Pour plus de sécurité, fbls protection du consommateur est sur : https://fbls.net/protconsommateur.htm
"Une personne morale qui n'exerce pas l'activité pour laquelle
elle a
contracté, a droit à la protection du consommateur"
Frédéric Fabre docteur en droit.
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- LE DELAI DE RETRACTATION EST DE 14 JOURS FRANCS POUR LA VENTE A DISTANCE
- LES LIMITES DU DEMARCHAGE TELEPHONIQUE
- LA RETRACTATION POUR NON RESPECT DES DELAIS DE LIVRAISON
- LE FAIT DE VENDRE UN SYSTEME D'EXPLOITATION D'OFFICE SUR UN ORDINATEUR, N'EST PAS UNE PRATIQUE DELOYALE
- LA VALEUR DE PREUVE D'UN E-MAIL ET IDENTIFICATION ÉLECTRONIQUE
- LES LES SITES COMPARATEURS EN LIGNE
- LES MÉDIATEURS DE L'ENERGIE ET DE L'EAU
- LA MÉDIATION DES LITIGES DE LA CONSOMMATION
- LA PROTECTION DU CONSOMMATEUR CONTRE LES PRATIQUES ET CLAUSES ABUSIVES
- LES CONTRATS RECONDUCTIBLES AUTOMATIQUEMENT
- LES PRATIQUES COMMERCIALES FRAUDULEUSES
- LA PROTECTION DES SOMMES VERSEES A L'AVANCE
- l'INTERDICTION DE PUBLICITÉ POUR LE TABAC
- LES DATES DE VALEUR BANCAIRE
- LA LISTE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS RECONNUES.
PROTECTION DES ORDINATEURS CONTRE LES HACKERS
Art. L. 111-7-3 du code de la consommation
Les opérateurs de plateformes en ligne mentionnés à l'article
L. 111-7 du présent code et les personnes qui fournissent des services de
communications interpersonnelles non fondés sur la numérotation, au sens du 6°
quater de l'article L. 32 du code des postes et des communications
électroniques, dont l'activité dépasse un ou plusieurs seuils définis par décret
réalisent un audit de cybersécurité, dont les résultats sont présentés au
consommateur dans les conditions prévues au dernier alinéa du présent article,
portant sur la sécurisation et la localisation des données qu'ils hébergent,
directement ou par l'intermédiaire d'un tiers, et sur leur propre sécurisation,
dans les conditions prévues au présent article.
« L'audit mentionné au premier alinéa est effectué par des prestataires d'audit
qualifiés par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information.
« Un arrêté conjoint des ministres chargés du numérique et de la consommation,
pris après avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés,
fixe les critères qui sont pris en compte par l'audit prévu au même premier
alinéa et ses conditions en matière de durée de validité ainsi que les modalités
de sa présentation.
« Le résultat de l'audit est présenté au consommateur de façon lisible, claire
et compréhensible et est accompagné d'une présentation ou d'une expression
complémentaire, au moyen d'un système d'information coloriel.
Nous pouvons analyser GRATUITEMENT et SANS AUCUN ENGAGEMENT vos griefs pour savoir s'ils sont susceptibles d'être recevables devant le parlement européen, la CEDH, le Haut Commissariat aux droits de l'homme, ou un autre organisme de règlement international de l'ONU Contactez nous à fabre@fbls.net.
Si vos griefs semblent recevables, pour augmenter réellement et concrètement vos chances, vous pouvez nous demander de vous assister pour rédiger votre requête, votre pétition ou votre communication individuelle.
Pour les français, pensez à nous contacter au moins au moment de votre appel, pour assurer l'épuisement des voies de recours et augmenter vos chances de réussite, devant les juridictions françaises ou internationales.
AU PROFIT DU CONSOMMATEUR QUI ACHÈTE AUPRES D'UN PROFESSIONNEL
L'Arrêté du 18 décembre 2014 est relatif aux informations contenues dans les conditions générales de vente en matière de garantie légale.
L'Article L. 121-16-1 du code de la consommation prévoit de nombreuses exceptions au délai de 14 jours prévu à l'article L 121-21 du même code.
section 2 du chapitre Ier du titre II du livre Ier du code de la consommation
Section 2 Contrats conclus à distance et hors établissement
Sous-section 1 Définitions et champ d'application
Article L. 121-16
Au sens de la présente section, sont considérés comme :
1° " Contrat à distance ” tout contrat conclu entre un professionnel et un consommateur, dans le cadre d'un système organisé de vente ou de prestation de
services à distance, sans la présence physique simultanée du professionnel et du consommateur, par le recours exclusif à une ou plusieurs techniques de
communication à distance jusqu'à la conclusion du contrat ;
2° " Contrat hors établissement ” tout contrat conclu entre un professionnel et un consommateur :
a) Dans un lieu qui n'est pas celui où le professionnel exerce son activité en permanence ou de manière habituelle, en la présence physique simultanée des
parties, y compris à la suite d'une sollicitation ou d'une offre faite par le
consommateur ;
b) Ou dans le lieu où le professionnel exerce son activité en permanence ou de
manière habituelle ou au moyen d'une technique de communication à distance,
immédiatement après que le consommateur a été sollicité personnellement et
individuellement dans un lieu différent de celui où le professionnel exerce en
permanence ou de manière habituelle son activité et où les parties étaient,
physiquement et simultanément, présentes ;
c) Ou pendant une excursion organisée par le professionnel ayant pour but ou
pour effet de promouvoir et de vendre des biens ou des services au consommateur
;
3° " Support durable ” tout instrument permettant au consommateur ou au
professionnel de stocker des informations qui lui sont adressées personnellement
afin de pouvoir s'y reporter ultérieurement pendant un laps de temps adapté aux
fins auxquelles les informations sont destinées et qui permet la reproduction à
l'identique des informations stockées.
Article L. 121-16-1
I. ― Sont exclus du champ d'application de la présente
section :
1° Les contrats portant sur les services sociaux, y compris le logement social,
l'aide à l'enfance et aux familles, à l'exception des services à la personne
mentionnés à l'article L. 7231-1 du code du travail ;
2° Les contrats portant sur les services de santé fournis par des professionnels
de la santé aux patients pour évaluer, maintenir ou rétablir leur état de santé,
y compris la prescription, la délivrance et la fourniture de médicaments et de
dispositifs médicaux ;
3° Les contrats portant sur les jeux d'argent mentionnés à l'article L. 320-1 du
code de la sécurité intérieure, y compris les loteries, les jeux de casino et
les transactions portant sur des paris ;
4° Les contrats portant sur les services financiers ;
5° Les contrats portant sur un forfait touristique, au sens de l'article L. 211-2 du code du tourisme ;
6° Les contrats portant sur les contrats d'utilisation de biens à temps partagé,
les contrats de produits de vacances à long terme et les contrats de revente et
d'échange mentionnés aux articles L. 121-60 et L. 121-61 du présent code ;
7° Les contrats rédigés par un officier public ;
8° Les contrats portant sur la fourniture de denrées alimentaires, de boissons
ou d'autres biens ménagers de consommation courante, qui sont livrés
physiquement par un professionnel lors de tournées fréquentes et régulières au
domicile ou au lieu de résidence ou de travail du consommateur ;
9° Les contrats portant sur les services de transport de passagers, à
l'exception des dispositions prévues à l'article L. 121-19-3 ;
10° Les contrats conclus au moyen de distributeurs automatiques ou de sites
commerciaux automatisés ;
11° Les contrats conclus avec des opérateurs de télécommunications pour
l'utilisation des cabines téléphoniques publiques ou aux fins d'une connexion
unique par téléphone, internet ou télécopie, notamment les services et produits
à valeur ajoutée accessibles par voie téléphonique ou par message textuel.
II. ― Pour les contrats ayant pour objet la construction, l'acquisition ou le
transfert de biens immobiliers, ainsi que ceux relatifs à des droits portant sur
des biens immobiliers ou à la location de biens à usage d'habitation principale,
conclus hors établissement, seules sont applicables les sous-sections 2,3,6 et
7.
III. ― Les sous-sections 2,3,6 et 7, applicables aux relations entre
consommateurs et professionnels, sont étendues aux contrats conclus hors
établissement entre deux professionnels dès lors que l'objet de ces contrats
n'entre pas dans le champ de l'activité principale du professionnel sollicité et
que le nombre de salariés employés par celui-ci est inférieur ou égal à cinq.
Cour de cassation chambre civile 1 du 25 novembre 2010 N° de pourvoi: 09-70833 CASSATION
Vu les articles L. 121-20 et L. 121-20-4 du code de la consommation
Attendu que selon le second de ces textes, le droit de rétractation institué par
le premier, ne s'applique pas aux contrats conclus par voie électronique ayant pour objet la prestation de services d'hébergement, de transport, de
restauration, de loisirs qui doivent être fournis à une date ou selon une périodicité déterminée
Attendu que le 30 août 2007, Mme X... et M. Y... ont réservé à distance et par
voie électronique par l'intermédiaire de l'agence de voyage GO voyages une
chambre d'hôtel à Dakar du 23 au 30 septembre 2007 ; que le 31 août M. Y... a
sollicité la modification du dossier à la suite d'une erreur de saisie
concernant les dates du séjour lors de sa commande ; que cette modification ou à
défaut le remboursement des sommes versées a été refusée par la société Go Voyages
Attendu que pour faire droit à la demande de remboursement de Mme X... et de M.
Y..., la juridiction de proximité retient que ceux-ci ont été privés de leur
faculté de rétractation
Qu'en statuant ainsi alors que le droit de rétractation n'était pas applicable à
la prestation de service litigieuse, le tribunal a violé les textes susvisés
Article L. 121-16-2
La présente section s'applique aux contrats portant sur la fourniture d'eau, de gaz ou d'électricité lorsqu'ils ne sont pas conditionnés dans un volume délimité ou en quantité déterminée ainsi que sur la fourniture de chauffage urbain et de contenu numérique non fourni sur un support matériel.
Sous-section 2 Obligations d'information précontractuelle
Article L. 121-17
I. ― Préalablement à la conclusion d'un contrat de vente ou
de fourniture de services, le professionnel communique au consommateur, de
manière lisible et compréhensible, les informations suivantes :
1° Les informations prévues aux articles L. 111-1 et L. 111-2 ;
2° Lorsque le droit de rétractation existe, les conditions, le délai et les
modalités d'exercice de ce droit ainsi que le formulaire type de rétractation,
dont les conditions de présentation et les mentions qu'il contient sont fixées
par décret en Conseil d'Etat ;
3° Le cas échéant, le fait que le consommateur supporte les frais de renvoi du
bien en cas de rétractation et, pour les contrats à distance, le coût de renvoi
du bien lorsque celui-ci, en raison de sa nature, ne peut normalement être
renvoyé par la poste ;
4° L'information sur l'obligation du consommateur de payer des frais lorsque
celui-ci exerce son droit de rétractation d'un contrat de prestation de
services, de distribution d'eau, de fourniture de gaz ou d'électricité et
d'abonnement à un réseau de chauffage urbain dont il a demandé expressément
l'exécution avant la fin du délai de rétractation ; ces frais sont calculés
selon les modalités fixées à l'article L. 121-21-5 ;
5° Lorsque le droit de rétractation ne peut être exercé en application de
l'article L. 121-21-8, l'information selon laquelle le consommateur ne bénéficie
pas de ce droit ou, le cas échéant, les circonstances dans lesquelles le
consommateur perd son droit de rétractation ;
6° Les informations relatives aux coordonnées du professionnel, le cas échéant
aux coûts de l'utilisation de la technique de communication à distance, à
l'existence de codes de bonne conduite, le cas échéant aux cautions et
garanties, aux modalités de résiliation, aux modes de règlement des litiges et
aux autres conditions contractuelles, dont la liste et le contenu sont fixés par
décret en Conseil d'Etat.
II. ― Si le professionnel n'a pas respecté ses obligations d'information concernant les frais supplémentaires mentionnés au I de l'article L. 113-3-1 et au 3° du I du présent article, le consommateur n'est pas tenu au paiement de ces frais.
III. ― La charge de la preuve concernant le respect des obligations d'information mentionnées à la présente sous-section pèse sur le professionnel.
Sous-section 3 Dispositions particulières applicables aux contrats conclus hors établissement
Article L. 121-18
Dans le cas d'un contrat conclu hors établissement, le professionnel fournit au consommateur, sur papier ou, sous réserve de l'accord du consommateur, sur un autre support durable, les informations prévues au I de l'article L. 121-17. Ces informations sont rédigées de manière lisible et compréhensible.
Article L. 121-18-1
Le professionnel fournit au consommateur un exemplaire du
contrat conclu hors établissement, sur papier signé par les parties ou, avec
l'accord du consommateur, sur un autre support durable, confirmant l'engagement
exprès des parties. Ce contrat comprend, à peine de nullité, toutes les
informations mentionnées au I de l'article L. 121-17.
Le contrat mentionne, le cas échéant, l'accord exprès du consommateur pour la
fourniture d'un contenu numérique indépendant de tout support matériel avant
l'expiration du délai de rétractation et, dans cette hypothèse, le renoncement
de ce dernier à l'exercice de son droit de rétractation.
Le contrat est accompagné du formulaire type de rétractation mentionné au 2° du
I de l'article L. 121-17.
Article L. 121-18-2
Le professionnel ne peut recevoir aucun paiement ou aucune
contrepartie, sous quelque forme que ce soit, de la part du consommateur avant
l'expiration d'un délai de sept jours à compter de la conclusion du contrat hors
établissement.
Toutefois, ne sont pas soumis au premier alinéa :
1° La souscription à domicile d'un abonnement à une publication quotidienne et
assimilée, au sens de l'article 39 bis du code général des impôts ;
2° Les contrats à exécution successive, conclus dans les conditions prévues à la
présente section et proposés par un organisme agréé ou relevant d'une décision
de l'autorité administrative, ayant pour objet la fourniture de services
mentionnés à l'article L. 7231-1 du code du travail ;
3° Les contrats conclus au cours de réunions organisées par le vendeur à son
domicile ou au domicile d'un consommateur ayant préalablement et expressément
accepté que cette opération se déroule à son domicile ;
4° Les contrats ayant pour objet des travaux d'entretien ou de réparation à
réaliser en urgence au domicile du consommateur et expressément sollicités par
lui, dans la limite des pièces de rechange et travaux strictement nécessaires
pour répondre à l'urgence.
Pour les contrats mentionnés aux 1° et 2° du présent article, le consommateur
dispose d'un droit de résiliation du contrat à tout moment et sans préavis,
frais ou indemnité et d'un droit au remboursement, dans un délai de quinze
jours, des sommes versées au prorata de la durée du contrat restant à courir.
Sous-section 4 Dispositions particulières applicables aux contrats conclus à distance
Article L. 121-19
Lorsque le contrat est conclu à distance, le professionnel fournit au consommateur, de manière lisible et compréhensible, les informations prévues au I de l'article L. 121-17 ou les met à sa disposition par tout moyen adapté à la technique de communication à distance utilisée.
Article L. 121-19-1
Lorsque la technique de communication à distance utilisée
impose des limites d'espace ou de temps pour la présentation des informations,
le professionnel fournit au consommateur, avant la conclusion du contrat et dans
les conditions mentionnées au I de l'article L. 121-17, au moins les
informations relatives aux caractéristiques essentielles des biens ou des
services, à leur prix, à son identité, à la durée du contrat et au droit de
rétractation.
Le professionnel transmet au consommateur les autres informations mentionnées au
même I par tout autre moyen adapté à la technique de communication à distance
utilisée.
Article L. 121-19-2
Le professionnel fournit au consommateur, sur support
durable, dans un délai raisonnable, après la conclusion du contrat et au plus
tard au moment de la livraison du bien ou avant le début de l'exécution du
service, la confirmation du contrat comprenant toutes les informations
mentionnées au I de l'article L. 121-17, sauf si le professionnel les lui a déjà
fournies, sur un support durable, avant la conclusion du contrat. Le contrat est
accompagné du formulaire type de rétractation mentionné au 2° du même I.
Le cas échéant, le professionnel fournit au consommateur, dans les mêmes
conditions et avant l'expiration du délai de rétractation, la confirmation de
son accord exprès pour la fourniture d'un contenu numérique non présenté sur un
support matériel et de son renoncement à l'exercice du droit de rétractation.
Article L. 121-19-3
Pour les contrats conclus par voie électronique, le
professionnel rappelle au consommateur, avant qu'il ne passe sa commande, de
manière lisible et compréhensible, les informations relatives aux
caractéristiques essentielles des biens ou des services qui font l'objet de la
commande, à leur prix, à la durée du contrat et, s'il y a lieu, à la durée
minimale des obligations de ce dernier au titre du contrat, telles que prévues
au I de l'article L. 121-17.
Le professionnel veille à ce que le consommateur, lors de sa commande,
reconnaisse explicitement son obligation de paiement. A cette fin, la fonction
utilisée par le consommateur pour valider sa commande comporte, à peine de
nullité, la mention claire et lisible : « commande avec obligation de paiement »
ou une formule analogue, dénuée de toute ambiguïté, indiquant que la passation
d'une commande oblige à son paiement.
Les sites de commerce en ligne indiquent clairement et lisiblement, au plus tard
au début du processus de commande, les moyens de paiement acceptés par le
professionnel et les éventuelles restrictions de livraison.
Article L. 121-19-4
Le professionnel est responsable de plein droit à l'égard du
consommateur de la bonne exécution des obligations résultant du contrat conclu à
distance, que ces obligations soient exécutées par le professionnel qui a conclu
ce contrat ou par d'autres prestataires de services, sans préjudice de son droit
de recours contre ceux-ci.
Toutefois, il peut s'exonérer de tout ou partie de sa responsabilité en
apportant la preuve que l'inexécution ou la mauvaise exécution du contrat est
imputable soit au consommateur, soit au fait, imprévisible et insurmontable,
d'un tiers au contrat, soit à un cas de force majeure.
Sous-section 5 Démarchage téléphonique et prospection commerciale
Article L. 121-20.-Sans préjudice de l'article L. 121-19-1,
le professionnel qui contacte un consommateur par téléphone en vue de conclure
ou de modifier un contrat portant sur la vente d'un bien ou sur la fourniture
d'un service indique au début de la conversation son identité, le cas échéant
l'identité de la personne pour le compte de laquelle il effectue cet appel et la
nature commerciale de celui-ci.
A la suite d'un démarchage par téléphone, le professionnel adresse au
consommateur, sur papier ou sur support durable, une confirmation de l'offre
qu'il a faite et reprenant toutes les informations mentionnées au I de l'article
L. 121-17.
Le consommateur n'est engagé par cette offre qu'après l'avoir signée et acceptée
par écrit ou avoir donné son consentement par voie électronique.
Sous-section 6 Droit de rétractation applicable aux contrats conclus à distance et hors établissement
Article. L. 121-21
Le consommateur dispose d'un délai de quatorze jours pour
exercer son droit de rétractation d'un contrat conclu à distance, à la suite
d'un démarchage téléphonique ou hors établissement, sans avoir à motiver sa
décision ni à supporter d'autres coûts que ceux prévus aux articles L. 121-21-3
à L. 121-21-5. Toute clause par laquelle le consommateur abandonne son droit de
rétractation est nulle.
Le délai mentionné au premier alinéa du présent article court à compter du jour :
1° De la conclusion du contrat, pour les contrats de prestation de services et ceux mentionnés à l'article L. 121-16-2 ;
2° De la réception du bien par le consommateur ou un tiers, autre que le transporteur, désigné par lui, pour les contrats de vente de biens et les
contrats de prestation de services incluant la livraison de biens. Le consommateur peut exercer son droit de rétractation à compter de la conclusion du contrat.
Dans le cas d'une commande portant sur plusieurs biens livrés séparément ou dans le cas d'une commande d'un bien composé de lots ou de pièces multiples dont la
livraison est échelonnée sur une période définie, le délai court à compter de la réception du dernier bien ou lot ou de la dernière pièce.
Pour les contrats prévoyant la livraison régulière de biens pendant une période définie, le délai court à compter de la réception du premier bien.
Lorsque le contrat
ayant pour objet l'acquisition ou le transfert d'un bien immobilier est précédé d'un contrat préliminaire prévu à l'article L. 261-15 du code de la construction et de l'habitation ou d'une
promesse synallagmatique ou unilatérale de vente, conclus hors établissement, le délai de rétractation court à compter de la conclusion de ce contrat préliminaire ou de cette promesse.
Pour les contrats ayant pour objet la construction de biens immobiliers, le délai de rétractation court à compter de leur conclusion.
Cour de Cassation chambre civile 1 arrêt du 4 février 2015, pourvoi n° 14-11002 cassation
Vu l'article L. 121-21 du code de la consommation ;
Attendu que, pour rejeter ses demandes, l'arrêt énonce que le contrat de location avec option d'achat ayant été conclu dans un lieu destiné à
la commercialisation, c'est à tort que le premier juge a retenu que M. X... pouvait bénéficier de la protection accordée à la conclusion d'un contrat
résultant de démarchage à domicile, soit le respect du délai de réflexion de sept jours, la remise d'un contrat et l'interdiction de percevoir une
contrepartie financière durant le délai de réflexion ;
Qu'en statuant ainsi, alors qu'elle avait constaté que M. X... avait reçu à son domicile la lettre circulaire l'incitant, par le biais de cadeaux offerts, à se
faire livrer un véhicule neuf et qu'à la suite de cette correspondance, il s'était déplacé dans les locaux de la société Gauduel automobiles pour conclure
un contrat de location portant sur un véhicule Jaguar neuf avec option d'achat, d'où il résultait que M. X... avait fait l'objet d'un démarchage, la cour
d'appel n'a pas tiré les conséquences légales de ses propres constatations et a violé le texte susvisé
Article L. 121-21-1
Lorsque les informations relatives au droit de rétractation
n'ont pas été fournies au consommateur dans les conditions prévues au 2° du I de
l'article L. 121-17, le délai de rétractation est prolongé de douze mois à
compter de l'expiration du délai de rétractation initial, déterminé conformément
à l'article L. 121-21.
Toutefois, lorsque la fourniture de ces informations intervient pendant cette
prolongation, le délai de rétractation expire au terme d'une période de quatorze
jours à compter du jour où le consommateur a reçu ces informations.
Article L. 121-21-2
Le consommateur informe le professionnel de sa décision de
rétractation en lui adressant, avant l'expiration du délai prévu à l'article L.
121-21, le formulaire de rétractation mentionné au 2° du I de l'article L.
121-17 ou toute autre déclaration, dénuée d'ambiguïté, exprimant sa volonté de
se rétracter.
Le professionnel peut également permettre au consommateur de remplir et de
transmettre en ligne, sur son site internet, le formulaire ou la déclaration
prévus au premier alinéa du présent article. Dans cette hypothèse, le
professionnel communique, sans délai, au consommateur un accusé de réception de
la rétractation sur un support durable.
La charge de la preuve de l'exercice du droit de rétractation dans les
conditions prévues au présent article pèse sur le consommateur.
Article L. 121-21-3
Le consommateur renvoie ou restitue les biens au
professionnel ou à une personne désignée par ce dernier, sans retard excessif
et, au plus tard, dans les quatorze jours suivant la communication de sa
décision de se rétracter conformément à l'article L. 121-21-2, à moins que le
professionnel ne propose de récupérer lui-même ces biens.
Le consommateur ne supporte que les coûts directs de renvoi des biens, sauf si
le professionnel accepte de les prendre à sa charge ou s'il a omis d'informer le
consommateur que ces coûts sont à sa charge. Néanmoins, pour les contrats
conclus hors établissement, lorsque les biens sont livrés au domicile du
consommateur au moment de la conclusion du contrat, le professionnel récupère
les biens à ses frais s'ils ne peuvent pas être renvoyés normalement par voie
postale en raison de leur nature.
La responsabilité du consommateur ne peut être engagée qu'en cas de dépréciation
des biens résultant de manipulations autres que celles nécessaires pour établir
la nature, les caractéristiques et le bon fonctionnement de ces biens, sous
réserve que le professionnel ait informé le consommateur de son droit de
rétractation, conformément au 2° du I de l'article L. 121-17.
Article L. 121-21-4
Lorsque le droit de rétractation est exercé, le professionnel
est tenu de rembourser le consommateur de la totalité des sommes versées, y
compris les frais de livraison, sans retard injustifié et au plus tard dans les
quatorze jours à compter de la date à laquelle il est informé de la décision du
consommateur de se rétracter.
Pour les contrats de vente de biens, à moins qu'il ne propose de récupérer
lui-même les biens, le professionnel peut différer le remboursement jusqu'à
récupération des biens ou jusqu'à ce que le consommateur ait fourni une preuve
de l'expédition de ces biens, la date retenue étant celle du premier de ces
faits.
Au-delà, les sommes dues sont de plein droit majorées du taux d'intérêt légal si
le remboursement intervient au plus tard dix jours après l'expiration des délais
fixés aux deux premiers alinéas, de 5 % si le retard est compris entre dix et
vingt jours, de 10 % si le retard est compris entre vingt et trente jours, de 20
% si le retard est compris entre trente et soixante jours, de 50 % entre
soixante et quatre-vingt-dix jours et de cinq points supplémentaires par nouveau
mois de retard jusqu'au prix du produit, puis du taux d'intérêt légal.
Le professionnel effectue ce remboursement en utilisant le même moyen de
paiement que celui utilisé par le consommateur pour la transaction initiale,
sauf accord exprès du consommateur pour qu'il utilise un autre moyen de paiement
et dans la mesure où le remboursement n'occasionne pas de frais pour le
consommateur.
Le professionnel n'est pas tenu de rembourser les frais supplémentaires si le
consommateur a expressément choisi un mode de livraison plus coûteux que le mode
de livraison standard proposé par le professionnel.
Article L. 121-21-5
Si le consommateur souhaite que l'exécution d'une prestation
de services commence avant la fin du délai de rétractation mentionné à l'article
L. 121-21, le professionnel recueille sa demande expresse sur papier ou sur
support durable.
Le consommateur qui a exercé son droit de rétractation d'un contrat de
prestation de services dont l'exécution a commencé, à sa demande expresse, avant
la fin du délai de rétractation verse au professionnel un montant correspondant
au service fourni jusqu'à la communication de sa décision de se rétracter ; ce
montant est proportionné au prix total de la prestation convenu dans le contrat.
Aucune somme n'est due par le consommateur ayant exercé son droit de
rétractation si sa demande expresse n'a pas été recueillie en application du
premier alinéa du présent article ou si le professionnel n'a pas respecté
l'obligation d'information prévue au 4° du I de l'article L. 121-17.
Article L. 121-21-6
Le consommateur qui a exercé son droit de rétractation d'un
contrat de fourniture de contenu numérique non fourni sur un support matériel
n'est redevable d'aucune somme si :
1° Le professionnel n'a pas recueilli son accord préalable exprès pour
l'exécution du contrat avant la fin du délai de rétractation ainsi que la preuve
de son renoncement à son droit de rétractation ;
2° Le contrat ne reprend pas les mentions prévues au deuxième alinéa des
articles L. 121-18-1 et L. 121-19-2.
Article L. 121-21-7
L'exercice du droit de rétractation met fin à l'obligation
des parties soit d'exécuter le contrat à distance ou le contrat hors
établissement, soit de le conclure lorsque le consommateur a fait une offre.
L'exercice du droit de rétractation d'un contrat principal à distance ou hors
établissement met automatiquement fin à tout contrat accessoire, sans frais pour
le consommateur autres que ceux prévus aux articles L. 121-21-3 à L. 121-21-5.
Article L. 121-21-8
Le droit de rétractation ne peut être exercé pour les
contrats :
1° De fourniture de services pleinement exécutés avant la fin du délai de
rétractation et dont l'exécution a commencé après accord préalable exprès du
consommateur et renoncement exprès à son droit de rétractation ;
2° De fourniture de biens ou de services dont le prix dépend de fluctuations sur
le marché financier échappant au contrôle du professionnel et susceptibles de se
produire pendant le délai de rétractation
3° De fourniture de biens confectionnés selon les spécifications du consommateur
ou nettement personnalisés ;
4° De fourniture de biens susceptibles de se détériorer ou de se périmer
rapidement ;
5° De fourniture de biens qui ont été descellés par le consommateur après la
livraison et qui ne peuvent être renvoyés pour des raisons d'hygiène ou de
protection de la santé ;
6° De fourniture de biens qui, après avoir été livrés et de par leur nature,
sont mélangés de manière indissociable avec d'autres articles ;
7° De fourniture de boissons alcoolisées dont la livraison est différée au-delà
de trente jours et dont la valeur convenue à la conclusion du contrat dépend de
fluctuations sur le marché échappant au contrôle du professionnel ;
8° De travaux d'entretien ou de réparation à réaliser en urgence au domicile du
consommateur et expressément sollicités par lui, dans la limite des pièces de
rechange et travaux strictement nécessaires pour répondre à l'urgence ;
9° De fourniture d'enregistrements audio ou vidéo ou de logiciels informatiques
lorsqu'ils ont été descellés par le consommateur après la livraison ;
10° De fourniture d'un journal, d'un périodique ou d'un magazine, sauf pour les
contrats d'abonnement à ces publications ;
11° Conclus lors d'une enchère publique ;
12° De prestations de services d'hébergement, autres que d'hébergement
résidentiel, de services de transport de biens, de locations de voitures, de
restauration ou d'activités de loisirs qui doivent être fournis à une date ou à
une période déterminée ;
13° De fourniture d'un contenu numérique non fourni sur un support matériel dont
l'exécution a commencé après accord préalable exprès du consommateur et
renoncement exprès à son droit de rétractation.
Sous-section 7 Sanctions administratives
Article L. 121-22
Tout manquement aux articles L. 121-17, L. 121-18, L. 121-19 à L. 121-19-3 et L. 121-20 est passible d'une amende administrative dont le montant ne peut excéder 3 000 € pour une personne physique et 15 000 € pour une personne morale. L'amende est prononcée dans les conditions prévues à l'article L. 141-1-2.
Article L. 121-22-1
Tout manquement à la sous-section 6 de la présente section encadrant les conditions d'exercice du droit de rétractation reconnu au consommateur, ainsi que ses effets, est passible d'une amende administrative dont le montant ne peut excéder 15 000 € pour une personne physique et 75 000 € pour une personne morale. L'amende est prononcée dans les conditions prévues à l'article L. 141-1-2.
Sous-section 8 Sanctions pénales
Article L. 121-23
Toute infraction aux articles L. 121-18-1 et L. 121-18-2 est
punie d'une peine d'emprisonnement de deux ans et d'une amende de 150 000 €.
Les personnes physiques déclarées coupables encourent également, à titre de
peines complémentaires, l'interdiction, suivant les modalités prévues à l'article 131-27 du code pénal, soit d'exercer une fonction
publique ou d'exercer l'activité professionnelle ou sociale dans l'exercice ou à
l'occasion de l'exercice de laquelle l'infraction a été commise, soit d'exercer
une profession commerciale ou industrielle, de diriger, d'administrer, de gérer
ou de contrôler à un titre quelconque, directement ou indirectement, pour leur
propre compte ou pour le compte d'autrui, une entreprise commerciale ou
industrielle ou une société commerciale. Ces interdictions d'exercice ne peuvent
excéder une durée de cinq ans. Elles peuvent être prononcées cumulativement.
A l'occasion des poursuites pénales exercées contre le vendeur, le prestataire
de services ou le démarcheur, le consommateur qui s'est constitué partie civile
est recevable à demander devant la juridiction répressive une somme égale au
montant des paiements effectués ou des effets souscrits, sans préjudice de tous
dommages et intérêts.
Les personnes morales déclarées responsables pénalement, dans les conditions
prévues à l'article 121-2 du code pénal, de l'infraction définie au
présent article encourent, outre l'amende suivant les modalités prévues à
l'article 131-38 du même code, les peines prévues aux 2° à 9° de l'article
131-39 du même code. L'interdiction mentionnée au 2° du même article 131-39
porte sur l'activité dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de laquelle
l'infraction a été commise. Les peines prévues aux 2° à 7° dudit article ne
peuvent être prononcées que pour une durée de cinq ans au plus.
Sous-section 9 Disposition applicable aux consommateurs résidant dans un Etat membre de l'Union européenne
Article L. 121-24
Nonobstant toute stipulation contraire, le consommateur ne peut être privé de la protection que lui assurent les dispositions prises par un Etat membre de l'Union européenne en application de la directive 2011/83/ UE du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2011 relative aux droits des consommateurs, modifiant la directive 93/13/ CEE du Conseil et la directive 1999/44/ CE du Parlement européen et du Conseil et abrogeant la directive 85/577/ CEE du Conseil et la directive 97/7/ CE du Parlement européen et du Conseil, lorsque le contrat conclu à distance ou hors établissement présente un lien étroit avec le territoire de cet État.
Article L. 121-25
Les dispositions de la présente section sont d'ordre public.
EXCEPTION VOULUE PAR LE CONSOMMATEUR
Article L. 121-83-2
Dans le cas d'un contrat conclu à distance, à la suite d'un démarchage téléphonique ou hors établissement, et dont le consommateur a demandé l'exécution avant la fin du délai de rétractation prévu à l'article L. 121-21 et, le cas échéant, à l'article L. 121-21-1 du présent code, la demande de conservation du numéro prévue à l'article L. 44 du code des postes et des communications électroniques adressée durant ce délai à un autre opérateur auprès duquel il souscrit un nouveau contrat entraîne, pour le consommateur, des obligations de renvoi ou de restitution des biens dans des conditions identiques à celles prévues à l'article L. 121-21-3 du présent code pour l'exercice du droit de rétractation, sous réserve du délai de restitution, qui court à compter du portage effectif du numéro. Le consommateur verse par ailleurs à son opérateur un montant correspondant au service fourni dans des conditions identiques à celles prévues à l'article L. 121-21-5 pour l'exercice du droit de rétractation, sous réserve que le montant corresponde au service fourni jusqu'au portage effectif du numéro. Enfin, l'opérateur est tenu de rembourser les sommes versées dans des conditions identiques à celles prévues à l'article L. 121-21-4, sous réserve du délai de remboursement, qui court à compter du portage effectif du numéro. Le consommateur est informé des conséquences d'une demande de conservation du numéro effectuée auprès d'un autre opérateur durant le délai de rétractation en même temps qu'il est informé de l'existence de son droit de rétractation.
Article L 121-87 en matière de fourniture d'électricité et de gaz
L'offre de fourniture d'électricité ou de gaz naturel précise, dans des termes clairs et compréhensibles, les informations suivantes :
1° L'identité du fournisseur, l'adresse de son siège social et son numéro d'inscription au registre du commerce et des sociétés ou tout document équivalent pour les sociétés situées hors de France et pour les opérateurs qui ne sont pas inscrits au registre du commerce et des sociétés ;
2° Les coordonnées téléphoniques et électroniques du fournisseur ;
3° La description des produits et des services proposés ;
4° Les prix de ces produits et services à la date d'effet du contrat ainsi que, le cas échéant, les conditions d'évolution de ces prix ;
5° La mention du caractère réglementé ou non des prix proposés et de la possibilité pour une personne ayant renoncé aux tarifs réglementés de vente pour un site donné de revenir ou non sur ce choix ;
6° La durée du contrat et ses conditions de renouvellement ;
7° La durée de validité de l'offre ;
8° Le délai prévisionnel de fourniture de l'énergie ;
9° Les modalités de facturation et les modes de paiement proposés, notamment par le biais d'internet ;
10° Les moyens, notamment électroniques, d'accéder aux informations relatives à l'accès et à l'utilisation des réseaux publics de distribution, en particulier la liste des prestations techniques et leurs prix, les conditions d'indemnisation et les modalités de remboursement applicables dans l'hypothèse où le niveau de qualité de la fourniture d'énergie ou la continuité de la livraison ne sont pas atteints ;
11° Les cas d'interruption volontaire de la fourniture d'énergie, sans préjudice des dispositions de l'article L. 115-3 du code de l'action sociale et des familles ;
12° Les conditions de la responsabilité contractuelle du fournisseur et du gestionnaire du réseau de distribution et les modalités de remboursement ou de compensation en cas d'erreur ou de retard de facturation ou lorsque les niveaux de qualité des services prévus dans le contrat ne sont pas atteints ;
13° L'existence du droit de rétractation prévu aux articles L. 121-20 et L. 121-25 du présent code ;
14° Les conditions et modalités de résiliation du contrat ;
15° Les modes de règlement amiable et contentieux des litiges ;
16° Les conditions d'accès à la tarification spéciale " produit de première nécessité " pour l'électricité et au tarif spécial de solidarité pour le gaz naturel ;
17° Les coordonnées du site internet qui fournit gratuitement aux consommateurs soit directement, soit par l'intermédiaire de liens avec des sites internet d'organismes publics ou privés, les informations contenues dans l'aide-mémoire du consommateur d'énergie établi par la Commission européenne ou, à défaut, dans un document équivalent établi par les ministres chargés de la consommation et de l'énergie.
Ces informations sont mises à la disposition du consommateur par écrit ou sur support durable préalablement à la conclusion du contrat. Le consommateur n'est engagé que par sa signature.
Par dérogation à l'alinéa précédent et au premier alinéa de
l'article L. 121-21-5, si le consommateur qui emménage dans un site sollicite un
fournisseur et souhaite que l'exécution de son contrat conclu à distance
commence avant la fin du délai de rétractation mentionné à l'article L. 121-21,
le fournisseur recueille sa demande expresse, par tous moyens, et transmet le
contrat au consommateur conformément à l'article L. 121-88 accompagné du
formulaire de rétractation mentionné au 2° du I de l'article L. 121-17.
Aucune somme n'est due par le consommateur en cas d'exercice de son droit de
rétractation si sa demande expresse n'a pas été recueillie conformément à
l'avant-dernier alinéa du présent article ou si le fournisseur n'a pas respecté
l'obligation d'information prévue au 4° du I de l'article L. 121-17.
AU PROFIT DU PROFESSIONNEL QUI ACHÈTE AUPRÈS D'UN PROFESSIONNEL
Le délai de rétractation n'existe pas si le professionnel achète auprès d'un professionnel dans le cadre de son activité.
AU PROFIT DU PROFESSIONNEL QUI ACHÈTE AUPRÈS D'UN PROFESSIONNEL EN DEHORS DE SON ACTIVITÉ HABITUELLE
Réponse du Ministère des petites et moyennes entreprises, du commerce, de l'artisanat et des professions libérales publiée en page 86 du JO des débats parlementaires du Sénat en date du 11/01/2007:
"Les dispositions de l'article L. 121-20 ralentiraient les transactions effectuées de manière habituelle par les professionnels entre eux pour les besoins de leurs entreprises. En revanche, si l'objet du contrat n'a pas de rapport direct avec l'activité professionnelle exercée par l'acquéreur, les dispositions de l'article L. 121-20 sont applicables."
Cour de Cassation chambre civile 1 arrêt du 6 janvier 1993 N° de pourvoi 90-20726 rejet
Mais attendu que le jugement attaqué a retenu que l'agriculteur, comme n'importe quel particulier, pouvait avoir intérêt à se rendre acquéreur d'un extincteur et que ce matériel n'entrait pas nécessairement dans le cadre de son activité, activité qui lui donnerait les compétences pour apprécier l'opportunité de cet achat, comme il pouvait le faire pour des achats de semence, d'engrais ou de matériel agricole ; qu'un agriculteur avait droit à la même protection qu'un particulier pour toute offre à lui faite sortant du cadre spécifique de son activité ; qu'en l'état de ces constatations et énonciations, d'où il résultait que le contrat échappait à la compétence professionnelle de M. X..., qui se trouvait dans le même état d'ignorance que n'importe quel autre consommateur, le Tribunal a légalement justifié sa décision.
LIMITES DU DÉMARCHAGE TÉLÉPHONIQUE
A partir du 1er janvier 2023, les appels commerciaux doivent être strictement passés depuis des numéros commençant par : 0162, 0163, 0270, 0271, 0377, 0378, 0424, 0425, 0568, 0569, 0948 et 0949. Ceci concerne la France métropolitaine.
D'autres numéros sont également disponibles pour les Outre-mer comme le 09475 en Guadeloupe, à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy, le 09476 en Guyane, le 09477 en Martinique et les 09478 et 09479 à La Réunion et Mayotte.
Les numéros géographiques, quant à eux, débutent toujours par 01 jusqu'à 05.
sections 4 et 4 bis du chapitre Ier du titre II du livre Ier du code de la consommation
Section 4 Régime d'opposition au démarchage téléphonique
Article L. 121-34
Le consommateur qui ne souhaite pas faire l'objet de
prospection commerciale par voie téléphonique peut gratuitement s'inscrire sur
une liste d'opposition au démarchage téléphonique.
Il est interdit à un professionnel, directement ou par l'intermédiaire d'un
tiers agissant pour son compte, de démarcher téléphoniquement un consommateur
inscrit sur cette liste, sauf en cas de relations contractuelles préexistantes.
Lorsqu'un professionnel est amené à recueillir auprès d'un consommateur des
données téléphoniques, il l'informe de son droit à s'inscrire sur la liste
d'opposition au démarchage téléphonique. Lorsque ce recueil d'information se
fait à l'occasion de la conclusion d'un contrat, le contrat mentionne, de
manière claire et compréhensible, l'existence de ce droit pour le consommateur.
Est interdite la location ou la vente de fichiers contenant des données
téléphoniques et comportant les coordonnées d'un ou plusieurs consommateurs
inscrits sur la liste d'opposition au démarchage téléphonique.
Le ministre chargé de l'économie désigne par arrêté l'organisme chargé de la
gestion de la liste d'opposition au démarchage téléphonique, après mise en
concurrence, pour une durée fixée par voie réglementaire.
Un décret en Conseil d'Etat, pris après avis de la Commission nationale de
l'informatique et des libertés, détermine les modalités de fonctionnement du
mécanisme d'opposition au démarchage téléphonique, les conditions dans
lesquelles les entreprises ont accès à une version actualisée de la liste et les
modalités du contrôle de l'Etat sur l'organisme gestionnaire.
Les interdictions prévues aux deuxième et quatrième alinéas ne s'appliquent
pas à la prospection en vue de la fourniture de journaux, de périodiques ou de
magazines.
Le présent article s'applique sans préjudice des
articles 38 à 40 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978
relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés.
Article L. 121-34-1
Tout manquement à l'article L. 121-34 est passible d'une amende administrative dont le montant ne peut excéder 15 000 € pour une personne physique et 75 000 € pour une personne morale. L'amende est prononcée dans les conditions prévues à l'article L. 141-1-2.
Article L. 121-34-1-1
Les conditions de la prospection directe au moyen d'un automate d'appel, d'un télécopieur ou d'un courrier électronique sont prévues à l'article L. 34-5 du code des postes et des communications électroniques.
Section 4 bis Interdiction des numéros masqués en matière de démarchage téléphonique
Article L. 121-34-2
Lorsqu'un professionnel contacte un consommateur par
téléphone dans les conditions mentionnées à l'article L. 121-20, l'utilisation
d'un numéro masqué est interdite.
Le numéro affiché avant l'établissement de l'appel en application du premier
alinéa du présent article est affecté au professionnel pour le compte duquel
l'appel est effectué. En cas de rappel du consommateur à ce numéro, ce
professionnel s'identifie préalablement à la facturation de toute prestation de
services autre que le prix de la communication.
Un arrêté conjoint des ministres chargés de la consommation et de l'économie
numérique, pris après avis de l'Autorité de régulation des communications
électroniques et des postes, définit les tranches de numéro qui ne peuvent être
utilisées comme identifiant d'appel par un professionnel qui joint un
consommateur, en tenant compte du plafond de tarification et du format de ces numéros.
Tout manquement au présent article est passible d'une amende administrative dont le montant ne peut excéder 3 000 € pour une personne
physique et 15 000 € pour une personne morale. L'amende est prononcée dans les conditions prévues à l'article L. 141-1-2.
Article L. 121-36
Les pratiques commerciales mises en œuvre par les professionnels à l'égard des consommateurs, sous la forme d'opérations promotionnelles tendant à l'attribution d'un gain ou d'un avantage de toute nature par la voie d'un tirage au sort, quelles qu'en soient les modalités, ou par l'intervention d'un élément aléatoire, sont licites dès lors qu'elles ne sont pas déloyales au sens de l'article L. 120-1.
Code des postes et des communications électroniques
Article L. 34-5 du code des postes et des communications électroniques
Est interdite la prospection directe au moyen de système automatisé de communications électroniques au sens du 6° de l'article L. 32, d'un télécopieur ou de courriers électroniques utilisant les coordonnées d'une personne physique, abonné ou utilisateur, qui n'a pas exprimé préalablement son consentement à recevoir des prospections directes par ce moyen.
Pour l'application du présent article, on entend par consentement toute manifestation de volonté libre, spécifique et informée par laquelle une personne accepte que des données à caractère personnel la concernant soient utilisées à fin de prospection directe.
Constitue une prospection directe l'envoi de tout message destiné à promouvoir, directement ou indirectement, des biens, des services ou l'image d'une personne vendant des biens ou fournissant des services. Pour l'application du présent article, les appels et messages ayant pour objet d'inciter l'utilisateur ou l'abonné à appeler un numéro surtaxé ou à envoyer un message textuel surtaxé relèvent également de la prospection directe.
Toutefois, la prospection directe par courrier électronique est autorisée si les coordonnées du destinataire ont été recueillies auprès de lui, dans le respect des dispositions de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, à l'occasion d'une vente ou d'une prestation de services, si la prospection directe concerne des produits ou services analogues fournis par la même personne physique ou morale, et si le destinataire se voit offrir, de manière expresse et dénuée d'ambiguïté, la possibilité de s'opposer, sans frais, hormis ceux liés à la transmission du refus, et de manière simple, à l'utilisation de ses coordonnées au moment où elles sont recueillies et chaque fois qu'un courrier électronique de prospection lui est adressé au cas où il n'aurait pas refusé d'emblée une telle exploitation.
Dans tous les cas, il est interdit d'émettre, à des fins de prospection directe, des messages au moyen de système automatisé de communications électroniques au sens du 6° de l'article L. 32, télécopieurs et courriers électroniques, sans indiquer de coordonnées valables auxquelles le destinataire puisse utilement transmettre une demande tendant à obtenir que ces communications cessent sans frais autres que ceux liés à la transmission de celle-ci. Il est également interdit de dissimuler l'identité de la personne pour le compte de laquelle la communication est émise et de mentionner un objet sans rapport avec la prestation ou le service proposé.
La Commission nationale de l'informatique et des libertés veille, pour ce qui concerne la prospection directe utilisant les coordonnées d'un abonné ou d'une personne physique, au respect des dispositions du présent article en utilisant les compétences qui lui sont reconnues par la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée. A cette fin, elle peut notamment recevoir, par tous moyens, les plaintes relatives aux manquements aux dispositions du présent article.
Les manquements aux dispositions du présent article sont recherchés et constatés dans les conditions fixées par les articles L. 450-1, L. 450-2, L. 450-3, L. 450-4, L. 450-7, L. 450-8, L. 470-1 et L. 470-5 du code de commerce.
Sous réserve qu'il n'ait pas été fait application de
l'article L. 36-11 et en vue d'assurer la protection du
consommateur, les manquements au présent article sont sanctionnés par une
amende administrative, prononcée par l'autorité administrative chargée de la
concurrence et de la consommation dans les conditions prévues à
l'article L. 141-1-2 du code de la consommation, dont le
montant ne peut excéder 3 000 € pour une personne physique et 15 000 € pour
une personne morale.
Lorsque l'autorité mentionnée au huitième alinéa du présent article a prononcé
une amende administrative en application du même présent article, l'autorité
mentionnée à l'article L. 36-11 veille, si elle prononce à son tour une
sanction, à ce que le montant global des sanctions prononcées contre la même
personne à raison des mêmes faits n'excède pas le maximum légal le plus élevé.
Un décret en Conseil d'Etat précise en tant que de besoin les conditions d'application du présent article, notamment eu égard aux différentes technologies utilisées.
Section 7 du chapitre Ier du titre II du livre Ier du code de la consommation
Section 7 Achats par l'intermédiaire des opérateurs de communications électroniques
Article L. 121-42
L'opérateur de communications électroniques, au sens du
6° de l'article L. 32 du code des postes et des communications
électroniques, exploitant un numéro à valeur ajoutée, son abonné auquel ce
numéro est affecté et, s'il est différent, le fournisseur du produit ou du
service à valeur ajoutée mettent gratuitement à la disposition des consommateurs
un outil accessible en ligne permettant d'identifier, à partir du numéro d'appel
ou de message textuel, le nom du produit ou du service accessible à ce numéro
d'appel ou de message textuel, la description sommaire du produit ou du service,
le nom du fournisseur, son site internet, s'il existe, l'adresse du fournisseur
ainsi que l'adresse ou le numéro de téléphone auxquels le consommateur peut
adresser ses réclamations.
L'outil mentionné au premier alinéa permet aux consommateurs d'obtenir les
informations prévues au même alinéa pendant une période qui ne peut être
inférieure à douze mois à compter de la date d'achat du produit ou du service.
Il est mis à la disposition des consommateurs sous la forme d'un accès unique
dédié aux numéros d'appel et d'un accès unique dédié aux numéros de messages
textuels.
L'opérateur en relation contractuelle avec le consommateur l'informe, sur son
site internet, de l'existence de cet outil et des moyens permettant d'y accéder.
Les abonnés et les fournisseurs de produits ou de services à valeur ajoutée
concernés ne peuvent s'opposer à la communication et à la publication par des
tiers des informations mentionnées au premier alinéa en vue de constituer
l'outil mentionné au même alinéa.
L'opérateur mentionné au premier alinéa prévoit, dans le contrat avec l'abonné
auquel il affecte un numéro à valeur ajoutée, sous peine de résiliation, que
l'abonné l'informe de toute modification concernant son identité et son adresse,
lesquelles doivent figurer dans le contrat.
Ce même contrat prévoit également, sous peine de la suspension de l'accès aux
numéros concernés, qui peut être suivie de la résiliation du contrat en cas de
récidive, que l'abonné fournit à l'opérateur mentionné au premier alinéa les
informations prévues à ce même alinéa et informe l'opérateur de toute
modification avec un préavis suffisant afin que l'outil soit mis à jour. La
description du produit ou du service doit permettre à l'opérateur de s'assurer
qu'il ne fait pas partie de ceux que l'opérateur exclut, le cas échéant, au
titre de ses règles déontologiques.
Un mécanisme de signalement impose à l'opérateur de vérifier les
renseignements présents dans l'outil afin de procéder en cas d'inexactitude à la
suspension de l'accès au numéro et, le cas échéant, à la résiliation prévues au
sixième alinéa.
Le présent article s'applique sans préjudice des autres causes légales ou
contractuelles de suspension ou de résiliation, notamment déontologiques.
Article L. 121-43
Les coûts de mise en place et de fonctionnement de l'outil prévu à l'article L. 121-42 sont mutualisés par les professionnels mentionnés au premier alinéa du même article.
Article L. 121-44
Tout fournisseur de produit ou de service à valeur ajoutée mentionné au premier alinéa de l'article L. 121-42 conserve, pendant un délai minimal de cinq ans après la cessation des relations contractuelles, les coordonnées de tout prestataire cocontractant associé à la promotion du produit ou du service.
Article L. 121-45
Tout fournisseur d'un service téléphonique au public, au
sens du
7° de l'article L. 32 du code des postes et des communications
électroniques, propose aux consommateurs avec lesquels il est en relation
contractuelle un dispositif leur permettant de signaler, par messages textuels,
les appels et messages textuels non sollicités émis par des professionnels et le
numéro de téléphone de leurs émetteurs.
Ce dispositif peut être mutualisé par plusieurs des fournisseurs mentionnés au
premier alinéa du présent article.
Les fournisseurs mentionnés au même premier alinéa agrègent les signalements
par numéro des émetteurs des appels et messages textuels non sollicités ainsi
que par numéro auquel le consommateur est invité à envoyer un message textuel ou
qu'il est incité à appeler. Les opérateurs mentionnés au premier alinéa de
l'article L. 121-42 sont informés des numéros les concernant.
Article L. 121-46
Les modalités du mécanisme de signalement prévu à l'article L. 121-42 et les modalités selon lesquelles les opérateurs sont informés des numéros les concernant en application de l'article L. 121-45 sont fixées par décret.
Article L. 121-47
Tout fournisseur d'un service téléphonique au public, au sens du 7° de l'article L. 32 du code des postes et des communications électroniques, propose au consommateur une option gratuite permettant de bloquer les communications à destination de certaines tranches de numéros à valeur ajoutée. Ces tranches de numéros sont définies par un arrêté conjoint des ministres chargés de la consommation et de l'économie numérique, pris après avis de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, qui tient compte du plafond de tarification et du format de ces numéros.
Article L. 121-48
La présente section est applicable aux consommateurs et aux non-professionnels.
Article L. 121-49. - Tout manquement aux articles L. 121-42 à L. 121-47 est
passible d'une amende administrative dont le montant ne peut excéder 3 000 €
pour une personne physique et 15 000 € pour une personne morale. L'amende est
prononcée dans les conditions prévues à l'article L. 141-1-2.
Les manquements à la présente section sont recherchés et constatés dans les conditions prévues au I de l'article L. 141-1.
RÉTRACTATION POUR NON RESPECT DES DÉLAIS DE LIVRAISON
Le chapitre VIII du titre III du livre Ier du code de la consommation est ainsi rédigé :
Chapitre VIII Livraison et transfert de risque
Article L. 138-1
Le professionnel livre le bien ou fournit le service à la
date ou dans le délai indiqué au consommateur, conformément au 3° de l'article
L. 111-1, sauf si les parties en ont convenu autrement.
A défaut d'indication ou d'accord quant à la date de livraison ou d'exécution,
le professionnel livre le bien ou exécute la prestation sans retard injustifié
et au plus tard trente jours après la conclusion du contrat.
La livraison s'entend du transfert au consommateur de la possession physique ou du contrôle du bien.
Article L. 138-2
En cas de manquement du professionnel à son obligation de
livraison du bien ou de fourniture du service à la date ou à l'expiration du
délai prévus au premier alinéa de l'article L. 138-1 ou, à défaut, au plus tard
trente jours après la conclusion du contrat, le consommateur peut résoudre le
contrat, par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou par un écrit
sur un autre support durable, si, après avoir enjoint, selon les mêmes
modalités, le professionnel d'effectuer la livraison ou de fournir le service
dans un délai supplémentaire raisonnable, ce dernier ne s'est pas exécuté dans
ce délai.
Le contrat est considéré comme résolu à la réception par le professionnel de la
lettre ou de l'écrit l'informant de cette résolution, à moins que le
professionnel ne se soit exécuté entre-temps.
Néanmoins, le consommateur peut immédiatement résoudre le contrat lorsque le professionnel refuse de livrer le bien ou de fournir le service ou lorsqu'il
n'exécute pas son obligation de livraison du bien ou de fourniture du service à la date ou à l'expiration du délai prévu au premier alinéa du même article L.
138-1 et que cette date ou ce délai constitue pour le consommateur une condition essentielle du contrat. Cette condition essentielle résulte des circonstances
qui entourent la conclusion du contrat ou d'une demande expresse du consommateur avant la conclusion du contrat.
Article L. 138-3
Lorsque le contrat est résolu dans les conditions prévues à l'article L. 138-2, le professionnel est tenu de rembourser le consommateur de la totalité des sommes versées, au plus tard dans les quatorze jours suivant la date à laquelle le contrat a été dénoncé. La somme versée par le consommateur est de plein droit majorée de 10 % si le remboursement intervient au plus tard trente jours au-delà de ce terme, de 20 % jusqu'à soixante jours et de 50 % ultérieurement.
Article L. 138-4
Tout risque de perte ou d'endommagement des biens est transféré au consommateur au moment où ce dernier ou un tiers désigné par lui, et autre que le transporteur proposé par le professionnel, prend physiquement possession de ces biens.
Article L. 138-5
Lorsque le consommateur confie la livraison du bien à un transporteur autre que celui proposé par le professionnel, le risque de perte ou d'endommagement du bien est transféré au consommateur à la remise du bien au transporteur.
Article L. 138-6.-Les dispositions du présent chapitre sont d'ordre public.
VENDRE UN SYSTEME D'EXPLOITATION D'OFFICE
SUR UN ORDINATEUR, N'EST PAS UNE PRATIQUE DÉLOYALE
Cour de Cassation première chambre civile, arrêt du 12 juillet 2012 pourvoi n°11-18807 cassation partielle
Vu l’article L. 122-1 du code de la consommation dans sa rédaction antérieure à celle issue de la loi n°2011-525 du 17 mai 2011, interprété à la lumière de la Directive 2005/29/CE du Parlement et du Conseil du 11 mai 2005;
Attendu que sont interdites les pratiques commerciales déloyales ; qu’une pratique commerciale est déloyale si elle est contraire aux exigences de la diligence professionnelle et altère ou est susceptible d’altérer de manière substantielle le comportement économique, par rapport au produit, du consommateur moyen qu’elle atteint ou auquel elle s’adresse, ou du membre moyen du groupe particulier de consommateurs qu’elle vise;
Attendu, selon l’arrêt attaqué, que la société américaine Hewlett Packard fabrique des ordinateurs sous son nom et sous la marque Compacq dont la distribution est assurée en France par la société Hewlett Packard France(la société), sur le site Internet www.hp.com que faisant valoir que cette dernière expose à la vente des ordinateurs prééquipés d’un logiciel d’exploitation, l’association de défense des consommateurs UFC Que Choisir, soutenant que cette pratique commerciale contrevenait à l’article L. 122-1 du code de la consommation, l’a assignée aux fins de la voir condamner à cesser de vendre sur son site des ordinateurs prééquipés du logiciel d’exploitation Windows sans offrir à l’acquéreur la possibilité de renoncer à ce logiciel moyennant déduction de la fraction du prix correspondant au coût de la licence d’exploitation et à indiquer le prix des logiciels d’exploitation et d’utilisation préinstallés et vendus en ligne
Attendu que pour juger que la vente d’ordinateurs prééquipés d’un logiciel d’exploitation sans possibilité offerte au consommateur d’acquérir le même ordinateur sans le logiciel d’exploitation, constitue une pratique commerciale déloyale et interdire à la société de vendre sur son site Internet des ordinateurs avec logiciels d’exploitation préinstallés sans offrir à l’acquéreur la possibilité de renoncer à ces logiciels moyennant déduction de la fraction du prix correspondant au coût de leur licence d’utilisation, l’arrêt retient d’une part, que cette pratique est contraire aux exigences de la diligence professionnelle puisque la société, qui prétend n’être que distributeur, se trouve toutefois en lien direct avec le constructeur lequel s’il n’a que des droits d’utilisation tirés de la licence qui lui a été concédée conserve un intérêt à adapter sa concession de licence à la demande en s’adressant à l’éditeur du logiciel d’exploitation, que la société ne peut justifier l’absence de proposition d’ordinateurs sans préinstallation puisqu’elle les propose aux professionnels et qu’il n’existe pas d’obstacle technique à l’absence de proposition sans pré installation, ni à la désactivation lors de la vente, d’autre part, que cette pratique est susceptible d’altérer de manière substantielle le comportement économique du consommateur moyen auquel elle s’adresse puisque l’absence d’information sur la valeur d’éléments substantiels comme le prix du logiciel d’exploitation réduit ses choix en ce qu’il ne peut comparer leur valeur avec d’autres propositions, que surtout il se trouve privé de la possibilité d’acquérir sans logiciel et peut être ainsi amené à prendre une décision à propos de l’achat d’un ordinateur qu’autrement il n’aurait pas prise
Qu’en se déterminant ainsi, tout en constatant que la société soulignait, sans être démentie, que le consommateur pouvait en s’orientant sur le site dédié aux professionnels trouver des ordinateurs “nus”, mais que l’installation d’un système d’exploitation libre restait une démarche délicate dont elle ne pourrait pas garantir la réussite, la cour d’appel qui s’est fondée sur des motifs desquels il ne résulte pas que la vente litigieuse présentait le caractère d’une pratique commerciale déloyale, a violé le texte susvisé
VALEUR DE PREUVE D'UN E MAIL ET IDENTIFICATION ÉLECTRONIQUE
VALEUR DE PREUVE D'UN E MAIL
Cour de cassation chambre civile 1 du 30 septembre 2010 N° de pourvoi: 09-68555 REJET
Vu l'article 287 du code de procédure civile, ensemble les articles 1316-1 et 1316-4 du code civil
Attendu que pour rejeter les prétentions de M. X..., propriétaire d'un local d'habitation donné à bail à Mme Y..., et le condamner à payer à cette dernière la somme de 758, 29 euros à titre de trop-perçu, l'arrêt retient qu'il ressort des termes du message qu'il a transmis à sa locataire par voie électronique le 13 octobre 2006 et qui tout comme l'ensemble des écrits sous forme électronique émanant de M. X... doivent être admis en preuve dès lors que leur signataire ne communique aucun document de nature à combattre la présomption de fiabilité édictée par l'article 1316-4 du code civil, que ce bailleur avait bien reçu ce congé le 28 août 2006 et qu'il acceptait de faire courir le délai de préavis à compter de cette date
Qu'en statuant ainsi, sans vérifier, comme elle y était tenue dès lors que M. X... déniait être l'auteur des messages produits par Mme Y..., si les conditions mises par les articles 1316-1 et 1316-4 du code civil à la validité de l'écrit ou de la signature électroniques étaient satisfaites, la cour d'appel a violé les disposition susvisées
IDENTIFICATION ÉLECTRONIQUE
Article L 102 du code des postes et des communications électroniques
I. L'identification électronique est un processus consistant à utiliser des données d'identification personnelle sous une forme électronique représentant de manière univoque une personne physique ou morale, ou une personne physique représentant une personne morale.
Un moyen d'identification électronique est un élément matériel ou immatériel contenant des données d'identification personnelle et utilisé pour s'authentifier pour un service en ligne.
II. La preuve de l'identité aux fins d'accéder à un service de communication au public en ligne peut être
apportée par un moyen d'identification électronique.
III. Ce moyen d'identification électronique est présumé fiable jusqu'à preuve du contraire lorsqu'il répond aux prescriptions du cahier des charges établi par
l'autorité nationale de sécurité des systèmes d'information, fixé par décret en Conseil d'Etat.
Cette autorité certifie la conformité des moyens d'identification électronique aux exigences de ce cahier des charges.
IV. Le prestataire fournissant un moyen d'identification électronique autre que celui mentionné au III et qui en fait la demande peut se voir délivrer par l'autorité nationale de sécurité des systèmes d'information une certification attestant du niveau de garantie associé à ce moyen d'identification électronique.
L'autorité nationale de sécurité des systèmes d'information établit à cette fin, après avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, les référentiels définissant les exigences de sécurité associées au moyen d'identification électronique. Ces exigences précisent notamment les critères retenus pour la délivrance du moyen d'identification électronique, pour la gestion de ce moyen, pour l'authentification, ainsi que pour la gestion et l'organisation des prestataires. Ces référentiels sont mis à disposition du public par voie électronique.
Les modalités de cette certification sont définies par décret en Conseil d'État.
COFFRE FORT NUMÉRIQUE
Article L 103 du Code des postes et communications électroniques
Un service de coffre-fort numérique est un service qui a pour objet :
1° La réception, le stockage, la suppression et la transmission de données ou documents électroniques dans des conditions permettant de justifier de leur
intégrité et de l'exactitude de leur origine ;
2° La traçabilité des opérations réalisées sur ces documents ou données et la disponibilité de cette traçabilité pour l'utilisateur ;
3° L'identification de l'utilisateur lors de l'accès au service par un moyen d'identification électronique respectant l'article L. 136 ;
4° De garantir l'accès exclusif aux documents électroniques, données de l'utilisateur ou données associées au fonctionnement du service à cet
utilisateur, aux tiers autres que le prestataire de service de coffre-fort numérique, explicitement autorisés par l'utilisateur à accéder à ces documents
et données et, le cas échéant, au prestataire de service de coffre-fort numérique réalisant un traitement de ces documents ou données au seul bénéfice
de l'utilisateur et après avoir recueilli son accord exprès dans le respect de la
loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés ;
5° De donner la possibilité à l'utilisateur de récupérer les documents et les données stockées dans un standard ouvert aisément réutilisable et exploitable
par un système de traitement automatisé de données, sauf dans le cas des documents initialement déposés dans un format non ouvert ou non aisément
réutilisable qui peuvent être restitués dans leur format d'origine, dans des conditions définies par décret.
Le service de coffre-fort numérique peut également proposer des services de confiance au sens du règlement (UE) n° 910/2014 du Parlement européen et du Conseil
du 23 juillet 2014 sur l'identification électronique et les services de confiance pour les transactions électroniques au sein du marché intérieur et abrogeant la directive 1999/93/ CE.
Ce service de coffre-fort numérique peut bénéficier d'une certification établie selon un cahier des charges proposé par l'autorité nationale de la sécurité des
systèmes d'information après avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés et approuvé par arrêté du ministre chargé du numérique.
Les modalités de mise en œuvre du service de coffre-fort numérique et de sa certification par l'Etat sont définies par décret en Conseil d'Etat pris après
avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés.
Art. R. 55-1 du Code des postes et communications électroniques
Le fournisseur d'un service de coffre-fort numérique est tenu à une obligation d'information claire, loyale et transparente sur les
modalités de fonctionnement et d'utilisation du service, préalable à la conclusion d'un contrat.
Avant que l'utilisateur ne soit lié par un contrat de fourniture de service de
coffre-fort numérique, le fournisseur du service lui communique, de manière lisible et compréhensible, les informations suivantes :
1° Le type d'espace mis à sa disposition et les conditions d'utilisation associées ;
2° Les mécanismes techniques utilisés ;
3° La politique de confidentialité ;
4° L'existence et les modalités de mise en œuvre des garanties de bon fonctionnement ;
5° Son engagement sur la conformité du service aux exigences fixées aux 1° à 5° de l'article L. 103.
Ces informations sont également mises à disposition en ligne et, le cas échéant, mises à jour.
Art. R. 55-2 du Code des postes et communications électroniques
Le fournisseur du service de coffre-fort numérique expose dans un dossier technique la façon dont il assure le respect des exigences fixées aux 1° à 5° de l'article L. 103, telles que précisées dans la présente section.
Art. R. 55-3 du Code des postes et communications électroniques
L'intégrité, la disponibilité et l'exactitude de l'origine des données et documents stockés dans le coffre-fort numérique sont garanties par des mesures de sécurité adaptées et conformes à l'état de l'art.
Art. R. 55-4 du Code des postes et communications électroniques
La traçabilité des opérations réalisées sur les données et documents stockés dans le coffre-fort numérique et la disponibilité de cette
traçabilité pour l'utilisateur requièrent au minimum la mise en œuvre des mesures suivantes :
1° L'enregistrement et l'horodatage des accès et tentatives d'accès ;
2° L'enregistrement des opérations affectant le contenu ou l'organisation des données et documents de l'utilisateur ;
3° L'enregistrement des opérations de maintenance affectant les données et documents stockés dans les coffres-forts numériques.
Les durées de conservation de ces données de traçabilité constituent une mention obligatoire du contrat de fourniture de service de coffre-fort électronique.
Art. R. 55-5 du Code des postes et des communications électroniques
L'identification de l'utilisateur lors de l'accès au service de coffre-fort numérique est assurée par un moyen d'identification électronique adapté aux enjeux de sécurité du service.
Art. R. 55-6 du Code des postes et des communications électroniques
La garantie, telle que prévue au 4° de l'article L. 103, de l'exclusivité d'accès aux documents et aux données de l'utilisateur ou aux
données associées au fonctionnement du service requiert au minimum la mise en œuvre des mesures suivantes :
1° Un mécanisme de contrôle d'accès limitant l'ouverture du coffre-fort numérique aux seules personnes autorisées par l'utilisateur ;
2° Des mesures de sécurité destinées à garantir la confidentialité des documents et données stockés ainsi que des métadonnées correspondantes ;
3° Le chiffrement par le service de coffre-fort numérique de l'ensemble des documents et données stockés par le coffre-fort numérique ou transférés vers ou
depuis celui-ci. Ce chiffrement doit être effectué à l'aide de mécanismes cryptographiques conformes à l'état de l'art et permettre une évolution de la
taille des clés et des algorithmes utilisés. La conformité à l'état de l'art est présumée lorsque les mécanismes impliqués dans ces opérations de chiffrement
sont conformes aux règles et recommandations de l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information concernant le choix et le dimensionnement des mécanismes cryptographiques.
LES SITES COMPARATEURS EN LIGNE
Art. D. 111-5 du Code de la Consommation
Pour l'application de l'article L. 111-6, la fourniture d'informations en ligne permettant la comparaison des prix et des
caractéristiques de biens et de services s'entend de l'activité de sites comparant des biens et des services et permettant, le cas échéant, l'accès aux
sites de vente de ces biens ou de fourniture de ces services.
Relèvent également des dispositions de l'article L. 111-6 les sites de vente à distance qui proposent, à titre principal, la comparaison de biens ou de
services, vendus par eux-mêmes ou par des tiers.
Toute personne qui, pour son activité commerciale par voie électronique, utilise les termes de “comparateur” ou de “comparaison”, exerce une activité de
comparaison au sens de l'article L. 111-6.
Art. D. 111-6 du Code de la Consommation
Toute personne exerçant l'activité mentionnée à l'article L. 111-6 précise dans une rubrique spécifique le fonctionnement du service de
comparaison. Cette rubrique est directement et aisément accessible sur toutes les pages du site et est matérialisée par une mention ou un signe distinctif.
Elle comporte les mentions suivantes :
1° Les différents critères de classement des offres de biens et de services ainsi que leur définition ;
2° L'existence ou non d'une relation contractuelle ou de liens capitalistiques entre le site de comparaison et les professionnels référencés ;
3° L'existence ou non d'une rémunération du site par les professionnels référencés et, le cas échéant, l'impact de celle-ci sur le classement des offres ;
4° Le détail des éléments constitutifs du prix et la possibilité que des frais supplémentaires y soient ajoutés ;
5° Le cas échéant, la variation des garanties commerciales selon les produits comparés ;
6° Le caractère exhaustif ou non des offres de biens ou de services comparées et du nombre de sites ou d'entreprises référencés ;
7° La périodicité et la méthode d'actualisation des offres comparées.
Art. D. 111-7 du Code de la Consommation
Toute personne exerçant l'activité mentionnée à l'article L. 111-6 fait apparaître, de manière lisible et compréhensible, en haut de chaque
page de résultats de comparaison et avant le classement des offres, les informations suivantes :
1° Le critère de classement des offres utilisé par défaut ainsi que la définition de ce critère, sauf si le critère de classement utilisé par défaut
est le prix. La définition est indiquée, à proximité du critère, par tout moyen approprié ;
2° Le caractère exhaustif ou non des offres de biens ou de services comparées et du nombre de sites ou d'entreprises référencés ;
3° Le caractère payant ou non du référencement.
Art. D. 111-8 du Code de la Consommation
Sans préjudice des obligations d'information prévues aux articles L. 221-5 et L. 222-5 applicables aux vendeurs à distance de produits et
de services, toute personne exerçant l'activité mentionnée à l'article L. 111-6 fait apparaître, de manière lisible et compréhensible, à proximité de chaque
offre de produit ou de services dont elle propose la comparaison, les informations suivantes :
1° Les caractéristiques essentielles du bien ou du service ;
2° Le prix total à payer par le consommateur ;
3° Lorsqu'elles existent, les garanties commerciales, régies par les articles L. 217-15 et L. 217-16, comprises dans le prix.
Le prix inclut, le cas échéant, tous les frais, notamment de dossier, de gestion, de réservation, d'annulation, les frais de livraison, les frais
d'intermédiation, les intérêts ainsi que les commissions et les taxes. Il mentionne les éventuelles conditions particulières d'application du prix annoncé
et sa base de calcul lorsqu'un prix exact ne peut être indiqué.
Art. D. 111-9 du Code de la Consommation
En application de l'article 20 de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique et dans le cadre de l'exercice de l'activité définie à l'article L. 111-6, seules les offres de biens ou de services référencées à titre payant, et dont le rang de classement dépend de cette rémunération, font apparaître leur caractère publicitaire par la mention du mot “Annonces” sur la page d'affichage de résultats du site comparateur.
L'Arrêté du 11 mars 2015 est relatif aux annonces de réduction de prix à l'égard du consommateur.
LE CONSOMMATEUR NE PEUT ÊTRE TROMPE SUR LA QUALITÉ PUBLICITAIRE OU NON D'UN SITE
Cour de cassation chambre commerciale du 29 novembre 2011 N° de pourvoi: 10-27402 CASSATION Partielle
Vu les articles L. 120-1 et L. 121-1 du code de la consommation ;
Attendu, selon l'arrêt attaqué, que la société Kelkoo exploite sur son site Internet "Kelkoo.fr" un comparateur de prix permettant
aux internautes de rechercher des produits et des services dans les bases de données de sites qui
ont conclu avec elle un accord de référencement, sa rémunération étant fonction du nombre de "clics" enregistrés sur les liens hypertextes de ces
sites ; que la société Concurrence, qui exploite un magasin de vente de produits électroniques et audiovisuels ainsi qu'un site Internet sur lequel
elle présente des produits qui peuvent être achetés en magasin ou en ligne, a conclu avec elle, le 29 octobre 2003, un accord de référencement qui a pris
fin le 5 février 2004 ; que le président du tribunal de commerce a rendu une ordonnance enjoignant à la société Concurrence de payer à la société Kelkoo
une certaine somme au titre de factures de "génération de trafic" ; que la
société Concurrence, qui a fait opposition à cette ordonnance, a formé des demandes reconventionnelles de dommages-intérêts et de mesures d'interdiction
et d'injonction, en invoquant des pratiques illicites et trompeuses de la part de la société Kelkoo qui, selon elle, faisait croire aux internautes qu'elle
vendait aux meilleurs prix et faisait paraître des publicités pour ses concurrents, illicites en ce qu'elles comportaient des prix non mis à jour,
des articles indisponibles et des périodes de validité non définies, tout en 'empêchant de paraître sur son site sauf à participer aux pratiques dénoncées ;
Attendu que pour enjoindre à la société Kelkoo, sous astreinte, de s'identifier comme site publicitaire, de mettre à jour en temps réel les prix,
en indiquant les périodes de validité des offres, en indiquant les frais de port et/ou d'enlèvement, en indiquant les conditions de la garantie des
produits, et en mentionnant les caractéristiques principales des produits ou services offerts, l'arrêt retient que cette société suit une pratique qui doit
être qualifiée de trompeuse au sens des dispositions de l'article L. 121-1 du code de la consommation et qui constitue une pratique commerciale déloyale au
sens des dispositions de l'article L. 120-1 du même code en omettant de s'identifier comme site publicitaire, de mettre à jour en temps réel les prix,
d'indiquer les périodes de validité des offres, d'indiquer les frais de port et/ou d'enlèvement, d'indiquer les conditions de la garantie des produits, de
mentionner les caractéristiques principales des produits ou services offerts ;
Attendu qu'en se déterminant ainsi, sans vérifier si ces omissions étaient susceptibles d'altérer de manière substantielle le comportement économique du
consommateur, ce que la société Kelkoo contestait, la cour d'appel n'a pas donné de base légale à sa décision
LES MÉDIATEURS DE L'ÉNERGIE ET DE L'EAU
Après plusieurs tests, je peux dire que le médiateur national de l'énergie est efficace et rend des décisions conformes au droit.
Art. R. 122-1 du Code de l'énergie :
Le processus de médiation relatif aux litiges relevant de
la compétence du Médiateur national de l'énergie prévu à l'article L. 122-1 du
présent code est soumis aux
dispositions des articles R. 612-1 à R. 612-5 du code de la consommation
ainsi qu'aux dispositions suivantes :
1° Le délai au terme duquel le consommateur peut saisir le Médiateur national de
l'énergie en application du deuxième alinéa de l'article L. 122-1 du présent
code est fixé à deux mois à compter de la date de la réclamation écrite faite
auprès de l'entreprise du secteur de l'énergie concernée ;
2° Le Médiateur national de l'énergie mentionne dans la notification de sa
saisine prévue à l'article
R. 612-2 du code de la consommation que la prescription des actions en
matière civile et pénale prévue au troisième alinéa de l'article L. 122-1 du
présent code est suspendue ;
3° Lorsque le litige dont il est saisi n'entre pas dans son champ de compétence,
le Médiateur national de l'énergie informe le consommateur du rejet de sa
demande de médiation et lui indique, le cas échéant, dans le délai prévu à l'article
L. 612-2 du code de la consommation, l'autorité administrative à laquelle il
transmet sa saisine en application de l'article
L. 114-2 du code des relations entre le public et l'administration ;
4° Le Médiateur national de l'énergie peut demander aux parties de produire leurs observations et de formuler leur proposition de solution dans le délai
qu'il fixe. Il peut, avec l'accord des parties, entendre les tiers qui y consentent ;
5° Pour l'application du troisième alinéa de l'article L. 122-1 du présent code, le Médiateur national de l'énergie formule sa recommandation dans le délai de
quatre-vingt-dix jours, éventuellement prolongé, fixé à
l'article
R. 612-5 du code de la consommation.
NE COMPTEZ PAS sur le médiateur de l'eau. S'il a pour compétence de régler par la négociation ou par une déclaration les litiges entre les individus et les fournisseurs de l'eau, il semble vraiment inféodé aux multinationales de l'eau. Alors que les coupures et les réductions du débit d'eau sont inconstitutionnels, ils considèrent ces faits qui sont considérés comme des actes inhumains et dégradants devant la CEDH, le CDH et l'ONU, comme des actes normaux. Il semble intolérable dans une société démocratique, que ce type d'organisme d'État financé par le contribuable et par conséquent, tous les citoyens, exerce de manière complètement inutile. Pourquoi n'est il pas purement st simplement fermé ?
CLIQUEZ SUR LE LIEN BLEU CI-DESSOUS POUR ACCÉDER AUX INFORMATIONS JURIDIQUES GRATUITES
LES COUPURES OU RÉDUCTIONS DU DÉBIT D'EAU
SONT ILLÉGALES EN FRANCE DANS LES FAMILLES
NE COMPTEZ PAS SUR :
COMPTEZ sur l'Association France Libertés ou Coordination EAU-île de France :
Contactez- les en urgence en cas de coupure ou réduction du débit d'eau
LA MÉDIATION DES LITIGES DE LA CONSOMMATION
Le Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2015-1033 du 20 août 2015 relative au règlement extrajudiciaire des litiges de consommation.
MÉDIATION DES LITIGES DE LA CONSOMMATION
Chapitre Ier Définitions et champ d'application
Art. L. 151-1 du Code de la Consommation
Au sens du présent titre, on entend par :
a) “Professionnel” : toute personne physique ou toute personne morale, qu'elle
soit publique ou privée, qui agit, y compris par l'intermédiaire d'une personne
agissant en son nom ou pour son compte, aux fins qui entrent dans le cadre de son activité commerciale, industrielle, artisanale ou libérale ;
b) “Litige national” : un litige de nature contractuelle entre un consommateur
et un professionnel portant sur l'exécution d'un contrat de vente ou de
fourniture de services, lorsqu'au moment de sa conclusion, le consommateur
réside dans le même Etat membre que celui du lieu d'établissement du professionnel ;
c) “Litige transfrontalier” : un litige de nature contractuelle entre un
consommateur et un professionnel portant sur l'exécution d'un contrat de vente
ou de fourniture de services, lorsqu'au moment de sa conclusion le consommateur
réside dans un Etat membre autre que celui du lieu d'établissement du professionnel ;
d) “Contrat de vente” : tout contrat au sens de l'article
1582 du code civil, ainsi que tout contrat ayant à la fois pour objet la
vente d'un bien et la fourniture d'un service, conclu entre un professionnel et
un consommateur ;
e) “Contrat de prestation de services” : tout contrat ayant pour objet la
fourniture d'un service par le professionnel en contrepartie duquel le
consommateur s'engage à payer le prix ;
f) “Médiation des litiges de la consommation” : un processus de médiation
conventionnelle, tel que défini à l'article
21 de la loi n° 95-125 du 8 février 1995 relative à l'organisation des
juridictions et de la procédure civile, pénale et administrative ou un autre
processus de médiation conventionnelle prévu par la loi ;
g) “Médiateur de la consommation” : la personne physique ou la personne morale
accomplissant une mission de médiation conventionnelle ;
h) “Médiateur public” : médiateur désigné par une autorité publique dans les
conditions fixées par la loi, laquelle détermine également son statut, son champ
de compétences dans le domaine des litiges prévus au présent titre et ses
modalités d'intervention.
Art. L. 151-2 de la Consommation
La médiation de la consommation s'applique à un litige national ou transfrontalier entre un consommateur et un professionnel. Elle est régie par les dispositions du présent titre ainsi que, dans la mesure où elles ne leur sont pas contraires, par celles du chapitre Ier du titre II de la loi du 8 février 1995 mentionnée à l'article L. 151-1.
Art. L. 151-3 de la Consommation
La médiation des litiges de la consommation ne s'applique pas :
a) Aux litiges entre professionnels ;
b) Aux réclamations portées par le consommateur auprès du service clientèle du professionnel ;
c) Aux négociations directes entre le consommateur et le professionnel ;
d) Aux tentatives de conciliation ou de médiation ordonnées par un tribunal saisi du litige de consommation ;
e) Aux procédures introduites par un professionnel contre un consommateur.
Art. L. 151-4 de la Consommation
Ne sont pas considérés comme des litiges de consommation, au sens du présent titre, les litiges concernant :
a) Les services d'intérêt général non économiques ;
b) Les services de santé fournis par des professionnels de la santé aux
patients pour évaluer, maintenir ou rétablir leur état de santé, y compris la
prescription, l'administration et la fourniture de médicaments et de dispositifs médicaux ;
c) Les prestataires publics de l'enseignement supérieur.
Chapitre II Le processus de médiation des litiges de la consommation
Art. L. 152-1 de la Consommation
Tout consommateur a le droit de recourir gratuitement à un
médiateur de la consommation en vue de la résolution amiable du litige qui
l'oppose à un professionnel. A cet effet, le professionnel garantit au
consommateur le recours effectif à un dispositif de médiation de la consommation.
Le professionnel peut mettre en place son propre dispositif de médiation de la
consommation ou proposer au consommateur le recours à tout autre médiateur de la
consommation répondant aux exigences du présent titre.
Lorsqu'il existe un médiateur de la consommation dont la compétence s'étend à
l'ensemble des entreprises d'un domaine d'activité économique dont il relève, le
professionnel permet toujours au consommateur d'y recourir.
Un décret en Conseil d'État précise les modalités selon lesquelles le
processus de médiation est mis en œuvre.
Art. L. 152-2 de la Consommation
Un litige ne peut être examiné par le médiateur de la consommation lorsque :
a) Le consommateur ne justifie pas avoir tenté, au préalable, de résoudre son
litige directement auprès du professionnel par une réclamation écrite selon les
modalités prévues, le cas échéant, dans le contrat ;
b) La demande est manifestement infondée ou abusive ;
c) Le litige a été précédemment examiné ou est en cours d'examen par un autre médiateur ou par un tribunal ;
d) Le consommateur a introduit sa demande auprès du médiateur dans un délai
supérieur à un an à compter de sa réclamation écrite auprès du professionnel ;
e) Le litige n'entre pas dans son champ de compétence.
Le consommateur est informé par le médiateur, dans un délai de trois semaines
à compter de la réception de son dossier, du rejet de sa demande de médiation.
Art. L. 152-3 du Code de la Consommation
La médiation des litiges de consommation est soumise à l'obligation de confidentialité prévue par l'article 21-3 de la loi n° 95-125 du 8 février 1995 relative à l'organisation des juridictions et de la procédure civile, pénale et administrative.
Art. L. 152-4 du Code de la Consommation
Est interdite toute clause ou convention obligeant le consommateur, en cas de litige, à recourir obligatoirement à une médiation préalablement à la saisine du juge.
Art. L. 152-5 du Code de la Consommation
Lorsqu'un médiateur public est compétent pour procéder à la médiation d'un litige de consommation, ce litige ne peut donner lieu à d'autres procédures de médiation conventionnelle, au sens du présent titre, sous réserve de l'existence d'une convention, notifiée à la commission d'évaluation et de contrôle de la médiation mentionnée à l'article L. 155-1, qui répartit les litiges entre les médiateurs concernés.
Chapitre III Le statut du médiateur de la consommation
Art. L. 153-1 du Code de la Consommation
Le médiateur de la consommation accomplit sa mission avec
diligence et compétence, en toute indépendance et impartialité, dans le cadre
d'une procédure transparente, efficace et équitable.
Il établit chaque année un rapport sur son activité.
Il satisfait aux conditions suivantes :
a) Posséder des aptitudes dans le domaine de la médiation ainsi que de bonnes
connaissances juridiques, notamment dans le domaine de la consommation ;
b) Etre nommé pour une durée minimale de trois années ;
c) Etre rémunéré sans considération du résultat de la médiation ;
d) Ne pas être en situation de conflit d'intérêts et le cas échéant le signaler.
Il est inscrit sur la liste des médiateurs notifiée à la Commission européenne.
Les modalités d'application du présent article sont fixées par décret en Conseil d'État.
Art. L. 153-2 du Code de la Consommation
Lorsqu'il est employé ou rémunéré exclusivement par le
professionnel, le médiateur de la consommation satisfait aux conditions supplémentaires suivantes :
a) Il est désigné, selon une procédure transparente, par un organe collégial
mis en place par l'entreprise, comprenant des représentants d'associations de
consommateurs agréées et des représentants du professionnel, ou relevant d'une
instance nationale consultative dans le domaine de la consommation ou propre à
un secteur d'activité dans des conditions fixées par décret ;
b) A l'issue de son mandat, le médiateur a l'interdiction de travailler
pendant au moins trois ans pour le professionnel qui l'a employé ou pour la fédération à laquelle ce professionnel est affilié ;
c) Aucun lien hiérarchique ou fonctionnel entre le professionnel et le
médiateur ne peut exister pendant l'exercice de sa mission de médiation. Le
médiateur est clairement séparé des organes opérationnels du professionnel et
dispose d'un budget distinct et suffisant pour l'exécution de ses missions.
Article L. 153-3 du Code de la Consommation
Lorsque le médiateur de la consommation est employé ou rémunéré exclusivement par un organisme ou une fédération professionnelle, il répond aux exigences prévues par l'article L. 153-1 et dispose d'un budget distinct et suffisant pour mener à bien sa mission, hormis le cas où il appartient à un organe collégial, composé à parité de représentants d'associations de consommateurs agréés et de représentants des professionnels.
Chapitre IV Les obligations de communication du médiateur de la consommation
Art. L. 154-1 du Code de la Consommation
out médiateur de la consommation met en place un site internet consacré à la médiation et fournissant un accès direct aux informations
relatives au processus de médiation. Ce site permet aux consommateurs de déposer
en ligne une demande de médiation accompagnée des documents justificatifs. Sur
demande, ces informations peuvent être mises à disposition sur un autre support durable.
La liste de ces informations et le rapport annuel mentionné à l'article L.
153-1 sont mis à la disposition du public et communiqués par le médiateur, dans
les conditions et selon les modalités fixées par décret en Conseil d'Etat.
Les parties doivent toujours avoir la possibilité de recourir à la médiation par voie postale.
Le médiateur fournit sur son site internet un lien électronique vers la
plate-forme européenne de résolution en ligne des litiges prévue par le
règlement (UE) n° 524/2013 du Parlement européen et du Conseil du 21 mai 2013
relatif au règlement en ligne des litiges de consommation et modifiant le règlement (CE) n° 2006/2004 et la directive 2009/22/CE.
Art. L. 154-2 du Code de la Consommation
Le médiateur de la consommation communique à la commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation mentionnée à l'article L. 155-1 les informations relatives à ses compétences, son organisation et son activité dont la liste est fixée par décret en Conseil d'État.
Chapitre V La commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation
Art. L. 155-1 du Code de la Consommation
Il est créé auprès du ministre chargé de l'économie une
commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation.
Cette commission est composée d'un conseiller d'État, d'un conseiller à la
Cour de cassation en activité ou honoraire, de personnalités qualifiées, de
représentants d'associations de consommateurs agréées au plan national et de
représentants d'organisations professionnelles.
Les membres sont nommés par arrêté du ministre chargé de l'économie pour une
durée de trois ans renouvelable, sur proposition du vice-président du Conseil d'Etat
pour le conseiller d'État et sur proposition du premier président de la Cour de
cassation pour le conseiller à la Cour de cassation.
Un président et un vice-président sont choisis entre le conseiller d'État et
le conseiller à la Cour de cassation.
Des suppléants sont désignés en nombre égal et dans les mêmes formes.
Art. L. 155-2 du Code de la Consommation
La commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de
la consommation a pour mission :
a) D'établir et de mettre à jour la liste des médiateurs, y compris les
médiateurs publics, qui satisfont aux exigences prévues par les articles L. 153-1 à L. 153-3 ;
b) De procéder à la notification des médiateurs inscrits sur ladite liste
auprès de la Commission européenne ;
c) D'évaluer leur activité de médiation et d'en contrôler la régularité.
Art. L. 155-3 du Code de la Consommation
Si un médiateur ne satisfait pas aux conditions exigées, la
commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation refuse
son inscription sur la liste prévue par l'article L. 155-1. S'il est déjà
inscrit et qu'il ne répond plus à ces conditions ou ne respecte pas les
obligations lui incombant, la commission peut décider du retrait de l'intéressé
de cette liste.
La décision prononçant le refus d'inscription ou le retrait de la liste est
prise dans des conditions et suivant la procédure fixées par décret en Conseil
d'État. Elle est motivée et notifiée à l'intéressé.
Art. L. 155-4 du Code de la Consommation
La commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de
la consommation peut être saisie par le ministre chargé de l'économie, par le
ministre chargé de la consommation, par l'Autorité de contrôle prudentiel et de
résolution, par les associations de consommateurs agréées, par les organisations
professionnelles de toute pratique de médiation ou de toute condition d'exercice
de l'activité de médiateur considérée comme contraire aux dispositions du
présent titre. Elle peut également se saisir d'office.
La commission rend son avis dans un délai maximal de trois mois à compter de sa saisine.
Art. L. 155-5 du Code de la Consommation
La commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de
la consommation peut faire appel à des rapporteurs appartenant aux services de
l'État en charge des secteurs d'activité concernés pour l'instruction des
dossiers nécessaires à l'établissement de la liste des médiateurs notifiée à la
Commission européenne, ainsi que pour leur évaluation, conformément à l'article L. 155-2.
A cette même fin, la commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de
la consommation peut également saisir, pour avis, les autorités publiques
indépendantes et les autorités administratives indépendantes, dans les domaines d'activité où elles interviennent.
Dans l'exercice de ses missions, la commission d'évaluation et de contrôle de
la médiation de la consommation coopère avec ses homologues étrangers.
Art. L. 155-6 du Code de la Consommation
Un décret pris en Conseil d'Etat précise la composition, l'organisation, les moyens et les modalités de fonctionnement de la commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation.
Chapitre VI L'information et l'assistance du consommateur
Art. L. 156-1 du Code de la Consommation
Tout professionnel communique au consommateur, selon des modalités fixées par décret pris en Conseil d'État, les coordonnées du ou des médiateurs compétents dont il relève. Le professionnel est également tenu de fournir cette même information au consommateur, dès lors qu'un litige n'a pas pu être réglé dans le cadre d'une réclamation préalable directement introduite auprès de ses services.
Art. L. 156-2 du Code de la Consommation
Le cas échéant, il informe en outre le consommateur des dispositions prises pour mettre en œuvre l'article 14 du règlement (UE) n° 524/2013 du Parlement européen et du Conseil du 21 mai 2013 relatif au règlement en ligne des litiges de consommation et modifiant le règlement (CE) n° 2006/2004 et la directive 2009/22/CE.
Art. L. 156-3 du Code de la Consommation
Tout manquement aux articles L. 156-1 et L. 156-2 est passible d'une amende administrative dont le montant ne peut excéder 3 000 € pour une personne physique et 15 000 € pour une personne morale dans les conditions prévues à l'article L. 141-1-2.
Art. L. 156-4 du Code de la Consommation
En cas de litige transfrontalier, tout consommateur bénéficie, selon des modalités fixées par décret pris en Conseil d'État, de l'assistance et des informations nécessaires pour être orienté vers l'entité de règlement extrajudiciaire des litiges de consommation compétente dans un autre État membre.
Chapitre VII Dispositions relatives à l'outre-mer
Art. L. 157-1 du Code de la Consommation
Pour l'application de l'article L. 154-1 à Saint-Barthélemy et à Saint-Pierre-et-Miquelon, les mots : “le règlement (UE) n° 524/2013 du Parlement européen et du Conseil du 21 mai 2013 relatif au règlement en ligne des litiges de consommation et modifiant le règlement (CE) n° 2006/2004 et la directive 2009/22/CE” sont remplacés par les mots : “les règles en vigueur en métropole en vertu des dispositions du règlement (UE) n° 524/2013 du Parlement européen et du Conseil du 21 mai 2013 relatif au règlement en ligne des litiges de consommation et modifiant le règlement (CE) n° 2006/2004 et la directive 2009/22/CE.
Art. L. 157-2 du Code de la Consommation
Pour l'application de l'article L. 156-2 à Saint-Barthélemy et à Saint-Pierre-et-Miquelon, les mots : “l'article 14 du règlement (UE) n° 524/2013 du Parlement européen et du Conseil du 21 mai 2013 relatif au règlement en ligne des litiges de consommation et modifiant le règlement (CE) n° 2006/2004 et la directive 2009/22/CE” sont remplacés par les mots : “les règles en vigueur en métropole en vertu des dispositions de l'article 14 du règlement (UE) n° 524/2013 du Parlement européen et du Conseil du 21 mai 2013 relatif au règlement en ligne des litiges de consommation et modifiant le règlement (CE) n° 2006/2004 et la directive 2009/22/CE.
PROTECTION DU CONSOMMATEUR CONTRE LES PRATIQUES ABUSIVES
LE DROIT EUROPÉEN PROTÈGE LES CONSOMMATEURS CONTRE LES CLAUSES ABUSIVES DES PROFESSIONNELS
Cour de Cassation chambre civile 1 arrêt du 29 mars 2017 Pourvoi n° 16-11277 Cassation sans renvoi
Vu l'article L. 132-1 du code de la consommation, devenu L. 212-1 du même code en vertu de l'ordonnance n° 2016-301 du 14 mars 2016 ;
Attendu que la Cour de justice des Communautés européennes a dit pour droit que le juge national est tenu d'examiner d'office le caractère abusif d'une clause
contractuelle dès qu'il dispose des éléments de droit et de fait nécessaires à cet effet et que, lorsqu'il considère une telle clause comme étant abusive, il
ne l'applique pas, sauf si le consommateur s'y oppose (CJCE, arrêt du 4 juin 2009, Pannon, C-243/ 08) ; qu'aux termes du texte susvisé, dans les contrats
conclus entre professionnels et non-professionnels ou consommateurs, sont abusives les clauses qui ont pour objet ou pour effet de créer, au détriment du
non-professionnel ou du consommateur, un déséquilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat ;
Attendu que l'arrêt juge régulière la clause d'indexation et rejette les demandes en responsabilité et indemnisation formées par M. et Mme X... ;
Qu'en statuant ainsi, alors qu'il résultait des éléments de fait et de droit débattus devant elle que, selon le contrat litigieux, les mensualités étaient
susceptibles d'augmenter, sans plafond, lors des cinq dernières années, de sorte qu'il lui incombait de rechercher d'office, notamment, si le risque de change ne
pesait pas exclusivement sur les emprunteurs et si, en conséquence, la clause litigieuse n'avait pas pour objet ou pour effet de créer un déséquilibre
significatif entre les droits et obligations des parties au contrat, au détriment des consommateurs, la cour d'appel a violé le texte susvisé ;
Article préliminaire du code de la consommation
Au sens du présent code, est considérée comme un consommateur toute personne physique qui agit à des fins qui n'entrent pas dans le cadre de son activité commerciale, industrielle, artisanale ou libérale.
Article L 113-3 du code de la coonsommation
Tout vendeur de produit ou tout prestataire de services doit, par voie de marquage, d'étiquetage, d'affichage ou par tout autre procédé approprié, informer le consommateur sur les prix et les conditions particulières de la vente et de l'exécution des services, selon des modalités fixées par arrêtés du ministre chargé de l'économie, après consultation du Conseil national de la consommation.
Dans les collectivités relevant de l'article 73 de la Constitution et dans les collectivités d'outre-mer de Saint-Barthélemy, de Saint-Martin, de Saint-Pierre-et-Miquelon et de Wallis-et-Futuna, en cas de situation conjoncturelle où le prix de cession par leur producteur de produits agricoles périssables ou de produits issus de cycles courts de production est anormalement bas par rapport à la moyenne des prix observés lors de la période correspondante de la précédente campagne, l'observatoire des prix, des marges et des revenus mentionné au titre Ier A du livre IX du code de commerce peut proposer au représentant de l'Etat de rendre obligatoire l'affichage sur les lieux de vente du prix d'achat au producteur et du prix de vente au consommateur.
Le premier alinéa du présent article s'applique à toutes les activités visées au dernier alinéa de l'article L. 113-2. Il est également applicable aux manquements au règlement (CE) n° 1008/2008 du Parlement européen et du Conseil, du 24 septembre 2008, établissant des règles communes pour l'exploitation de services aériens dans la Communauté.
Les règles relatives à l'obligation de renseignements par les établissements de crédit, les sociétés de financement, les établissements de monnaie électronique, les établissements de paiement et les organismes mentionnés à l'article L. 518-1 du code monétaire et financier sont fixées par l'article L. 312-1-1 et les sections 3 et 4 du chapitre IV du titre Ier du livre III du même code.
L'Arrêté du 4 juillet 2014 est relatif à 'information du consommateur sur les prix des produits et prestations destinés à compenser la perte d'autonomie.
Le consommateur a une liberté importante de choix de juridiction
Article L 141-5 du Code de la Consommation
Le consommateur peut saisir à son choix, outre l'une des juridictions territorialement compétentes en vertu du code de procédure civile, la juridiction du lieu où il demeurait au moment de la conclusion du contrat ou de la survenance du fait dommageable.
Article L 135-1 du Code de la Consommation
Nonobstant toute stipulation contraire, le consommateur ne peut être privé de la protection que lui assurent les dispositions prises par un Etat membre de l'Union européenne en application de la directive 93/13/ CEE du Conseil, du 5 avril 1993, concernant les clauses abusives dans les contrats conclus avec les consommateurs lorsque le contrat présente un lien étroit avec le territoire d'un Etat membre
Article L. 139-1 du Code de la Consommation
Pour l'application des articles L. 121-24, L. 121-32, L.
135-1 et L. 211-18, un lien étroit avec le territoire d'un Etat membre est réputé établi notamment :
1° Si le contrat a été conclu dans l'Etat membre du lieu de résidence habituelle du consommateur ;
2° Si le professionnel dirige son activité vers le territoire de l'Etat membre où réside le consommateur, sous réserve que le contrat entre dans le cadre de
cette activité ;
3° Si le contrat a été précédé dans cet Etat membre d'une offre spécialement faite ou d'une publicité et des actes accomplis par le consommateur nécessaires
à la conclusion de ce contrat ;
4° Si le contrat a été conclu dans un Etat membre où le consommateur s'est rendu à la suite d'une proposition de voyage ou de séjour faite, directement ou
indirectement, par le vendeur pour l'inciter à conclure ce contrat.
Article L. 211-18 du Code de la Consommation
Lorsque la loi qui régit le contrat est celle d'un Etat n'appartenant pas à l'Union européenne, le consommateur ne peut être privé de la protection que lui assurent les dispositions prises par un Etat membre de l'Union européenne en application de la directive 1999/44/ CE du Parlement européen et du Conseil, du 25 mai 1999, sur certains aspects de la vente et des garanties des biens de consommation et qui ont un caractère impératif lorsque le contrat présente un lien étroit avec le territoire de cet Etat membre.
JURISPRUDENCE
UNE LIMITATION DE JURIDICTION N'ENGAGE QUE LE SIGNATAIRE ET NON LES AYANTS DROITS
Cour de Cassation 1ere chambre civile arrêt du 11 septembre 2013 pourvoi N° 09-12.442 Cassation
Mais attendu que la Cour de
justice de l'Union européenne a dit pour droit (CJUE,7 février 2013,
C-543/10) que l'article 23 du Règlement (CE) n° 44/2001 du Conseil, du 22
décembre 2000, concernant la compétence judiciaire, la reconnaissance et
l'exécution des décisions en matière civile et commerciale, doit être
interprété en ce sens qu'une clause attributive de juridiction convenue dans
le contrat conclu entre le fabricant d'un bien et l'acquéreur de celui-ci ne
peut pas être opposée au tiers sous-acquéreur qui, au terme d'une succession
de contrats translatifs de propriété conclus entre des parties établies dans
différents Etats membres, a acquis ce bien et veut engager une action en
responsabilité à l'encontre du fabricant, sauf s'il est établi que ce tiers
a donné son consentement effectif à l'égard de ladite clause dans les
conditions énoncées à cet article ;
Et attendu qu'après avoir constaté que le litige opposait l'assureur subrogé
dans les droits de la SNC Doumer, sous-acquéreur des compresseurs des
groupes de climatisation, à la société Refcomp, leur fabricant, qui n'en
était pas le vendeur, et que celle-là n'avait pas accepté la clause
attributive de juridiction convenue entre le fabricant et le vendeur
intermédiaire, la cour d'appel, qui a décidé que cette clause ne pouvait pas
être opposée à l'assureur, la société Axa Corporate solutions assurance, de
sorte que le tribunal de grande instance de Paris était compétent, a, par
ces seuls motifs, légalement justifié sa décision ; que le moyen ne peut
être accueilli
Le vendeur a une obligation générale d'informations au consommateur pour qu'il puisse acheter en parfaite connaissance de cause.
Cour de Cassation 1ere chambre civile arrêt du 6 octobre 2011 pourvoi N° 10-10.800 Cassation
Attendu que faisant valoir que la société Darty et fils (la société Darty) expose à la vente des ordinateurs équipés d’un logiciel d’exploitation et de différents logiciels d’utilisation, l’association de défense des consommateurs UFC Que Choisir, soutenant que cette pratique commerciale contrevenait à l’article L. 122-1 du code de la consommation, l’a assignée aux fins de la voir condamner d’une part à cesser de vendre des ordinateurs sans offrir à l’acquéreur la possibilité de renoncer à ces logiciels moyennant déduction du prix correspondant à leur licence d’utilisation, d’autre part à indiquer le prix des logiciels pré-installés
Attendu que pour juger que la société Darty n’avait pas à fournir au consommateur les informations relatives aux conditions d’utilisation des logiciels et pouvait se borner à identifier ceux équipant les ordinateurs qu’elle distribue, l’arrêt retient qu’en raison de leur aspect technique de telles informations ne se prêtent pas à la communication, nécessairement limitée, que peut effectuer un magasin non spécialisé et qu’il importe essentiellement que le consommateur moyen soit avisé que les ordinateurs proposés à la vente sont équipés de certains logiciels, précisément identifiés, ce qui lui permet, le cas échéant, de recueillir par lui-même des renseignements plus approfondis ;
Attendu qu’en
statuant ainsi, alors que ces informations, relatives aux caractéristiques
principales d’un ordinateur équipé de logiciels d’exploitation et d’application,
sont de celles que le vendeur professionnel doit au consommateur moyen pour lui
UN PROFESSIONNEL QUI N'EST PAS DANS SON DOMAINE EST UN CONSOMMATEUR UNE CLAUSE QUI PREVOIT UNE SOMME FIXE MÊME SI LE CONTRAT NE VA PAS JUSQU'A SON TERME, EST ABUSIVE Cour de Cassation, chambre commerciale du 7 novembre 2019, Pourvoi n° 18-23.259 REJET Mais attendu, d’une part, qu’ayant relevé que la
SCI avait pour objet social l’investissement et la gestion immobiliers, et
notamment la mise en location d’immeubles dont elle avait fait l’acquisition,
qu’elle était donc un professionnel de l’immobilier, mais que cette constatation
ne suffisait pas à lui conférer la qualité de professionnel de la construction,
qui seule serait de nature à la faire considérer comme étant intervenue à titre
professionnel à l’occasion du contrat de maîtrise d’oeuvre litigieux dès lors
que le domaine de la construction faisait appel à des connaissances ainsi qu’à
des compétences techniques spécifiques distinctes de celles exigées par la seule
gestion immobilière, la cour d’appel en a déduit, à bon droit, que la SCI
n’était intervenue au contrat litigieux qu’en qualité de maître de l’ouvrage non
professionnel, de sorte qu’elle pouvait prétendre au bénéfice des dispositions
de l’article L. 132-1 du code de la consommation, dans sa rédaction antérieure à celle issue de l’ordonnance du 14 mars 2016 ; D’où il suit que le moyen n’est pas fondé ; UN PROFESSIONNEL QUI EST DANS UN DOMAINE EN RAPPORT DIRECT AVEC SON ACTIVITE, N'EST PAS PROTEGE Cour de Cassation, chambre civile 3 du 25 mai 2023, Pourvoi n° 21-20.643 REJET 19. Les dispositions de l'article L. 132-1 du
code de la consommation, dans sa rédaction antérieure à celle issue de l'ordonnance n° 2016-301 du 14 mars 2016, selon lesquelles sont réputées non
écrites parce qu'abusives les clauses des contrats conclus entre professionnels
et non-professionnels ou consommateurs, ne s'appliquent pas aux contrats de
fourniture de biens ou de services qui ont un rapport direct avec l'activité
professionnelle exercée par le cocontractant (1re Civ., 24 janvier 1995, pourvoi
n° 92-18.227, Bulletin 1995 I N° 54 ; Com., 1 juin 1999, pourvoi n° 96-21.138, 96-20.962). LA LIBRE CONCURRENCE ET LA PROTECTION DU CONSOMMATEUR PERMET QUE LES CONCURRENTS RELEVENT LES PRIX DE VENTE D'UN HYPERMARCHE Cour de Cassation, chambre commerciale du 4 octobre 2011, Pourvoi n° 10-21862
CASSATION SANS RENVOI Vu l’article L. 410 2 du code de commerce Attendu qu’il résulte de ce texte, que sauf dans les cas où la loi en dispose autrement, les
prix des biens et services sont librement déterminés par le jeu de la concurrence Attendu que la société Hyper Saint Aunès, exploitant une
grande surface de distribution, sous l’enseigne Leclerc, a souhaité faire réaliser par ses salariés des relevés de prix de certains produits
distribués dans un magasin Carrefour exploité dans la même zone de chalandise, par la société Carrefour hypermarchés ; qu’à la suite du refus opposé à ses salariés
constaté par huissier de justice, elle a fait assigner la société Carrefour hypermarchés, afin qu’il lui soit ordonné sous astreinte de laisser pratiquer,
par les salariés de la société Hyper Saint Aunès, les relevés de prix de ses produits offerts à la vente, dans plusieurs de ses
magasins situés sur la même zone de chalandise Attendu que pour rejeter cette demande la cour d’appel retient qu’en vertu de son droit de
propriété, la société Carrefour dispose de la faculté, sauf usage abusif de ce droit, de s’opposer à l’accès de ses magasins à des tiers, autres que des
clients potentiels et donc d’interdire les relevés de prix par ses concurrents au moyen de lecteurs optiques, et que la société
Hyper Saint Aunès n’établit pas l’existence d’un usage commercial à ce sujet qui constituerait une restriction licite au droit de propriété Attendu qu’en statuant ainsi, alors que la fixation des prix par le libre jeu de la
concurrence commande que les concurrents puissent comparer leurs prix et en conséquence en faire pratiquer des relevés par leurs salariés dans leurs
magasins respectifs, la cour d’appel a violé le texte susvisé LES CONTRATS RECONDUCTIBLES AUTOMATIQUEMENT Article L 136-1 du Code de la Consommation Le professionnel prestataire de services informe le consommateur par écrit, par lettre nominative ou courrier électronique dédiés, au plus tôt trois mois
et au plus tard un mois avant le terme de la période autorisant le rejet de la reconduction, de la possibilité de ne pas reconduire le contrat qu'il a conclu
avec une clause de reconduction tacite. Cette information, délivrée dans des termes clairs et compréhensibles, mentionne, dans un encadré apparent, la date limite de résiliation. Lorsque cette information ne lui a pas été adressée conformément aux dispositions du premier alinéa, le consommateur peut mettre gratuitement un
terme au contrat, à tout moment à compter de la date de reconduction. Les avances effectuées après la dernière date de reconduction ou, s'agissant des
contrats à durée indéterminée, après la date de transformation du contrat initial à durée déterminée, sont dans ce cas remboursées dans un délai de
trente jours à compter de la date de résiliation, déduction faite des sommes correspondant, jusqu'à celle-ci, à l'exécution du contrat. A défaut de
remboursement dans les conditions prévues ci-dessus, les sommes dues sont productives d'intérêts au taux légal. Les dispositions du présent article s'appliquent sans préjudice de celles qui soumettent légalement certains contrats à des règles particulières en ce
qui concerne l'information du consommateur. Les trois alinéas précédents ne sont pas applicables aux exploitants des services d'eau potable et d'assainissement. Ils sont applicables aux
consommateurs et aux non-professionnels.
UN PROFESSIONNEL NE PEUT BENEFICIER DE CETTE PROTECTION CONTRE LES CONTRATS A RENOUVELLEMENT AUTOMATIQUE Cour de Cassation, 1ere chambre civile arrêt du 2 juillet 2014, Pourvoi n° 13-16312 CASSATION Vu l'article 136-1 du code de la consommation dans sa rédaction applicable en la cause ; Cour de Cassation, chambre commerciale du 6 septembre 2011, Pourvoi n° 10-21583 CASSATION Vu l'article L. 136-1 du code de la consommation Cour de Cassation, 1ere chambre civile du 23 juin 2011, Pourvoi n° 10-30645 CASSATION Attendu que le syndicat des copropriétaires de
l’immeuble ... à Paris (le SDC) a conclu avec la société Somainnet, un contrat d’entretien prenant effet le 2 août 2004, pour une
durée d’un an, reconductible de plein droit à l’expiration de chaque période ; que par lettre recommandée du 30 juin 2008, son syndic, la société
Pargest, faisant application des dispositions susvisées, a informé la société
Somainnet de la résiliation de ce contrat au 1er août 2008; qu’estimant cette résiliation irrégulière, celle-ci a demandé
paiement de factures pour les mois suivants; Attendu que pour accueillir cette demande, la juridiction de proximité, saisie à la suite de l’opposition
formée à l’encontre de l’injonction de payer qu’avait obtenue la société Somainnet, s’est
bornée à énoncer que le SDC, qui est une personne morale, ne pouvait se prévaloir de l’article L. 136-1 du
code de la consommation qui "vise exclusivement les personnes physiques" ; Qu’en se déterminant ainsi alors que les personnes morales ne sont pas exclues de la catégorie des
non-professionnels bénéficiant des dispositions susvisées, applicables à la reconduction des contrats concernés, dès lors que le délai imparti au
prestataire de services par le premier alinéa pour donner l’information requise n’avait pas commencé à courir à la date d’entrée en vigueur de l’article 33 de
la loi du 3 janvier 2008, la juridiction de proximité qui, en l’absence de mention de la durée du préavis déterminant, en l’espèce, le point de départ du
délai précité, n’a pas mis la Cour de cassation en mesure d’exercer son contrôle, a privé sa décision de base légale LES FRAIS DE REJET DE PAIEMENT Article L 121-84-10-1 du Code de la Consommation Aucuns frais liés au rejet de paiement ne peuvent être imputés par un fournisseur de services de communications électroniques aux
personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels qui se trouvent en état de fragilité eu égard notamment à leurs ressources. Article L 121-92-1 du Code de la Consommation Aucuns frais liés au rejet de paiement ne peuvent être imputés par un fournisseur d'électricité et de gaz naturel aux personnes
physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels qui bénéficient de la tarification spéciale "produit de première nécessité” de l'électricité ou du
tarif spécial de solidarité du gaz naturel.» Article L 2224-12-2-1 du Code général des collectivités Aucuns frais liés au rejet de paiement ne peuvent être imputés par les services d'eau potable et d'assainissement aux personnes
physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels qui ont obtenu, pour la facture ayant généré des frais de rejet de paiement par la banque ou dans les
douze mois précédant la date limite de paiement de ladite facture, une aide accordée pour le paiement de la fourniture d'eau par le Fonds de solidarité pour
le logement ou le centre communal d'action sociale ou qui bénéficient, le cas échéant, d'un tarif social mis en place par le service public d'eau potable ou
d'assainissement. Les modalités de mise en œuvre du présent article sont précisées par arrêté conjoint des ministres chargés de la consommation et des affaires sociales. LES PRATIQUES COMMERCIALES FRAUDULEUSES Titre II : PRATIQUES COMMERCIALES INTERDITES ET PRATIQUES COMMERCIALES RÉGLEMENTÉES Cour de Cassation Chambre Criminelle arrêt du 19 mars 2019 Pourvois
n° 17-87534 cassation Vu lesdits articles, ensemble L. 120-1, devenu L.
121-1, et L. 121-1, 2°, devenu L. 121-2, 2°, du code de la consommation ; Attendu qu’il résulte des deux derniers textes qu’une pratique commerciale est trompeuse notamment si elle repose sur des
allégations, indications ou présentations fausses ou de nature à induire en erreur et portant sur le prix ou le mode de calcul du prix et les conditions de
paiement du bien ou du service, et si elle altère ou est susceptible d’altérer de manière substantielle le comportement économique du consommateur normalement
informé et raisonnablement attentif et avisé ; Attendu qu’il résulte de l’arrêt attaqué et des pièces de procédure qu’à la suite de plusieurs plaintes adressées à la Direction
générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, la société de recouvrement ONGC debt collectors et son président, M. C... X...,
ont été poursuivis devant le tribunal correctionnel pour avoir commis une pratique commerciale trompeuse reposant sur des allégations, indications ou
présentations fausses ou de nature à induire en erreur portant sur le prix ou le mode de calcul du prix du montant total de la somme à recouvrer, et ses
conditions de paiement, en l’espèce en demandant, dans le cadre de leur activité de recouvrement de créances auprès des débiteurs, en plus de la créance
elle-même, le paiement de frais supplémentaires ne devant en aucun cas être à la charge du débiteur au titre de l’article 32 de la loi n° 91-650 du 9 juillet
1991, devenu l’article L. 111-8 du code des procédures civiles d’exécution, et ce en utilisant notamment des mises en demeure écrites sur un ton comminatoire
et faisant référence à des citations d’articles de textes législatifs ou réglementaires pour signifier une prétendue légitimité ; que le tribunal a
relaxé les prévenus ; que le procureur général a relevé appel de cette décision ; Attendu que, pour confirmer le jugement, l’arrêt attaqué retient notamment que la société ONCG debt collectors ne peut être
regardée comme ayant une activité commerciale à l’égard des débiteurs puisqu’elle ne leur fournit aucun bien ni prestation de service, contrairement à
ce qu’elle fait avec les créanciers, et que le fait de déduire une relation commerciale de la prestation initiale à laquelle le débiteur a souscrit et pour
laquelle il s’est montré défaillant serait artificiel ; que les juges en déduisent que les débiteurs ne pouvaient pas être regardés comme des
consommateurs à l’époque des faits et que l’élément légal de l’infraction reprochée aux prévenus fait défaut ; Mais attendu qu’en se déterminant ainsi, alors que la notion de pratique commerciale, telle qu’interprétée à la lumière de la
directive 2005/29/CE du Parlement européen et du Conseil, du 11 mai 2005, relative aux pratiques commerciales déloyales des entreprises vis-à-vis des
consommateurs dans le marché intérieur (CJUE, 20 juillet 2017, “Gelvora” UAB (aff. C-357/16)), s’applique à toute mesure prise en relation non seulement avec la
conclusion d’un contrat, mais aussi avec l’exécution de celui-ci, notamment aux mesures prises en vue d’obtenir le paiement du produit, la cour d’appel a
méconnu le sens et la portée des textes susvisés et le principe ci-dessus rappelé ; D’où il suit que la cassation est encourue de ce chef ;
Attendu, d’autre part, qu’ayant relevé que la clause litigieuse avait pour
conséquence de garantir au maître d’oeuvre, par le seul effet de la signature du
contrat, le paiement des honoraires prévus pour sa prestation intégrale, et ce
quel que fût le volume des travaux qu’il aurait effectivement réalisés, sans
qu’il n’en résultât aucune contrepartie réelle pour le maître de l’ouvrage, qui,
s’il pouvait mettre fin au contrat, serait néanmoins tenu de régler au maître
d’oeuvre des honoraires identiques à ceux dont il aurait été redevable si le
contrat s’était poursuivi jusqu’à son terme, la cour d’appel a retenu à bon droit que cette clause constituait une clause abusive ;
20. La cour d'appel a constaté que la société Hôtel le Bristol avait conclu un
contrat de maîtrise d'oeuvre avec M. [W] pour étendre l'hôtel qu'elle exploitait.
21. Le contrat ayant un rapport direct avec l'activité professionnelle du maître
de l'ouvrage, celui-ci ne peut être considéré comme un non professionnel dans
ses rapports avec le maître d'oeuvre, peu important ses compétences techniques
dans le domaine de la construction, de sorte que les dispositions précitées ne sont pas applicables.
Attendu que le texte susvisé ne s'applique pas aux professionnels ayant conclu un contrat de prestation de services en rapport direct avec leurs activités ;
Attendu, selon le jugement attaqué, que par acte sous seing privé du 15 septembre 2009, M. X... a conclu avec l'association AGC 50 (l'AGC 50) un contrat
de prestations de services prenant effet le 1er juillet 2009 et expirant le 30 juin 2010, un tel contrat comportant une clause de tacite reconduction ; que, le
21 septembre 2012, l'AGC 50 a assigné M. X... en paiement d'une certaine somme au titre d'une année de prestations ;
Attendu que pour rejeter cette demande, le jugement retient que M. X... a la qualité de consommateur et que l'AGC 50 n'a pas respecté les dispositions de
l'article L. 136-1 du code de la consommation ;
Qu'en statuant ainsi, alors qu'il résultait de ses constatations que M. X... était agriculteur et que le contrat litigieux avait pour objet la comptabilité
et la gestion de son entreprise, la juridiction de proximité a violé, par fausse application, le texte susvisé
Attendu que la société Klekoon a conclu avec la société Ozon'Eco un contrat de prestation de services pour une durée d'un an avec possibilité de reconduction
tacite ; qu'à la suite d'une contestation sur la reconduction du contrat, la société Ozon'Eco s'est prévalue des dispositions de l'article L. 136-1 du code
de la consommation selon lequel le consommateur et le non-professionnel peuvent mettre fin à tout moment au contrat à compter de la date de reconduction en cas
de non-respect de l'information incombant au professionnel
Attendu que pour accueillir cette prétention et débouter la société Klekoon de sa demande en paiement, le tribunal retient que la société Ozon'Eco doit être
considérée en l'espèce comme étant dans la situation d'un non-professionnel car n'intervenant pas dans le domaine de compétence et dans la spécialité de la
société Klekoon, de sorte que les dispositions de l'article L. 136-1 du code de la consommation lui sont applicables
Attendu qu'en statuant ainsi, alors que l'article L. 136-1 du code de la consommation, qui s'applique exclusivement au consommateur et au
non-professionnel, ne concerne pas les contrats conclus entre sociétés commerciales, le tribunal de commerce a violé le texte susvisé par fausse application
LA PROTECTION DES SOMMES VERSEES A L'AVANCE
UNE PERSONNE MORALE QUI CONTRACTE HORS DE SON ACTIVITE A DROIT A LA PROTECTION DU CONSOMMATEUR
MÊME SI LE GERANT DE LA PERSONNE MORALE EST UN PROFESSIONNEL DU SECTEUR
Cour de Cassation 3ieme Chambre civile, arrêt du 17 octobre 2019 requête 18-18.469 Cassation partielle
Vu l’article L. 132-1 du code de la consommation, dans sa rédaction antérieure à celle issue de l’ordonnance n° 2016-301 du 14 mars 2016 ;
Attendu qu’une personne morale est un non-professionnel, au sens de ce texte, lorsqu’elle conclut un contrat n’ayant pas de rapport direct avec son activité professionnelle ;
Attendu que, pour limiter la condamnation de la société Castel et Fromaget au titre du préjudice locatif, l’arrêt du 15 mars 2018 retient que la société Les Chênes n’a pas la qualité de non-professionnel au sens du texte susvisé puisque, même si elle a pour objet la location de biens immobiliers, son gérant est également celui d’une société ayant pour objet la réalisation de travaux de maçonnerie générale et de gros oeuvre et que, dès lors, elle ne peut se prévaloir des dispositions du code de la consommation sur les clauses abusives ;
Qu’en statuant ainsi, alors que la qualité de non-professionnel d’une personne morale s’apprécie au regard de son activité et non de celle de son représentant légal, la cour d’appel a violé le texte susvisé
Et attendu qu’aucun grief n’est dirigé contre l’arrêt du 7 septembre 2017 ;
Article L 131-1 du Code de la Consommation
I. ― Sauf stipulation contraire, pour tout contrat de vente ou de prestation de services conclu entre un professionnel et
un consommateur, les sommes versées d'avance sont des arrhes, au sens de l'article 1590 du code civil. Dans ce cas, chacun des contractants peut revenir sur son engagement, le consommateur en perdant les
arrhes, le professionnel en les restituant au double.
II. ― Lorsque le contrat de vente porte sur un bien mobilier, toute somme versée d'avance sur le prix, quels que soient la nature de ce versement et le
nom qui est donné dans l'acte, est productive, au taux légal en matière civile, d'intérêts qui commencent à courir à l'expiration d'un délai de trois mois à
compter du versement jusqu'à la réalisation de la vente, sans préjudice de l'obligation de livrer, qui reste entière.
Pour les prestations de services, les sommes versées d'avance portent intérêt au taux légal à l'expiration d'un délai de trois mois à compter du versement
jusqu'à l'exécution de la prestation, sans préjudice de l'obligation d'exécuter la prestation.
Les intérêts sont déduits du solde à verser au moment de la réalisation
Article L132-1 du code de la consommation
Si la chose qu'on s'est obligé à vendre est mobilière, toute somme versée d'avance sur le prix, quels que soient la nature de ce versement et le nom qui est donné dans l'acte, est productive, au taux légal en matière civile, d'intérêts qui courront à l'expiration d'un délai de trois mois à compter du versement jusqu'à réalisation ou restitution des sommes versées d'avance, sans préjudice de l'obligation de livrer qui reste entière.
Pour les prestations de services, les sommes versées d'avance portent intérêts au taux légal à l'expiration d'un délai de trois mois à compter du versement jusqu'à l'exécution de la prestation ou la restitution de ces sommes, sans préjudice de l'obligation d'exécuter la prestation.
Les intérêts seront déduits du solde à verser au moment de la réalisation ou seront ajoutés aux sommes versées d'avance en cas de restitution.
Cour de Cassation 1ere Chambre civile, arrêt du 13 décembre 2012 requête 11-27766 Cassation
Vu les articles L. 111-1 du code de la consommation dans sa rédaction applicable et 1315 du code civil
Attendu qu’il résulte du premier de ces textes que tout professionnel vendeur de biens ou prestataire de services doit, avant la conclusion du contrat, mettre le consommateur en mesure de connaître les caractéristiques essentielles du bien ou du service ; qu’en vertu du second, celui qui se prétend libéré d’une obligation doit justifier le fait qui a produit l’extinction de celle-ci
Attendu que, pour condamner Mme X... à payer à la société le solde du forfait, le jugement retient qu’aucun élément sérieux ne vient accréditer l’hypothèse d’une absence d’information par la société, alléguée par Mme X... assistée lors de la signature du contrat par deux personnes, dont le directeur de l’Hôtel de France à Perpignan selon les déclarations, non contestées, de M. Y..., gérant de la société, et le témoignage de Mme Z..., directrice pédagogique ;
Qu’en statuant ainsi, alors qu’il incombait à la société de justifier qu’elle avait fait connaître à Mme X..., avant la conclusion du contrat, les caractéristiques essentielles de l’enseignement dispensé, la juridiction de proximité a violé les textes susvisés ;
Et sur le moyen unique, pris en sa seconde branche :
Vu l’article L. 132-1 du code de la consommation
Attendu que, pour statuer comme il le fait, le jugement énonce que Mme X..., qui a certifié avoir pris connaissance dans son intégralité du bulletin d’inscription qu’elle a signé, est liée par les conditions, qu’elle a acceptées expressément, stipulées au verso de ce document, en particulier les dispositions n° 4, 5 et 6 en vertu desquelles elle ne peut, en cas de résiliation avant le 31 décembre, prétendre, sauf cas de force majeure, à être dispensée de payer les deux-tiers du prix de la première année, qu’il ressort de ces dispositions que l’école ne disposait pas de prérogatives créant un déséquilibre dans l’économie du contrat au détriment de l’élève et qui seraient ainsi constitutives de clauses abusives et que l’école entend légitimement se prémunir contre les ruptures intempestives de contrat, qui pourraient compromettre, outre son devenir au plan financier, son organisation quant aux effectifs d’élèves en préjudiciant à ceux qui n’auraient pu obtenir une inscription du fait du quota atteint
Qu’en statuant ainsi, alors qu’est abusive en ce qu’elle crée, au détriment de l’élève, un déséquilibre significatif entre les droits et obligations des parties, la stipulation contractuelle qui fait du prix total de la scolarité un forfait intégralement acquis à l’école dès la signature du contrat et qui, sans réserver le cas d’une résiliation pour un motif légitime et impérieux, ne permet une dispense partielle du règlement de la formation qu’en cas de force majeure, la juridiction de proximité a violé le texte susvisé
Article R. 132-1 du code de la consommation
Dans les contrats conclus entre des professionnels et des
non-professionnels ou des consommateurs, sont de manière irréfragable
présumées abusives, au sens des dispositions du premier et du troisième
alinéas de l'article L. 132-1 et dès lors interdites, les clauses ayant pour
objet ou pour effet de :
1° Constater l'adhésion du non-professionnel ou du consommateur à des
clauses qui ne figurent pas dans l'écrit qu'il accepte ou qui sont reprises
dans un autre document auquel il n'est pas fait expressément référence lors de
la conclusion du contrat et dont il n'a pas eu connaissance avant sa
conclusion ;
2° Restreindre l'obligation pour le professionnel de respecter les
engagements pris par ses préposés ou ses mandataires ;
3° Réserver au professionnel le droit de modifier unilatéralement les
clauses du contrat relatives à sa durée, aux caractéristiques ou au prix du
bien à livrer ou du service à rendre ;
4° Accorder au seul professionnel le droit de déterminer si la chose livrée
ou les services fournis sont conformes ou non aux stipulations du contrat ou
lui conférer le droit exclusif d'interpréter une quelconque clause du contrat
;
5° Contraindre le non-professionnel ou le consommateur à exécuter ses
obligations alors que, réciproquement, le professionnel n'exécuterait pas ses
obligations de délivrance ou de garantie d'un bien ou son obligation de
fourniture d'un service ;
6° Supprimer ou réduire le droit à réparation du préjudice subi par le
non-professionnel ou le consommateur en cas de manquement par le professionnel
à l'une quelconque de ses obligations ;
7° Interdire au non-professionnel ou au consommateur le droit de demander la
résolution ou la résiliation du contrat en cas d'inexécution par le
professionnel de ses obligations de délivrance ou de garantie d'un bien ou de
son obligation de fourniture d'un service ;
8° Reconnaître au professionnel le droit de résilier discrétionnairement le
contrat, sans reconnaître le même droit au non-professionnel ou au
consommateur ;
9° Permettre au professionnel de retenir les sommes versées au titre de
prestations non réalisées par lui, lorsque celui-ci résilie lui-même
discrétionnairement le contrat ;
10° Soumettre, dans les contrats à durée indéterminée, la résiliation à un
délai de préavis plus long pour le non-professionnel ou le consommateur que
pour le professionnel ;
11° Subordonner, dans les contrats à durée indéterminée, la résiliation par
le non-professionnel ou par le consommateur au versement d'une indemnité au
profit du professionnel ;
12° Imposer au non-professionnel ou au consommateur la charge de la preuve,
qui, en vertu du droit applicable, devrait incomber normalement à l'autre partie au contrat.
Article R. 132-2 du code de la consommation
Dans les contrats conclus entre des
professionnels et des non-professionnels ou des consommateurs, sont présumées
abusives au sens des dispositions du premier et du deuxième alinéas de l'article
L. 132-1, sauf au professionnel à rapporter la preuve contraire, les clauses
ayant pour objet ou pour effet de :
1° Prévoir un engagement ferme du non-professionnel ou du consommateur,
alors que l'exécution des prestations du professionnel est assujettie à une
condition dont la réalisation dépend de sa seule volonté ;
2° Autoriser le professionnel à conserver des sommes versées par le
non-professionnel ou le consommateur lorsque celui-ci renonce à conclure ou à
exécuter le contrat, sans prévoir réciproquement le droit pour le
non-professionnel ou le consommateur de percevoir une indemnité d'un montant
équivalent, ou égale au double en cas de versement d'arrhes au sens de
l'article L. 114-1, si c'est le professionnel qui renonce ;
3° Imposer au non-professionnel ou au consommateur qui n'exécute pas ses
obligations une indemnité d'un montant manifestement disproportionné;
4° Reconnaître au professionnel la faculté de résilier le contrat sans
préavis d'une durée raisonnable ;
5° Permettre au professionnel de procéder à la cession de son contrat sans
l'accord du non-professionnel ou du consommateur et lorsque cette cession est
susceptible d'engendrer une diminution des droits du non-professionnel ou du
consommateur ;
6° Réserver au professionnel le droit de modifier unilatéralement les
clauses du contrat relatives aux droits et obligations des parties, autres que
celles prévues au 3° de l'article R. 132-1 ;
7° Stipuler une date indicative d'exécution du contrat, hors les cas où la
loi l'autorise ;
8° Soumettre la résolution ou la résiliation du contrat à des conditions ou
modalités plus rigoureuses pour le non-professionnel ou le consommateur que
pour le professionnel ;
9° Limiter indûment les moyens de preuve à la disposition du
non-professionnel ou du consommateur ;
10° Supprimer ou entraver l'exercice d'actions en justice ou des voies de
recours par le consommateur, notamment en obligeant le consommateur à saisir
exclusivement une juridiction d'arbitrage non couverte par des dispositions
légales ou à passer exclusivement par un mode alternatif de règlement des
litiges.
Article R. 132-2-1 du code de la consommation
Le 3° de l'article R. 132-1 et les 4°
et 6° de l'article R. 132-2 ne sont pas applicables :
a) Aux transactions concernant les valeurs mobilières, instruments
financiers et autres produits ou services dont le prix est lié aux
fluctuations d'un cours, d'un indice ou d'un taux que le professionnel ne
contrôle pas ;
b) Aux contrats d'achat ou de vente de devises, de chèques de voyage ou de
mandats internationaux émis en bureau de poste et libellés en devises.
II. ― Le 3° de l'article R. 132-1 et le 6° de l'article R. 132-2 ne font pas
obstacle à l'existence de clauses par lesquelles le fournisseur de services
financiers se réserve le droit de modifier le taux d'intérêt dû par le
non-professionnel ou le consommateur ou dû à celui-ci, ou le montant de toutes
charges afférentes à des services financiers, sans aucun préavis en cas de
motif légitime, pourvu que soit mise à la charge du professionnel l'obligation
d'en informer la ou les autre parties contractantes dans les meilleurs délais
et que celles-ci soient libres de résilier immédiatement le contrat.
III. ― Le 8° de l'article R. 132-1 et le 4° de l'article R. 132-2 ne font
pas obstacle à l'existence de clauses par lesquelles le fournisseur de
services financiers se réserve le droit de mettre fin au contrat à durée
indéterminée unilatéralement, et ce sans préavis en cas de motif légitime, à
condition que soit mise à la charge du professionnel l'obligation d'en
informer la ou les autres parties contractantes immédiatement.
IV. ― Le 3° de l'article R. 132-1 et le 6° de l'article R. 132-2 ne font pas
obstacle à l'existence de clauses par lesquelles le contrat, lorsqu'il est
conclu à durée indéterminée, stipule que le professionnel peut apporter
unilatéralement des modifications liées au prix du bien à livrer ou du service
à rendre à la condition que le consommateur en ait été averti dans un délai
raisonnable pour être en mesure, le cas échéant, de résilier le contrat.
V. ― Le 3° de l'article R. 132-1 et le 6° de l'article R. 132-2 ne font pas
obstacle à l'existence de clauses par lesquelles le contrat stipule que le
professionnel peut apporter unilatéralement des modifications au contrat liées à
l'évolution technique, dès lors qu'il n'en résulte ni augmentation de prix, ni
altération de la qualité et que les caractéristiques auxquelles le
non-professionnel ou le consommateur a subordonné son engagement ont pu figurer
au contrat.
Les associations de consommateurs, ont le droit de poursuivre les entreprises suite à des réclamations des consommateurs mais elles ne peuvent solliciter les réclamations. N'hésitez donc pas à les solliciter aux adresses en bas de page.
COUR DE CASSATION CHAMBRE CIVILE 1 arrêt du 26 mai 2011 pourvoi N°10-15676 rejet
Mais attendu que la cour d'appel, après
avoir constaté, par motifs propres et adoptés, que l'UFC Que choisir était, en
réalité, l'initiatrice de la procédure, celle-ci qui savait ne pouvoir agir en
introduisant l'instance et qui très rapidement avait pris conscience du
caractère très limité du préjudice individuel de chaque abonné s'étant efforcée
d'organiser et d'orchestrer l'assignation et les interventions volontaires des
abonnés au mépris des interdictions de démarchage et d'appel au public qui y
faisaient obstacle, ayant fait préalablement réaliser à cet effet un calculateur
de préjudice et prévu sur son site internet la possibilité pour les internautes
de souscrire un contrat d'engagement la mandatant pour agir en justice, mandat
qui n'avait aucune réalité puisque l'association indiquait supporter toute la
procédure et la conduire, a exactement retenu qu'elle n'avait pas respecté les
dispositions de l'article L. 422-1 du code de la consommation lequel, étranger à
la préservation de l'image et de la présomption d'innocence, prohibe notamment
tout appel public par moyen de communication de masse ou par lettre personnalisée
Que par ces seuls motifs, lesquels ne sont ni contradictoires ni inintelligibles, l'arrêt est légalement justifié.
Article L 133-2 du code de la consommation
Les clauses des contrats proposés par les professionnels aux consommateurs ou aux non-professionnels doivent être présentées et rédigées de façon claire et compréhensible.
Elles s'interprètent en cas de doute dans le sens le plus favorable au consommateur ou au non-professionnel. Le présent alinéa n'est toutefois pas applicable aux procédures engagées sur le fondement de l'article L. 421-6.
Dans ce cas, le professionnel est informé, lors de la procédure contradictoire préalable au prononcé de l'injonction, de la nature et des modalités de la publicité envisagée. La publicité est effectuée aux frais du professionnel qui fait l'objet de l'injonction.
Cour de Cassation 1ere Chambre civile, arrêt du 13 décembre 2012 requête 11-27631 Cassation
Mais attendu qu’aux termes de l’article L. 133-2 du code de la consommation, les clauses des contrats proposés par les professionnels aux consommateurs ou aux non-professionnels doivent être présentées et rédigées de façon claire et compréhensible ; qu’elles s’interprètent, en cas de doute, dans le sens le plus favorable au consommateur ou au non-professionnel
Que la clause litigieuse, qui stipule que les indemnités journalières sont versées au cours de la période pendant laquelle l’état de santé de l’assuré ne lui permet, temporairement, d’effectuer aucune activité professionnelle et que ces indemnités lui sont versées jusqu’à la date à laquelle il peut reprendre une activité professionnelle, quelle qu’elle soit, étant rédigée de façon claire et compréhensible, sans laisser place au doute, elle ne peut être interprétée; que le grief est mal fondé
L'INTERDICTION DE PUBLICITE POUR LE TABAC
ARTICLE L 3512-4 DU CODE DE SANTÉ PUBLIQUE
La propagande ou la publicité, directe ou indirecte, en faveur du tabac, des produits du tabac, des ingrédients définis à l'article L. 3512-2, ainsi que toute distribution gratuite ou vente d'un produit du tabac à un prix inférieur à celui qui a été homologué conformément à l'article 572 du code général des impôts sont interdites.
Ces dispositions ne s'appliquent pas aux enseignes des débits de tabac, à condition que ces enseignes soient conformes à des caractéristiques définies par arrêté interministériel.
Elles ne s'appliquent pas non plus :
1° Aux publications et services de communication en ligne édités par les organisations professionnelles de producteurs, fabricants et distributeurs des produits du tabac, réservés à leurs adhérents, ni aux publications professionnelles spécialisées dont la liste est établie par arrêté signé par les ministres chargés de la santé et de la communication, ni aux services de communication en ligne édités à titre professionnel qui ne sont accessibles qu'aux professionnels de la production, de la fabrication et de la distribution des produits du tabac ;
2° Aux publications imprimées et éditées et aux services de communication en ligne mis à disposition du public par des personnes établies dans un pays n'appartenant pas à l'Union européenne ou à l'Espace économique européen, lorsque ces publications et services de communication en ligne ne sont pas principalement destinés au marché communautaire.
Toute opération de parrainage ou de mécénat est interdite lorsqu'elle est effectuée par les fabricants, les importateurs ou les distributeurs de produits du tabac ou lorsqu'elle a pour objet ou pour effet la propagande ou la publicité directe ou indirecte en faveur du tabac, des produits du tabac et des ingrédients définis à l'article L. 3512-2.
Cour de cassation chambre criminelle, arrêt du 21 février 2017pourvoi n° 15-87688 cassation sans renvoi
Vu l'article L. 3511-3 du code de la santé publique, devenu l'article L. 3512-4 dudit code ;
Attendu qu'il résulte de ce texte que ne peut être considérée comme une publicité en faveur du tabac la diffusion d'une émission ne comportant aucune image ou aucun propos ayant pour but ou pour effet de promouvoir directement ou indirectement le tabac ou un produit du tabac ;
Attendu qu'il résulte de l'arrêt attaqué et des pièces de procédure que l'association Les droits des non-fumeurs, partie civile, a fait directement citer devant le tribunal correctionnel la société Paris première, société éditrice de la chaîne Paris première, Mme Karine Y..., présidente de la société Paris première, la société M6 web société éditrice du site internet www. paris-première. fr, la société Métropole télévision, représentante de la société M6 web, M. Nicolas X..., président de la société Métropole télévision, directeur de la publication du site internet www. paris-première. fr, pour les voir déclarer coupables du délit de publicité illicite en faveur du tabac commis à l'occasion de la diffusion sur la chaîne Paris première, puis en replay sur le site internet accessible à l'adresse " www. paris-première. fr ", d'une émission intitulée « Rive droite » ayant pour concept un dîner réunissant plusieurs invités autour d'un animateur et au cours de laquelle trois convives ont été filmés alors qu'ils fumaient ; que le tribunal a relaxé les prévenus et débouté la partie civile de ses demandes ; que seule cette dernière a interjeté appel ;
Attendu que, pour infirmer le jugement sur l'action civile et accorder des dommages-intérêts à la partie civile, l'arrêt retient que dans le contexte particulièrement festif du dîner mis en scène par une émission inscrite dans la grille de divertissement culturel de la chaîne, la séquence donnant lieu à la visualisation de trois personnes d'une certaine notoriété consommant du tabac et dont l'action de fumer s'inscrivait dans un moment de plaisir a été de nature à constituer la diffusion d'images participant à la promotion du tabac et de propagande illicite, et ce même en l'absence de tout propos ou expression complémentaire valorisant cet instant ; que les juges ajoutent que le format de cette émission enregistrée qui n'est ni un journal télévisé, ni un documentaire ou une émission d'information donnait la possibilité lors du montage d'opérer des choix de plans excluant la présentation des trois personnes en train de fumer sans que cela ne nuise à l'intelligibilité des débats ou n'impose une suppression des propos de nature à porter atteinte à la liberté d'expression ;
Mais attendu qu'en prononçant ainsi, alors que le seul fait de montrer des personnes dans une émission en train de fumer ne constitue pas une publicité prohibée en faveur du tabac, la cour d'appel a méconnu le sens et la portée du texte susvisé et le principe ci dessus rappelé ;
D'où il suit que la cassation est encourue ; que, n'impliquant pas qu'il soit à nouveau statué sur le fond, elle aura lieu sans renvoi, ainsi que le permet l'article L. 411-3 du code de l'organisation judiciaire ;
EN CAS DE VIREMENT
Article L133-14 du Code monétaire et financier :
I. – La date de valeur d'une somme portée au crédit du compte du bénéficiaire ne peut être postérieure à celle du jour ouvrable au cours duquel le montant de l'opération de paiement est crédité sur le compte du prestataire de services de paiement du bénéficiaire.
Le prestataire de services de paiement du bénéficiaire met le montant de l'opération à disposition du bénéficiaire immédiatement après que son propre compte a été crédité, y compris pour les opérations de paiement qui se déroulent au sein d'un seul et même prestataire de services de paiement, lorsque, pour sa part :
a) Il n'y a pas de conversion ; ou
b) Il y a conversion entre l'euro et la devise d'un Etat membre ou entre les devises de deux Etats membres.
La date de valeur du débit inscrit au compte de paiement du payeur ne peut être antérieure au jour où le montant de l'opération de paiement est débité de ce compte.
Ces dispositions s'appliquent si l'un des prestataires de services de paiement impliqués dans l'opération est situé sur le territoire de la France métropolitaine, dans les départements d'outre-mer, dans le Département de Mayotte, à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy ou à Saint-Pierre-et-Miquelon.
Toute stipulation contraire au présent I est réputée non écrite.
II. – Lorsqu'une personne physique n'agissant pas pour des besoins professionnels verse des espèces sur un compte auprès d'un prestataire de services de paiement, dans la devise de ce compte, le prestataire de services de paiement veille à ce que le montant versé soit mis à disposition et reçoive une date de valeur aussitôt que les fonds sont reçus.
Lorsque le versement est effectué par une personne autre que celle mentionnée à l'alinéa précédent, le montant versé est mis à disposition et reçoit une date de valeur au plus tard le jour ouvrable suivant celui de la réception des fonds.
EN CAS D'ENCAISSEMENT DE CHEQUE
L'article L131-1-1 du Code Monétaire et Financier :
"La date de valeur d'une opération de paiement par chèque libellée en euros ne peut différer de plus d'un jour ouvré de la date retenue pour sa comptabilisation sur un compte de dépôts."
LE PAIEMENT EN ESPECE
Le paiement en espèce n'est permis que pour 3000 euros pour les individus ayant un domicile fiscal en France et 15 000 euros pour les autres sauf s'ils agissent pour besoins professionnelles. Dans ce cas il n'y a pas de limite.
Article D. 112-3 du
Code Monétaire et Financier :
Le montant prévu à l'article L. 112-6 est fixé :
1° A 3 000 euros lorsque le débiteur a son domicile fiscal en France ou agit
pour les besoins d'une activité professionnelle
2° A 15 000 euros lorsque le débiteur justifie qu'il n'a pas son domicile fiscal
en France et n'agit pas pour les besoins d'une activité professionnelle.
Date de valeur s'il s'agit d'un particulier
:
Lorsqu'une personne physique n'agissant pas pour des besoins professionnels verse des espèces sur un compte auprès d'un prestataire de services de
paiement, dans la devise de ce compte, le prestataire de services de paiement veille à ce que le montant versé soit mis à disposition et reçoive
une date de valeur aussitôt que les fonds sont reçus.
Date de valeur s'il s'agit d'un professionnel personne physique ou morale
:
Lorsque le versement est effectué par une personne pour des besoins professionnels, le montant versé est mis à disposition et reçoit une date de
valeur au plus tard le jour ouvrable suivant celui de la réception des fonds.
LE SYSTEME DE PAIEMENT INTERBANCAIRE
Le Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2011-398 du 14 avril 2011 porte transposition de la directive 2009/44/CE du Parlement européen et du Conseil du 6 mai 2009 modifiant la directive 98/26/CE concernant le caractère définitif du règlement dans les systèmes de paiement et de règlement des opérations sur titres et la directive 2002/47/CE concernant les contrats de garantie financière, en ce qui concerne les systèmes liés et les créances privées.
La LOI n° 2010-1249 du 22 octobre 2010 est relative à la régulation bancaire et financière
LE MEDIATEUR AUX PME - PMI
Les services du médiateur du crédit aux PME - PMI et activités artisanales sont accessibles par téléphone au numéro azur 0810 00 12 10 et sur le site mediateurducredit.fr.
DENOMINATION COMMUNE DES PRINCIPAUX FRAIS ET SERVICES BANCAIRES
Article D. 312-1-1 du Code Monétaire et financier
I.-Les établissements de crédit et les établissements de paiement sont tenus d'utiliser les dénominations définies comme suit :
A.-Liste des services les plus représentatifs rattachés à un compte de paiement :
1° Abonnement à des services de banque à distance (internet, téléphone
fixe, SMS, etc.) : ensemble de services rendus par la banque disposant ou non
d'agence ou de lieu d'accueil de la clientèle et utilisant les nouvelles
technologies (internet, téléphone …) pour réaliser à distance-tout ou
partie-des opérations sur le compte bancaire ;
2° Abonnement à des produits offrant des alertes sur la situation du compte
par SMS : le compte est débité des frais perçus au titre de l'abonnement au
service des alertes ainsi que le cas échéant des frais perçus lors de chaque
envoi de SMS ;
3° Tenue de compte : l'établissement tient le compte du client ;
4° Fourniture d'une carte de débit (carte de paiement internationale à débit
immédiat) : l'établissement fournit une carte de paiement liée au compte du
client. Le montant de chaque opération effectuée à l'aide de cette carte est
débité directement et intégralement sur le compte du client, au jour le jour ;
5° Fourniture d'une carte de débit (carte de paiement international à débit
différé) : l'établissement fournit une carte de paiement liée au compte du
client. Le montant de chaque opération effectuée à l'aide de cette carte est
débité directement et intégralement sur le compte du client, à une date
convenue. Elle permet également d'effectuer des retraits qui sont débités au
jour le jour sur le compte ;
6° Fourniture d'une carte de débit (carte de paiement à autorisation
systématique) : l'établissement fournit une carte de paiement liée au compte
du client. Le montant de chaque opération effectuée à l'aide de cette carte
est débité directement et intégralement sur le compte du client, après
vérification automatique et systématique du solde (ou provision) disponible
sur son compte ;
7° Retrait d'espèces (cas de retrait en euro dans la zone euro à un
distributeur automatique d'un autre établissement avec une carte de paiement
internationale) : le client retire des espèces à partir de son compte, en euro
avec une carte de paiement internationale depuis le distributeur automatique
d'un autre établissement ;
8° Cotisation à une offre d'assurance perte ou vol de moyens de paiement : le
compte est débité des frais perçus par l'établissement au titre de la
cotisation à l'offre d'assurance ;
9° Virement (cas d'un virement SEPA occasionnel) : l'établissement qui tient
le compte vire, sur instruction du client, une somme d'argent du compte du
client vers un autre compte, à titre occasionnel ;
10° Prélèvement (frais par paiement d'un prélèvement SEPA) : le client
autorise un tiers (le bénéficiaire) à donner instruction à l'établissement qui
tient le compte de ce client de virer une somme d'argent du compte du client
vers celui du bénéficiaire. Cet établissement vire ensuite le montant
considéré au bénéficiaire à la date ou aux dates convenues entre le client et
le bénéficiaire. Le montant concerné peut varier. Le compte est débité des
frais perçus par l'établissement pour le paiement d'un prélèvement SEPA
présenté par le bénéficiaire ;
11° Prélèvement (frais de mise en place d'un mandat de prélèvement SEPA) : le
client autorise un tiers (le bénéficiaire) à donner instruction à
l'établissement qui tient le compte de ce client de virer une somme d'argent
du compte du client vers celui du bénéficiaire. Cet établissement vire ensuite
le montant considéré au bénéficiaire à la date ou aux dates convenues entre le
client et le bénéficiaire. Le montant concerné peut varier. Le compte est
débité des frais perçus par l'établissement pour la mise en place d'un mandat
de prélèvement SEPA ;
12° Commission d'intervention : somme perçue par l'établissement pour
l'intervention en raison d'une opération entrainant une irrégularité de
fonctionnement du compte nécessitant un traitement particulier (présentation
d'un ordre de paiement irrégulier, coordonnées bancaires inexactes, absence ou
insuffisance de provision …) ;
B.-Autres services bancaires
a) Opérations au crédit du compte :
1° Versement d'espèces : le compte est crédité du montant d'un versement d'espèces ;
2° Réception d'un virement : le compte est crédité du montant d'un virement ;
3° Remise de chèque (s) : le compte est crédité du dépôt pour encaissement d'un ou de plusieurs chèque (s) ;
b) Opérations au débit du compte :
1° Emission d'un virement non SEPA : le compte est débité du montant d'un virement, permanent ou occasionnel, libellé en devises ou en euros hors zone SEPA (espace unique de paiements en euros) ;
2° Emission d'un virement SEPA (cas d'un virement SEPA permanent) : le compte est débité du montant d'un virement SEPA permanent libellé en euros au profit d'un bénéficiaire dont le compte est situé en France ou dans n'importe quel pays de la zone SEPA ;
3° Emission d'un chèque de banque : le compte est débité du montant d'un chèque émis à la demande du client par la banque ;
4° Paiement d'un chèque : le compte est débité du montant d'un chèque émis et que le bénéficiaire a présenté au paiement ;
5° Paiement de titre interbancaire de paiement (TIP) : le compte est débité du montant d'un titre interbancaire de paiement (TIP) présenté au paiement par le créancier ;
6° Paiement par carte (la carte est émise par la banque) : le compte est débité, de façon immédiate ou différée, du montant d'un paiement par carte ;
7° Remboursement périodique de prêt : le compte est débité, à l'échéance convenue dans le contrat de prêt, du montant du capital, des intérêts et des frais d'assurance éventuels ;
8° Retrait d'espèces en agence sans émission de chèque : le compte est débité du montant d'un retrait d'espèces, effectué sans émission de chèque, dont le décaissement est réalisé au guichet de l'agence ;
9° Retrait d'espèces au distributeur automatique de billets (cas d'un retrait à un distributeur automatique de la banque) : le compte est débité du montant d'un retrait d'espèces effectué au moyen d'une carte de retrait ou de paiement à un distributeur automatique de billets.
C.- Frais bancaires et cotisations :
1° Cotisation à une offre groupée de services : le compte est débité des frais perçus par la banque au titre de la cotisation d'une offre groupée de services ;
2° Cotisation carte : le compte est débité du montant de la cotisation de la carte ;
3° Droits de garde : le compte est débité des frais perçus par la banque pour la conservation d'un portefeuille de valeurs mobilières ;
4° Frais d'utilisation des services de banque à distance (internet, téléphone fixe, téléphone mobile, SMS, etc.) : le compte est débité des frais perçus par la banque à chaque utilisation des services de banque à distance ;
5° Frais de location de coffre-fort : le compte est débité des frais de location d'un coffre-fort ;
6° Frais de mise en place d'un virement permanent : le compte est débité des frais perçus par la banque pour la mise en place d'un virement permanent ;
7° Frais d'émission d'un chèque de banque : le compte est débité des frais perçus par la banque pour l'émission d'un chèque de banque ;
8° Frais d'envoi de chéquier : le compte est débité des frais d'envoi d'un ou plusieurs chéquiers ;
9° Frais d'opposition (blocage) de la carte par la banque : le compte est débité des frais perçus par la banque lorsque celle-ci bloque une carte et s'oppose à toute transaction en cas d'utilisation abusive de cette carte par le titulaire ;
10° Frais d'opposition chèque (s) par l'émetteur : le compte est débité des frais perçus par la banque pour opposition sur un ou plusieurs chèques ;
11° Frais d'opposition chéquier (s) par l'émetteur : le compte est débité des frais perçus par la banque pour opposition sur un ou plusieurs chéquiers ;
12° Frais de lettre d'information préalable pour chèque sans provision : le compte est débité des frais perçus par la banque quand elle informe le client, par lettre, qu'il a émis un chèque sans provision ;
13° Frais de lettre d'information pour compte débiteur non autorisé : le compte est débité des frais perçus par la banque lorsqu'elle informe le client, par lettre, que le solde du compte est débiteur (négatif) sans autorisation ou a dépassé le montant ou la durée du découvert autorisé ;
14° Forfait de frais par chèque rejeté pour défaut de provision : le compte est débité des frais forfaitaires perçus par la banque pour un rejet de chèque pour défaut ou insuffisance de provision ;
15° Frais de rejet de prélèvement pour défaut de provision : le compte est débité des frais perçus par la banque quand le solde disponible du compte est insuffisant pour régler le montant du prélèvement présenté au paiement par le créancier et que l'opération est rejetée ;
16° Frais par saisie administrative à tiers détenteur : le compte est débité des frais bancaires liés à une procédure diligentée par un comptable public pour l'obtention d'une somme qui lui est due ;
17° Frais par saisie-attribution : le compte est débité des frais bancaires liés à une procédure judiciaire engagée par un créancier pour obtenir une somme qui lui est due ;
18° Frais par virement occasionnel incomplet : le compte est débité des frais perçus par la banque lors de l'émission d'un virement pour lequel les coordonnées bancaires du bénéficiaire sont absentes ou incorrectes ;
19° Frais par virement permanent : le compte est débité des frais perçus par la banque pour l'émission d'un virement permanent ;
20° Frais de non-exécution de virement permanent pour défaut de provision : le compte est débité des frais perçus par la banque quand l'ordre de virement permanent n'a pas pu être exécuté en raison d'un solde disponible insuffisant ;
21° Frais de recherche de documents : le compte est débité des frais perçus par la banque pour la recherche et l'édition, à la demande du client, de documents concernant le compte ;
22° Intérêts débiteurs : le compte est débité des intérêts à raison d'un solde débiteur du compte pendant un ou plusieurs jours ;
23° Frais suite à notification signalée par la Banque de France d'une interdiction d'émettre des chèques : le compte est débité des frais perçus par la banque pour mettre en œuvre l'interdiction pour le client d'émettre des chèques signalée par la Banque de France ;
24° Frais pour déclaration à la Banque de France d'une décision de retrait de carte bancaire : le compte est débité des frais perçus par la banque qui déclare à la Banque de France une décision de retrait de carte bancaire dont son client fait l'objet.
II.-Les établissements de crédit et les établissements de paiement sont
tenus d'utiliser les dénominations citées au A du I dans les informations
publicitaires lorsqu'il est fait mention du prix du service considéré, et dans
les informations tarifaires et contractuelles.
III.-Outre les dénominations citées au A du I, les établissements de crédit et
les établissements de paiement sont tenus d'utiliser les dénominations citées
au B et au C du I dans les informations tarifaires.
LES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS POUR VOUS DEFENDRE
Article L 133-4 du code de la consommation
Lors de la conclusion de tout contrat écrit, le consommateur est informé par le professionnel de la possibilité de recourir, en cas de contestation, à une procédure de médiation conventionnelle ou à tout autre mode alternatif de règlement des différends
ORGANISATIONS NATIONALES (Membres du Conseil national de la consommation)
ADÉIC (Association de défense, d’éducation et d’information du consommateur)
3, rue des Tanneries, 75013 Paris
Tél.: 01 44 53 73 93 Fax : 01 44 53 73 94
E-mail : contact@adeic.fr
Internet : www.adeic.fr
AFOC (Association Force ouvrière consommateurs)
141, avenue du Maine, 75014 Paris
Tél. : 01 40 52 85 85 Fax : 01 40 52 85 86
E-mail: afoc@afoc.net
Internet: www.afoc.net
ALLDC (Association Léo-Lagrange pour la défense des consommateurs)
153, av. Jean-Lolive, 93695 Pantin Cedex
Tél. : 01 57 42 94 19 Fax : 01 48 91 31 04
E-mail : consom@leolagrange.org
Internet:www.leolagrange-conso.org
ASSÉCO-CFDT (Association études et consommation)
4, bd de la Villette, 75019 Paris
Tél. : 01 42 03 82 53 Fax : 01 53 72 85 56
E-mail : asseco@cfdt.fr
Internet:
www.cfdt.fr/
CGL (Confédération générale du logement)
29, rue des Cascades
75020 PARIS
Tél.: 01 40 54 60 80 Fax : 01 47 66 18 17
E-mail: info@lacgl.fr
Internet: www.lacgl.fr
CLCV (Consommation, logement et cadre de vie)
59, boulevard Exelmans, 75016 Paris
Tél.: 01 56 54 32 10 Fax : 01 43 20 72 02
E-mail: clcv@clcv.org
Internet: www.clcv.org
CNAFAL (Conseil national des associations familiales laïques)
108, avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Tél. : 01 47 00 02 40 Fax : 01 47 00 01 86
E-mail : cnafal@wanadoo.fr
Internet: www.cnafal.org
CNL (Confédération nationale du logement)
8, rue Mériel, BP 119, 93104 Montreuil Cedex
Tél. : 01 48 57 04 64 Fax : 01 48 57 28 16
E-mail:
formulaire en ligne
Internet: www.lacnl.com
CNAFC (Confédération nationale des associations familiales catholiques)
28, pl. Saint-Georges, 75009 Paris
Tél. : 01 71 93 70 37 Fax : 01 48 78 07 35
E-mail :
cnafc-conso@afc-france.org
Internet : www.afc-france.org
CSF (Confédération syndicale des familles)/ CNAPFS (Comité national des associations populaires familiales syndicales)
53, rue Riquet, 75019 Paris
Tél.: 01 44 89 86 80 Fax : 01 40 35 29 52
E-mail: contact@la-csf.org
Internet: www.csfriquet.org
Familles de France
28, place Saint-Georges, 75009 Paris
Tél. : 01 44 53 45 90 Fax : 01 45 96 07 88
E-mail: conso@familles-de-france.org
Internet : www.familles-de-france.org
Familles rurales
7, cité d’Antin, 75009 Paris
Tél. : 01 44 91 88 88 Fax : 01 44 91 88 89
E-mail : infos@famillesrurales.org
Internet: www.famillesrurales.org
FNAUT (Fédération nationale des associations d’usagers des transports)
32, rue Raymond-Losserand, 75014 Paris
Tél. : 01 43 35 02 83 Fax : 01 43 35 14 06
E-mail : contact@fnaut.org
Internet: www.fnaut.asso.fr
INDÉCOSA-CGT (Association pour l’information et la défense des consommateurs salariés-CGT)
263, rue de Paris, 93516 Montreuil Cedex
Tél. : 01 48 18 84 26 Fax : 01 48 18 84 82
E-mail: indecosa@cgt.fr
Internet: www.indecosa.cgt.fr
ORGÉCO (Organisation générale des consommateurs)
64, avenue Pierre-Grenier,
92100 Boulogne-Billancourt
Tél.: 01 46 08 60 60 Fax: 01 46 08 00 44
E-mail: contact@orgeco.net
Internet : www.orgeco.net
UFC-Que Choisir (Union fédérale des consommateurs-Que Choisir)
233, bd Voltaire, 75011 Paris
Tél.: 01 43 48 55 48 Fax : 01 43 48 44 35
Internet : www.quechoisir.org
UNAF (Union nationale des associations familiales)
28, pl. Saint-Georges, 75009 Paris
Tél.: 01 49 95 36 00 Fax: 01 40 16 12 76
Internet : www.unaf.fr
CENTRES TECHNIQUES RÉGIONAUX DE LA CONSOMMATION
Chambre de consommation d’Alsace (CTRC)
7, rue de la Brigade-Alsace-Lorraine,
BP 6, 67064 Strasbourg Cedex
Tél.: 03 88 15 42 42
E-mail : contact@cca.asso.fr
Internet : www.cca.fr
CTRC Aquitaine
89, rue Porte Dijeaux, 33000 Bordeaux
Tél.: 05 57 14 26 30
E-mail :
ctrc-aquitaine@wanadoo.fr
CTRC Auvergne
17, rue Richepin, 63000 Clermont-Ferrand
Tél.: 04 73 90 58 00
E-mail : u.r.o.c@wanadoo.fr
CTRC Basse-Normandie
89, rue d’Hastings, résidence Hastings
Dunois, escalier 1, 14000 Caen
Tél./Fax: 02 31 23 10 10
E-mail : ctrc@consonormandie.net
Internet : www.consonormandie.net
CTRC Bourgogne
39, avenue du 14-Juillet,
Parc des Grands Crus, Bât. MN1, 21300 Chenove
Tél./Fax : 03 80 74 26 24
E-mail : ctrc.bourgogne@wanadoo.fr
Bretagne (MCE)
Maison de la consommation et de l’environnement
81 Bd Albert 1er, 35200 Rennes
Internet : www.mce-info.org
CTRC Centre
13, rue Bourseul, BP 61026, 41010 Blois Cedex
Tél. : 02 54 43 98 60
Fax : 02 54 42 09 35
E-mail : ctrc.centre@wanadoo.fr
CTRC Corse (Uroc)
15, rue Fresche, 20000 Ajaccio
Tél.: 04 95 22 24 39
Fax : 04 95 22 60 94
E-mail : ctrc.corse@wanadoo.fr
CTRC Franche-Comté
37, rue Battant, 25000 Besançon
Tél. : 03 81 83 46 85
CTRC Île-de-France
6, rue de Chantilly, 75009 Paris
Tél. : 01 42 80 96 99 Fax : 01 42 80 96 96
E-mail : c.t.r.c-idf@wanadoo.fr
Internet :
www.ctrc-idf.asso.fr
CTRC Languedoc-Roussillon
31, allée Léon-Foucault, résidence
Galilée, 34000 Montpellier
Tél./Fax: 04 67 65 04 59
Internet: www.conso-languedocroussillon.org
CTRC-UROC Limousin
Résidence Belle Epoque - 63, Rue Montmailler, 87000 Limoges
Tél. : 05 55 77 75 56 Fax : 09 70 62 28 71
E-mail : ctrc-uroc-limousin@wanadoo.fr
Internet : www.ctrc-uroc-limousin.asso.fr
CTRC Lorraine
58 bis, rue Raymond Poincaré, 54000 Nancy
Tél. : 03 83 28 02 68
Fax : 03 83 40 02 01
E-mail : ctrc.lorraine@laposte.net
CTRC Midi-Pyrénées
1, av. Maurice-Hauriou, résidence Port Garaud, 31000 Toulouse
Tél. : 05 61 62 37 41
E-mail : ctrc.mp@wanadoo.fr
Internet: www.ctrc-midi-pyrenees.org
6 bis, rue Dormagen, 59350
Saint-André-lez-Lille
Tél. : 03 20 42 26 60
E-mail : uroc-5962@wanadoo.fr
Internet : www.uroc5962.fr
CTRC Poitou-Charentes
23, av. Robert-Schumann, 86000 Poitiers
Tél. 05.49.45.50.01
Fax : 05 49 47 63 10
E-mail: ctrc.poitoucharentes@wanadoo.fr
CTRC Provence-Alpes-Côte d’Azur
23, rue de Coq, 13001 Marseille
Tél.: 04 91 50 27 94
Fax : 04 91 64 40 39
E-mail : contact@ctrc-paca.org
Internet : www.ctrc-paca.org
CTRC Rhône-Alpes
20, rue de Condé, BP 2008,
69227 Lyon Cedex 02
Tél. : 04 78 42 29 76
E-mail : ctrcRA@aol.com
Internet : www.ctrc-rhone-alpes.org
DÉPARTEMENTS D’OUTRE-MER
Guadeloupe
UDAF
2, rue Lardenoy, 97100 Basse-Terre
Tél.: 05 90 81 12 80
Martinique
FRAC-CTRC Martinique
Lotissement Les Terrasses,
Basse-Gondeau, bât. F, local 1, 97232 Lamentin
Tél. : 05 96 50 26 62
LES JOURNAUX DE CONSOMMATEUR
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