuées à une formation judiciaire en 2012. 64 500 requêtes avaient été attribuées à une formation judiciaire en 2011.
- 48 350 sont attribuées à un juge unique pour être déclarées irrecevables.
- 16 800 sont attribuées à un comité de 3 juges ou à une chambre de 7 juges.
La CEDH a donc reçu 83 800 requêtes en 2012
En 2012 :
- 81 764 ont été déclarées irrecevables ou rayées du rôle par un juge unique.
- 5 238 requêtes ont été communiquées à l'Etat défenseur.
LE NOMBRE TOTAL DES DECISIONS OU ARRÊTS DE LA CEDH CONCERNE 87 879 REQUÊTES
- 1678 requêtes ont obtenu un arrêt. Plusieurs requêtes ont été jointes. Il ya eu 1093 arrêts en 2012
- 86 201 requêtes ont subi une décision d'irrecevabilité.
Le 31 décembre 2011, il y avait 151 600 requêtes pendantes.
Le 31 décembre 2012, 128 100 requêtes sont pendantes devant une formation judiciaire, soit environ l'équivalent de deux ans de réception de requêtes attribuées.
- 43 050 requêtes sont devant une formation de sept juges.
- 25 200 sont devant une formation de trois juges pour obtenir une décision ou un arrêt suivant une jurisprudence déjà établie par la CEDH
- 59 850 sont devant une formation à juge unique pour être rejetée par une décision d'irrecevabilité.
20 300 requêtes n'ont pas été attribuées à une formation judiciaire et n'ont pas de numéro de requête.
LES ETATS GAGNANTS 2012 AYANT OBTENU LE PLUS DE REQUÊTES PENDANTES CONTRE EUX SONT :
MEDAILLE D'OR : RUSSIE avec 28 600 requêtes
MEDAILLE D'ARGENT : TURQUIE avec 16 900 requêtes
MEDAILLE DE BRONZE : ITALIE avec 14 200 requêtes, est en légère progression.
Ces trois Etats représentent à eux seuls 46,6 % du total des requêtes pendantes.
L'Ukraine arrive quatrième avec 10 450 requêtes mais peut espérer monter sur le podium en 2013
La Serbie arrive cinquième avec 10 050 requêtes
Ces Cinq Etats représentent à eux seuls 62,6 % du total des requêtes pendantes.
La Roumanie perd 2 places en 2012 et arrive sixième avec 8 700 requêtes
La Bulgarie est septième avec 3 850 requêtes
Le Royaume Uni est huitième avec 3 300 requêtes mais peut légitimement espérer battre la Bulgarie en 2013.
La République de Moldavie est neuvième avec 3 250 requêtes
La Pologne est dixième avec 3 100 requêtes.
Ces dix Etats représentent près de 80% des requêtes pendantes, alors que les 37 autres Etats ne représentent que 20, 1% des requêtes.
EN 2012 :
- Andorre subit 6 requêtes pendantes.
- La Belgique subit 268 requêtes pendantes.
- La France subit 1347 requêtes pendantes.
- Le Luxembourg subit 31 requêtes.
- Monaco subit 5 requêtes.
- La Suisse subit 325 requêtes pendantes.
Ces 6 Etats francophones subissent 1982 requêtes soit 1,55% du total des requêtes pendantes.
CONFÉRENCE DE BRIGHTON SUR L'AVENIR DE LA CEDH
La conférence de Brighton a conclu à une réduction du délai de six mois à quatre mois pour accepter les requêtes individuelles définitivement complétées, un développement des procédures de subsidiarité, devant les juridictions nationales et le Conseil de l'Europe et à la marge d'appréciation des Etats, quant à l'application de la Convention.
La Cour obtient des moyens supplémentaires en greffiers et en juges pour traiter le retard de 30 000 requêtes non encore examinées. A partir de 2015, les requêtes pourront être examinées définitivement dans un délai de 28 mois maximum ; voici les grandes déclarations :
- La Conférence sur l’avenir de la Cour européenne des droits de l'homme Déclaration de Brighton
- Le Discours de Thorbjørn Jagland, Secrétaire Général du Conseil de l'Europe 19 avril 2012
- L'Allocution d'introduction de Monsieur Jean Claude Mignon, président de l'Assemblée parlementaire, à la conférence de Brighton.
Conférence sur l’avenir de la Cour européenne des droits de l'homme
Déclaration de Brighton
22 Le haut niveau des juges élus à la Cour est fonction de la qualité des candidats présentés à l’Assemblée parlementaire. Le choix de candidats ayant la plus haute envergure possible, opéré par les Etats parties, est de ce fait primordial pour préserver le succès de la Cour, tout comme l’est un Greffe de grande qualité, composé de juristes choisis en raison de leurs compétences juridiques et de leurs connaissances du droit et de la pratique des Etats parties, qui apporte un soutien inestimable aux juges de la Cour.
28. Le Comité des Ministres surveille l’exécution d’un nombre d’arrêts toujours croissant. Etant donné que la Cour travaille à travers les requêtes potentiellement bien fondées qui sont pendantes devant elle, on peut s’attendre à ce que le volume de travail du Comité des Ministres augmente encore.
Mesdames et Messieurs les Ministres, Mesdames et Messieurs,
C’est la troisième fois en trois ans que nous nous retrouvons pour évoquer l’avenir de la Cour européenne des droits de l’homme. Le Comité des Ministres, la Cour, nos comités d’experts et bien d’autres ont été très actifs pendant cette période de réforme. Ce travail et le projet de déclaration dont nous disposons aujourd’hui débouchent sur un certain nombre de constats :
- tous les Etats membres reconnaissent la contribution extraordinaire de la Cour à la protection des droits de l'homme en Europe
- tous les Etats membres acceptent la compétence ultime de la Cour en matière d’interprétation de la Convention ;
- tous les Etats membres ont réaffirmé à l’unanimité leur attachement au droit de recours individuel
- tous les Etats membres acceptent l’obligation de mettre pleinement en œuvre les arrêts de la Cour.
Le projet de déclaration met aussi l’accent sur le principe de subsidiarité qui sous-tend les travaux de la Cour depuis le tout début et sur la doctrine de la marge d’appréciation élaborée et développée par la Cour elle-même.
J’en déduis donc que le processus engagé à Interlaken a mis en évidence le rôle et l’autorité de la Cour et les a renforcés.
Il nous reste néanmoins deux points sur lesquels il importe d’apporter des améliorations.
Premièrement, l’application de la Convention au niveau national de manière que les violations soient moins nombreuses, que les problèmes structurels et systémiques soient réglés et que les arrêts de la Cour soient exécutés pleinement et rapidement. Des voies de recours effectives existent déjà pour réduire le nombre de requêtes ou tout du moins celui des requêtes recevables.
Deuxièmement, la capacité de la Cour à répondre aux requêtes dont elle est saisie, que ces dernières soient ou non recevables. La Cour devrait pouvoir donner une réponse appropriée à toutes les requêtes dans un délai raisonnable.
[Application au niveau national]
S’agissant du premier point, il va sans dire que l’efficacité de la protection des droits de l'homme commence et finit au niveau national. La Cour n’a jamais eu pour vocation de se substituer aux juridictions nationales. Je me félicite donc que la Déclaration mette l’accent sur les responsabilités partagées des Etats et de la Cour en ce qui concerne l’application effective de la Convention.
Je sais que modifier les institutions, la législation et les pratiques administratives nationales requiert souvent du temps et parfois des moyens financiers. Mais les Etats parties ont l’obligation en vertu de la Convention de faire les efforts nécessaires, lesquels doivent être compris comme un investissement et non comme un coût.
Il en est tout particulièrement ainsi lorsque les problèmes structurels et systémiques donnent lieu à des requêtes répétitives et notamment lorsque ces problèmes sont connus depuis longtemps. Les requêtes, par définition presque toujours fondées, touchent souvent au cœur des institutions essentielles de la démocratie et sont extrêmement importantes pour le respect des droits de l'homme et de l’Etat de droit.
Il est très important de prendre conscience de la force des liens institutionnels qui unissent la Convention européenne des droits de l'homme et les différents organes et activités du Conseil de l'Europe. La Cour n’est pas une institution isolée et ne peut fonctionner dans un vide institutionnel ou politique.
Pendant de nombreuses années, le Conseil de l'Europe a aidé les Etats membres à appliquer la Convention européenne des droits de l'homme au niveau national. Ses activités se déploient dans les domaines de l’expertise législative, de la formation et du renforcement des capacités ainsi que de la diffusion de supports de formation. Les réformes institutionnelles que j’ai entreprises ont pour objet d’améliorer ces services.
Nous pouvons aller plus loin, et ce malgré les contraintes institutionnelles et les ressources limitées actuelles. Je tiens personnellement à améliorer la coordination de toutes les activités de coopération. Nous devons aujourd’hui concentrer nos activités sur les domaines dans lesquels la Cour européenne des droits de l'homme, le Service de l’exécution, le Commissaire aux droits de l'homme et les mécanismes de suivi ont relevé des insuffisances.
Comme dans de nombreux secteurs, la coopération avec l’Union européenne sera essentielle. Les programmes conjoints représentent déjà la principale source de financement des projets d’assistance et de coopération technique du Conseil de l'Europe. Par l’intermédiaire de notre nouvelle Direction générale des programmes et par le renforcement de notre présence sur le terrain, nous veillerons à ce que les programmes conjoints soient consolidés, coordonnés et mieux ciblés. Notre objectif est d’éviter les doubles emplois et de s’assurer qu’aucune des questions importantes relevées par la Cour de Strasbourg ou par les mécanismes de suivi des droits de l'homme ne soit négligée.
[Exécution des arrêts]
L’application rapide et efficace des arrêts de la Cour est essentielle pour l’autorité et la crédibilité du système de la Convention.
Le rapport annuel sur les activités de surveillance de l’exécution des arrêts du Comité des Ministres reconnaît que malgré l’évolution positive des chiffres de l’année dernière, de nombreux problèmes structurels complexes demeurent dans les Etats membres. Je souscris donc à l’idée de réfléchir aux mesures plus efficaces qui pourraient être prises par rapport aux Etats qui ne mettent jamais en œuvre les arrêts de la Cour, notamment ceux relatifs aux affaires répétitives et aux violations graves des droits de l'homme.
Le deuxième grand défi a trait comme je l’ai dit à la capacité de la Cour à répondre aux requêtes.
Il est indispensable, si l’on veut que le système de la Convention demeure efficace, que la Cour joue pleinement son rôle, et ce avec efficacité et indépendance.
Tout donne à penser que le problème récurent du nombre d’affaires en suspens manifestement irrecevables sera bientôt réglé grâce à de nouvelles méthodes de travail qui donnent pleinement effet au système du juge unique mis en place par le Protocole n° 14. Je ne peux que rendre hommage au Président, M. Bratza, au Greffier et à la Cour pour leurs efforts, me féliciter de leurs résultats et recommander d’autres mesures novatrices. Je note avec satisfaction que la Cour entend traiter les nouvelles requêtes dès qu’elle en est saisie et supprimer progressivement son arriéré. Je me félicite aussi de la modification des critères existants de recevabilité prévue par le Protocole n° 14. La Cour devrait ainsi pouvoir plus facilement déclarer des affaires irrecevables.
Face aux implications budgétaires possibles de certaines des propositions qui ont été examinées lors des travaux préparatoires de cette Conférence capitale, nous nous devons de faire preuve d’honnêteté et de réalisme. Je suis extrêmement sensible à la situation budgétaire de nos Etats membres. Mais si l’on veut que nos paroles se traduisent en actes, nous devons reconnaître que certains efforts budgétaires sont inévitables. Une possibilité serait de créer un fonds spécial, en particulier pour l’arriéré d’affaires, auquel les Etats membres contribueraient sur une base volontaire.
Le Statut du Conseil de l'Europe et la Convention européenne des droits de l'homme chargent le Secrétaire Général de missions qui ont trait à la fois à l’application effective de la Convention et au fonctionnement efficace de ses institutions. Je réaffirme ma détermination absolue à m’acquitter de ces obligations. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour veiller à ce que le Conseil de l'Europe soit et demeure le partenaire le plus pertinent et le plus efficace de nos Etats membres qui s’efforcent de remplir les obligations qui sont les leur en vertu de la Convention.
Je reviens à ce que je disais au début : le processus engagé à Interlaken, poursuivi à Izmir et aujourd’hui à Brighton ne fait que confirmer l’importance que nous accordons au système de la Convention et de la Cour.
La Convention européenne des droits de l'homme, qui est la seule réalisation concrète de la Déclaration universelle des droits de l'homme, mérite que l’on travaille à sa consolidation.
ALLOCUTION D’INTRODUCTION DE MONSIEUR JEAN-CLAUDE MIGNON,
PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE PARLEMENTAIRE, A LA CONFERENCE DE BRIGHTON
(Brighton, Royaume-Uni, Jeudi 19 avril 2012)
Mesdames et Messieurs,
Je remercie la présidence britannique de nous donner cette opportunité de réfléchir encore une fois, après Interlaken et Izmir, à l'état actuel et à l'avenir de la Cour européenne des droits de l'homme.
Au début de la Convention européenne des droits de l'homme, n’existaient ni le droit de recours individuel obligatoire ni même la Cour, établie en 1959. Mais le système de la Convention européenne de l'homme monta progressivement en puissance pour aboutir au résultat que l’on connaît aujourd’hui. Une Cour qui a fait énormément avancer les droits de l'homme en Europe et au-delà. Mais également une Cour submergée sous le flot des recours. On la dit victime de son succès. Mais est ce que nous pouvons vraiment parler de « succès » dans ce contexte ? La Cour n’est-elle pas plutôt victime des défaillances au niveau national ? N’omettons pas de rappeler qu’environ la moitié des affaires pendantes devant la Cour concernent 4 États seulement, un seul d’entre eux représentant 27% des requêtes totales et que 10 États, sur 47, totalisent près de 80% des requêtes.
Ces statistiques doivent nous interpeller lorsque nous réfléchissons à la manière de renforcer l’efficacité de la Convention, y compris l’autorité de la Cour. Non pour stigmatiser tel ou tel État, mais pour mesurer les conséquences concrètes de telle ou telle réforme.
La subsidiarité tout d’abord. On ne peut qu’y être favorable si l’on entend par là que la Cour n’est pas un quatrième degré de juridiction et qu’en principe c’est aux États d’appliquer la jurisprudence de la Cour et d’en tirer les conséquences, en modifiant, le cas échéant, leurs législations et leurs pratiques.
Ce renforcement de la subsidiarité trouve cependant ses limites dans celles des systèmes juridiques nationaux. N’inversons pas les choses. C'est vrai que les États parties sont en principe les mieux placés pour apprécier la nécessité et la proportionnalité des mesures spécifiques qu'ils sont amenés à prendre. Mais - quelque part - nous avons aussi demandé à la Cour, en particulier à la suite de l’élargissement du Conseil de l'Europe, de pallier les défaillances d’un certain nombre de pays membres quant à la mise en place d’un État de droit.
Le dernier mot doit donc revenir à la Cour pour décider de l'interprétation de la Convention dans chaque affaire dont elle est saisie.
Cette construction jurisprudentielle se heurte parfois à une opposition très forte au niveau national, récemment au Royaume-Uni ou en France, sur le statut des membres du Parquet, la garde à vue ou le droit de vote des prisonniers. L’équilibre à trouver est délicat tant il est vrai que parfois la Cour est accusée de jouer ainsi le rôle du législateur, et quelque part le joue parfois. Mais peut-il en être autrement ? Le préambule de la Convention fait référence non seulement à la ‘sauvegarde’ mais aussi au ‘développement’ des droits de l’homme, ce qui permet à la Cour d’interpréter la Convention et ses protocoles comme un «instrument vivant», «à la lumière des conditions de vie d’aujourd’hui ».
Il va de soi qu’en contrepartie la Cour doit faire preuve d’une certaine autolimitation et éviter de s’ingérer dans des questions où il n’existe aucun impératif absolu mais qui touchent de près aux traditions nationales. L’affaire des crucifix dans les salles de classe, où la Grande Chambre de la Cour a su prendre en compte la complexité de la situation, en offre un bon exemple. Il convient également de n’ériger en principes fondamentaux que des valeurs qui font l’objet d’un large consensus dès lors qu’il s’agit de questions de société.
Il appartient aussi à la Cour de rendre sa jurisprudence aussi claire et aussi cohérente que possible. Toute amélioration de sa base de données, Hudoc, ne pourrait qu’avoir un impact positif sur sa lisibilité auprès des utilisateurs. La traduction et la diffusion de la jurisprudence de la Cour revêtent également la plus grande importance et, d'ailleurs, sont souvent indispensables pour permettre aux instances judiciaires des États d'en tenir compte.
Une remarque à titre strictement personnel : La Cour n’a pas d’avocats généraux, ce qui nuit à l’élaboration d’une doctrine publique claire. Les contraintes budgétaires ne permettent pas d’en créer. Réfléchissons malgré tout aux moyens de mieux faire connaître, comprendre et donc appliquer la Jurisprudence de la Cour.
L’un des apports de cette conférence sera de mieux reconnaître le rôle de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe et des parlements nationaux.
L’élection des juges par l’Assemblée constitue un enjeu essentiel, car l’autorité de la Cour dépend naturellement de la stature de ses membres ainsi que de la qualité de sa jurisprudence. C’est important surtout cette année qui verra un très fort renouvellement de cette haute juridiction. Les initiatives de l’Assemblée parlementaire, y compris des entretiens avec tous les candidats par sa sous-commission sur l’élection des juges et du Comité des Ministres, avec l’adoption récente des Lignes directrices concernant les qualités requises par les candidats, ont permis et permettront d’améliorer encore le processus, et je m’en réjouis.
Mais la contribution parlementaire à la mise en oeuvre de la Convention et au fonctionnement de la Cour ne s'arrête pas là. En effet, il est important que les parlements nationaux vérifient systématiquement la compatibilité des projets de loi avec la Convention, qu'ils surveillent de près les mesures prises pour exécuter les arrêts défavorables et qu'ils fassent avancer la législation nationale dans le sens des mesures préconisées par la Cour.
L’exécution des arrêts reste encore un grand point faible. Le Comité des Ministres a réformé ses procédures dans le sens d’une plus grande efficacité. Notre Assemblée suit de très près l’exécution dans les pays où l’exécution souffre des plus grandes carences. Un certain nombre de parlements nationaux se sont également engagés avec dynamisme dans cette voie.
Je tiens à saluer aussi l’action exemplaire de la commission de suivi de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, qui s’assure que les Etats respectent les engagements qu’ils ont souscrits lors de leur adhésion. Mais le Conseil de l’Europe, c’est également tout un ensemble de mécanismes de suivi, de monitoring, de respect des droits de l’Homme, de la Commission de Venise au CPT (Comité européen pour la Prévention de la Torture) en passant par l’ECRI (Commission européenne contre le racisme et l’intolérance), pour n’en citer que quelques-uns. Utilisons-les au mieux.
Je termine avec une observation générale et une suggestion pour indiquer ce que la Déclaration de Brighton devrait souligner comme une priorité:
L’observation : Dans un rapport récent de notre Commission des questions juridiques, il a été dévoilé que le coût annuel, pour le budget du Conseil de l'Europe, de l'embauche d'un juge à la Cour de Strasbourg est d’un montant supérieur à la contribution annuelle de 15 États membres. En d'autres termes, la contribution versée par ces 15 États ne suffit même pas à financer le coût de leur propre juge à Strasbourg !
Ma suggestion : concentrons nos efforts là où les besoins sont les plus criants ! Je m’explique. Nous ne devrions pas nous focaliser uniquement sur la réforme de la Cour. Il est regrettable que la Cour soit obligée de gaspiller du temps et des efforts pour examiner des requêtes répétitives des "contrevenants chroniques,". Pour autant, un récent déplacement en Moldavie me l’a confirmé, les délais mis à juger ces requêtes répétitives ont des conséquences humaines très fâcheuses. Il est de même inacceptable que le Comité des Ministres continue d’être confronté à des retards inacceptables dans l’exécution des arrêts de la Cour de Strasbourg. Le système de la Convention dans sa totalité est en difficulté. Les États doivent conserver à la Cour sa mission première de garante des normes applicables en matière de droits de l'homme en Europe. Ils doivent s'employer avant tout à garantir la protection effective des droits de l'homme à l'échelon national.
C'est uniquement si l’action politique du Conseil de l’Europe est en mesure de faire respecter les valeurs et les normes auxquelles les Etats souscrivent en tant que membres de notre organisation - que nous permettrons également à la Cour de jouer pleinement son rôle.
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